Entretien de l’archiduc Georges d’Autriche à Jean Sévilla dans Le Figaro magazine. L’archiduc est depuis décembre dernier ambassadeur de Hongrie à Paris. Cliquez ici pour lire l’article (en partie réservé aux abonnés).
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Pascal
5 avril 2021 @ 07:49
Je ne peux mettre directement le lien mais en poursuivant une de mes marottes j’ai trouvé sur YouTube une causerie dans les ”rendez-vous géopolitique de l’ESCE ” intitulée : ”L’empire Austro-Hongrois peut-il servir de modèle de réflexion pour les états européens d’aujourd’hui” qui est un sujet que j’affectionne.
Cosmo
5 avril 2021 @ 12:52
Honnêtement, je ne le crois pas car le principe de souveraineté n’est pas le même. Mais l’entente qui régnait entre les différents peuples de la Monarchie devrait servir d’exemple.
Pascal
5 avril 2021 @ 18:48
Vous avez raison , la souveraineté est un gros problème.
Mais la causerie parle de réflexion pas d’imitation.
Reflexion qui pourrait porter ,comme vous le dites vous même, sur l’entente ,la coopération, la complémentarité, la tolérance voire la solidarité en cas d’agression extérieure qui pourrait exister .
Personnellement je n’ai jamais eu foi en une Union Européenne qui estime incontournable et sacro-sainte, la libre concurrence entre les États.
Mais il est possible que ce soit nous , Français, qui ne sachions pas en tirer le meilleur ?
Je viens de terminer ”Requiem pour un empire défunt ” que vous m’aviez encouragé à lire , c’est passionnant comme vous me l’aviez dit , facile à lire mais très dense .
Pour ceux qui ne connaîtraient pas je ne resiste pas à reproduire cette citation d’un dénommé Aurèl Kolnai qui figure dans la conclusion : ”Il m’a dit un jour que la vraie Europe ,sa quintessence, c’était l’Europe centrale et l’Europe centrale commence là où l’on peut s’asseoir dans un ”espresso” avec le verre d’eau glacé obligatoire et où on peut demeurer tranquillement toute la journée, sans consommer davantage ,tout en lisant la presse mondiale ,du Wall Street jjournal à la Neu Freie Presse ,du Times au Temps,du Pester Loyd à l’Agrafer Zeitung .Il voulait dire par là que l’essentiel de ce que Musil,méchamment, appelait la Kakanie était une atmosphère de cosmopolitisme nonchalant, une participation au ’ grand monde” tout en restant à l’écart des ambitions démesurées des grand ,où l’on pouvait prendre le train à Vienne, à Budapest où à Cracovie et passer la fin de semaine à Trieste ou à Fiume ,ou encore se rendre à Karlsbad …pour y rencontrer tout ce qui comptait en Europe ,se promener dans les Carpates à la recherche de la demeure de Dracula ou du château de la sanguinaire Élisabeth Bàthory – tout cela sans quitter le pays .”
Je pense souvent aussi à cette image extraordinaire du pape polonais s’agenouillant presque devant l’impératrice Zita .
Cosmo
6 avril 2021 @ 12:10
Merci pour ce rappel de la douceur de vivre du « Monde d’hier » ! J’aime profondément l’Europe centrale. Je m’y sens chez moi sans y avoir de racines familiales.
Je vous conseille d’aller à Lviv, ex-Lemberg du royaume de Galicie. C’est une ville magnifique au charme encore intact, loin des circuits touristiques. Je lui avais consacré un article sur N&R, il y a deux ou trois ans.
Entre Cracovie, sa sœur jumelle et Lviv, je choisis Lviv.
Ciboulette
6 avril 2021 @ 16:59
Est-ce Lvov , Cosmo ?
Cosmo
8 avril 2021 @ 12:36
Ciboulette
C’est Lvov pour les Russes, Lviv pour les Ukrainiens et Lemberg pour les Autrichiens, si je ne me trompe pas pour les deux premiers.
Comme Bratislava pour les Slovaques, Poszony pour les Hongrois et Presbourg pour les Autrichiens.
Certaines villes ont plus de chance que d’autres avec leur nom.
Cosmo
Cosmo
5 avril 2021 @ 09:53
La Hongrie, où j’ai vécu sept ans, est un pays attachant mais plein de contradictions. Il y a un déni de l’histoire qui rend systématiquement les autres responsables de leurs malheurs. Le Traité de Trianon, signé le 4 juin 1920, qui a fait perdre à la Hongrie les deux tiers de son territoire et de sa population, reste une marque au fer rouge, dont ils imputent la responsabilité à la France, en général, et à Clemenceau en particulier et qu’ils rappellent à tout français après dix minutes de conversation ( j’ai vécu l’expérience plusieurs fois, et tant d’autres avec moi ). Le prince Georges de Habsourg-Lorraine, car à Budapest, il n’est pas archiduc d’Autriche, mais prince de Hongrie, ne dit pas un mot sur ce traité. Or si la Hongrie a été divisée et répartie entre des états successeurs voisins, c’est bien par la faute de la politique anti-slave du gouvernement hongrois d’avant 1914. 99% des sièges au Parlement de Budapest étaient occupés par des Magyars représentant 49% de la population. Les Slaves, comme les Roumains ou les Juifs n’avaient pas le droit de vote, malgré la demande expresse de l’empereur François-Joseph qui voulait dès 1906, le suffrage universel sur l’ensemble de ses territoires. Le gouvernement hongrois faisait du chantage à l’approvisionnement en blé de l’Autriche pour le cas où l’empereur insistait. Ils avaient enfermé François-Joseph dans son serment de 1867 de ne pas toucher à la Hongrie. Et ce dernier, contrairement à l’avis de sa famille et de ses conseillers le respectait. Ce fut une erreur très grave.
Quand l’archiduc François-Ferdinand et la duchesse de Hohenberg ont été assassinés à Sarajevo le 28 juin 1914, le premier ministre hongrois, le comte Tisza a déclaré au Parlement : » La volonté de Dieu s’est accomplie » car François-Ferdinand était favorable au trialisme donnant enfin aux Slaves un droit de représentation. Nous savons aujourd’hui que l’intransigeance hongroise est une des causes principales de l’éclatement de l’empire d’Autriche-Hongrie et de la disparition de la monarchie danubienne.
Le gouvernement actuel a tenté de minimiser les effets de Trianon en accordant le droit de vote national en Hongrie aux Hongrois de la diaspora, mesure contraire au droit international. En clair, si vous êtes d’origine hongroise vivant en Roumanie, en Slovaquie ou en Serbie, vous pouvez voter aux élections nationales en Hongrie, et ce à la fureur de la plupart des Hongrois en Hongrie, voyant se mêler à la politique nationale des affidés, à titre de remerciement sentimental, de Viktor Orbán.
A l’époque Georges de Habsbourg-Lorraine avait apporté son soutien à cette mesure, à la grande joie des ultra-nationalistes. Quand j’ai quitté la Hongrie, on pouvait voir défiler dans les rues de Budapest, des hommes en uniformes noirs drapeaux en tête, chantant des hymnes nationaux. Malheur à qui était étranger et principalement français. J’étais heureux de partir car toute ceci avait des relents de fascisme d’avant-guerre.
La Hongrie est un des pays qui a obtenu le plus des fonds structurels de l’Union européenne et est celui qui est le plus farouchement anti-européen. Je ne peux raconter en détail, ce serait trop long, tout ce que j’ai entendu. Alors que j’ai vu en sept ans, un pays aux routes à peine carrossables se couvrir d’autoroutes, à des aéroports qui en 2004 dataient des années 50, devenir parmi les plus modernes d’Europe. Orbán, dont le prince Georges est le représentant, est un dictateur qui tente de museler toute opposition. Il y a, Dieu merci en Hongrie, des personnalités qui ne partagent pas cette opinion passéiste anti-européenne. Ils ont du mal à se faire entendre mais ils existent pour sauver l’honneur de leur pays. Le nouvel ambassadeur de Hongrie à Paris n’est pas de ceux-là. Malgré ses dires, il est plus hongrois que Habsbourg. Le prince oublie également que si son grand-père finit dans la misère c’est en partie à cause du Régent Horthy, dont Orbán se voudrait le digne successeur.
Antonia
5 avril 2021 @ 10:43
Excellente analyse, je partage entièrement votre point de vue en connaissant bien la „Mitteleuropa“ dont ma famille est originaire. La mort de l’archiduc Franz-Ferdinand et la disparition de l’idée de fédéralisation inspiré par le roumain transylvain Aurel Popovici sonna le glas de l’empire Austro-hongrois. Les dernier Habsbourg n’avaient ni la force ni la compréhension nécessaire pour œuvrer à son maintien et l’arrogance de la noblesse hongroise fit le reste.
Cosmo
5 avril 2021 @ 12:49
En fait l’empereur Charles n’a pu rien faire à cause de la guerre et les Hongrois en 1917 ont recommencé leur chantage à la livraison de blé. En octobre 1918 quand tardivement l’empereur-roi a proclamé la federalisation de la monarchie habsbourgeoise, le gouvernement hongrois a considéré qu’il y avait trahison du serment et à ordonné à ses troupes de cesser de se battre. Ce fut l’effondrement catastrophique deux semaines après. La guerre était certes perdue mais la déroute sur le front italien rendit la position de Charles intenable et sans possibilité de négocier quoi que ce soit.
Ghislaine LPB
5 avril 2021 @ 10:48
J’ai bien aimé votre commentaire , je vous en remercie
J’ai pu constater que l’Europe a aidé énormément certains pays, comme l’Espagne aussi , qui, en peu de temps , est passé pratiquement du siècle passé à une modernité d’avant-garde .
Cosmo
5 avril 2021 @ 12:39
Merci pour votre appréciation. L’Espagne et le Portugal sont de bons exemples. Ces pays ont bénéficié d’énormes subventions qu’ils ont su parfaitement utiliser. Ils ne se sont jamais plaints car ils savent ce qu’ils doivent à l’Union européenne dont ils sont d’ardents défenseurs.
Pascal
5 avril 2021 @ 11:28
Cosmo
Votre commentaire est ,évidemment, extrêmement précieux ,pertinent et intéressant mais pour ma part je ne pourrais pas reprocher à l’empereur François-Joseph d’avoir respecté son serment (qui dut avoir lieu lors de son couronnement comme roi de Hongrie?) ,même s’il fut lourd de conséquences et en épargna peut être d’autres .
C’est pour moi l’un des côtés ”attachants” de cet empereur que cette fidélité et ce sens du devoir .
Cordialement.
Cosmo
5 avril 2021 @ 18:57
Ce fut un serment arraché et dont le respect coûta l’existence de la double monarchie qui manque encore en Europe centrale. Le Hongrie faisait chanter François-Joseph qui portait en lui la culpabilité de la répression de 1848. Être un monarque c’est faire des choix dans l’intérêt de tous et non au profit d’une seule nation qui ne lui en a pas été reconnaissante, loin de là.
HRC
5 avril 2021 @ 13:08
excellent, Cosmo.
Vous n’avez pas besoin de renfort, mais je tiens quand même à confirmer l’allusion directe à Clemenceau faite très très vite. Par des hongrois d’origine : à Vienne, près de Vienne dans un fort Estehazy, en Roumanie aussi !
Les cavaliers hongrois ne font plus autant rêver, et pas seulement parce que j’ai vieilli..
marie francois
5 avril 2021 @ 13:13
Vous avez parfaitement raison, Cosmo.
La noblesse hongroise a été particulierement conservatrice du temps de la double monarchie l’empire et sous couvert d’autonomie a refusé toute évolution des structures du pays au contraire des autres composantes de l’Empire.
Karabakh
5 avril 2021 @ 13:35
Merci de cette analyse sur la Hongrie, résultat d’un vécu intérieur et exposé d’une réalité qui ne saute pas forcément aux yeux de « ceux qui sont de passage », même lorsqu’ils passent souvent. La Hongrie est un pays complexe et sa population est tellement partagée sur les sujets nationaux, qu’il en devient même difficile à cerner.
Difficulté de cernement, c’est aussi la sensation que j’ai avec Georg.
Karl est ce qu’il est mais il est bien plus « cash ».
Jean Pierre
5 avril 2021 @ 16:30
L’analyse de Cosmo est très percutante. Elle éclaire en partie ce qu’est aujourd’hui le « nationalisme » hongrois qu’il nous est difficilement compréhensible.
Après l’adoption de la nouvelle constitution Orban, j’avais rencontré par hasard le président Pal Schmitt qui venait de la signer et lui avait demandé ce que pouvait bien signifier le fait que la Hongrie prenait en charge les hongrois hors de Hongrie. Il m’avait répondu : « mais vous savez qu’en Slovaquie si on vous attrape à parler hongrois dans la rue vous êtes verbalisé ». Je n’ai jamais su si ce qu’il disait était vrai mais j’avais trouvé l’argument très « crise des Sudètes ».
Cosmo
5 avril 2021 @ 19:07
Jean-Pierre,
Je ne crois pas que ce soit vrai. Mais mon expérience m’a appris que les Hongrois ne sont aimés d’aucun de leurs voisins, si ce n’est détestés.
Un jour le fils d’un ami, grande aristocratie hongroise, quand je lui ai rappelé la composition du parlement hongrois en 1914. Il m’a répondu « c’est normal, les Slaves n’ont aucune idée de gouvernement… » . C’est un jeune membre du parti Fidesz.
Pour les Hongrois du XIXe, les Slaves étaient des incapables majeurs, indignes de participer à la Saint Couronne de Hongrie, sauf pour la servir à genoux.
Il est vrai qu’en Transylvanie, les minorités hongroises ont aujourd’hui la vie dure. Ils n’ont pas fait de cadeaux avant, on ne leur en fait pas aujourd’hui. Cela devrait être dépassé mais les peuples ont la mémoire du malheur.
Anne-Cécile
6 avril 2021 @ 09:53
Cosmo, une de mes ancêtres vous le savez est hongroise. Nos cousins sont presque tous pro-Orban, de circonstance car tant qu’ils les confortera dans leurs intérêts cela ira, dans le cas contraire ils tourneront immédiatement casaque. Aucun n’a jamais remis en cause leur supériorité de caste et celles de leurs ancêtres. Et encore moins n’a reconnu les responsabilités hongroises dans la chute de l’Empire austro-hongrois et leurs malheurs.
Les maléfiques républicains français sont fort utiles, ils permettent de masquer qu’en fait, alliés de l’Entente ou pas, « on » aurait fait la peau de la Hongrie quand même, bien d’autres étaient sur les rangs.
L’archiduc Georg est bien « gentil », mais il faut appeler un chat un chat, c’est un ambassadeur de pacotille. Il occupe un poste sur son nom et non sur une carrière quelconque lui permettant de faire de la diplomatie à partir des expériences acquises. Comme un vulgaire homme d’affaires américain à qui le Président qu’ils ont aidé à faire élire a offert un « hochet ». mais après tout ce n’est pas le premier. La plus drôle fut sa soeur bombardée ambassadrice de ….Géorgie………
Il a appris à parler plusieurs langues dès l’enfance, merci son milieu, il sait réciter la catéchèse des Habsbourg conservateurs, mais malgré cela il n’est que le petit-fils de Charles Ier et est utilisé comme tel.
Il est aussi vide qu’un tract politique du Fidesz.
Francky
6 avril 2021 @ 10:34
Merci Cosmo pour ce rappel historique, si juste et si tristement réaliste…
Vous connaissez mon attachement à la famille de l’archiduc Otto et plus généralement aux descendants de Charles et Zita, mais voir le prince Georges représenter Orban en France me fait le même effet qu’une piqûre d’Horthy… !
Bien à vous.
Cosmo
6 avril 2021 @ 11:56
Bravo pour le piqûre…
val
6 avril 2021 @ 11:09
Merci Cosmo !! j’aime croiser mes informations !
Leonor
5 avril 2021 @ 10:05
Au moment où j’écris, je n’ai pas encore pris le temps de lire ce que notre ami Cosmo écrit ci-dessus.
Mais comme ça, a priori , le fait que Georg de Habsbourg se fasse l’ambassadeur de la Hongrie d’Orban, ça me fiche comme un malaise.
On en reparlera quand j’aurai lu Cosmo .
Olivier Kell
5 avril 2021 @ 11:01
Gros malaise
Son père aurait été horrifié
Leonor
5 avril 2021 @ 14:49
Je le pense aussi.
Leonor
5 avril 2021 @ 14:58
Article lu. Merci, Cosmo. Votre analyse enrichie de votre expérience dit tout .
Otto de Habsbourg bénéficiait du respect général au Parlement européen .
Son fils au service d’Orban, par contre, ça laisse pantois.
Cosmo
5 avril 2021 @ 19:09
Otto de Habsbourg avait sagement refusé de devenir le chef de l’état hongrois comme certains le lui avaient demandé. Ses fils ne lui arrivent pas à la cheville.
josaint vic
5 avril 2021 @ 10:31
Je ne connais pas cet ambassadeur mais tous les pays ont un ambassadeur y compris des Etats fort peu démocratiques , attendons de voir ce que fera George de Habsbourg
Cosmo
5 avril 2021 @ 12:43
Georges de Habsbourg est un ambassadeur de circonstance. Il était président de la Croix Rouge hongroise, ce qui demande plus un nom qu’une compétence car c’est un poste honorifique.
A mon avis, il ne lui est rien demandé et il ne fera rien. Orbán s’est offert un grand nom pour un poste prestigieux. Comme le précédent ambassadeur, homme fort charmant par ailleurs.
marie francois
5 avril 2021 @ 13:15
Vous ne verrez rien du tout car on ne sait rien de ce que font et disent les ambassadeurs à Paris.
Leonor
5 avril 2021 @ 15:00
Certes, josaint vic. Mais tous ces ambassadeurs de despotes divers ne sont pas les petits-fils du dernier empereur d’Autriche, ou les fils d’un Otto de Habsbourg, homme d’honneur. C’est là que le bât blesse.
josaint vic
5 avril 2021 @ 16:28
Quand pense sa sœur Walburga qui a travaillé à la commission européenne avec son père effectivement un homme d’honneur ?
Martine
5 avril 2021 @ 11:08
Merci Cosmo de votre article complémentaire et documenté
Être ambassadeur de la Hongrie d’Orban n est pas à son honneur
plume
5 avril 2021 @ 12:11
Merci COSMO de votre analyse très pertinente. Pour faire court, je dirais de mon côté que l’archiduc aurait pu être le beau-frère de Jean, Comte de Paris …
Monica
5 avril 2021 @ 16:24
Plume en effet. Il s en est fallu de peu… et ils se seraient bien entendus avec Orban
COLETTE C.
5 avril 2021 @ 14:36
Exact, PLUME !
Ciboulette
5 avril 2021 @ 20:08
Merci pour votre analyse , Cosmo , elle éclaire bien des aspects .
Et si pour calmer ce beau monde , l’Europe restituait ce pays à celui dont il était le satellite rebelle ? Budapest 1956 , moi , je m’en souviens !
Cosmo
6 avril 2021 @ 12:03
Dieu nous en garde, Ciboulette ! Et Dieu en garde les Hongrois. J’habitais un immeuble derrière la cathédrale de Budapest. Un très bel immeuble avec une cage d’escalier magnifique mais la façade était encore trouée des impacts de balles de 1956.
Le souvenir de l’occupation soviétique est terrible, pire que celui de l’occupation nazie qui n’a duré que quelques mois.
Les Hongrois malgré leurs défauts ne méritent pas cela. Et malgré ces défauts et ce gouvernement fort peu sympathique, nous devons continuer à les aider.
L’histoire de la Hongrie avec ses hauts et ses bas fait partie de l’histoire de l’Europe dans ses bons et ses mauvais jours. Sa position géographique en fait même un pivot entre on est et l’ouest.
Trianon
5 avril 2021 @ 17:58
Merci beaucoup Cosmo, comme d’habitude c’est un réel plaisir de vous lire,c’est bien expliqué et etayé .
LPJ
7 avril 2021 @ 11:03
Etre nommé ambassadeur en France est un des postes prestigieux de la diplomatie internationale.
Que ce soit un Habsbourg est historiquement intéressant.
Familialement son épouse sera plus proche géographiquement de sa soeur Tatiana qui a épousé un français le Comte Axel de Chavagnac.
Et généalogiquement il est amusant de relever des passerelles contemporaines avec les prétendants français.
Ainsi on peut se rappeler que l’Archiduc Georges aurait dû être le beau-frère de l’actuel Comte de Paris puisque fiancé dans les années 90 avec Tatiana d’Oldenbourg avant qu’il ne rompe les fiançailles.
Il aurait pu être également proche parent du père du Duc d’Anjou, puisque le décès accidentel du prétendant légitimiste ne permit pas la conclusion matrimoniale de la relation avec l’Archiduchesse Constanza d’Autriche (Georges et Constanza ayant pour grand-parents les derniers souverains d’Autriche Hongrie);
Enfin, tout comme avec Constanza, l’Archiduc Georges est cousin germain de l’Archiduchesse Marie-Béatrice, Comtesse von und zu Arco-Zinneberg dont la fille Olympia est l’épouse du Prince Napoléon.