En voici le résumé : « De A comme Abonnés à Z comme Zauberflöte, en passant par F comme Fantôme de l’Opéra ou Franc-maçonnerie, N comme Noureev ou P comme Pavarotti, vous saurez tout sur le Palais Garnier, ce temple païen où est célébré la plus œcuménique des religions, celle de la création, de l’opéra et du ballet.
À un quart de siècle d’écart, les deux auteurs ont assuré la direction générale de l’Opéra de Paris. Cette expérience leur a donné un regard, une connaissance et une compréhension sans égal d’une institution mystérieuse et complexe, et surtout d’un fascinant bâtiment, célèbre dans le monde entier, dont ils connaissent les recoins les plus insolites.
Ils nous conduisent au coeur de ce monument historique, lieu de vie et de passion : son architecture, son histoire, ses secrets, les femmes et les hommes qui y travaillent ou y passent, les passions qui l’habitent et les enjeux politiques qui l’entourent… »
« L’opéra de paris. Coulisses et secrets du Palais Garnier », Jean-Philippe Saint-Geours et Christophe Tardieu, Plon, 2021, 560 p.
Beque
15 juillet 2021 @ 08:44
Napoléon III et l’Impératrice Eugénie avaient échappé de peu à un attentat, en 1858, alors qu’ils se rendaient à l’opéra de la rue Pelletier. Cette salle étant mal sécurisée, on décida de construire un nouvel Opéra sur un emplacement désigné spécialement à cet effet, la place de l’Opéra. Dès le début, les travaux de construction furent gênés par les eaux du sous-sol provenant du lit du deuxième bras de la Seine. Des pompes à vapeur travaillèrent huit mois à épuiser l’eau tandis qu’on construisait une sorte de grande cuve étanche autour du bâtiment. Haussman remodela totalement le quartier alentour, faisant disparaître plusieurs hôtels particuliers du XVIIIe siècle et des couvents. C’est Garnier qui remporta le concours organisé par Walewski, ministre d’Etat chargé des Beaux-Arts, devant Viollet le Duc, pourtant soutenu par l’Impératrice. Pour le grand escalier Garnier s’inspira de celui du Grand Théâtre de Bordeaux. A l’impératrice qui demandait : « qu’est-ce que ce style ? Ce n’est pas du grec ni du Louis XVI ? », l’architecte aurait répondu : « c’est du Napoléon III ». La façade fut inaugurée à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1867 mais l’Opéra lui-même ne sera inauguré qu’en 1875 par le président Mac Mahon.
DEB
15 juillet 2021 @ 10:17
Merci.
Intéressant.
framboiz07
15 juillet 2021 @ 23:54
Garnier ne fut pas invité à l’inauguration …Napoléon III n’a pas eu de chance avec ses opéras ,à Compiègne , il ne le vit pas, peint de beaux décors en or , il est resté blanc , le monarque avait été battu à Sedan ,avant la fin des travaux, on ne posa pas le décor …
Ghislaine
15 juillet 2021 @ 10:34
Merci Beque .
Beque
15 juillet 2021 @ 11:33
Merci, Deb et Ghislaine
Leonor
15 juillet 2021 @ 12:33
Ah ben zut alors ! La pêche Melba, c’est à la Melba chantant à Covent Garden qu’on la doit !
C’est un Français qui l’a créée, d’accord ( la pêche) , mais c’est quand même un dessert très anglais : on superpose des tas de trucs, comme dans un trifle, et hop, c’est fait.
J’aime beaucoup les trifles : on peut y fourrer tout ce qu’on veut . A la fortune du frigo.
Danielle
15 juillet 2021 @ 15:24
J’ai lu ce livre, ou son sosie cet hiver, mais ne me rappelle plus de l’auteur ; en tous cas, il m’a intéressée en me replongeant dans ce très beau lieu que j’adore.