Initialement prévue cet été et reportée pour cause d’épidémie de coronavirus, l’exposition intitulée « Ferdinand-Philippe d’Orléans (1810-1842) – images du Prince idéal » aura lieu du 18 juin 2021 au 24 octobre 2021 au musée Ingres-Bourdelle de Montauban.
Préparée en collaboration avec le musée du Louvre, cette exposition rassemblera des oeuvres historiques appartenant au musée Ingres-Bourdelle ou provenant des plus belles collections publiques et privées françaises ou étrangères. Certaines pièces inédites seront exposées pour la première fois au public. (Merci à Charles – Photo musée du Louvre)
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Ludovina
25 juillet 2020 @ 06:36
Il était l’aîné des 10 enfants du Louis-Philippe I, roi des Français et de Maria Amalia di Borbone, principessa (princesse) delle Due Sicilie (des Deux-Siciles).
Il avait épousé Helene, herzogin (duchesse) von Mecklenburg-Schwerin qui décèdera à l’âge de 44 ans en 1858.
Le couple aura 2 fils :
Philippe d’ Orléans, comte de Paris se mariera avec sa cousine germaine Isabelle d’ Orléans, infanta de España : 2 de leurs 4 fils resteront sans descendance, les 2 autres mourront en bas âge.
Par contre, 1 de leurs 4 filles, Isabelle, sera la mère de feu le comte de Paris Henri (05/07/1908-19/06/1999).
Robert d’Orléans, duc de Chartres convolera avec Françoise d’ Orléans, princesse de Joinville, sa cousine germaine.
Ils seront les parents de Jean d’Orléans (benjamin d’une fratrie de 5 enfants), duc de Guise, qui épousera également sa cousine germaine Isabelle citée précédemment, fille de Philippe (frère de Robert).
Naucratis
25 juillet 2020 @ 10:43
Pourquoi utiliser le futur pour évoquer le passé ?
Jean Pierre
26 juillet 2020 @ 11:08
Bonne remarque sur le style.
L’histoire s’écrit au passè dans la plupart des langues. Le français tolère cependant le présent de narration dans les travaux historiques histoire.
Le futur est à bannir.
Ludovina
27 juillet 2020 @ 11:24
Merci pour ces remarques sur la forme.
Guy Coquille
25 juillet 2020 @ 22:37
Le duc de Chartres, second fils de Ferdinand Philippe, mort en 1910, eut bien une descendance, puisque son fils Jean succéda à son oncle Philippe VIII d’Orléans, et eut son fils Henri, deuxième Comte de Paris pour successeur, le grand-père du Comte de Paris actuel. Vous ne pouvez donc dire que Ferdinand Philippe n’eut pas de descendants mâles.
Ludovina
26 juillet 2020 @ 10:29
Relisez mon commentaire :
J’ai écris que que le duc de Chartres, Robert et son épouse Françoise, seront les parents de Jean d’Orléans (benjamin d’une fratrie de 5 enfants)…
Et, je n’ai jamais dit que Ferdinand-Philippe n’a pas eu de descendants mâles, puisque j’ai écrit que le couple qu’il formait avec Hélène aura 2 fils…
Phil de Sarthe
25 juillet 2020 @ 07:30
Que se serait il passé s’il avait vécu? Le Second Empire , Sedan , l’ incendie des Tuileries…n’auraient peut être pas existé, mais Paris sans Haussmann aurait un autre visage et quid des progrès sociaux dus à Napoléon III ?
L’expo sera sans doute intéressante, pour éclairer sur un prince peu connu, mais parait il le plus remarquable des fils de Louis Philippe.
Ghislaine-Perry
25 juillet 2020 @ 08:13
L’un des fils du duc et de la duchesse de Wurtemberg est le portrait vivant de ce prince
ciboulette
25 juillet 2020 @ 13:05
Je me pose la même question que Phil de Sarthe : ce prince libéral et doué aurait-il été un bon roi ? Peut-être aurait -il modernisé Paris comme le fit Napoléon III ? Les circonstances de son décès ( un accident ) en font un personnage à part , à l’abri des critiques , me semble-t-il .
Bonjour Ghislaine , j’ai vu que dans votre région , comme dans la mienne , le virus repart de plus belle : la faute , dit-on , aux touristes qui s’agglutinent un peu partout sans précaution . . .allez , chère amie , courage , prenez bien soin de vous et …pas d’imprudences ! Ciboulette – docteur ( bientôt reviendra Ciboulette – copieuse de poètes et Ciboulette – amateur de roses !
Menthe
25 juillet 2020 @ 13:56
Oui Ghislaine-Perryn, vous avez raison, c’est amusant ces ressemblances que l’on retrouve quelques générations plus tard, ainsi, lisant récemment sur la reine Maud de Norvège, j’ai remarqué que l’aînée des filles, de Martha-Louise et Ari Behn était le sosie de son aïeule
Voir le lien :
https://images.app.goo.gl/2MDAkjMm54kfXZMA7
MSD
25 juillet 2020 @ 08:51
« Une heure a détourné tout un siècle, ô misère ! » Écrivait Musset en parlant de l’accident terrible qui a empêché le renouvellement biologique naturel de la monarchie et donc la survie même du régime de Louis-Philippe. S’il avait vécu, le prince aurait sans doute pu porter jusqu’à nous un régime monarchique constitutionnel. C’est du moins ce que laisse penser l’élogieux portrait de ce même Musset :
« Qu’avait-il fait que naître et suivre sa fortune,
Sur les bancs avec nous venir étudier,
Avec nous réfléchir, avec nous travailler,
Prendre au soleil son rang sur la place commune,
De grandeur, hors du cœur, n’en connaissant aucune,
Et, puisqu’il était prince, apprendre son métier?
Qu’avait-il fait qu’aimer, chercher, voir par lui-même
Ce que Dieu fit de bon dans sa bonté suprême,
Ce qui pâlit déjà dans ce monde ennuyé?
Patrie, honneur, vieux mots dont on rit et qu’on aime,
Il vous savait, donnait au pauvre aide et pitié,
Au plus sincère estime, au plus brave amitié.
Qu’avait-il fait enfin, que ce qu’il pouvait faire?
Quand le canon grondait, marcher sous la bannière;
Quand la France dormait, s’exercer dans les camps.
Il s’en fût souvenu peut-être avec le temps;
Car parfois sa pensée était sur la frontière,
Pendant qu’il écoutait les tambours battre aux champs.
Que lui reprocherait même la calomnie?
Jamais coup plus cruel fut-il moins mérité? À défaut de regret, qui ne l’a respecté?
Faites parler la foule, et la haine, et l’envie :
Ni tache sur son front, ni faute dans sa vie.
Nul n’a laissé plus pur le nom qu’il a porté. »
Robespierre
25 juillet 2020 @ 09:22
Sa jeune veuve fut inconsolable. Elle disait qu’elle était arrivée en France pour se marier selon son rang, plus ou moins par devoir, et qu’à son grand étonnement, elle trouva le bonheur. Son père était un grand admirateur, et même un amoureux transi, de l’impératrice Joséphine. C’était une aimable plaisanterie à la Cour des Tuileries sous le Ier Empire, les yeux de merlan frit du duc de Mecklembourg-Schwerin.
Brigitte et Christian
25 juillet 2020 @ 09:51
bonjour à tous
Merci a Charles de faire passer cette information qui touche notre région, nous irons , mais juin 2021 semble encore bien loin … Ce prince présentait de belles espérances mais nous ne saurons jamais ce qu’elles auraient données.
amitiés du sud ouest sous la chaleur
GMdeB
25 juillet 2020 @ 11:11
Le Prince Royal se passionnait pour l’art sous ses différentes expressions: littérature, peinture, sculpture, musique etc. En 1993, la ville de Paris organisa une exposition intitulée « Le Mécénat du duc d’Orléans: 1830-1842 » qui permettait de découvrir l’important investissement du prince dans ce domaine, comme en témoigne le catalogue. Son frère, Henri duc d’Aumale, collectionneur éclairé, a donné à la France de précieux trésors que l’on peut admirer au château de Chantilly que le Prince légua à l’Institut de France afin que le domaine et ses collections demeurent propriété de la France.
David
25 juillet 2020 @ 12:35
Une exposition qui devrait être intéressante
COLETTE C.
25 juillet 2020 @ 13:53
Tragique fin de vie pour ce prince.
fabi
25 juillet 2020 @ 14:20
Voilà une exposition qui sera passionnante, Ferdinand-Philippe d’Orléans était un prince intelligent et sa mort a changé le cours de l’histoire
Ludovina
26 juillet 2020 @ 10:36
Et pourquoi pas ?
Je ne pense pas que dans le déroulé du texte cela relève d’une faute quelque soit sa forme, si tel est le cas, je l’assume.
ciboulette
27 juillet 2020 @ 15:55
Aucune faute , Ludovina . Le futur apporte une touche romanesque à l’événement . Le spectateur dont vous jouez le rôle se met d’emblée hors du temps et du lieu et regarde de loin , un peu comme dans une épopée .Cela , c’est sur le plan littéraire .Sur le plan historique , donc scientifique , il vaut mieux , effectivement , employer le présent , mais c’est avant tout une question de ressenti , et pas une faute .
Naucratis
28 juillet 2020 @ 11:41
L’histoire ne s’écrit pas au futur, voilà tout !
C’est de la logique élémentaire et n’importe quel étudiant de L1 apprend ça dès ses premiers cours.
Ludovina
26 juillet 2020 @ 10:37
A Naucratis
Jean Pierre
26 juillet 2020 @ 11:11
Toutes ces altesses mortes jeunes dans des accidents de voiture entrent aussitôt dans la légende.
Cosmo
26 juillet 2020 @ 22:36
Louis-Philippe sut donner à ses enfants une éducation de grande qualité, comme lui-même, son frère et sa sœur, en avaient bénéficié.
Les princes d’Orleans, instruits et intelligents, changeaient de ce pauvre comte de Chambord, confit en dévotion, et au savoir limité par sa tante, la duchesse d’Angouleme. Un Bourbon n’a besoin de rien apprendre, sa naissance lui tient lieu d’instruction et d’intelligence.
Val
27 juillet 2020 @ 12:46
Ils se sont mariés à Fontainebleau, 3 mariages 2 religieux et 1 Laïque !!
Hervé J. VOLTO
29 juillet 2020 @ 21:50
Confit en dévotion, peut-être… au savoir limité par sa tante, la Duchesse d’Angouleme, pas excetement : le Comte de Chambord était très instruit, a beauoups voyagé, a tenu un diario commenté par Philippe Delorme et nous laissé un programme de gouvernement qui inspire encore aujourd’hui jusqu’au prince Jean d’Orléans lui-même.
LA PENSEE ROYALE
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2014/07/30/la-pensee-royale-continuite-daction-des-princes-de-france-jusqua-aujourdhui/