Voici le descriptif de cette prochaine exposition : « Pour l’occasion, en plus de 70 œuvres nouvelles, Othoniel invente Le Théorème de Narcisse : un homme-fleur, qui en se reflétant lui-même, reflète le monde autour de lui.
Selon Gaston Bachelard, « le narcissisme n’est pas toujours névrosant, il joue aussi un rôle positif dans l’œuvre esthétique. La sublimation n’est pas toujours la négation d’un désir. Elle peut être une sublimation pour un idéal. »
L’artiste tisse une toile d’irréalité, d’enchantement, d’illusion, de libération de l’imagination. Rivières de briques bleues, Lotus et Colliers d’or, Couronne de la Nuit, Nœuds Sauvages et Precious Stonewall miroitants, ces œuvres sont enchâssées dans le bâtiment, suspendues aux arbres ou posées sur l’eau ; elles dialoguent avec l’architecture du Petit Palais et les ors de son jardin.
Cette exposition est un message d’ouverture offert gratuitement au public. Elle est placée sous le signe du ré-enchantement et de la théorie des reflets que l’artiste développe depuis près de dix ans avec la complicité du mathématicien mexicain Aubin Arroyo. Cette invitation au rêve nous permet, le temps de l’exposition, de résister à la désillusion du monde. »
DEB
31 mai 2021 @ 06:50
Othoniel, c’est celui qui a installé cette coupole composée de perles en verre de Murano à la sortie du métro Palais Royal.
Denis
31 mai 2021 @ 19:25
Hélas , oui, c’est un sinistre amateur de boules de verre fabriquées en Italie qu’il égrène imperturbablement un peu partout où on le laisse le faire…
Charlotte de L G
31 mai 2021 @ 07:10
Voilà une exposition notée sur mes tablettes ! d’autant qu’il y est fait référence à Gaston Bachelard qui a beaucoup écrit sur l’air, les songes, l’eau…notamment « L’eau et les rêves » 1942 dans lequel il développe le mythe de Narcisse.
Selon lui le visage humain est avant tout l’instrument qui cherche à séduire « voir et se montrer »
Narcisse ne se regarde pas dans un miroir qui emprisonne, mais dans une fontaine ouverte, vivante dans laquelle il plonge les mains, embrassant sa propre image, parlant à sa propre voix, il entend l’Echo comme le murmure de sa voix de séducteur.
Mais il n’est pas seul dans ce reflet, les arbres, le ciel, le soleil l’entourent d’où la conception d’un narcissisme non pas simple ego mais sublimation d’un idéal.
Jeanne-Marie
31 mai 2021 @ 08:32
L’art contemporain et moi, c’est incompatibilité d’humeur…. et pourtant, je trouve beaucoup de poésie chez Othoniel.
Denis
31 mai 2021 @ 19:25
la poésie de la verrroterie.. oui…
nck
1 juin 2021 @ 10:50
On devrait interdire les commandes publiques d’artistes encore vivants.
NB : il n’y a rien de « gratuit » dans cette exposition, elle est financée par le contribuable.
Baboula
1 juin 2021 @ 15:45
Différence de passer commande à des artistes morts .