Article consacré au décès de la princesse Maria Teresa de Bourbon-Parme
46 Comments
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29 mars 2020 @ 09:59
Mes très sincères condoléances pour cette famille, qui pleure j’en suis persuadé la perte d’une si noble personne
29 mars 2020 @ 10:06
Merci Régine , de nous relayer cet article , qui m’a beaucoup appris , sur la vie et la personnalité extra ordinaire de cette princesse, que je ne connaissais pas , mais , bizarrement son visage m’étant familier , je cherche depuis hier ,à quelle occasion il m’aurait été donné de la croiser 🤔 ?…
Sur la photo , je vois une famille unie , normale , sans prétention .
Bon dimanche à vous.
29 mars 2020 @ 17:12
L’unité de cette branche de la famille Bourbon Parme avait volé en éclats dans les années soixante dix. D’un côté la mère et Françoise et Sixte, de l’autre Charles Hugues et les trois autres sœurs.
Lors du décès de leur père Xavier, l’entrée du château de Lignères leur avait été interdite et ils avaient dû attendre au portail la sortie du convoi pour l’enterrement.
29 mars 2020 @ 17:35
Ah bon ! , alors on peut parler d’unité de façade , donc .
29 mars 2020 @ 17:37
Ah !!? , dans ce cas ,on peut parler d’unité de façade ,donc !
29 mars 2020 @ 10:09
A un moment de notre existence, où la notion de liberté, défendue ardemment par la princesse, prend plus que jamais son sens, luttons et épaulons nous pour qu’elle nous revienne plus forte que jamais.
Plus que jamais, préservons nous, préservez vous !
Je m’adresse, ce jour, surtout aux plus jeunes d’entre nous, prenez soin de vous ! Notre fils a perdu hier un ami âgé de 37 ans, victime de ce satané virus.
29 mars 2020 @ 21:23
Ma chère Menthe, vous avez raison de dire aux plus jeunes de faire attention car les personnes faisant partie de la tranche d’âge 15 / 40 ans composent quand même 30% de la cohorte des hospitalisés et 8% de ceux ayant besoin d’un suivi en réanimation. C’est loin d’être anodin. Je suis sincèrement désolée pour l’ami de votre fils. Prenez bien soin de vous.
29 mars 2020 @ 22:28
Quelle tristesse ! Je ne sais quoi vous dire Menthe , même si les mots ne servent à rien , soyez assurée de toute ma sympathie,à partager avec vos proches et votre fils en particulier.
Je vous embrasse très fort.😘
30 mars 2020 @ 13:57
Merci Corsica et Catherine.
29 mars 2020 @ 11:31
Oui , malgré son côté « princesse rouge » selon certains articles , c’est semble t’il une très belle et estimable personne qui a quitté cette terre .
Je comprends la peine de ceux qui l’ont connue ; je m’incline devant sa mémoire et devant leur tristesse .
Qu’elle repose en paix .
29 mars 2020 @ 11:53
Avec toute la bonne volonté du monde, je ne parviens pas à admirer une jolie femme qui a copiné avec Arafat, Hugo Chavez et couru après un improbable royaume espagnol. Ma grand-mère aurait dit qu’elle aurait mieux fait de se marier et faire 4 ou 5 enfants comme les gens de son milieu. Prier Dieu et la France et rester bien tranquille.
Je suis assez âgé pour me rappeler que cette famille Bourbon-Parme très estimable vivait comme une famille française. Le prince Hugues était un jeune homme affable et sympathique. Oui on l’appelait Hugues dans Point de Vue et Paris Match. Et puis patatras, il se fiance avec une exaltée bien née qui se convertit au catholicisme, et présente son fiancé à ses parents néerlandais comme un Espagnol. La reine Juliana lui demande « comment doit-on s’adresser à ton fiancé ? » « Appelez-le Don Carlos ». Va pour don Carlos et le brave prince français est devenu du coup un Hidalgo poursuivant la chimère espagnole comme un don Quichotte de métro. Du coup il n’était plus français. On sait comment cela a fini. Pas glorieusement.
Ils seraient restés dans le giron de la Fille Ainée de l’Eglise et auraient sans doute été plus heureux, sans divorce. Ce divorce m’a paru peu ragoûtant, parce qu’on se demandait si les espoirs espagnols évanouis n’avaient pas fait partir la princesse néerlandaise. Pauvre Hugues, avec deux pasionarias, il n’avait aucune chance de s’en sortir.
29 mars 2020 @ 18:29
Vous résumez bien la situation. Poursuivre des chimères de trône n’est à l’honneur de personne. D’autant que le dernier coup de feu s’est soldé par des morts. Quant à la prétention du duc de Parme, contrée par son oncle, elle relève de la fantaisie. S’il devait y avoir un prétendant carliste aujourd’hui, ce serait le prince Louis de Bourbon en sa qualité d’aîné évincé du trône d’Espagne. Il a la sagesse de s’en tenir loin.
29 mars 2020 @ 21:50
L’Européen, vous n’y allez pas de main morte avec vos jugements à l’emporte-pièce sur une personne brillante qui a fait preuve de l’ouverture d’esprit et de la tolérance qui semblent vous faire défaut. La princesse a choisi une voie qui n’est ni la vôtre, ni celle de son milieu mais ce n’est pas une tare, il y a au contraire un vrai courage à ne pas se conformer pour vivre en fonction de ce que l’on est et de ce que l’on pense ! Toutes les femmes ne sont pas obligées de se marier « dans leur milieu » et de faire 5 enfants si ce n’est pas ce qu’elles souhaitent, ce que comprend certainement le Dieu d’amour et de tolérance auquel je crois. Dieu que la princesse priait sans attendre les conseils de votre grand-mère.
29 mars 2020 @ 22:32
Sans rire ! vous croyez vraiment que la reine des Pays-Bas ne savait pas exactement qui était le prince que sa fille allait épouser ???
30 mars 2020 @ 00:01
elle avait sans doute lu un roman de Pierre Benoît…. » pour Don Carlos’ si je me souviens bien, mais je me suis gardée de le lire.
Je trouvais les princesses de Parme très élégantes et belles, lors de leurs aventures carlistes. J’ai posé une question, et on m’a répondu ça. Mais vouloir relancer la guerre civile, ce n’était pas franchement une bonne idée.
Selon quelqu’un qui les a vues à Montpellier, Irène bouillait de ne pas être héritière à la place de Béatrix.
La princesse Marie-Thérèse ne s’est pas ennuyée dans sa vie, études et son épopée carliste, et en plus dans le Bourbonnais, les Bourbon-Parme et les Bourbon-Busset avaient tout le respect des habitants contents d’avoir des princes locaux.
30 mars 2020 @ 12:30
Ne vous gênez pas pour relire Pierre Benoît. Don Carlos c’est pas le meiller. Koenigsmark par exemple. C’est gentillet.
Je me souviens de la maison de Pierre Benoit sur la route de Bordeaux quand on quittait Dax par Saint Paul.
Quand reverrai je Dax, les Landes, Hossegor où mes parents sont confinés ?
31 mars 2020 @ 13:31
j’ai lu Koenigsmark et Mademoiselle de la Ferté, mais j’ai l’âge où on n’a plus ses parents, donc sans doute l’âge des vôtres.
J’aurais pu les lire, les « romans-romans » étaient parfaitement tolérés par ma mère à condition qu’on sache en rire à table après. Mais mon trip à l’époque c’était la série Hornblower…
1 avril 2020 @ 12:31
je possède un livre de poche de Koenigsmark, et je me suis aperçu que c’est le tout premier des livres de poches, le numero 1 quoi. J’ai aimé ce livre dans mon enfance.
1 avril 2020 @ 20:43
Je ne renie pas Koenigsmark, mais le second lu, Mademoiselle de la Ferté, était très dur, impressionnant même. Alors j’ai fugué dans la marine, les voiles, le héros si intelligent, l’évasion parfaite.
le Livre de Poche a un impressionnant catalogue de titres/auteurs dont étrangers, classiques, oui on y tient.
30 mars 2020 @ 07:14
vous êtes dur.
Maria Teresa était avant tout une femme entière, généreuse et humaniste mais il est vrai qu’elle avait un petit côté provocateur et qu’elle adorait transgresser les préjugés et conventions des bien pensants.
Hugues était beaucoup plus mesuré, il avait tourné la page de l’aventure espagnole et après était devenu un professeur de macro économie reconnu à Harvard. C’était un homme cultivé, plein de délicatesse et plein d’humour. N’oubliez pas qu’après son divorce il est resté en excellente relation avec toute la famille royale des Pays Bas qui assistait au grand complet à son enterrement en 2010 à Parme.
Irène, elle, effectivement une fois le rêve espagnol évanoui, a définitivement tourné la page en quittant son mari et en allant s’installer le plus clair de son temps en Afrique du Sud.
Quant aux 4 enfants, ils sont tous équilibrés, ont tous fait de brillantes études aux Etats Unis et ont tous aujourd’hui des carrières qui ont une dimensions humanitaires
29 mars 2020 @ 12:28
Cette personne m’a l’air bien sympathique. Mais cette saleté de virus n’épargne personne.
Toute ma sympathie pour sa famille.
29 mars 2020 @ 13:31
Un bel hommage à cette princesse qui a fait honneur au Gotha par sa culture, son esprit de famille, son ouverture à la rencontre.
29 mars 2020 @ 13:57
Bonjour tous,
J’avais du mal aujourd’hui, à vous trouver une Musique du jour,accordée aux articles d’aujourd’hui dont Dame Régine continue courageusement à nous faire don
Mission accomplie quand même même (voir commentaire sous l’article Queen Elizabeth en orange) .
Mais, une fois lancée …voici .
J’ai longtemps hésité, ces derniers jours .Je ne voulais pas ajouter à l’angoisse ambiante . Au contraire. Vous l’aurez compris, je crois.
Néanmoins, les pages musicales écrites autour de la mort sont parmi les plus belles qui soient, dictées par l’angoisse existentielle qui nous tient tous, nous les humains et les autres êtres vivants .
En vertu de quoi, je vais autant que possible déposer un lien musical sur ce thème à chaque article portant sur un décès.
Non pas pour pleurnicher.
Mais pour la beauté . Pour l’humain. Pour Dieu, quel qu’il ou elle soit. Pour l’espoir.
Pour cette princesse, aujourd’hui, princesse Maria Teresa de Bourbon-Parme:
https://www.olyrix.com/videos/reportage/601/jessye-norman-when-i-am-laid-in-earth-didon-et-enee-de-purcell
When I am laid in earth, Didon et Enée, Purcell.
Jessye Norman
====================================
Paroles ( en V.O. anglaise d’abord, puis traduction en français):
When I am laid, am laid in earth,
May my wrongs create no trouble,
No trouble in thy breast;
Remember me, but ah!
Forget my fate,
Remember me, remember me, but ah !
Forget my fate.
Quand je serai mise en terre mis en terre,
Que mes torts ne créent aucun trouble,
Aucun trouble en ton sein.
Souviens-toi de moi, mais ah !
Oublie mon sort.
Souviens-toi de moi, mais ah !
Oublie mon destin.
29 mars 2020 @ 21:49
Merci Leonor pour cette délicate attention ( et la découverte d Olyrix: génial !)
29 mars 2020 @ 21:52
Merci Leonor, pour ce moment de beauté.
31 mars 2020 @ 19:51
Bonjour Leonor
beaucoup de personnes l’ignorent, mais on peut également signaler que « Dido’s Lament » fait partie des oeuvres interprétées chaque année lors du Remembrance Sunday au pied du Cenotaph de Londres : voici une vidéo, avec le morceau en question à partir de 26.55
https://www.youtube.com/watch?v=Ux4VKenKdR4
Bonne écoute
29 mars 2020 @ 16:39
Air magnifique, merci Leonor.
Il existe une version assez atypique mais toute aussi belle par Jeff Buckley.
29 mars 2020 @ 21:17
Oui, atypique en effet, Pierre-Yves, d’une beauté presque désespérée .
29 mars 2020 @ 16:39
Hommage a.cette princesse érudite qui ne tournait le dos a personne , écoutant autant.André Malraux que Arafat, une personne rare et de plus charmante
29 mars 2020 @ 16:45
Purcell, Didon et Bélinda ont-t-il influencé Gainsbourg et son interprète Catherine Deneuve pour Souviens-toi de m’oublier ? Merci en tout cas pour ce magnifique morceau.
29 mars 2020 @ 21:19
Je n’y avais pas pensé, Gérard. Peut-être. Ou alors, il est des sentiments universels.
29 mars 2020 @ 17:15
Hommage à une personne aussi discrète qu’érudite ; une princesse très atypique, en marge des conventions.
29 mars 2020 @ 18:12
Leonor
C’est un très beau choix ,je ne suis pas très musicophile mais j’aime beaucoup cet air magnifique ,on trouve sur youtube une transcription pour bombarde et orgue ,c’est comme cela que je l’ai entendu pour la première fois.
29 mars 2020 @ 19:44
Merci , Léonor . Ecouter Dame Jessie est un privilège .
R.I.P.
30 mars 2020 @ 13:35
Oui c’est vrai.
Mais, pardon Leonor, la musique baroque ça me gave maintenant . Trop entendue. Bravo William Christie, Minkovsky, Jarusky and co but enough is enough !
Jessie dans les quatre dernier leader c’est pour moi beaucoup autre chose.
29 mars 2020 @ 20:44
Quelqu’un saurait-il comment s’est terminée l’affaire du buste de Colbert par Coysevox ?
30 mars 2020 @ 22:50
J’en suis resté à la mise sous séquestre en 2017.
31 mars 2020 @ 19:12
Merci Gérard,
Par ailleurs je crois avoir lu que le conseil départemental allait financer des travaux au château de Lignières , ce qui d’une certaine façon confirmerait que le buste n’a pu être vendu.
1 avril 2020 @ 12:31
Le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme laisse le château de Lignieres dans un état épouvantable. Je ne sais si le conseil départemental l’a acheté comme il en était question. Probablement s’ils envisagent des travaux. Il est temps.
1 avril 2020 @ 17:38
Le prince Sixte est un peu coincé parce qu’il doit de l’argent à ses sœurs sur l’héritage de leur mère et qu’il y a des condamnations définitives qui ont été prononcé, il comptait sur la vente de ce magnifique buste pour faire les travaux les plus urgents au château mais il y a ce qui est dû à ses sœurs. Je ne sais pas si un accord a été trouvé. Je suppose que le buste est toujours chez Christies en attendant puisque c’est là qu’il avait été séquestré dans l’ordonnance du juge.
30 mars 2020 @ 07:06
Qu’elle repose en paix.
30 mars 2020 @ 18:43
MARIAGE CATHOLIQUE ET PROTESTANT? JULIANA LA REINE N4Y ETAIT PAS ALLEE AU MARIAGE DE SA FILLE IRENE
31 mars 2020 @ 13:32
Irène s’était convertie.
31 mars 2020 @ 19:39
Une INTEGRISTE alors que la reine Juliana sur ce coup là et si telle est la raison de son absence.
1 avril 2020 @ 18:05
Les parents de la princesse décidèrent de ne pas aller au mariage compte-tenu de la conversion d’Irène mais ils suivirent la cérémonie avec toute la famille royale à la télévision chez la princesse Armgard mère du prince Bernhardt, qui elle-même s’était convertie au catholicisme mais elle avait préféré ne pas aller à Rome. Dès la sortie de la basilique la princesse Irène et sa mère purent se parler au téléphone.
30 avril 2020 @ 19:21
Hervé Joseph VOLTO, des Comtes VOLTOLINI DE VALTELINA et des Princes VOLTOLINA DE TRENTE, et son épouse Antonella PIAGTI-DONATI VOLTO, partagent la douleur de la Ducale et Royale famille de Bourbon-Parme et tiennent à leur exprimer leurs plus sincères condoléances