En plus de dicter ses mémoires, il a eu une passion méconnue et dévorante : sa bibliothèque. Il finit par s’y investir totalement, comme dans le seul domaine où il pouvait retrouver son pouvoir perdu.
Les livres étaient désormais les seuls champs de bataille sur lesquels il pouvait s’illustrer. La bibliothèque est une autre facette du Napoléon prisonnier largement ignorée jusqu’à maintenant.
À la faveur de cette histoire, c’est bel et bien un portrait jamais dessiné des dernières années de Napoléon que dessine ici Jacques Jourquin, celui d’un homme qui retrouve un de ses plus vieux engouements, sur lequel il concentre ses dernières forces, ses derniers espoirs.
Tiré d’archives inédites, ignorées pendant deux cents ans, de Saint-Denis, le « garde des livres » de l’Empereur, ce livre renouvelle considérablement la connaissance que nous avions de l’exil à Sainte-Hélène. »
« La dernière passion de Napoléon. La bibliothèque de Sainte-Hélène »., Jacques Jourquin, Passés composés, 2021, 336 p
Pascal
13 septembre 2021 @ 05:52
Napoléon aimait passionnément les livres , dans toutes ses résidences il faisait installer une bibliothèque et dans ses campagnes il emportait une bibliothèque de voyage composée avec soin et dont des reliquats ont je crois subsiste.
Il y a une formule qui dit que les livres sont le seul moyen que nous ayons d’entrer en communication avec de grands personnages du passé, le souci de documentation mis à part c’est peut-être cela qu’il recherchait lui aussi pour traverser les siècles à la rencontre de ceux qu’il admirait ?
Bambou
13 septembre 2021 @ 10:19
Il faut dire que les distractions étaient limitées à Ste Hélène…..la lecture est toujours un des meilleur passe-temps, même de nos jours !
Cosmo
13 septembre 2021 @ 12:21
Il n’est de chagrin qu’une heure de lecture ne m’ait ôté…pas de moi mais de Montaigne.
Danielle
13 septembre 2021 @ 10:40
Un livre certainement très intéressant.
Kalistéa
15 septembre 2021 @ 19:37
Le serviteur Saint-Denis dit’le mamelouk Ali « était particulièrement fier d’avoir été chargé de la bibliothèque de l’Empereur à l’île de Sainte Hélène et se pare volontiers du « titre » de bibliothéquaire .