Le Petit Palais à Paris accueillera l’exposition « Giovanni Boldini (1842-1931) du 29 mars au 24 juillet 2022. En voici le descriptif : « Né en Italie, à Ferrare en 1842, Boldini passe la majeure partie de sa carrière dans la Ville lumière.
MoreLe Petit Palais à Paris accueillera l’exposition « Giovanni Boldini (1842-1931) du 29 mars au 24 juillet 2022. En voici le descriptif : « Né en Italie, à Ferrare en 1842, Boldini passe la majeure partie de sa carrière dans la Ville lumière.
More
DEB
19 janvier 2022 @ 07:14
Chez lui, j’entends le froufrou des robes, reflet de la Belle Époque.
plume
19 janvier 2022 @ 09:56
A voir sûrement.
Beque
19 janvier 2022 @ 10:35
D’abord formé à Ferrare sous la direction de son père, peintre et restaurateur, il entre à l’académie des Beaux-Arts de Florence, en 1862. Il se lie d’amitié avec les peintres qui formeront le groupe des Macchiaioli, peintres inspirés des Impressionnistes. Il assiste à l’Exposition Universelle de 1867 à Paris et fait la connaissance de Degas, Manet, Sisley, Caillebotte et découvre Corot. En 1869, il est à Londres et étudie l’œuvre de Gainsborough. Il s’installe définitivement à Paris, en 1872. Son association avec le marchand Goupil lui permet de se consacrer à la réalisation de portraits mondains qui lui permet d’atteindre une grande renommée autour de 1900. Ce sont les femmes, « de grandes fleurs vivantes que le désir respire et cueille » qui inspirent ses plus beaux tableaux, comme la Chilienne Emilia Concha de Ossa (1862-1905) dont le portrait obtient la médaille d’or à l’exposition universelle de 1889. Emilia avait pris des leçons de dessin avec Boldini qui en fit son modèle préféré. Il fréquente Gabrielle Chanel, Réjane, Sarah Bernhardt. Une exposition posthume de Boldini à lieu à New York, en 1933. Le « Time » écrit alors : « Il fut le peintre des soupers au champagne et des blouses en dentelle. Son art est aussi démodé que les guêpières » .
Agnese
19 janvier 2022 @ 10:37
Les tableaux de Boldini sont une pure merveille de légèreté. Il a su peindre la haute société de cette époque frivole.
Dinora
19 janvier 2022 @ 10:42
Je vous conseille d’aller voir l’exposition! Un peintre qui a innové la technique de peinture pour peindre les robes des dames représentées. Surtout pour les robes de soirée. Il arrivait parfois qu’il choisisse lui-même la robe si celle portée par la dame ne la jugeait pas adaptée au portrait qu’il voulait faire. Regardez sa technique et ses coups de pinceau. Je suis partial est l’un de mes peintres préférés ! Et j’habite pas très loin de Ferrara. J’espère que le portrait de Donna Franca Florio sera exposé. Son portrait a une histoire particulière !
Antoine
19 janvier 2022 @ 11:05
Peinture très maniérée mais… j’aime. Le portrait de Robert de Montesquiou est d’une élégance rare. Boldini a peint peu d’hommes. C’est dommage. Plus sobres ils permettent de pénétrer davantage dans l’intimité des modèles.
Ciboulette
19 janvier 2022 @ 11:57
L’extrait d’un portrait que nous voyons ici m’est familier , il me fait penser aux duchesses de Proust .
Esquiline
19 janvier 2022 @ 13:45
J’ai appris récemment qu’il avait lui aussi quitté l’Académie de Florence pour s’unir à la révolution picturale des Macchiaioli les premiers à quitter, sous les quolibets, la peinture académique pour peindre par touches, macchie, tâches en italien.
Ce groupe de jeunes artistes se réunissait au Caffè Michelangelo de Florence, actuellement disparu, pour révolutionner l’art pictural donnant naissance, sans en être vraiment conscients au début, à toutes les tendances qui suivirent, impressionnisme, pointillisme etc …
À une exposition à Rome j’ai eu la surprise de voir que Boldini avait aussi peint des paysages!
Si par hasard on me m’offrait une de ses œuvres, c’est Verdi que je choisirais, sans hésitation.
Gérard
21 janvier 2022 @ 12:18
Le portrait que nous voyons ici en partie est certainement celui de Marie-Jeanne Bellon dite Miss Bell, actrice de la Comédie-Française.
Le portrait était destiné à la marquise Matilde Giustiniani Pallavicini Durazzo, des princes Giustiniani de Gênes, veuve du marquis Giacomo Filippo Durazzo, qui souhaitait constituer une collection d’art moderne mais Boldini était très lié à l’industriel Luigi Frugone et il choisit de lui donner la préférence.
Il lui vendit la toile pour 130 000 lires. En 1932 à la XVIIIe Biennale de Venise dans la rétrospective consacrée à Giovanni Boldini il était précisé qu’elle appartenait à Luigi Frugone, et en 1953 elle entra avec les collections Frugone aux Musées de Gênes.
Cette toile est considérée comme le fleuron de la villa Grimaldi Fassio à Nervi dans un cadre enchanteur.
Marie-Jeanne Bellon (1900-1985), Marie Bell, fut une célèbre tragédienne et directrice du théâtre du Gymnase.
Elle fut aussi une résistante. Elle repose au cimetière de Monaco, pas loin de Joséphine Baker, ainsi que son mari l’acteur Jean Chevrier.