Elle est la fille de du prince Frederic Albert de Anhalt-Bernburg et de la duchesse Sophie Albertine de Schleswig-Holstein. La mère de la princesse perdit la vie quelques semaines après la naissance.
C’est donc son père qui veille à son éducation et à celle de son frère aîné. Une éducation poussée en latin, français, histoire mais aussi en diplomatie et sciences politiques. Elle est aussi initiée à la pensée de Rousseau.
Le 2 janvier 1796 à l’âge de 27 ans, elle épouse le prince Léopold I de Lippe-Detmold (1767-1802). Le couple aura trois enfants : Leopold né le 6 novembre 1796 et Friedrich né le 8 décembre 1797 ainsi qu’une fille morte née en 1800.
Le prince Léopold étant de santé fort fragile, il fut stipulé dans le contrat de mariage qu’en cas de décès prématuré, son épouse veillerait à l’éducation des enfants et assurerait la régence. Même si l’union fut brève, Léopold et Pauline formèrent un couple très heureux.
La princesse Pauline assura avec un grand savoir-faire reconnu de tous la régence de la principauté de Lippe qui fit partie de la Confédération du Rhin. Elle fit promulguer une constitution avec libertés individuelles, développa une vraie politique sociale avec la création des premières pouponnières et abolit le servage. Au Congrès de Vienne, elle réussit à garder intacte « sa » principauté alors que l’Europe était morcelée.
La princesse est décédée à l’âge de 51 ans en décembre 1820. Comme son époux, elle est inhumée en l’Eglise réformée de Detmold. (merci à Alberto)
Robespierre
17 novembre 2020 @ 10:10
Drôle d’histoire, on marie une gamine à 15 ans parce que le fiancé ne fera pas long feu. Il parvient tout de même en 6 ans de mariage à engendrer trois enfants. Et puis il rend l’âme a 35 ans.
Où l’on voit que l’éducation sert toujours. Elle a dû commencer tôt pour se terminer à 15 ans la veille du mariage. Mais à cette époque, les enfants dans certaines familles importantes savaient lire avant 5 ans, donc c’est possible que le père parvint à éduquer sa fille comme il le voulait.
Ludovina
17 novembre 2020 @ 10:56
Pauline Christine, princesse d’Anhalt-Bernbourg (Anhalt-Bernburg) et son époux Leopold I mort en 1802, comte de Lippe-Detmold en 1782, prince de Lippe-Detmold en 1789, ont eu 3 enfants dont :
– Leopold II né en 1796, sous tutelle au décès de son père, prince de Lippe en 1802, épouse Emilie, princesse de Schwarzbourg(Schwarzburg)-Sondershausen.
Le couple aura 9 enfants, 3 filles décèderont adultes et sans alliance, 3 garçons mourront célibataires (dont 1 qui régnera après ses frères) et 1 autre mourra à l’âge de deux ans.
2 autres garçons, princes régnants, se marierons mais n’auront pas d’enfants :
— Leopold III, prince régnant de Lippe en 1851, il n’aura pas de postérité de sa conjointe Elisabeth, princesse de Schwarzbourg (Schwarzburg)-Rudolstadt
— Waldemar, prince régnant de Lippe en 1875, à la mort de son frère ci-dessus, n’aura pas de postérité de son épouse Sophie, princesse de Bade (Baden).
— Alexandre (cité plus haut), prince régnant de Lippe en 1895, à la mort de Waldemar, sous tutelle, étant empêché de régner (privé de ses droits depuis 1870 pour dilapidation et depuis 1893 pour faiblesse d’esprit).
Source : Allemagne Dynastique, Tome II, Anhalt Lippe Wurtemberg.
Ludovina
17 novembre 2020 @ 11:12
En complément, il faut préciser qu’à la mort d’Alexandre en 1905, le trône passe à la ligne de Biesterfeld.
Leopold, comte de Lippe-Biesterfeld en 1904, puis Leopold IV, prince de Lippe en 1905 à la mort de son cousin précité, abdique le 12/11/1918.
Bernard, l’époux de la princesse Juliana, reine des Pays-Bas en 1948, était le petit-fils de Leopold IV.
Philippe Gain d'Enquin
17 novembre 2020 @ 11:11
Ce doit être du… lourd !
Lionel
17 novembre 2020 @ 14:13
Rappelons tout de même que, contrairement à l’erreur sans cesse répétée et sans cesse signalée de ce blog, elle s’appelait Pauline d’Anhalt-Bernbourg. Les princesses ne prenaient pas pour patronyme le titre de leur mari (pas de reine « Anne de France » au 17e siècle, comme on avait pu le lire ici).
Jean Pierre
17 novembre 2020 @ 17:14
En fait, il s’agit ici d’une erreur de traduction. En allemand Pauline était princesse « zur Lippe » que l’on pourrait traduire par « à » Lippe. Et elle était appelée Fürstin zur Lippe et non pas « von » Lippe.
Lionel
19 novembre 2020 @ 12:37
Il n’était pas question dans mon message de traduction mais de patronyme. Rien à voir.
olympie
17 novembre 2020 @ 15:01
elles étaient belles les femmes à l’époque, l’anorexie n’était pas à la mode …..
Vitabel
17 novembre 2020 @ 17:38
Anorexique ou pas, cette dame est plus proche du laideron que d’une beauté…
Menthe
18 novembre 2020 @ 17:06
Oui, regardons la réalité en face 😘
Robespierre
19 novembre 2020 @ 12:16
Je n’ai pas osé le dire. Pour moi elle a un visage de charcutière prospère.
Ghislaine G-L-P-B
18 novembre 2020 @ 13:28
voui voui on dirait une allégorie pour région vinicole
Mayg
17 novembre 2020 @ 15:39
Je ne connaissais pas cette princesse.
ciboulette
17 novembre 2020 @ 18:07
Je ne la connaissais pas non plus , merci à Alberto de combler cette lacune .
J’aime beaucoup le prénom de Pauline ( celui d’une tante ) et je ne savais pas que le servage existait encore dans cette principauté . Cette princesse avait du coeur et de l’intelligence .
Alix-Emérente
18 novembre 2020 @ 12:19
Mayg, moi non plus ! Et, je trouve bizarre son visage rubicond … A l’époque les aristocrates préservaient leur teint pâle ! On dirait un visage de paysanne du 18ème siècle !
aubepine
17 novembre 2020 @ 17:24
Anhalt , n’est -ce pas la famille ou tout au moins une branche de la famille de Catherine de Russie ?
Ludovina
18 novembre 2020 @ 17:39
Catherine II de Russie était née Sophie Frédérique Augusta d’Anhalt-Zerbst.
Ludovina
19 novembre 2020 @ 11:10
La maison d’Anhalt comportait 4 lignes principales :
Anhalt-Dessau, Anhalt-Bernburg, Anhalt-Köthen et Anhalt-Zerbst
Le partage définitif de la principauté d’Anhalt-Zerbst (éteinte en 1793), entre les 3 autres branches subsistantes, intervint le 28/02/1797.
En 1818, à la mort de Louis, le duché d’Anhalt-Köthen passe à la branche Anhalt-Köthen-Pless : Henri, prince d’Anhalt-Köthen-Pless, puis duc d’Anhalt-Köthen en 1830, meurt sans alliance en 1847. Le duc Leopold d’Anhalt-Dessau prend le gouvernement du duché d’Anhalt-Köthen pour les 2 branches restantes.
Au décès d’Alexandre Charles en 1863, duc d’Anhalt-Bernburg, le duché est réuni à celui d’Anhalt-Dessau-Köthen et devient le duché d’Anhalt.
Ciara
17 novembre 2020 @ 20:18
Une femme forte et intelligente qui fit front à la politique germanique de Napoléon.
Teresa2424
17 novembre 2020 @ 20:27
Tampoco conocía esta muy inteligente y preparada princesa
Cosmo
18 novembre 2020 @ 22:32
Un peu rubiconde la princesse !
Cecicela
18 novembre 2020 @ 23:17
Méprisable