En voici le descriptif : « L’Hôtel de Caumont – centre d’art d’Aix-en-Provence fait voyager ses visiteurs à Venise en présentant une sélection des chefs-d’oeuvre de la collection Cini, l’une des plus importantes collections d’art ancien italien.
Les peintures, sculptures, dessins et objets précieux présentés et reproduits dans cet ouvrage, font partie de l’un des plus prestigieux ensembles d’art italien, du XVIe au XVIIIe siècle, réuni par l’entrepreneur et philanthrope Vittorio Cini (Ferrare 1885 – Venise 1977).
En 1951, ce dernier crée la Fondation Giorgio Cini, centre de recherche et formation de réputation internationale, intitulé à la mémoire de son fils, décédé prématurément.
Aujourd’hui, la collection Cini est répartie entre la Galerie du Palazzo Cini, ancienne résidence du collectionneur sur le Canal Grande, et l’important siège de la Fondation Giorgio Cini, sur l’île vénitienne de San Giorgio Maggiore.
A côté des grands noms de la peinture toscane – Botticelli, Fra Angelico, Filippo Lippi, Piero di Cosimo – et vénitienne, comme Lorenzo et Giandomenico Tiepolo, l’exposition présente des pièces maîtresses de la Renaissance ferraraise.
Complétée par une sélection de sculptures, émaux et ivoires, ainsi que par un choix de dessins et enluminures, l’exposition et le catalogue qui l’accompagne rendent compte de toute la variété technique et stylistique d’une époque florissante de l’art italien, ainsi que du goût raffiné de l’un de plus importants collectionneurs italiens du XXe siècle. » (Merci à Pistounette »)
28 octobre 2021 @ 08:08
Vittorio Cini avait obtenu le titre de comte de Monselice le 16 mai 1940. Son fils unique mourut à Cannes en 1949, tandis que deux filles se marièrent dans la haute noblesse, précisément dans les familles Guglielmi di Vulci et Alliata di Montereale.
28 octobre 2021 @ 08:59
Vittorio Cini, comte de Monselice, était un financier italien à qui l’on attribue l’un des patrimoines les plus importants de son époque. Il fait des études d’économie et de commerce en Suisse. De 1936 à 1943, il est commissaire général de l’exposition Universelle de Rome prévue pour 1942. Il est interné par les Allemands au camp de Dachau d’où son Fils Giorgio le fait évader après avoir corrompu les gardes grâce à l’argent obtenu par la vente des bijoux de sa mère, l’actrice Lyda Borelli. En 1949, Giorgio meurt dans un accident d’avion. Cini consacre, alors, sa vie à des œuvres philanthropiques. Il achète l’île de San Giorgio Maggiore. Après le décès de Lyda Borelli, en 1959, dont il avait eu quatre enfants, il se remarie, en 1967, à Maria Cristina Dal Pozzo d’Annone (décédée en 2002).
En 1951, le gouvernement italien concéda l’usage du monastère Saint-Georges et des aires adjacentes sur l’île Saint Georges le Majeur à la Fondation Giorgio Cini. L’objectif initial de la Fondation était de reconstruire le couvent, détruit par Bonaparte puis utilisé par l’armée autrichienne et l’armée italienne, et de réhabiliter l’île dans le contexte de l’histoire culturelle de Venise. Cette fondation abrite, entre autres, une bibliothèque historique d’environ 15.000 volumes et une collection de documents sur l’histoire, la musique, le théâtre et l’art. Elle accueille aussi des expositions, des concerts et d’autres manifestations. La Fondation a servi, également, de lieu de rencontre pour les réunions du G7 en 1980 et 1987.
Vittorio Cini avait acheté un palais à Venise dans lequel fut ouvert un musée, en 1984. Au premier étage, on a reconstitué l’appartement, où il recevait ses hôtes de marque, agrémenté de nombreuses sculptures toscanes, d’ivoires et de porcelaines des 13e au 16e siècles et de peintures dont des Fra Angelico et Boticelli (léguées par les filles de Cini) provenant des palais Grimani et Foscari, et une collection d’objets Renaissance donnée en 2015.
28 octobre 2021 @ 10:09
Les ducs de Ferrare ont été de puissants mécènes. Pour les musiciens aussi : ils ont commandé nombre d’oeuvres. Il en repose encore dans les archives de Ferrare et Modène.
Pas faciles à exécuter et chanter, sauf à être familier de la musique ancienne.
Ici, extrait d’une oeuvre de Luzzaschi : Aura soave.
https://www.youtube.com/watch?v=VmI2KSX5GDM&ab_channel=HelenaAfonso-Topic
29 octobre 2021 @ 15:39
Merci Pistounette , et merci Leonor pour cette musique , ce chant si particulier que je rêve d’interpréter .Quelle est votre tessiture , svp ?
29 octobre 2021 @ 19:22
J’ai essayé de chanter comme ça et mon époux a dit : c’est l’alarme d’incendie que j’entends.
Quel mufle ! 😋
30 octobre 2021 @ 10:24
A Ciboulette :
Mezzo. On a des voix plutôt graves dans la famille. Mon père était basse. Quand ils se mêlent de chanter, mes fils sont barytons .
J’ai longtemps chanté en chorale, et continue, dans une autre formation.
Parallèlement, en ce moment, en chant solo, j’ai en chantier ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=mFxKSOHRVuo&t=101s&ab_channel=CombattimentoArmonico
Haendel, Ottone, Vieni o figlio. Une merveille.
Et
https://www.youtube.com/watch?v=r4xBEOBzpBk&ab_channel=AarSan
Bereite dich, Zion, de ‘l’Oratorio de Noël de J.-S. Bach.
Mais, hein, je ne me prends pas pour lune soliste professionnelle, loin de là, si loin de là.
Mais quel plaisir, quel bonheur !
Et vous, Ciboulette, si je puis poser la question ? Vous aimez chanter ?
30 octobre 2021 @ 10:27
A Carolus :
Na vous laissez pas décourager ! Chantez, chantez !
Cela fait tant de bien ! Ca fait respirer, travailler tout le corps, tout le mental, tout le psychisme, en même temps.
Donc, outre la beauté – même si on fait quelques couacs et si on n’est pas la Callas, on en ressort vivifié, détendu, heureux.
Au besoin , …. offrez des boules Quiès à votre mari, ou envoyez-le faire un tour dehors ! :-)
28 octobre 2021 @ 20:09
Le si délicat « blond vénitien »…
29 octobre 2021 @ 15:45
Venise est passionnante, pour moi elle est l’incarnation absolue de l’Art.