A l’occasion du 65e anniversaire de la révolution hongroise de 1956, l’archiduc Georg d’Autriche, ambassadeur de Hongrie en France, a participé à la cérémonie du ravivage de la flamme sur le tombeau du soldat inconnu situé sous l’Arc de triomphe. (Merci à Charles – photo ambassade de Hongrie)
framboiz07
15 novembre 2021 @ 01:57
Il n’a pas de manteau ? On dirait qu’il part à la chasse, manque de classe pour un Habsbourg !
PRINCE DE LU
15 novembre 2021 @ 16:12
La tenue de l’ambassadeur de Hongrie vous paraît-elle plus importante ou plus intéressante que l’évènement en lui même, en lisant votre post, on se pose la question ?
marianne
15 novembre 2021 @ 07:41
Il a été déballé pour l’ occasion ?
MlleGiuliana
15 novembre 2021 @ 08:55
La doudoune, Georg. La doudoune. 😑
Jean Pierre
15 novembre 2021 @ 13:34
Uniqlo ? Horrible.
Marnie
15 novembre 2021 @ 08:56
Je l’ai aperçu également sur les images des célébrations parisiennes du 11 novembre.
HRC
15 novembre 2021 @ 09:16
Beau moment de courage des Hongrois que cette insurection de 56.
HRC
15 novembre 2021 @ 13:40
Mais, et c’est lourd, cela me semble surtout une manifestation politique destinée à la proximité des élections en Hongrie, où Orban a des concurrents divers.
L’archiduc est là en service commandé.
Leonor
15 novembre 2021 @ 10:46
Je ne vois pas très bien le rapport entre le ravivage ( quotidien, il me semble ?) de la Flamme du Soldat inconnu, et les événements hongrois de 1956.
L’écrasement par les Soviétiques de l’insurrection hongroise a été un drame.
Curieusement, alors que j’étais encore toute petite, je m’en souviens bien. Sans doute ne pouvais-je pas tout comprendre ni savoir – et de loin – . Mais dans le froid du début de l’hiver, la petite fille avait saisi que quelque part au monde, il se passait quelque chose de terrible et de » pas bien ».
Ca et la guerre d’Algérie.
Aggie
16 novembre 2021 @ 10:31
Je confirme que ce ravivage a bien lui chaque jour. J’ai découvert ça quand mon petit fils faisait parti du conseil municipal de ma commune et j’avais pu me joindre au groupe. Notre cortège est parti des Champs Elysées à quelque distance de l’arc de Triomphe. La circulation été régulée et nous avons marché escortés par la police pour éviter tout accident. La scène a été immortalisé par les touristes qui se demandaient bien ce qui se passait. Ma bobine doit figurer dans quelques albums de photos souvenir du côté de Tokyo 😁
Aggie
16 novembre 2021 @ 10:33
Était régulée !!
Leonor
16 novembre 2021 @ 14:54
Merci, Aggie, pour cette confirmation et ce témoignage.
Danielle
15 novembre 2021 @ 11:53
Merci Charles pour toutes les informations que vous nous transmettez.
HRC
15 novembre 2021 @ 13:03
Les insurgés se sont bien battus, ont été obligés de céder devant les chars.
1-Les soldats russes ou est-allemands (si ma mémoire ne me trompe pas.. Hélas…) ont été priés de se taire sur la défense des Hongrois. Pour éviter une contagion possible.
2-le mythe de la destalinisation est tombé avec cette répression, en particulier en Italie ou certains en France.
3- par contre, l’apparatchik Janos Jadar mis au pouvoir, passé la période de répression dure, a obtenu de l’urss des possibilités de faire fonctionner l’économie de façon moins planifiée et directive ! A la chute annoncée du modèle soviétique, soit dès Gorbachev, le niveau de vie des Hongrois était le meilleur des pays du bloc soviétique en cours de fragmentation.
HRC
15 novembre 2021 @ 13:15
Pour la fin des illusions, les plus connus sont Italo Calvino et François Furet. Calvino bien plus connu que Furet alors, même en France.
Esquiline
15 novembre 2021 @ 16:13
C’est le mot doudoune qui est ridicule, pas le vêtement.
Les Italiens portent souvent un piumino léger sous leur veste, c’est très actuel et élégant.
Moules-frites
15 novembre 2021 @ 17:24
Ambassadeur de la Hongrie de Viktor Orban…
Silvia 2
15 novembre 2021 @ 18:49
Charles pour une fois …je suis réservée sur ce prince.
Caroline
15 novembre 2021 @ 21:49
Merci pour cet article à la hongroise !
Beque
16 novembre 2021 @ 18:43
A propos de la révolution hongroise, il me semble légitime de parler du Cardinal Mindszenty (1892-1975), dernier Prince-Primat de Hongrie, grande figure de la résistance hongroise.
En 1949, il est condamné aux travaux forcés. Le soulèvement de Budapest, en 1956, le sort de sa prison mais, à l’arrivée des chars soviétiques, il se réfugie à la Légation des Etats-Unis où il restera… jusqu’en 1971, gênant la diplomatie vaticane qui souhaitait s’ouvrir à l’Est. Le prélat accepte, le coeur brisé, de quitter sa patrie et son peuple et s’exile à Rome, puis à Vienne où il meurt en 1975. A Vienne, seul le Cardinal Koenig, archevêque du lieu, assistera à ses obsèques, qui seront plus solennelles à Mariazell où sa tombe était quotidiennement fleurie. Le Cardinal avait souhaité être transféré à Esztergom quand le dernier soldat soviétique aurait quitté la Hongrie. Ce fut fait officiellement le 4 mai 1991. On peut voir une plaque à son nom dans la basilique d’Esztergom. Les mémoires du Cardinal Midszenty ont été publiées, en 1974, aux éditions de La Table Ronde préfacées par Jean d’Ormesson.