La reine Elizabeth et le duc d’Edimbourg reçus par l’empereur Hirohito et l’impératrice Nagako à Tokyo en 1975 lors d’une visite d’Etat au Japon. (Copyright photo : Royal collection trust)
La reine Elizabeth et le duc d’Edimbourg reçus par l’empereur Hirohito et l’impératrice Nagako à Tokyo en 1975 lors d’une visite d’Etat au Japon. (Copyright photo : Royal collection trust)
Philibert
6 août 2021 @ 07:35
L’impératrice est encore nettement plus petite que la reine Elisabeth (et son 1,62 mètre de l’époque), ce qui n’est pas peu dire…
Bambou
6 août 2021 @ 11:53
Oui, et ????????
Teddy447
6 août 2021 @ 12:12
Elle était petite et replète
Olivier AM de Tokyo
8 août 2021 @ 09:18
N’importe quoi…
Très visiblement vous ne connaissez pas la tradition du kimono! et des multiples couches que cela représente à porter.
Gatienne
8 août 2021 @ 12:46
Teddy s’intéresse beaucoup aux formes apparentes (ou pas) des altesses vêtues ou plus dévêtues…🧐
Alors les traditions…! 🤔
Jean Pierre
6 août 2021 @ 12:24
Le « nain » c’était plutôt Hiro Hito qui ne dût sa survie qu’au « géant » Mac Arthur.
Helme12
6 août 2021 @ 16:51
Voyez le film « le soleil » de Sokourov, pour une approche très subtile de l’événement et du personnage !
Pascal
7 août 2021 @ 10:50
Helme12
Je vous remercie de l’info , il semble toutefois que le réalisateur, de son propre aveu , ait choisi de ne montrer que son ressenti quant à la personne de l’empereur sans trop se préoccuper des sources historiques concernant la capitulation du Japon.( d’après wikipedia…)
Cela demeure intéressant car ça rejoint mon propre ressenti et mon interrogation devant le contraste entre ce que nous pouvons entrevoir de la personnalité de l’empereur Showa (surtout lors de la capitulation et après la guerre) et son implication de plus en plus évoquée pendant la guerre .
Je me dis qu’il faut peut-être en déduire que soit c’était un grand acteur ou qu’il y a dans cette affaire un niveau de compréhension qui nous échappe .
La cruauté des troupes japonaises pendant cette guerre est indéniable , le voyaient-elles ainsi ? Mais je ne crois pas que toute la faute en retombe sur l’empereur , certes il n’a rien fait pour l’empêcher mais c’était la situation du Japon à cette époque.
Quoiqu’il en soit je pense que les Japonais n’étaient pas prêts à accepter sans révolte la disparition de l’empereur à ce moment là , et c’est ce que dit-on Mac Arthur a très bien compris.
D’où en définitive la situation actuelle de la famille impériale , dont nous nous gaussons parfois mais qui en fait est peut-être extrêmement triste.
Olivier AM de Tokyo
8 août 2021 @ 09:34
C’est un peu plus complexe que cela!
Oui, l’armée japonaise était effroyable dans ses colonies asiatiques!
Et oui, l’empereur a laissé faire.
Cependant, le pouvoir militariste en place durant la décennie qu’a durée la guerre japonaise + mondiale, avait une telle main mise dans les affaires d’état que l’empereur avait en réalité peu d’espace de manoeuvre.
En ce qui concerne la survie du Trône du Chrysanthème, la « volonté » du peuple n’a rien à voir!
En réalité, le Japon, comme beaucoup d’autres pays asiatiques était alors aussi intéressé par une démocratie républicaine… Cependant, il est très vite apparu aux Américains que le risque d’extension de l’influence soviétique russe planait sur le pays s’il basculait vers une République.
Au départ, les Américains ne voulaient absolument pas garder l’Empereur (enfin, officiellement, puisque c’est l’excuse qui a été donnée pour lâcher les bombes atomiques sur le pays)…
Plus complexe encore: les bombes atomiques n’ont absolument pas mis fin à la guerre (là aussi c’est le mythe éculé de la version américaine), mais les bombes ayant coûté tellement de milliards, qu’il FALLAIT les tester coûte que coûte, alors que les services américains savaient déjà depuis février 1945 que le Japon demandait une armistice via la Russie!! Mais, il fallait aussi afficher sa supériorité face au pouvoir communiste russe.
Les américains ont donc laissé traîné les négociations, en prétendant que le point d’achoppement était le maintien de l’empereur (que demandaient les ministres militaristes, mais pas le peuple!), jusqu’à ce que les bombes soient prêtes en juillet 45.
Tout cela est donc un enchevêtrement militaro-industrielo-diplomatique d’affrontements de puissances américaines/Sovietiques.
Helme12
8 août 2021 @ 14:30
Aucune excuse pour les crimes commis par l’armée, couverts par l’Etat-major, dissimulés autant que possible (et donc consciemment perpétrés), suivis après-guerre par des excuses gouvernementales prononcées du bout des lèvres et contredites par des commémorations odieuses.
Après la responsabilité personnelle de l’empereur semble fort engagée selon les historiens, et donc sa capacité à survivre témoigne d’un talent certain, même si, c’est vrai, son maintien sur un trône symbolique arrangeait aussi les Etats-Unis et Mac Arthur.
Le film n’est pas un documentaire, mais évoque bien tout ça…
Je crois donc que nous sommes d’accord sur l’essentiel !
Pour la période plus récente, Akihito (Heisei) a fait preuve d’un sens moral et d’une dignité bien supérieurs à son père Hirohito (Showa). Son abdication a de ce point de vue été un acte politique discret mais supérieur destiné, outre sa situation personnelle, à freiner la remilitarisation en cours du Japon. Je n’ai aucun doute sur la lucidité et la droiture de Naruhito.
Louise louise
7 août 2021 @ 08:49
La très souriante impératrice était une teigne avec sa belle-fille Michiko. J’ai revisionné le documentaire de la 5.
Olivier AM de Tokyo
8 août 2021 @ 09:38
Et Michiko est devenue une teigne avec Masako…
Enfin, j’exagère… Mais, c’est elle qui a convaincu/forcé Masako d’accepter le mariage avec le prince héritier.
« Mademoiselle, lorsqu’on a l’honneur d’être demandé en mariage par un prince impérial, on se sacrifie pour son pays! » (ou quelque chose d’approchant en version française).
Bambou
9 août 2021 @ 14:50
😂😂😂 un partout…