Voici la chambre de Nicolas Fouquet au château de Vaux-le-Vicomte. Les cinq tapisseries qui ornent aujourd’hui la chambre du surintendant ont été tissées à la manufacture des Gobelins pour le comte de Toulouse, fils légitimé du roi Louis XIV et de Madame de Montespan, dont les armes accolées à celles de son épouse, Marie de Noailles, figurent dans les angles. (Source : château de Vaux-le-Vicomte)
framboiz07
28 octobre 2020 @ 04:20
Le château aurait été vidé après son arrestation, serait restée une table , trop lourde et trop grande pour passer par la porte …
Qu’est devenu sa famille après cela ?
Francois
28 octobre 2020 @ 12:37
Sa famille a recupéré le chateau
et ensuite il fut vendu aux Choiseul Pralins
le chateau se nomma Vaux pralins etc
Muscate-Valeska de Lisabé
28 octobre 2020 @ 18:35
Pauvre pauvre pauvre Fouquet!😟
Gérard
29 octobre 2020 @ 10:48
La famille est rentrée en grâce sous Louis XV.
Seul le 5e enfant, le marquis de Belle-Isle, Louis (1661-1738), qui épousa Catherine-Agnès de Lévis, fille du marquis de Charlus, eut une descendance.
De ce mariage naquirent notamment Charles Louis Auguste Fouquet (1684-1761) et Louis Charles Armand (1693-1747) qui furent officiers.
Charles Louis Auguste duc de Belle-Isle devint notamment gouverneur des Trois-Évêchés et fut créé duc de Gisors et pair de France par Louis XV en 1748, en récompense de ses loyaux services, il fut maréchal de France et prince de l’Empire. Il devient ministre d’État en 1756 et secrétaire d’État à la Guerre en 1758.
Il épousa Casimire de Béthune (1709-1755) et fut père de :
• Louis Fouquet (1732-1758)
• Victor Fouquet (1734-1739)
• Auguste Fouquet (1739)
Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle comte de Gisors, fut gouverneur de Metz et du pays messin, puis lieutenant général au gouvernement de Lorraine.
Il épousa en mai 1753 Hélène Julie Rosalie Mancini-Mazarin (1740-1780), fille aînée du duc de Nivernais et nièce par sa mère du comte de Maurepas, futur ministre d’État.
Louis-Marie Fouquet combattit lors de la Guerre de Sept Ans dans le comté de Nice, puis à la bataille de Hastenbeck. Promu mestre de camp, colonel, en 1758, Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle commanda le régiment Royal-Carabiniers à la bataille de Krefeld (alors Crefeld et aujourd’hui en Rhénanie-du-Nord-Westphalie) le 23 juin 1758, lorsqu’il fut mortellement blessé, lors d’une charge. Il mourut à Nuys (ou Neuss) peu après à l’âge de 26 ans. Son funèbre fut prononcée à la cathédrale Saint-Étienne de Metz, le 9 août 1758. Il était très populaire.
Sa veuve se remaria en 1759 avec son altesse Louis Camille de Lorraine dit le prince Camille, prince de Marsan et prince de Puyguilhem, lieutenant général, futur gouverneur de Provence, dont elle n’eut pas d’enfant.
DEB
29 octobre 2020 @ 16:33
Merci, Gérard.
Bambou
28 octobre 2020 @ 06:14
Fouquet a voulu jouer avec le feu. Il s’est brûlé les ailes….
Muscate-Valeska de Lisabé
28 octobre 2020 @ 18:36
Pour moi,Louis XIV était un monstre pétri d’orgueil mal placé,inhumain.
Il a bien mérité sa fin.
Gérard
31 octobre 2020 @ 17:37
Mais de rien DEB.
Val
28 octobre 2020 @ 07:42
Cher Nicolas !
Muscate-Valeska de Lisabé
28 octobre 2020 @ 18:38
Oui…qu’il soit béni et en Paix.
Et mieux loti par la Vie si un jour il revient.
Charlotte (de Brie)
28 octobre 2020 @ 09:01
Ces tapisseries sont des copies de celles commandées par Fouquet et que le roi avait « confisquées » après l’arrestation du Surintendant, pour les mettre dans ses collections personnelles.
Copies exécutées comme dit ici pour le comte de Toulouse et qui expliquent que l’on n’y retrouve pas le célèbre écureuil de Fouquet ni la tour crénelée de son épouse Marie Madeleine de Castille.
Ces tapisseries appartiennent à la série des Mois d’après les cartons de Lucas de Leyde, il en existe également au château de Pau, me semble-t-il.
A vérifier, mais je crois qu’il y a désormais une sixième tapisserie acquise récemment par l’association des Amis de Vaux.
Cosmo
28 octobre 2020 @ 22:31
Merci pour cette explication qui rend la chose compréhensible. Car comment cela pouvait-il être la chambre de Fouquet avec des tapisseries faite pour le comte de Toulouse, pas même au monde au moment de l’arrestation ?
Francois
28 octobre 2020 @ 09:07
on oublie en visitant les froids palais et chateaux
la quantité de tissus qu’il y avait partout ;
Cette reconstitution nous fait pénétrer un peu
dans l’intimité vraie de la vie à ce moment là.
Menthe
28 octobre 2020 @ 10:51
Chambre chapelle ! Je n’aime pas du tout.
ciboulette
28 octobre 2020 @ 18:24
Quelle magnificence ! Le malheureux Fouquet n’a pas pu en profiter longtemps , il a plutôt connu la paille des cachots . Bien sûr , il avait certainement fraudé , mais Louis XIV , fou d’orgueil et de jalousie , voulait carrément le faire condamner à mort ! Et puis n’oublions pas l’autre jaloux de l’histoire , Colbert , qui voulait et obtint la charge de Fouquet .
J’ai toujours pensé au destin de Fouquet quand j’ai visité Vaux . . .
Annmaule
28 octobre 2020 @ 15:45
Fouquet sera t il rehabilite un jour?sans etre un enfant de coeur il a quand meme ete bien aide dans sa disgrace par Colbert..Existe t il aujourd hui une descendance de Fouquet…
Je l aime bien cet ambitieux ecureuil..
Muscate-Valeska de Lisabé
29 octobre 2020 @ 17:28
Comme vous,Annmaule.
Danielle
29 octobre 2020 @ 17:07
Que de rouge dans cette chambre, Fouquet a dû y faire des cauchemars !