La Mirepoix est servie en accompagnement soit de viandes, de volailles dont des cailles mais aussi de soupes et poissons.
Le parcours de vie du duc de Mirepoix (1699-1757) est intéressant. Issu d’une famille de la noblesse des Yvelines dont les origines remontent au XIIème siècle, il est orphelin de père et de mère à l’âge de 8 ans. Enfant unique, il entre en 1715 au service du corps des mousquetaires du Roi et gravit ensuite les échelons dans l’armée.
Il poursuit sa carrière à Vienne où il est nommé ministre plénipotentiaire et mène d’habiles négociations qui permettent à la France de prendre en possession la Lorraine en 1738.
Le duc de Mirepoix se verra remettre le cordon du Saint-Esprit lorsque la Lorraine fut offerte à l’ex-roi Stanislas Leszczynski, beau-père du roi Louis XV.
Titré duc de Mirepoix en 1751, il s’illustre par de successifs faits de guerre en Provence et dans le Piémont. Il décède en 1757 à Montpellier sans descendance de ses deux unions.
Une première avec la fille du comte de Rieux alors président du Parlement de Paris qui meurt en couches à l’âge de 15 ans et demi, puis une seconde avec Anne-Marguerite-Gabrielle de Beauvau-Craon, fille du prince Marc de Beauvau-Craon et veuve du prince de Lexing, qui était très en vue auprès de la Cour du roi Louis XV.
Ingrédients :
- 1oo g de jambon en dés (facultatif)
- 1 carotte
- 1 oignon
- 1 céleri
- 30 g de beurre
- 10 cl de vin blanc
- Thym et laurier
- Sel et poivre
Préparation
Eplucher et émincer l’oignon. Faire de même avec les légumes puis hachez-les. Faire fondre le beurre dans une casserole et ajouter les légumes hachés en dés plus ou moins gros puis les faire revenir. Assaisonner de poivre et sel. Ajouter le laurier et le thym pulvérisés. Verser 10 cl de vin blanc et laisser mijoter 10 min. Si vous optez pour la variante « au gras », mettre le jambon en dés et laisser à nouveau mijoter à feu doux pendant 2 min en veillant à la réduction de la préparation.
Carole 007 - Carolus
3 juin 2022 @ 06:50
Très bonne idée, j’ignorais que l’on pouvait ajouter du jambon et du lard.
Je ferai un mélange des deux.
Alvise Badoer
3 juin 2022 @ 07:32
Puis-je me permettre de vous demander les raisons du choix de votre « bannière » qui est celle de la Serenissima ?
Ciboulette
3 juin 2022 @ 17:34
Cette préparation semble bien appétissante et colorée .
Carole 007 - Carolus
4 juin 2022 @ 09:20
Avec plaisir Alvise.
Je vais régulièrement à Venise depuis 1960, j’étais enfant, et je ne m’en lasse pas depuis 60 ans.
Évidemment, il y avait moins de touristes que depuis une vingtaine d’années, mais quand on connaît cette ville, il est facile d’y échapper.
C’est ma ville de cœur, je regrette de ne pas y résider toute l’année.
C’est tout ce que j’aime, c’est le paradis pour moi.
Alvise est très vénitien, n’est-ce pas.
cerodo
4 juin 2022 @ 07:26
idem.
Beque
3 juin 2022 @ 08:27
Elève du lycée Louis-le-Grand, Gaston Pierre Charles de Lévis devient, à 16 ans, mousquetaire du Roi, puis, à 19 ans, colonel du régiment de Saintonge.
Parmi les hauts postes qu’il occupe, figurent celui d’ambassadeur à Vienne (1738-1740), puis à Londres (1748-1755). C’est pendant son ambassade à Vienne qu’il épouse Marguerite Gabrielle de Beauvau-Craon (1707-1792) à Lunéville, le 3 janvier 1739. Elle est Dame d’honneur de Marie Lecszinska (de 1753-1759), et grande amie de Madame de Pompadour et de Louis XV.
Le duc de Lévis-Mirepoix est enterré en la basilique Notre-Dame des Tables, à Montpellier, son cœur embaumé se trouvant dans l’église des Cordeliers de Mirepoix.
Beque
3 juin 2022 @ 11:26
De l’ambassade de son mari à Londres, la duchesse de Mirepoix avait pris l’habitude de servir du thé à cinq heures. Après la mort du duc, elle continua à recevoir dans son hôtel particulier. On peut penser que c’est son cuisinier Geux qui a créé la sauce Mirepoix, dans les années 1770-1780. Peu avant la Révolution, la maréchale de Mirepoix émigre vers la Belgique où elle meurt à Bruxelles, le 12 mars 1792.
Elle était appréciée de Voltaire, Rousseau, Horace Walpole.
Voici ce que celui-ci écrivait à propos de la duchesse :
« L’esprit de madame de Mirepoix est excellent dans le genre utile, et le peut être également, quand il lui en plaît, dans le genre agréable. Ses manières sont froides, mais fort honnêtes ; et elle cache qu’elle est de la maison de Lorraine, mais sans l’oublier jamais elle-même. Personne en France ne connaît mieux le monde et personne n’est mieux avec le roi. Elle est fausse , artificieuse et insinuante au-delà de toute idée, lorsque son intérêt le demande, mais naturellement indolente et timide. Elle n’a jamais eu d’autre passion que celle du jeu et perd cependant toujours. Elle fait assidûment sa cour et le seul but qu’elle a en vue par cette conduite est d’arracher quelque argent au roi pour payer ses dettes ou pour en contracter de nouvelles, dont elle s’acquitte le plus tôt qu’il lui est possible. Elle a affiché la dévotion, pour se faire nommer dame du palais de la reine ; et le jour après celui où elle fut élevée à cette place, on l’a vue aller avec madame de Pompadour, dans son carrosse, assise sur le devant. »
Rouche Martine
8 octobre 2023 @ 20:23
Bonjour,
J’aimerais connaître vos sources, s’il vous plaît, car votre contribution est particulièrement documentée. Merci !
Bien à vous,
Beque
3 juin 2022 @ 17:15
Charles de Lévis étudia au Collège Louis le Grand qui prendra le nom de lycée sous le Consulat en 1802.
Esquiline
3 juin 2022 @ 12:14
Oignons rouges, carottes et céleri le classique soffritto à l’italienne, fond de cuisson pour viandes et poissons.
Robespierre
4 juin 2022 @ 13:09
Il y a tellement de variété dans la cuisine italienne, selon les provinces, que je vous crois, meme si je ne connais pas ce « soffritto ».
Je possède un livre rare et introuvable, traduit en français sur la cuisine des différentes régions italiennes. « Les cuisines ragionales de l’Italie » – 1970. L’auteur est Ada Boni, une papesse de la cuisine italienne. Surement décédée. Je ne dirai pas que je me sers de ce livre, mais il m’arrive de temps en temps de le consulter pour voir l’origine de tel ou tel plat. J’ai recopié pour des amis la recette de la Caponata. Un truc qui prend bcp de temps . Sinon, tous les classiques (Risotto a la milanaise, artichauts à la juive, et toutes les déclinaisons des pâtes) sont là. Rien ne manque. Sauf des recettes recentes comme la panna cotta et le tiramisu.
Juliette d
3 juin 2022 @ 13:57
Cuisiner c’est créer. Pas seulement copier un classique. Alors ajouter quoique ce soit à un fade mirepoix c’est déjà mieux. Je ne vois pas de surprise à ajouter du jambon ou du lard.
Baboula
4 juin 2022 @ 12:24
Je viens de faire une jardinière de légumes avec de la coppa fumée,un petit plus pour faire de la place dans le frigo .😋
Carole 007 - Carolus
6 juin 2022 @ 10:32
Vous avez raison Juliette, rien de surprenant, j’ajoute volontiers du lard et du jambon dans de nombreuses recettes.
Mais en fait, je ne mange pratiquement jamais de légumes, et de ce fait, cela ne m’intéresse pas d’en préparer.
Cependant, bien que détestant particulièrement les carottes qui ont un goût sucré, l’association avec le céleri peut me plaire, qui plus est avec du lard et/ou du jambon.
Beque
6 juin 2022 @ 22:40
Carole 007, dans ma cantine professionnelle j’appréciais, en entrées, les assiettes de petits dés de céleri avec des petits dés de jambon sur un fond de crème liquide (mais sans carottes !)