Ce 13 octobre 2020 à Derby vente aux enchères de lettres et cartes adressées par le prince de Galles à Marjorie Dawson qui fut femme de chambre auprès de la princesse Alexandra de Kent de 1954 à 1990.
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framboiz07
8 octobre 2020 @ 04:55
Charles ou Uranus??Drole !
Bambou
8 octobre 2020 @ 05:00
Lettre…pas vraiment….juste quelques mots griffonnés sur un bristol stéréotypé..
LORDBHJ
10 octobre 2020 @ 08:13
Il présente ses excuses pour cette lettre-type.
Charlotte (de Brie)
8 octobre 2020 @ 06:34
Ah c’est une lettre envoyée à la femme de chambre de la princesse Alexandra ?
Je m’attendais à autre chose.
Gatienne
8 octobre 2020 @ 08:59
C’est curieux: je lis « Uranus » (?) en guise de signature.
Ce courrier ne devrait pas se trouver sur le marché des enchères:
ces écrits précieusement conservés par la défunte, devaient être chers à son cœur et n’ont de valeur qu’en terme de dévouement de cette personne à la famille royale.
Ses héritiers ou les personnes s’occupant de sa succession auraient dû s’en souvenir au lieu de s’en débarrasser dans une démarche mercantile à l’interêt discutable…
Leonor
8 octobre 2020 @ 11:51
Non, c’est bien C – H – A – R – L – E – S .
Mais, à vous lire, c’est vrai que, visuellement, ça ressemble aussi à URANUS !
Leonor
8 octobre 2020 @ 09:48
C’est quand même un peu inélégant de vendre ce genre de choses, je trouve. Non ?
Par contre, je trouve intéressante la signature du prince de Galles. Ce n’est que l’avis de mon petit doigt, car je n’ai pas de compétences spéciales en graphologie. Quelqu’un ici en aurait-il de sérieuses ?
Menthe
8 octobre 2020 @ 10:02
Mais qui peut bien acheter ce genre de lettre ?
Je pense que ces souvenirs, qui étaient certainement précieusement gardés par leur destinataire, devraient rester dans les familles.
Leonor
8 octobre 2020 @ 11:51
On est d’accord.
Greg van N
8 octobre 2020 @ 10:58
Une belle histoire qui fait chaud au cœur.
Joelle
8 octobre 2020 @ 11:49
Je trouve que le Prince de Galles se conduit toujours très bien, avec beaucoup d’élégance.
Souvenez-vous de son attitude envers la mère de la très inélégante Mégan.
Muscate-Valeska de Lisabé
9 octobre 2020 @ 17:30
La politesse est un apanage de la vraie noblesse.Celle de l’esprit.
Nivolet
10 octobre 2020 @ 05:39
Et du cœur, vous avez raison. Cela dit, je suis comme Léonor, je m’interroge sur sa signature, y a t’il un, une graphologue qui pourrait nous éclairer ?🤔
Muscate-Valeska de Lisabé
10 octobre 2020 @ 11:43
Comme tout graphisme illisible,on dira qu’il trahit quelqu’un de secret et d’introverti,mais j’enfonce une porte ouverte.
Robespierre
11 octobre 2020 @ 09:26
D’après mes quelques notions, le scripteur a un esprit acéré vu la forme « gladiolée » (en forme de glaive) des mots, un niveau intellectuel superieur vu la simplification des lettres. Mais la signature plus grande que le texte et souligné, montre un sentiment de supériorité. Vu le côté « harmonique » de l’écriture, l’impression est bonne et il y a de l’honnêteté chez le scripteur. Les mots sont assez espacés, optimisme ? La majuscule de Marjorie n’est pas très haute par rapport au texte, et c’est un bon signe. Le scripteur a l’air bien dans ses baskets, et n’est pas une personnalité « torturée ». Ses « r » sont écrits soit à l’anglaise, soit à l’européenne, cela est positif.
Je ne suis pas très versé en graphologie, mais il y a quelques « marqueurs » qui ne trompent jamais : l’honnêteté d’une personne et son niveau intellectuel. Et je cherche souvent à voir l’écriture de quelqu’un que je rencontre si c’est possible. Quand j’ai une impression négative devant une écriture, par la suite, je vois toujours pourquoi. La malhonneteté est impossible à cacher.
Muscate, si l’écriture est illisible, ce n’est pas pcq le scripteur est « secret » mais parce que sa pensée est plus rapide que sa main et va à l’essentiel. On peut être ami avec le scripteur, il m’inspire confiance.
Mais je ne suis pas graphologue, loin de là.
Gérard
11 octobre 2020 @ 18:22
Marjorie Dawson naquit à Bolton le 22 mai 1915. Son père mourut au combat pendant la Première Guerre mondiale et sa mère mourut quand Marjorie avait 12 ans.
Elle fut recueillie par sa famille à Morecambe sur la baie du même nom dans le Lancashire.
Elle travailla d’abord en Irlande pour Lady Clark.
Puis elle fut au service de la princesse Alexandra de Kent comme femme de chambre depuis les 18 ans de celle-ci en 1954 et elle y resta jusqu’en 1990. Marjorie avait alors 75 ans et prenait sa retraite après 36 années chez la princesse. La princesse Alexandra était devenue grand chancelier de l’Université de Lancastre cette année 1954 et le resta jusqu’en 2004.
Marjorie reçut la médaille royale victorienne (RVM).
Elle était aussi une danseuse douée et très amie du chorégraphe Lionel Blair. Le duc d’Édimbourg aimait danser avec elle.
Marjorie prit sa retraite à Bolton près Manchester. Puis elle s’installa au Strathmore Nursing Home où elle fêta ses 100 ans.
La princesse lui rendit visite pour cet anniversaire avec un message de la reine.
Marjorie mourut à 104 ans en 2019. Ses obsèques furent célébrées à Bolton le 27 août 2019 au Loverdale Crematorium par le chanoine David Dunn qui la décrivit comme « très vivante et drôle », très amicale, et l’on rappela qu’elle disait que le succès de sa vie avait été dû au whisky, au poisson et aux chips.
La princesse Alexandra en raison d’engagements antérieurs ne put venir à ses obsèques mais envoya un mot.
Marjorie n’eut pas d’enfant mais elle s’était mariée sur le tard avec un majordome royal Willoughby Wood Barnard.
Elle avait un cousin David Knibb qui avait 69 ans lorsqu’on vendit ses souvenirs à Jersey. Les souvenirs de Marjorie étaient évalués à 10 000 £.
Il y avait là beaucoup de lettres, des lettres très affectueuses de la princesse Anne, de la reine mère et beaucoup du prince Charles en particulier qui lui écrivait le 25 juillet 1994 à propos de sa liaison avec Camilla qu’il avait conscience de « vivre
dangereusement ».