Dans ce premier livre sur la question, il aborde à la fois le Napoléon intime et le Napoléon public par ses goûts, tous ses goûts, et parfois ses dégoûts.
Quel était le goût de Napoléon en matière de mobilier ? De vêtements ? De littérature ? De théâtre ? De peinture ? De cuisine ? De femmes ? Parmi la quantité de détails et d’anecdotes sur le général, Premier consul, empereur des Français et exilé le plus célèbre du monde, on découvrira sa passion pour les rougets, mais aussi pour les vers de Corneille, qu’il se faisait réciter par des acteurs, pour la couleur mauve dont il a fait tapisser le palais de l’Elysée, ou encore pour le jeu de barres (une variante du chat-perché).
Et chaque fois, en plus de ces goûts, sa décision bien à lui de vouloir les imposer à tous, parfois pour notre plus grand bien, comme quand il a peuplé Paris de fontaines.
Derrière la légende des canons et des conquêtes, des cavalcades et des codes, voici la vérité d’un homme qui s’est profondément révélé par ses choix esthétiques.
Ce passionnant Goûts de Napoléon est un trésor d’anecdotes méconnues et une mine d’informations inattendues sur un des grands hommes de l’histoire de France ».
« Les goûts de Napoléon », Philippe Costamagna, Grasset, 2021, 304 p.
framboiz 07
23 août 2021 @ 01:06
J’ai l’impression , qu’ il aimait les femmes brunes …
Caroline
23 août 2021 @ 09:09
Encore un nouveau livre sur Napoléon !
Son goût très connu pour les jolies femmes? Mais, on ne connait pas la liste de ses maîtresses…!
Beque
23 août 2021 @ 09:21
Dans « La vie quotidienne au temps de Napoléon », Jean Robiquet écrit : « Dans la composition de ses menus quotidiens, pas beaucoup plus de raffinement que chez un honnête rentier. En général, il expédie les repas à une cadence toute militaire ; quinze minutes au maximum pour le dîner du soir pris en compagnie de Joséphine ; un peu moins de hâte, le dimanche, pour le festin qui réunit toute la famille Bonaparte et quelques dignitaires de la Cour (…) Il en oublie l’heure du dîner, au grand émoi des marmitons du palais, qui se voient obligés, certains soirs, de remettre successivement vingt-trois poulets à la broche pour que le dernier soit présentable ».
Leonor
23 août 2021 @ 10:11
Ah bon, il jouait à chat perché, Napoleone ?
On sait aussi qu’il s’inondait d’eau de Cologne. C’est p’t’êt’ ben pour ça qu’il a tenu à envahir la Rhénanie; et puis, une fois en route, ben, il a tout bonnement continué . Après tout, on peut r’garder l’histoire comme ça.
aubépine
23 août 2021 @ 13:01
En tout cas je sais qu’il avait la phobie des chats et à table buvait du Gevrey- Chambertin coupé d’eau c’est tout ce que je sais de lui ,c’est pourquoi cet ouvrage doit être intéressant car c’est par les petites choses du quotidien qu’on apprend à connaître les grands hommes !
COLETTE C.
23 août 2021 @ 14:04
Ce devrait être intéressant,mieux connaître Napoléon.
Cosmo
23 août 2021 @ 21:20
Napoléone ? Oubliez vous qu’il était français d’ascendance corse et qu’en français son prénom s’écrit Napoléon et en corse Nabulione.
Quant à envahir la Rhenanie, il n’a été ni le premier ni le dernier. Il avait d’ailleurs été devancé par Custine en 1792.
HRC
24 août 2021 @ 18:25
Je tousse aussi..
Jourdan et Hoche aussi de mémoire.
Leonor
24 août 2021 @ 23:08
Je sais, Cosmo, que nous ne sommes pas d’accord sur Napoléon.
Ca ne m’empêche pas d’aimer vous lire.
A bientôt.
Cosmo
25 août 2021 @ 15:37
Chère Leonor,
Je vous remercie de me lire malgré cette petite divergence d’opinion sur un personnage historique.
Juste une question : que pensez-vous de Louis XIV et de l’invasion du Palatinat (« Dans les deux dernières semaines, j’ai brûlé treize villes et villages …Il ne restait plus âme qui vive dans aucun d’eux » ) pour défendre les droits supposés de sa belle-sœur et de la Guerre de Succession d’Espagne ( entre 250 000 et 400 000 morts dans les combats + la ruine de l’Europe ) pour défendre ceux de son petit-fils.
Le nombre de morts des guerres napoléoniennes (environ 3 000 000 toutes armées et batailles confondues) reste encore inférieur à celui de la Guerre de Trente ans entre 4 000 000 et 7 000 000. Et je vous passe la Guerre de Sept ans, environs 1 000 000
En voulez-vous à Louis XIV et à tous les princes de l’époque ayant agi uniquement par vanité ?
Personnellement je n’en veux à aucun de ces princes car le passé est le passé et la souffrance des peuples reste irréparable. Mais il reste le souvenir de leurs œuvres, de la manière dont ils ont marqué leurs époques, Napoléon, Louis XIV, Frédéric II, Marie-Thérèse etc…
Donc pourquoi Napoléon est-il pire à vos yeux que les autres ? A moins que vous ne les mettiez tous dans le même sac…
Napoléon n’est pas, non plus, meilleur que les autres. La différence avec les autres est que notre société est encore régie par l’ensemble des dispositions de l’Empire, alors que tous autres pays n’ont plus rien à voir avec les sociétés antérieures.
Maintenant, il est possible que vous soyez aussi allergique aux œuvres civiles de l’Empire, des Codes aux Lycées, Universités, Grandes Écoles et Grands Corps, insertion des principes et acquis révolutionnaires etc…
Ne me croyez pas surtout un inconditionnel des Napoléon I et III et des Empires, bien que ma famille l’ait été pour diverses raisons.
Il me semble que nous leur devons un jugement équitable, comme nous le devons aux autres.
Cosmo
HRC
24 août 2021 @ 21:47
Cher Cosmo, vous m’avez obligée à rechercher la bio de cet Adam-Philippe de Custine, et je vous en sais infiniment gré.
Je vais regarder ce que je trouve sur lui, mais vous, avez vous pensé à travailler sur lui ?
Je ne me souvenais de lui que de.. son premier acquittement. Même pas de son parcours le long du Rhin.. Je ne me demande pas pourquoi d’ailleurs. Mon prof luttait contre ses affects, mais n’y arrivait pas toujours.
Au fait, vous êtes irremplaçable ici, sur l’Angleterre. Merci.
HRC
25 août 2021 @ 19:59
L’Angleterre entre autres.
Comme dans mon oubli de Custine.
HRC
25 août 2021 @ 20:04
Lequel est vraiment un personnage fascinant.
Kalistéa
25 août 2021 @ 11:43
Cher Cosmo , vous savez aussi bien que moi que « Nabulione » n’est que la façon de prononcer. On écrivait »Napoleone » en italien ligurien et probablement toscan aussi et on écrivit et prononça « Napoléon » dès que le Français fut définitivement adopté en Corse.
Cosmo
25 août 2021 @ 15:39
Chère Kalistéa,
Mon propos était simplement de répondre au ton méprisant employé et non de me lancer dans une étude linguistique du prénom de l’empereur.
Cosmo
HRC
26 août 2021 @ 16:01
Le ton de plaisanterie méprisante est souvent dû à un préjugé persistant qui veut que les Français ne sachent rien de sérieux sur leur histoire.
Selon les jours on en sourit, d’autres moins.
Cosmo
27 août 2021 @ 11:09
Chère HRC,
Merci pour vos compliments.
Bon weekend
Cosmo