Le panel désigné par le gouvernement pour examiner une éventuelle réforme des modalités de succession au trône du Japon, a rendu ses conclusions.
MoreLe panel désigné par le gouvernement pour examiner une éventuelle réforme des modalités de succession au trône du Japon, a rendu ses conclusions.
More
Cosmo
27 juillet 2021 @ 14:00
Et dire que c’est l’un des pays les plus modernes du monde…enfin, pas dans tous les domaines.
Karabakh
27 juillet 2021 @ 14:32
Rien d’étonnant dans cette solution, l’occupant américain projetait la fin de l’empire du Japon et l’Agence impériale poursuit cet objectif. Ils savent qu’un jour, il n’y aura plus d’héritier mâle et qu’alors, le Japon pourra devenir une espèce de république. C’est écrit.
Manon M.
29 juillet 2021 @ 03:34
Excusez-moi Karabakh mais les américains après la guerre ont laissé l’empereur sur son trône car il était très aimé de son peuple. Ils auraient pu facilement se débarrasser de lui … Ce dernier a même eu droit à des conseillers afin d’établir une monarchie constitutionnelle accessible et plus en vue. Les américains ont passé l’éponge sur le rôle de l’empereur qui prenait vraiment les décisions pendant la deuxième guerre mondiale. Il n’était pas un empereur fantoche comme on a voulu le faire croire. Depuis quelques années, les journaux personnels des responsables militaires japonais ont été publiés et l’empereur prenait vraiment les décisions. J’ai lu un livre très intéressant à ce sujet. L’Agence impériale saborderait la monarchie? Vous pensez bien qu’ils tiennent à leur boulot ces messieurs-là… ;-)
Karabakh
29 juillet 2021 @ 13:37
Peut-être avez-vous raison et moi tort. Il est vrai que l’empereur Shōwa avait plus de pouvoir que ce que son fils et aujourd’hui son petit-fils, n’en ont (eu). Vrai aussi que sans la monarchie, l’Agence impériale perd sa raison d’être. Mais, à vrai dire, j’ai de plus en plus de mal à saisir les volontés réelles de ce groupe de caciques…
Manon M.
31 juillet 2021 @ 04:40
Le pouvoir et l’argent est ce qui mènent le monde… Je crois que ce sont eux qui mènent au Japon… Ils ont broyé Masako et l’impératrice précédente qui n’était pas de sang royale.
Enide
27 juillet 2021 @ 14:44
Ben oui, faudrait quand même pas trop bousculer trop vite la Tradition… Une femme sur le trône du chrysanthème ? Et si elle épousait un étranger « aux yeux bleus » ? Inenvisageable.
Ciboulette
27 juillet 2021 @ 15:02
Pourquoi avancer quand il est si commode de stagner ? Ces gens sont d’un autre temps , d’une autre planète .
Silvia 2
27 juillet 2021 @ 15:09
Mais oui bien sûr tout va bien dans le royaume du soleil levant. Ne pas bouger, ne pas faire de vent, ne surtout pas être progressiste. Mais on regarde les JO. Pas moi.
jul
29 juillet 2021 @ 07:59
Ces personnes ont tout simplement une culture différente de la nôtre.
Ce qui compte est que les femmes japinaises, et ce sera le cas de la princesse Aiko, aient les mêmes droits et obligations dans tous les autres actes de sa vie que les hommes.
ABER
27 juillet 2021 @ 15:13
Ce n’est peut-être pas plus mal pour la fille de l’actuel empereur. Les couples impériaux ne sont pas à envier, je trouve. Quelle société archaïque, quand même. Pas du tout attirée par le pays en ce qui me concerne.
jul
29 juillet 2021 @ 08:02
Je suis d’accord avec vous Aber, c’est bien mieux pour la princesse Aiko.
Françoise2
27 juillet 2021 @ 15:14
Cet empire se saborde… au 21 ème siecle le futur héritier ne trouvera aucune jeune femme sensée pour venir mourir dans ces règles d’un autre temps
jul
29 juillet 2021 @ 08:03
Ah Françoise, pour ma part je n’ai aucune crainte sur ce point !
Albertina
29 juillet 2021 @ 22:16
Ces messieurs de l’IHA ont trouveront une, n’ayez aucune crainte à ce sujet.
Pas plus que sur la fécondité de la future épouse d’Hisahito, il leur suffira de procéder comme il a été fait pour lui en 2005, et ho : plusieurs héritiers mâles , dynastie sauvée, et droits de succession en ligne féminine renvoyés aux calendes grecques.
Isobel
27 juillet 2021 @ 15:20
On remet à plus tard afin de ne rien changer. Mais en quoi l’héritage des traditions sera-t-il moindre dans quelques décennies.
Un referendum aurait été la meilleure solution. C’est aux japonais de décider si la tradition doit être maintenue d’autant plus qu’il ne s’agit que de la loi de succession et non pas de l’abolition de la monarchie.
Ce statu quo semble dissimuler des raisons moins avouables. Mais peut-être suis-je dans l’erreur.
C Royal
27 juillet 2021 @ 15:30
Ils ont bien raison! Les pressions de tous ces lobbys féministes, progressistes, etc… ne doivent pas l’emporter sur l’importance de traditions millénaire. La question se reposera si le futur empereur Hisahito n’a pas d’héritier…
Je serais d’avis pour restituer leurs droits aux branches cadettes de la dynastie.
Karabakh
29 juillet 2021 @ 13:40
Pour moi, c’est ce qui finira sans doute par se produire, une restauration des droits des branches cadettes. En somme, un consensus entre l’accession des femmes au trône et la fin pure et simple de la monarchie.
Montferrat
31 juillet 2021 @ 15:51
You realize that there have been several reigning Empresses in Japanese history, and this « only men » rule is newer than reigning Empresses. So if they really want tradition they would go back to the older practice of allowing women to rule.
Koko
27 juillet 2021 @ 15:41
ils ne sont pas près d’évoluer si il faut attendre le règne du prince Hisahito avant de reparler de voir une femme régner. La fille de l’empereur est peut-être aussi bien ainsi vu la rigidité du protocole
JE
27 juillet 2021 @ 15:43
Anachronique comme réponse de la commission
Elisa2
27 juillet 2021 @ 16:14
c’est honteux, aucune tradition ne peut justifier qu’au 21ème siècle il y ait discrimination de sexe ou de classe sociale.
Pascal
27 juillet 2021 @ 16:44
C’est une sage décision…
Ouille , ouille …je vais me faire taper sur les doigts !
Sage décision car rien ne vient de bien qui est décidé dans l’urgence et sous la pression d’une certaine opinion .
Il est vrai que la curieuse raréfaction des mâles dans la famille impériale japonaise reposera tôt ou tard le problème , il est vrai aussi je crois que dans le Japon très ancien certains domaines se transmettaient en ligne féminine (à vérifier) .
De toute façon je pense que la fille de l’actuel couple impérial n’a pas grand chose à regretter .
Cette monarchie semble de plus en plus évanescente .
Le problème crucial me semble être dans la religion Shintoïste et le rôle de médiateur de l’empereur entre la Terre et le Ciel , celui-ci peut-il être tenu par une femme ?
Sylvine13
27 juillet 2021 @ 16:56
‘Le parfait exemple de l’immobilisme et de l’extrême conservatisme d’une frange minoritaire du Japon qui hélas impose sa vision. Tout ça est bien triste… Mais bon, le côté positif, c’est que rien ne sera imposé à la pauvre fille unique de l’ empereur, qui est bien inhibée…
Manon M.
29 juillet 2021 @ 03:48
Qui voudrait bien être impératrice au Japon? Masako a été dépressive pendant des années. Sa fille semble fragile, elle aussi. La mère du nouvel empereur a elle aussi eu des problèmes psychologiques. Elle en a même perdu la parole. Ce pays est hyper traditionnel, rigide et misogyne. Vous savez combien d’immigrants ils acceptent en 1 année? Dans les grosses années: 2 sinon c’est 1…
Auberi
27 juillet 2021 @ 16:59
c’est tout le ‘charmé nippon et ses contrastes séculaires, le Japon au sommet international grâce à son intelligence technologique et ce machisme toujours omniprésent au sein des entreprises, des mœurs, de la famille, de l’éducation, le sexisme a encore de beaux jours devant lui dans l’empire du Soleil levant, il y a tellement à dire… 😖
https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/tokyo-2020/au-japon-les-femmes-subissent-la-lourde-tradition-du-sexisme_4471783.html
Pascal
28 juillet 2021 @ 15:09
Pour moi France Info est très ,très orienté et dans tous les domaines .
C’est plutôt « la voix des progressistes » , je préfère les gens de progrès.
jul
29 juillet 2021 @ 08:06
Auberi, n’avez vous pas remarqué que plus l’avancée technologique est importante, plus une grande partie de la population se rattaché à ses repères culturels fondamentaux ?
Bambou
27 juillet 2021 @ 17:10
Rediscuter de cela au moment du règne d’Hisahito…..lol
Et bien papa va être heureux….!!!
La fille de Naruhito et Masako va être probablement soulagée. Elle sera plus libre, du moins j’espère, de vivre une vie quasi normale !
Amarilis
27 juillet 2021 @ 17:34
Pffffff, c‘est à dire dans 30 ou 40 ans . . . Alors que j‘adore le Japon (et y séjourne régulièrement depuis 20 ans, mon fils y vivant et ayant épousé une japonaise), c‘est une décision matchiste et sexiste que j‘ai peine à comprendre. Cependant, cette décision fera peut-être le bonheur de la princesse Aiko, lui permettra d‘embrasser une carrière et de se marier librement . . . l’avenir nous le dira
Gatienne
28 juillet 2021 @ 11:38
Si vous connaissez bien le Japon et ses contrastes entre les avancées technologiques de ce pays et le côté rétrograde immuable de ses coutumes sociales, cela ne devrait pas vous étonner.
Pascal
28 juillet 2021 @ 15:07
Immuable , traditions ne sont pas synonymes de rétrograde .
Pourquoi devrait-il y avoir une concordance entre des traditions très anciennes qui ne concernent qu’une partie très limitée du fonctionnement de la société (la continuité dynastique ) et les avancées technologiques ?
D’autant plus que le génie du Japon me semble d’avoir assimilé et amélioré tout en les adaptant à son propre modèle des innovations venues d’ailleurs .
Le Teno n’est plus qu’un symbole ténu … faut-il détruire un symbole pour satisfaire les tenants d’un autre symbole plus dans l’air du temps?
Selon moi cela ne ferait que détruire un peu plus rapidement la fonction impériale déjà réduite à presque rien (je suis de l’avis de Karabakh ).
De toute façon la décision devrait selon moi revenir à l’empereur (qui n’en a sans doute plus le pouvoir) et à un conseil de gens reconnus pour leur autorité dans le domaine (membres de la famille impériale , censeurs impériaux ) qui n’existe plus .
Tous ces jugements émanent d’occidentaux qui voient les choses avec les opinions dominantes aujourd’hui et on sait ce qu’elles sont , elles finiront par détruire le féminisme utile .
J’ai appris dernièrement la différence entre diachronie et synchronie …
Ce débat a déjà eu lieu ici , il y a eu semble-t-il des impératrices dans les temps reculés , quels pouvoirs avaient-elles ? Comment et pourquoi a-t-on mis fin à ce système ?
Voilà ce qu’un authentique spécialiste du Japon pourrait nous dire .
J’attends son avis.
Il y a bien M Bruno Gollnisch mais je doute qu’il nous lise et encore plus qu’il soit bien accueilli , pourtant il est paraît-il un bon spécialiste en la matière .
Mais il y en a peut-être d’autres .
Je ne parle pas de gens qui ont séjourné ou vécu au Japon mais de gens qui en connaissent l’histoire et la culture.
Un autre problème est la place des femmes dans la société civile japonaise .
Le Japon me semble un pays très particulier (c’est presque une lapalissade comme me l’envoyait dernièrement je ne sais plus qui) , je le vois comme un très beau château de cartes , toucher à une carte …
Mais les évolutions se font , même dans la tradition , simplement leur temps n’est pas celui du commun des mortels.
Gatienne
29 juillet 2021 @ 12:34
Pour votre première phrase, « rétrograde et immuable » riment manifestement, malgré la dissonance des termes.
vieillebranche
27 juillet 2021 @ 17:56
C’ est une chance pour la jeune fille de l’ Empereur : plus d’anorexie ni d’ angoisse …C’ est bien d’être sorti de l’ incertitude- Elle peut se construire un destin personnel encore largement contrôlé,, mais un peu plus libre-
Ghislaine
27 juillet 2021 @ 18:07
Le contraire m’eût étonnée – Je crois que les éléments féminins de cette royauté ne sont pas logées à meilleure enseigne que les femmes de leur royaume .
Ladycat's
27 juillet 2021 @ 18:08
encore un pays coincé
luigi
27 juillet 2021 @ 18:10
Pouvait-on s’attendre à autre chose, finalement ?
PATRICIA
27 juillet 2021 @ 18:20
Je suis vexée pour Masako qui va toujours regretter de ne pas avoir cet héritier tant attendu mais leur fille est leur Bonheur et sera bien plus heureuse ainsi
Teddy
27 juillet 2021 @ 18:25
Aikoaurz quittè la famille impériale et ses cousines aussi les princesses de takamado et d akishino le prince d Hitachi sera mort aussi ainsi que son père et il n y aura plus personne
Teddy
27 juillet 2021 @ 18:27
Et si il n à que des filles
Ou un fils la discussion ne sera pas d actualité
Marie DM
27 juillet 2021 @ 18:53
Tradition sans évolution, je ne comprends pas pour un pays tourné vers la modernité.
JeanChristophe69
27 juillet 2021 @ 19:06
Les fameuses traditions…
Le Japon porte hélas peu de considérations aux femmes. Juste bonnes à se marier et se reproduire (et si possible faire des garçons !). Si elles sont toujours célibataires à 30 ans passées, elles sont la honte de leur famille.
J’ai eu plusieurs fois l’occasion de parler avec des Japonaises venues travailler en France… C’est terrible !
Beque
29 juillet 2021 @ 20:07
Jean-Christophe69, j’ai toujours entendu dire que la limite c’était 27 ans dans les pays d’Asie. J’ai connu (entre autres) une Coréenne qui faisait des études supérieures à Paris, qui a dû revenir dare-dare dans son pays pour se marier, avant 27 ans, et qui est repartie tout de suite pour la France continuer ses études.
Il y a aussi le rire qui masque la gêne. Une autre fois, venaient diner chez moi des Japonaises. L’une d’elle tombe dans l’escalier et se fait peut-être une entorse, je ne sais pas. Toujours est-il qu’elle arrive en pouffant de rire. On se souvient, en tout cas moi, du Dalaï Lama écroulé de rire lors d’une séance à l’Académie Française.
JeanChristophe69
30 juillet 2021 @ 13:38
Vous avez sans doute raison sur l’âge.
J’ai eu une collègue japonaise qui avait passé 30 ans et qui me faisait un peu de rentre-dedans. Comme j’étais très imperméable à ses avances (toutes en finesse et douceur, mais déterminées !), elle m’a explique que sa petite sœur s’était mariée quelques mois auparavant et qu’elle avait senti le regard l’ours de sa famille et des invités. « Même pas fichue de trouver un Français comme mari », lui avait-on même dit. Heureusement, nous avions plusieurs femmes célibataires au bureau, parfois même plus âgées qu’elle, qui ont essayé de lui expliquer qu’en France, on ne la regarderait pas de travers.
Magda
27 juillet 2021 @ 19:12
QUELLE BLAGUE !!!!!
El malik
27 juillet 2021 @ 19:12
Pays moderne. Ah bon ❓
Magda
27 juillet 2021 @ 19:19
La dernière génération de souverains ne valident pas cette posture : Les Reines Béatrix, Margrethe II, Elizabeth II ont été ou sont des plus exemplaires, quant à leurs homologues masculins : Juan Carlos, Albert II et CarlXVIGustaf sont de bien tristes Sirs !!!!! MYSOGYNIE rien de plus. Je n’apprécie pas plus qu’Albert n’ait pas changé la loi successorale, peut-être a-t-il peur des vélléités de sa grande soeur.
Pascal
28 juillet 2021 @ 16:34
Mais pourquoi faudrait-il que tout le monde fasse la même chose ???
Sabsa
27 juillet 2021 @ 19:35
Pfff…
Toma
27 juillet 2021 @ 19:46
Tant mieux pour la fille de l’empereur finalement. Elle sera plus libre car quand on ne peut que constater la rigidité de tous ces gens, c’est effrayant ! Ce n’est pas étonnant que cette pauvre Masako est malade depuis des années.
JAusten
27 juillet 2021 @ 20:31
C’est peut-être le plus beau cadeau qu’ils pouvaient faire à Aiko.
Mini
27 juillet 2021 @ 21:22
Le Prince Hisahito, le « fils prodigue », semble avoir été « conçu » pour assurer la pérennité des mâles ! Quel pays rétrograde ! Celà permet mieux de comprendre l’origine de la dépression de l’Impératrice Masako…. quelle tristesse!
André 🇨🇦
27 juillet 2021 @ 22:12
L’art de remettre à plus tard, refiler le problème à la prochaine génération 🧐
JAusten
28 juillet 2021 @ 11:57
Ils misent sur la « chance » du plan B pour que le problème n’en soit plus un.
Elodie
28 juillet 2021 @ 12:32
Comme souvent! Et pas seulement au Japon ;)
Corsica
27 juillet 2021 @ 22:18
Comment aurait-il pu en être autrement dans un pays qui pointe au cent dixième rang (sur 149) dans le classement 2019 du Forum Economique mondial en ce qui concerne les discriminations professionnelles, les inégalités salariales et le manque de parité hommes-femmes ? Tout ça à cause du respect des traditions. Pour toutes les femmes japonaises, je regrette cette décision prise par une poignée de conservateurs alors qu’environ 85% de la population était pourtant favorable à l’accession au trône d’une femme mais je pense que la princesse Aiko sera bien plus heureuse hors de la cage dorée.
framboiz07
27 juillet 2021 @ 22:18
Vite, une pétition !
Zulma
27 juillet 2021 @ 22:21
Je suis tentée de dire : tant mieux pour la fille de l’empereur, elle va pouvoir être libre.
Quant aux autres, ils auront ce dont ils rêvent : le titre ! … et il faudra assumer ce qui va avec…
Caroline
27 juillet 2021 @ 22:28
Avec les monarchies arabes et celles du Sud- Est de l’ Asie, le Japon continue à maintenir la loi salique malgré son ouverture au monde occidental.
JAusten
28 juillet 2021 @ 14:09
« Il faut que tout change pour que rien ne change » … Très d’actualité ;)
👑Coriandre 👑
27 juillet 2021 @ 22:28
Aiko n’a plus qu’à se trouver un mari fortuné et à prendre des cours de cuisine…
Elodie
28 juillet 2021 @ 12:33
Quel vilain commentaire!!
Ludovina
28 juillet 2021 @ 07:10
Si ce panel était majoritairement composé de (vieux) messieurs…
stigerss
28 juillet 2021 @ 07:24
la société japonaise reste très patriarcat !
Brigitte - Anne
28 juillet 2021 @ 07:41
Sans doute une chance pour la princesse Aiko.
Vasco2
28 juillet 2021 @ 07:57
Tu m’étonnes !
Aldona
28 juillet 2021 @ 08:14
Le poids des traditions est plus fort que tout au Japon
Olivier AM de Tokyo
28 juillet 2021 @ 09:41
Ces ringards ultra-conservateurs ont donc décidé de pousser la dynastie à sa fin.
Encore une fois, les dirigeants japonais montrent qu’ils n’ont aucun sens de l’anticipation sur l’avenir.
Olivier AM de Tokyo
28 juillet 2021 @ 16:11
Traduction d’un article de Kyodo News qui explique les « tenants et aboutissants » de cette décision!
« Une querelle d’argent liée au petit ami de la princesse japonaise Mako a apparemment influencé le débat japonais sur l’opportunité de modifier les règles de succession impériale réservées aux hommes dans un contexte de diminution du nombre d’héritiers.
Un comité consultatif gouvernemental a entendu 21 experts de différents domaines lors de ses réunions du 8 avril au 7 juin afin de discuter des options possibles, notamment l’autorisation pour les femmes de régner et pour les empereurs de descendre de la lignée maternelle.
Mais pendant que les membres du panel discutaient, la controverse sur le mariage prévu entre la princesse Mako, 29 ans, nièce de l’empereur Naruhito, et Kei Komuro, 29 ans également et récemment diplômé d’une école de droit, continuait à couver, les opposants au changement semblant profiter du malaise du public pour faire valoir leurs arguments.
Le mariage a été reporté de plus de deux ans à la suite d’articles de presse faisant état d’un différend financier entre la mère de Komuro et un ancien fiancé, qui prétend lui devoir plus de 4 millions de yens (36 000 dollars).
Pressé de résoudre ce litige et de convaincre un public sceptique, M. Komuro, qui a obtenu son diplôme de droit à l’université Fordham de New York à la fin du mois de mai, avait publié en avril une déclaration de 24 pages indiquant que des « discussions » avec l’ancien fiancé seraient « le meilleur choix » pour régler l’affaire.
Mais il a ensuite déclenché une nouvelle réaction négative après avoir déclaré qu’il avait l’intention d’effectuer un paiement à l’homme pour tenter de régler le différend. Aucun progrès dans les efforts pour régler l’affaire n’a été signalé depuis lors.
Les Komuros disent qu’ils considèrent l’argent, qui comprend des sommes versées pour les frais d’éducation de Komuro, comme un cadeau. Bien que Komuro reste sous pression pour rencontrer la presse afin de s’expliquer, il n’est pas encore rentré au Japon.
Hidetsugu Yagi, un professeur de l’université Reitaku qui s’oppose à la modification des règles de succession, a évoqué la perspective qu’un fils ou une fille de Komuro et de la princesse Mako devienne éligible pour monter sur le trône du chrysanthème en vertu des changements proposés.
« La succession féminine signifie, par exemple, qu’un enfant né entre la princesse Mako et son partenaire pourrait devenir empereur ou impératrice. C’est plus facile à comprendre quand on imagine un cas précis », a-t-il déclaré à une audience.
Actuellement, les trois héritiers en lice pour succéder à l’empereur Naruhito, 61 ans, sont son frère le prince héritier Fumihito, 55 ans, son neveu le prince Hisahito, 14 ans, qui est le fils du prince héritier, et l’oncle de l’empereur, le prince Hitachi, 85 ans. Le prince héritier est également le père de la princesse Mako.
La famille impériale s’est drastiquement réduite en vertu de la loi de 1947 sur la maison impériale, qui limite l’héritage du trône à un héritier mâle ayant un empereur du côté de son père. L’unique enfant de l’empereur Naruhito et de l’impératrice Masako est leur fille, la princesse Aiko, qui commencera à travailler au sein de la famille royale lorsqu’elle aura 20 ans en décembre.
« Au sein du parti au pouvoir, on souhaite ardemment que (la princesse Aiko) monte sur le trône », a déclaré un haut fonctionnaire du gouvernement, en référence au Parti libéral démocrate dirigé par le Premier ministre Yoshihide Suga.
Plusieurs experts ont également laissé entendre qu’ils soutenaient l’ascension de la princesse Aiko au cours des réunions, l’un d’entre eux allant jusqu’à dire : « Beaucoup de gens disent que le monde deviendrait plus radieux si (elle) devenait impératrice (régnante). »
Plus de 60 % des 21 experts se sont prononcés en faveur de l’autorisation des femmes monarques, mais certains membres aux opinions conservatrices se sont fortement opposés à cette idée.
Malgré les appels de plus en plus nombreux en faveur du règne de la princesse Aiko, les femmes membres de la famille royale doivent quitter la famille impériale dès qu’elles épousent un roturier dans le système actuel. La princesse Mako perdrait également son statut impérial en épousant Komuro, qui est un roturier.
Au Japon, il y a eu huit femmes monarques entre le sixième et le dix-huitième siècle. Mais aucune d’entre elles n’était issue d’une lignée féminine.
Afin de lutter contre le rétrécissement de la famille impériale, le comité a étudié la possibilité de permettre aux femmes membres de la famille royale de conserver leur statut en créant leur propre branche impériale après leur mariage avec un roturier.
La journaliste Yoshiko Sakurai, l’un des 21 experts, a également fait référence, bien que de manière voilée, à la princesse Mako et à Komuro dans des remarques faites aux journalistes après une audience.
« Si un membre féminin reste dans la famille impériale après avoir épousé un roturier, alors l’homme deviendrait un membre de la famille impériale », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter de façon appuyée : « Il y a des gens à qui ce cas peut s’appliquer maintenant. »
Afin d’assurer une succession stable, les conservateurs du LDP ont demandé que les descendants patrilinéaires masculins non mariés des anciennes branches impériales puissent rejoindre la famille impériale par adoption ou mariage, s’ils le souhaitent. La loi actuelle sur la Maison impériale interdit l’adoption dans la famille royale.
Les membres des 11 anciennes branches qui partagent avec la famille impériale un ancêtre commun il y a quelque 600 ans ont abandonné leur statut en 1947, deux ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Sakurai a fait valoir que si l’on était d’accord avec l’idée qu’un roturier rejoigne la famille impériale par le biais du mariage, on n’aurait aucune raison de s’opposer à la contre-proposition des conservateurs.
« S’il est acceptable qu’une personne qui n’a jamais été membre de la famille impériale le devienne parce qu’elle a épousé une femme membre, pourquoi est-il étrange qu’une personne qui était membre de la famille impériale il y a seulement quelques décennies y revienne ? ».
Le porte-parole du gouvernement, Katsunobu Kato, a déclaré qu’il aimerait que le panel « approfondisse les discussions au-delà des cas personnels. »
À l’issue de l’audition des experts, le panel s’est prononcé en faveur du maintien des règles de succession actuelles, mettant de côté l’idée de monarques féminins et d’empereurs de lignée féminine.
La politique du panel contraste avec le soutien massif de l’opinion publique en faveur d’une impératrice régnante et d’un empereur descendant d’un membre féminin de la famille impériale.
Un sondage réalisé par Kyodo News en mars et avril a montré que 87 % des personnes interrogées étaient favorables à une impératrice régnante et 80 % à un empereur de la lignée féminine.
Le comité prévoit de poursuivre le débat sur l’opportunité de permettre aux femmes de rester dans la famille impériale après leur mariage et de permettre aux hommes célibataires des anciennes branches de rejoindre la famille impériale.
Le groupe doit rédiger un rapport qu’il soumettra à Suga, qui devrait ensuite le présenter au Parlement à l’automne de cette année. »
jul
29 juillet 2021 @ 08:10
Ah Olivier, vous pouvez compter sur eux pour veiller à ce que le prince Hisahito ait des fils pour la dynastie.
Anastasie
28 juillet 2021 @ 10:35
Les bras m’en tombent… Cette décision qui n’en est pas une me laisse sans commentaires… Je pense que pour un Européen il est difficile de comprendre la mentalité des Japonais.
Esquiline
28 juillet 2021 @ 11:04
Tant mieux pour Aïko qui restera maître de sa vie.
Cosmo
28 juillet 2021 @ 11:54
Mais sans un sou, comme sa tante.
Pascal
28 juillet 2021 @ 14:49
Le devenir de TOUS les membres de la famille impériale me semble en effet un sujet plus important et s’il faut employer ce terme plus urgent.
Karabakh
29 juillet 2021 @ 13:50
La tante sans le sou s’est quand même « offert » un duplex à 110 millions de yens (environ 785 000 euros) à Mejiro, arrondissement de Toshima. Après, nous sommes d’accord, la recherche, ça ne nourrit pas son homme. 😉
Marie de Cessy
28 juillet 2021 @ 11:59
Pays toujours aussi machiste.
Martine
28 juillet 2021 @ 13:05
Étant très féministe et ce depuis longtemps, je ne peux que dire bravo
Les femmes seraient encore plus enfermées que les hommes dans ce patriarcat moyen ageux
Jusqu au jour où tout s ecroulera complètement.
Libellule
28 juillet 2021 @ 16:39
Tout à fait d’accord Martine ! On est toujours rattrapé pour la patrouille de toute façon : qu’on se le dise.
Mayg
28 juillet 2021 @ 13:32
Le changement, c’est pas pour maintenant.
aubert
28 juillet 2021 @ 14:09
Dans un système où seul l’aîné peut succéder peu importe qu’il soit homme ou femme cela est anachronique et injuste.
Libellule
28 juillet 2021 @ 16:37
Un pays en avance technologiquement mais ancestralement attardé socialement. C’est décidément le tempo du moment de « ne pas évoluer » de peur de….
Les femmes ont pourtant prouver qu’elles sont à la hauteur de la tâche : Elizabeth II d’Angleterre, Béatrix des Pays Bas… et de nombreuses Reines Européennes à venir dans les prochaines années.
Pascal
28 juillet 2021 @ 17:03
A titre d’information je viens de découvrir que l’ Impératrice est appelée kogo (avec un trait sur les deux o que je ne peux reproduire) et que cela signifierait : « souveraine de l’empereur » ; ne pas oublier non plus que la lignée impériale se dit descendre de la déesse Ameratsu et pas d’un dieu.
Encore une fois juger d’une culture avec les préjugés d’une autre culture est une voie sans issue.
La voie utile d’un féminisme intelligent ou avisé serait de promouvoir l’entrée des femmes japonaises en politique , que l’empereur soit mâle ou femelle n’y changerait à mon avis pas grand chose vu le rôle de plus en plus symbolique du Tenno (avec deux n en fait et toujours un trait sur le o) .
Mais bien sûr il y a des gens qui ne vivent que pour déboulonner les statues et violenter l’orthographe.
« Les foules déchaînées » sans doute …
Kardaillac
28 juillet 2021 @ 20:54
Je suis surpris par la bronca progressiste ici contre le maintien de la primogéniture mâle pour le trône du Chrysanthème. C’est mal connaitre le Japon, ses moeurs et sa violence rentrée, canalisée par l’étiquette. La société nippone est extrêmement conservatrice, pour ne pas dire bloquée.
Sur les vingt ministres du gouvernement Suga, il y a une femme ministre de la Justice et une seconde en charge des JO, c’est tout. Aucun secrétaire d’Etat féminin.
JAusten
29 juillet 2021 @ 16:27
oh je ne suis pas sûre que ce soit une particularité japonaise. En France on a attendu 1992 pour qu’une femme soit 1er ministre. 11 mois et 29 ans plus tard, ne lui ont succédé que des hommes.
DUPONT Marc
29 juillet 2021 @ 12:29
Dans l’avenir, si le prince Hisahito n’a pas d’enfants ( ou que des filles … ), le problème se posera à nouveau, et de façon encore plus prégnante ; les « décideurs » seront alors au pied du mur … Il faudrait a minima que les enfants des princesses Aïko, Kako ou Mako puissent être reconnus héritiers potentiels, même si lesdites princesses sont considérées comme « sorties » de la famille impériale suite à d’éventuels mariages roturiers.
JAusten
30 juillet 2021 @ 10:44
sauf s’ils misent sur la « chance » technologique qui a déjà donné des résultats, pour que le problème de la descendance uniquement féminine ne se produise plus.
Mary
30 juillet 2021 @ 23:41
Impératrice du Japon ? Le bagne !
Aiko peut devenir pépiniériste et se spécialiser dans la production de chrysanthèmes, Elle n’en sera que plus heureuse !