Assorti en général d’une aiguière – un vase à eau constitué d’une anse et d’un bec – il fut reproduit en céramique en de nombreux exemplaires. Il reste un bon témoignage de la production française de poterie d’apparat en terre vernissée du XVIe siècle, dans la continuité du style de Bernard Palissy.
Le décor de ce plat puise dans le répertoire décoratif prisé sous la Renaissance et s’articule en zones concentriques où alternent allégories et motifs. La composition oppose parties unies et parties en relief. Ce bassin tire son nom de l’allégorie de la Tempérance représentée dans le centre de l’objet, aussi appelé « ombilic ».
La Tempérance, l’une des quatre vertus cardinales de la philosophie antique, est entourée des allégories des Quatre éléments qu’elle doit dominer pour les rendre bénéfiques. Sur l’aile, les sept Arts libéraux – Grammaire, Dialectique et Rhétorique, d’une part, et Géométrie, Arithmétique, Musique, Astronomie, d’autre part – sont accompagnés de Minerve, déesse de l’Intelligence et protectrice des Arts libéraux et de la Science. (Source et photos : Musée du Louvre)
Roxane
30 mars 2020 @ 13:01
Très beau. Et très intéressant ! La figure de la tempérance est aussi l’arcane XIV du tarot de Marseille.
Danielle
30 mars 2020 @ 13:37
Très beau plat.
ciboulette
30 mars 2020 @ 14:38
Il est magnifique !
Caroline
31 mars 2020 @ 00:35
Les couleurs sont subtilement choisies pour décorer ce très beau bassin d’ aiguière !