Consacrée aux artistes femmes, cette exposition vous propose de découvrir une trentaine d’oeuvres exécutées par des peintres, des graveuses et des miniaturistes issues, pour leur grande majorité, des collections du
Musée Louis-Philippe.Cette miniature de Louis-Philippe est signée Lizinka de Mirbel, l’une des miniaturistes les plus célèbres de la première moitié du 19e siècle. Originaire de Cherbourg, Lizinka a été l’élève de Jean-Baptiste Isabey et de Jean-Baptiste Jacques Augustin.
Épouse du botaniste Charles François Brisseau de Mirbel, Lizinka a été une miniaturiste renommée qui travailla pour les Bourbons et les Orléans. Son portrait du prince Ferdinand-Philippe d’Orléans est considéré aujourd’hui comme l’un de ses chefs-d’oeuvre.
Lizinka de Mirbel est décédée à Paris en 1849 victime de l’épidémie de choléra.
L’exposition se tient jusqu’au 4 septembre 2022 au château d’Eu. Le château est fermé à la visite le mardi et le vendredi matin. (Merci à Charles – Photo musée Louis-Philippe du château d’Eu).
Augustin
13 juin 2022 @ 07:41
Superbe miniature de Louis-Philippe, Madame de Mirbel était une miniaturiste fameuse.
kalistéa
14 juin 2022 @ 09:22
J’aime que sur ce portrait Louis Philippe arbore les décorations de chevalier et d’officier de la légion d’honneur.Un roi d’une grande intelligence qui physiquement ressemblait beaucoup à son ancêtre Louis XIV .
Gérard
14 juin 2022 @ 17:20
En fait chère amie
Louis-Philippe porte ici les insignes de grand-croix de la Légion d’honneur mais également la croix à quatre branches de chevalier grand-croix de Saint-Louis.
kalistéa
15 juin 2022 @ 10:56
Merci pour ces précisions cher Gérard : J’avais des doutes sur ces décorations.Il est normal que le roi ait été grand croix de la légion d’honneur et pas seulement officier.
Sigismond
15 juin 2022 @ 14:36
Ancêtre par la Montespan !
Beque
13 juin 2022 @ 08:34
Le 27 février 1848, Prosper Mérimée et le comte de Laborde, en tant que membre de la Commission de Monuments historiques, furent chargés par le gouvernement provisoire « de recueillir et de faire transporter les objets d’art qui ne peuvent plus rester aux Tuileries ou au Palais Royal », on peut penser que certaines miniatures furent emportées.
cerodo
13 juin 2022 @ 10:08
MERCI Beque. Encore que j’ai décidé de ne plus bloguer, je n’ai pas pu manquer votre commentaire !
Charles
13 juin 2022 @ 12:50
Restez parmi nous !
cerodo
13 juin 2022 @ 16:44
vous savez que vous avez une fan …
Beque
13 juin 2022 @ 13:01
Merci, à nouveau, Cerodo
Sigismond
13 juin 2022 @ 11:43
Ce Laborde est-il apparenté aux Laborde de Monpezat ?
Beque
13 juin 2022 @ 13:14
Non, Sigismond, aucune parenté, en revanche (si on peut dire) il est l’ancêtre des Seillière (Ernest-Antoine et ses trois soeurs). Il était le petit-fils du financier Jean-Joseph de Laborde, banquier de Louis XV et Louis XVI, qui fut guillotiné, et fils d’Alexandre de Laborde, compositeur pour la reine Hortense du « Beau Dunois » et auteur de « L’Itinéraire descriptif de l’Espagne » et du « Voyage pittoresque et historique en Espagne », publications qui engloutirent ce qui restait de l’immense fortune de son père.
Léon de Laborde (1807-1869) auquel je fais allusion, était Membre de l’Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
Vous trouverez des fiches Wilkipedia (qu’on « m’accuse » parfois de copier – ce serait très fastidieux !) sur Jean-Joseph, Alexandre et Léon de Laborde (j’ai fait des recherches sur la Reine Hortense, c’est pourquoi je puis vous répondre).
Beque
13 juin 2022 @ 13:24
Erreur, Alexandre de Laborde et Elzéar de Sabran étaient les paroliers de la Reine Hortense, c’est elle qui composait.
cerodo
13 juin 2022 @ 16:38
merci Beque
kalistéa
14 juin 2022 @ 09:26
« partant pour la syrie , le beau Dunois … »( et coetera…) merci pour ces renseignements chère Bèque .
Sigismond
14 juin 2022 @ 09:59
Merci Beque pour ces précisions.
Beque
14 juin 2022 @ 12:09
Merci, Kalistea et Sigismond.
Beque
14 juin 2022 @ 12:56
Chère Kalistea, j’ai oublié de vous dire que ce « Don Juan » de Chateaubriand (il n’était pas que cela, évidemment !) avait compté parmi ses muses la soeur d’Alexandre de Laborde, Nathalie de Noailles, ainsi que la soeur d’Elzéar de Sabran, Delphine de Custine. On restait en famille, finalement !
COLETTE C.
13 juin 2022 @ 17:15
Dommage que ce soit aussi loin !
kalistéa
15 juin 2022 @ 11:01
Chateaubriand était certes un grand séducteur : Il était beau et distingué mais surtout possédait l’art de la conversation qui était pratiqué par lui , un enchantement et , certes c’est un atout considérable, même de nos jours où il devient rare.
Gérard
14 juin 2022 @ 17:19
» Historique : Lizinka de Mirbel, peintre en miniature, élève de J.-B.-J. Augustin, elle reçut la médaille d’or au Salon de 1827. Elle réalisa, outre un portrait du roi Louis XVIII (passée à Drouot en 1917) et un autre du roi Charles X (passée à Drouot en 1937), trois portraits de Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans (dont une au musée Condé de Chantilly, inv. OA 2294). Elle semble n’avoir réalisé qu’un seul et unique portrait du roi Louis-Philippe, exposé au Salon de 1835, et qui selon toute vraisemblance est bien celui que nous présentons. Celui-ci, totalement inédit sur le marché de l’art, n’est d’ailleurs pas cité dans l’ouvrage de référence de N. Lemoine-Bouchard, « Les peintres en miniature, 1650-1850″, Les éditions de l’Amateur, Paris, 2008, pp. 385-386-387. »