Parution (traduit de l’anglais) d’un livre de Mary Beard sur le Parthénon. En voici le résumé : « Vingt-cinq siècles après s’être dressé sur les hauteurs d’Athènes, le Parthénon reste l’une des merveilles du monde, et ses origines, ses étranges revers de fortune, qui jalonnent plus de deux millénaires, demeurent une source perpétuelle de curiosité, de controverse et d’intrigues.
Grâce à Mary Beard, la grande helléniste et historienne de l’Antiquité, nous remontons au Ve siècle avant Jésus-Christ afin de contempler le Parthénon sous son aspect d’origine – celui du temple phare de l’Athènes impériale, abritant une colossale statue en or et en ivoire de la déesse tutélaire de la cité.
Transformé en cathédrale de « Notre Dame d’Athènes » au XIIIe siècle, avant de devenir en 1456 « la plus belle mosquée du monde », le Parthénon est aujourd’hui une ruine, un symbole et une source d’inspiration.
Mary Beard raconte également les vives querelles qui continuent d’entourer les « marbres d’Elgin » (NDLR : lord Elgin était ambassadeur d’Angeleterre à Athènes, c’est lui qui ramena la frise à Londres), ces sculptures abritées depuis 1802 au British Museum.
Son livre nous invite à une exploration incomparable de la merveilleuse histoire de ce monument, gloire de l’Acropole, et de ce qu’il incarne à notre époque. »
« Le Parthénon », Mary Beard, Tallandier, 2020, 288 p.
LS
15 avril 2020 @ 08:49
Je veux bien, mais qu’est-ce que ça peut bien apporter de neuf ?
Une fois qu’on a compris ce qu’était un naos et un pronaos, que c’était la reproduction en pierre de précédents temples en bois, d’où métopes et triglyphes; qu’il était bariolé , que les horizontales ne sont pas horizontales mais courbes, idem pour les verticales ; qu’on processionnait vers lui lors des Panathénées, et que les Anglais lui ont comme ailleurs piqué les plus belles sculptures … Quoi d’autre ?
Leonor
15 avril 2020 @ 09:22
Euh, erratum. Suis pas réveillée. Le LS qui a sauté tout seul dans la case » Nom », c’est bibi Leonor .
Juanaise
15 avril 2020 @ 08:58
J’y étais début mars, une semaine à Athènes juste avant le confinement.
Je retournais au Parthénon pour la 4è fois en 20 ans… et, à chaque fois, c’est le chantier. Je suis toujours impressionnée par l’adresse des Grecs à reconstituer des monuments, colonnes… à partir de « tas de pierres » qui, pour nous, ne représentent pas grand-chose
Je recommande sans aucune réserve le « nouveau » Musée de l’Acropole » (2009) qui est une splendeur…
Ce livre sera certainement passionnant !
Leonor
15 avril 2020 @ 09:20
Ta ta ta … pour La Musique du Jour….voyons voir ….
– Caroline et ses chapeaux ? Magnifiques, mais je vous ai déjà fait le coup du Chapeau Greenaway d’Eric Satie.
– Un menuet pur le bal de Fontainebleau ? …Oui, bon. Z’en avez peut-être marre de la musique ancienne .
Alors ? Ben alors, ça !
Παρθενών oblige . Lets’ dance !
https://www.youtube.com/watch?v=JPuVYti3WVc
Zorba le Grec, Sirtaki, et hommage à Anthony Quinn
Et pour achever de vous mettre en joie , cette remarquable exécution :-)
https://www.youtube.com/watch?v=7_kele6tedo
Le sirtaki est une danse d’hommes, une vraie pour des vrais. J’adore.
Et ceux-là ne s’emmêlent même pas les pinceaux, et tiennent le coup.
Chapeau !
Jean Pierre
15 avril 2020 @ 13:18
Une nuit d’été en descendant de l’Acropole je suis arrivé au théâtre d’Herode Atticus.
Maria Farantouri chantait dans la nuit grecque sous le Parthénon illuminé.
Écoutez Maria Farantouri.
Leonor
16 avril 2020 @ 19:32
Maria Farantouri ! Mais oui, bien sûr ! Je n’y avais pas pensé. Merci Jean Pierre
Et voilà pour vous :
https://www.youtube.com/watch?v=eNgVdj4M4KM
Ici, plus jeune:
https://www.youtube.com/watch?v=d4tp4WIly5s
L’image est mauvaise,le son aussi, mais ça donne une idée. Quelle voix, quelle personnalité !
Menthe
16 avril 2020 @ 06:26
Superbe, Léo! De quoi mettre en joie dès le matin et merci pour Anthony Quinn💞
Ghislaine-Perrynn
15 avril 2020 @ 10:23
Cde qui m’ennuie est la mention « traduit de l’anglais »
la traduction est un empaillage A. Préault
Ghislaine-Perrynn
15 avril 2020 @ 13:14
Bon je lis encore une « fantaisie » de la spécialiste musicale .
Le sirtaki (qui vient du grec traîner les pieds) n’est pas une danse traditionnelle , elle a été créée pour le film Zorba Le grec en 1964 . En fait c’est
mélange de versions lente et rapide de la danse hasapikos.qui , elle est une danse traditionnelle uniquement dansée par des hommes . Très belle d’ailleurs , cela nous a été expliqué lors d’une croisière par le second du paquebot que nous avons récupéré après que le précédent ait été débarqué pour problème de santé . Il était grec et comme présentation il nous a gratifiés d’une danse hasapikos à ne pas piquer des hannetons .Pour ce qui me concerne inoubliable de virtuosité
HRC
16 avril 2020 @ 17:33
ou une adaptation proclamée des danses pyrrhiques traditionnelles et multiples.
Iankal21
15 avril 2020 @ 12:43
Interpellé par cette presentation, je suis tout abord étonné de l’esthétique de la couverture (inspirée d’un guide Americain des années 1950?).
Puis le resumé, parait tout contradictoire, vu des titres de l’auguste auteur ( « autrice » selon les éditions Tallandier).
Athènes impériale? Cité -phare de cette antiquité des cités-états, oui. Impériale, elle ne fut jamais. Impérialiste, peut-etre, selon les connotations des 19eme et 20eme siècles.
Puis, plus belle mosquée du monde, ca laisse songeur. A la limite peut-être basilique, -vu sa forme-, mais mosquée? Quand dans la meme époque Sainte Sophie la magnifique était – sacrilège suprême – reconvertie en mosquée ?
Et in fine, Elgin, ambassadeur extraordinaire auprès la Sublime Porte, qui a su contorsionné un document vague Sultanique et mutiler le monument de ses plus belles métopes. Puis -n’ayant pas droit- il a vendu son butin au British Museum en 1802. Le premier état independent Grec, lui, a vu le jour qu’en 1826.
Espérons que le contenu soit plus exacte que ca.
Nuage Pâle
15 avril 2020 @ 12:53
Temple pillé, martyrisé et certains même ici, n’y voient qu’un tas de cailloux. Quelle ingratitude envers cette civilisation.
ciboulette
15 avril 2020 @ 14:11
Léonor pas réveillée peut-être , mais qui choisit de bonnes musiques , merci !
J’étais , entre autres , professeur de grec , et mon admiration reste intacte pour tous ces beaux monuments , témoins d’une civilisation si extraordinaire qu’elle est devenue universelle . A 9 ans , j’avais déjà dans les mains l’Iliade et l’Odyssée ( à l’époque , traduction française , rassurez-vous ! ) .Le Parthénon est inoubliable .
Ce que souligne notre amie Juanaise est vrai : les techniciens d’aujourd’hui ont voulu redonner un peu d’éclat au Parthénon , eh bien toutes leurs méthodes modernes , informatique comprise , se cassent les dents ! Impossible de retrouver les secrets de construction , clés de la suprême harmonie ! Cela fait trente ans qu’ils s’y collent !!!
Leonor
16 avril 2020 @ 19:44
Professeur de grec…Alors là, Ciboulette, c’est vous qui me laissez pantoise d’admiration.
Et, oui, les enfants sont parfaitement accessibles aux oeuvres de qualité, de quelque ordre qu’elles soient. Pourvu qu’on leur y donne accès et qu’on les y amène de façon un peu ludique. L’Iliade et l’Odyssée, c’est une geste extraordinaire . L’aînée de mes petiotes en a aussi entamé la lecture, comme vous, Ciboulette . Je me prépare au bombardement de questions !
ciboulette
17 avril 2020 @ 14:43
De rien , Léonor . Votre petite-fille parviendra sans doute un jour à lire ces merveilles dans le texte , ce qui est toujours mieux . Et peut-être ira-t-elle aussi vers d’autres langues , puisque le latin et le grec sont la clé de toutes les langues romanes , et la graphie grecque est très proche de l’alphabet russe ( cyrillique ) .Tous mes vœux à votre petite-fille .
Teresa2424
15 avril 2020 @ 20:07
« LEONOR »vi Zorba el griego »dirigido por Teodoraquis en vivo en dl tiempo apolo a los ojos del partenón: inolvidable, emocionante
Gracias por traer el recuerdo
Leonor
16 avril 2020 @ 19:47
Voilà, Teresa !
https://www.youtube.com/watch?v=cec34OOdnRA
Teresa2424
15 avril 2020 @ 20:08
Corrijo a los pies
Gérard
15 avril 2020 @ 21:37
La construction d’un nouvel édifice religieux d’abord église puis mosquée n’a pas véritablement affecté le Parthénon puisqu’on ne touchait pas aux colonnes subsistantes et que l’édifice nouveau n’occupait qu’une place relativement modeste avec un clocher qui devint un minaret.
Quant à la notion d’empire athénien au Ve siècle avant Jésus-Christ elle est un peu anachronique mais elle reflète plus ou moins la réalité de l’arkhè athénienne c’est-à-dire le commandement.
Gérard
16 avril 2020 @ 11:36
Je crois que les colonnes ont subsisté bien après la construction de l’église devenue mosquée.
HRC
16 avril 2020 @ 17:35
C’est d’avoir servi de dépôt de munitions qui a été blessant pour le Parthénon.
Gérard
16 avril 2020 @ 20:38
C’est la Guerre de Morée le 26 septembre 1687 qui fut très destructrice quand Venise attaqua les Ottomans retranchés dans le Parthénon qui était une véritable poudrière. Le toit et 21 colonnes tombèrent.