En voici le résumé : « L’artiste australien, Jonathan Jones, très attaché à l’histoire de son pays, s’est penché sur l’expédition française menée par le Capitaine Nicolas Baudin aux Terres Australes entre 1800 et 1804. Commanditée par Napoléon Bonaparte, c’est l’une des plus grandes expéditions scientifiques de l’histoire.
Celle-ci permet de rapporter en France de nombreuses espèces végétales et animales. Suivant les instructions données avant le départ, à leur arrivée en France, les kangourous, les cygnes noirs, les émeus, les mimosas, et les eucalyptus sont partagés entre le Muséum d’histoire naturelle de Paris et le parc de Malmaison.
Au château de Malmaison (du 12 janvier au 18 avril 2022), l’artiste présente des œufs d’émeus sur lesquels sont gravées les plantes du livre d’Étienne-Pierre Ventenat Jardin de La Malmaison. Ces œuvres évoquent le jardin de Joséphine agrémenté de plantes des quatre coins du monde. Elles rappellent aussi l’émeu noir, envoyé par Baudin, qui a vécu dans les jardins de Malmaison, et dont le corps naturalisé conservé au Muséum d’histoire naturelle, est l’unique représentant de cette espèce disparue. Le travail de Jonathan Jones sera présenté dans une scénographie évoquant le contexte historique de l’expédition Baudin et le rôle de Malmaison dans l’acclimatation des espèces australiennes en France.
Les œuvres de l’artiste seront ensuite visibles à Artspace Sydney à l’automne 2022″;
Pascal🍄
22 février 2022 @ 09:47
J’aimerais bien que le livre de Ventenat soit réédité.
Il y a un autre texte qui semble introuvable c’est le récit d’exploration du colonel Prjevalski vers la Mongolie et le Thibet.
Beque
22 février 2022 @ 19:08
Pascal, je vous ai répondu sur les descendants des Jacobites. Les sujets défilent à une telle vitesse (ce n’est pas une critique) qu’ils sont oubliés rapidement.
Pascal🍄
24 février 2022 @ 09:11
Oui j’ai lu ,pardonnez-moi de ne pas vous avoir remerciée.
Avec tous ces chicayas entre orléanistes et légitimistes, je tente de m’intéresser aux Jacobites ,au fond ils ont été écartés bien injustement il me semble .
Beque
22 février 2022 @ 10:09
Né le 17 février 1754 à Saint-Martin-de-Ré (Île de Ré) et mort le 16 septembre 1803 à l’Île Maurice, Nicolas Baudin est un marin, capitaine, cartographe et explorateur français. À l’occasion d’une remise en état de son navire « la Joséphine » au cap de Bonne Espérance, Nicolas Baudin fait, en 1788, la rencontre de Franz Boos, botaniste autrichien et explorateur. Celui-ci embarque sur la « Joséphine » et rapporte plus de trois cents caisses de plantes pour l’herbarium du cabinet d’histoire naturelle de la Cour de Vienne. Baudin se passionne, alors, pour la botanique et propose, en 1798, au Directoire un voyage autour du monde qui, pour des raisons financières, sera réduit aux côtes méridionales et occidentales de l’Australie. Nicolas Baudin, commandant le « Géographe » et Emmanuel Hamelin, commandant le « Naturaliste », quittent le Havre le 19 octobre 1800. L’Australie est atteinte le 24 mai 1801. Suit une année d’exploration au cours de laquelle ils découvrent du mimosa, de l’eucalyptus, des kangourous, des émeus, des cygnes noirs et rencontrent des aborigènes. Ils font des relevés permettant l’établissement de cartes, des collectes et rentrent en France, en 1802, à bord du « Naturaliste ». Mais Baudin, malade, décède à l’île Maurice sur le chemin du retour.
Beque
22 février 2022 @ 10:11
Nicolas Baudin, avant son expédition, avait reçu une lettre (plus ou moins secrète) du ministre Alexandre Forfait : « indépendamment des objets d’histoire naturelle, citoyen, que vous avez à rassembler pour les établissements nationaux, je vous invite à donner des soins particuliers à la formation d’une collection particulière destinée à Mme Bonaparte, épouse du premier consul. Vous composerez cette collection d’animaux de tous les genres, vivants ou injectés et principalement d’oiseaux d‘un beau plumage. A l’égard des quadrupèdes, je n’ai pas besoin de vous faire sentir la différence qui doit exister dans le choix de ceux destinés à la ménagerie et ceux qui doivent entrer dans une collection de pur agrément. Vous saurez qu’elle doit comprendre les fleurs, les arbustes, les graines, les pierres précieuses, les bois propres aux beaux ouvrages de marqueterie, les insectes, les papillons, etc… »
Aldona
22 février 2022 @ 13:16
Une belle affiche, avec l’exotisme des plantes, fleurs, animaux à l’avant du château
Caroline
22 février 2022 @ 23:49
Beque,
Vous êtes notre ‘ Tonton Google ‘ 😉, c’ est agréable de lire directement vos explications !
Merciii !
Beque
23 février 2022 @ 10:28
Merci, Caroline, mais on pourrait croire que je consulte en permanence Wilkipedia, ce qui n’est pas le cas : je relis des notes de voyages ou de conférences, des recherches en bibliothèque, des bibliographies et des mémoires. Cela dit, les contributeurs de Wilki sont des personnes sérieuses (que j’ai vu travailler) et ils reprennent dans leurs fiches des passages de biographies et de thèses.
Après, il me faut être « la plus rapide de l’Ouest » pour avoir le temps d’écrire mon commentaire le matin même… alors que je vous avouerais que je ne suis pas du tout une lève-tôt !
Beque
23 février 2022 @ 14:06
biographies et non bibliographies !
Pascal🍄
24 février 2022 @ 09:17
Ah voilà une réponse à une autre de mes questions, je me disais que vous aviez toute une bibliothèque d’encyclopédies et de dictionnaires à thèmes.
Je vois que vous êtes une personne très organisée, ce qui est souvent un pléonasme quant il s’agit d’une femme…
C’est une de mes nombreuses lacunes .
Beque
24 février 2022 @ 12:45
Merci, Pascal. Je trouve aussi des infos dans des journaux de famille. Entre nous, peut-être personne organisée mais pas fée du logis… sans conséquences !