Présenté au festival de Cannes 2022 mais en salle fin 2022, le film « Corsage » de Marie Kreutzer revient sur la vie de l’impératrice Sissi à l’âge de 40 ans lorsqu’elle ne veut plus être peinte, car elle ne veut plus être vue « vieillie ».
MorePrésenté au festival de Cannes 2022 mais en salle fin 2022, le film « Corsage » de Marie Kreutzer revient sur la vie de l’impératrice Sissi à l’âge de 40 ans lorsqu’elle ne veut plus être peinte, car elle ne veut plus être vue « vieillie ».
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Framboiz07
11 juillet 2022 @ 01:26
Style Garbo ou Marlène !
Bambou
11 juillet 2022 @ 05:03
J’irai voir ce film avec bcp d’intérêt.
Martine
11 juillet 2022 @ 05:12
Décrite ainsi dans le livre de Caroline Eliacheff: les indomptables.
milou
11 juillet 2022 @ 06:17
Oui Sissi était une femme libre déjà mais pas des carcans de beauté!
De nombreux film l’ont montré sous cet aspect là…celui-ci me semble esthétiquement parfait!
Menthe
11 juillet 2022 @ 09:35
Elle se serait régalée à notre époque, usant et abusant de tous les artifices de jouvence. Je m’avance sans savoir mais je pense qu’on pourrait parier sans trop de risques.
Marcelline
11 juillet 2022 @ 06:24
J’ai visionné la bande-annonce… effectivement cela n’a rien d’une histoire à l’eau de rose.
Elsi
11 juillet 2022 @ 07:06
Il y a recemment eu deux adaptations du sujet…une plus nulle que l’autre…
Robespierre
11 juillet 2022 @ 07:16
avec son regime de folle, elle perdit ses dents assez tôt et dut mettre un dentier. Une sylphide édentée … ahahahaha
Mayg
11 juillet 2022 @ 13:35
Lol.
Universelle relokée
11 juillet 2022 @ 19:21
🤣🤣🤣🤣
Léonor
11 juillet 2022 @ 07:50
Que vaut ce film ? Un de plus sur » Sissi » .
Elisabeth d’Autriche était une déséquilibrée , et le terme est faible.
CE qu’il est intéressant de chercher à comprendre, c’est pourquoi et comment on fait des héros et héroïnes de personnages à la limite du désordre mental ( voire en limite franchie).
Liste à dresser .
Robespierre
11 juillet 2022 @ 08:18
Déséquilibrée ? Oui, et en effet le terme est faible. Egoïste, excentrique et egocentrique, elle a pu bénéficier toute sa vie de l’amour inconditionnel de son mari. C’est peut-être dans ce couple le plus étonnant. Sans Franz-Josef, elle n’aurait pu mener cette vie d’égoïsme et d’excentricité. Il y a des maris qui se lassent, mais pas lui. Et je me demande si elle n’avait pas un fond méchant. Son attitude avec sa belle-fille Stephanie me le fait penser. Elle n’est pas connue pour ses bienfaits et d’éventuelles bonnes oeuvres, la Sylphide Edentée.
Le film sirupeux de la fin des années 50 avec Romy Schneider explique l’engouement dont vous parlez.
Anne-Cécile
11 juillet 2022 @ 09:51
Sissi n’était ni un moinillon sirupeux ni une névrosée égocentrique.
Elle était simplement une femme di XIX ème siècle que l’on a pas su soigner précocement et dont la maladie contractée à l’âge charnière de l’adolescence s’est épanouie pendant des décennies.
L’anorexie est une maladie mentale, souvent mortelle lorsqu’elle est sévère, qui n’est pas du tout la recherche de la minceur pour la minceur (d’autant aux siècles passés où l’on aimait les dames un peu plus charnues)mais du contrôle de soi jusqu’à l’anéantissement en reaction à une impuissance face à la vie et au refus de la sexualité.
S’agissant de demoiselles ignorantes, mariées souvent à l’adolescence, et de jeunes hommes un peu trop bien déniaisés, les rapports sexuels pouvaient être traumatisants et l’impression de viol jamais dépassée. L’impératrice ne put non plus se raccrocher à la maternité, ses aînés lui furent retirés compte tenu de son jeune âge. Cela pouvait se comprendre, mais ce fut un nouveau coup au moral déjà défaillant de leur mère. D’autant que lorsqu’elle put en amener une en voyage, celle-ci attrapa une maladie et mourut. Elle fit preuve ensuite d’un trouble sévère de l’attachement, au point de surmaterner sa dernière.
Il aurait été possible de soigner l’adolescente impériale de nos jours. et de lui permettre de prendre un contrôle sain de sa vie. Mais à l’époque on n’en savait rien.
Les proches de l’impératrice (ses frères et soeurs favoris, son mari, son entourage amical) lui furent tous très attachés (un signe qui ne trompe pas) et laissent dans leurs lettres des témoignages de la sensibilité et de la générosité de l’impératrice. Alors oui la maladie l’a entraîné dans une spirale de désertion, mais ce n’est certainement pas à cause d’un manque de coeur voire de méchanceté.
EnAutriche et en Hongrie nombre d’institutions de bienfaisance conservent des plaques des patronages de Sissi. Les livres de comptes de la Cour et des administrateurs de sa fortune gardent la liste des dons qu’elle fit. Sa fortune fut considérable grâce à la générosité de son époux et bien gérée par les banquiers de la famille. Mais ce sont ses héritiers qui en ont profité surtout. Lesconservateurs du patrimoine autrichien ont bien montré qu’elle ne dépensa pas ses sous dans une garde robe de luxe. Ni en bijoux, les pièces maîtresses étant des cadeaux de son mari. Une garde robe singulière et plutôt très ordinaires pour une femme de son rang. En réalité ce qui coûta une fortune ce fut la prise en charge de sa suite et des agents de sécurité que son mari envoyait pour bien l’entourer , alors même que Sissi ne faisait que voyager.
Je vous conseille la biographie de Stéphanie d’Irmgard Schiel pour découvrir les circonstances de l’arrivée de cette princesse à la cour d’Autriche et ses premiers pas d’archiduchesse peu formée pour appréhender un époux de la sorte et les tempêtes qui se levèrent.
Marnie
11 juillet 2022 @ 14:57
Merci beaucoup pour ces explications, Anne-Cécile, qui vont plus loin que les jugements péremptoires et les points de vue simplificateurs, d’un côté comme de l’autre.
Menthe
11 juillet 2022 @ 15:37
Merci Anne-Cecile.
J’ignorais l’anorexie mentale d’Élisabeth d’Autriche, votre commentaire me donne envie de lire la bio que vous citez pour la voir sous un autre angle, le vrai. Mon avis supra émane d’une connaissance erronée de l’Impératrice.
Baboula
13 juillet 2022 @ 12:29
Menthe,comment croyez-vous qu’elle ait pu garder cette taille de guêpe,et les dents tombées ? Des symptômes ou des preuves ?
Menthe
14 juillet 2022 @ 17:08
Être maigre ne signifie pas souffrir d’anorexie.
Je dois avouer que je ne connais pas grand-chose d’Élisabeth d’Autriche, hors ce que je lis ici, comme la perte des dents par exemple. Elle ne m’a jamais beaucoup intéressée.
Cosmo
11 juillet 2022 @ 16:30
Tout d’abord l’impératrice Elisabeth n’a jamais été archiduchesse et elle a été fort bien reçue dans sa nouvelle famille. Ensuite, elle n’a pas été hésité à dépenser des sommes folles pour ses chasses et ses demeures, le tout payé par l’empereur et donc par l’Autriche, tout en critiquant le régime impérial et se déclarant républicaine.
Elle était névrosée quand cela l’arrangeait. Elle n’en a fait qu’à sa tête sans remplir aucune de ses obligations. Elle était égoïste et égocentrique. Les Viennois et les Autrichiens ne l’aimaient pas et n’avaient aucune considération pour elle. Les Hongrois l’ont aimée, pour un soi-disant rôle qu’elle aurait rempli en leur faveur, mais en réalité pour ennuyer Vienne et l’empereur.
Sa légende actuelle a été forgée par la trilogie des « Sissi » dans les années 50, la beauté de Romy Schneider rejoignant la sienne. Si certains aspects du film sont vrais ou vraisemblables, sa vraie personnalité est passée sous silence.
Sa petite-fille Elisabeth-Marie a hérité non seulement sa fortune amis aussi son caractère détestable.
Quant à ses frères et sœurs, Charles-Théodore et Hélène mis à part, il y a beaucoup à dire sur leurs vies respectives. La duchesse d’Alençon ne doit sa gloire qu’à sa mort héroïque, ce qui est déjà très bien.
Aujourd’hui les Viennois et les Hongrois l’exploitent comme un fonds de commerce lucratif.
Marnie
12 juillet 2022 @ 08:05
Et merci Cosmo, pour ces explications également intéressantes, venant de quelqu’un qui a étudié la question du point de vue des sources.
En bref, je dirais que le personnage d’Elisabeth est complexe et passionnant à plusieurs points de vue et mérite d’être étudié pour aller au-delà des clichés positifs ou négatifs.
Robespierre
12 juillet 2022 @ 08:35
Vous êtes un spécialiste des Habsbourg . Vos livres en témoignent. Merci pour vos précisions
Catherine
11 juillet 2022 @ 20:48
Merci pour ce portrait moins simpliste et plus documenté que les lieux communs parsemés à chaque occasion par les misogynes du site qui n’ont pas la moindre curiosité de se poser la question des causes ni des conséquences des troubles mentaux lorsqu’ils concernent des femmes soi disant « capricieuses ».
Obligée de partager encore adolescente le lit d’un homme inconnu Sissi a probablement payé fort cher par sa santé mentale fragile sa vie durant son supposé privilège d’imperatrice… Elle se serait volontiers passée de ce mari et le sentiment de culpabilité envers sa sœur a peut-être empiré la situation à ses débuts. Mais bien sûr ce n’étaient que des caprices, les femmes, il faut bien les dresser, le mariage à seize ans eh bien si vous ne voulez pas rencontrer des hommes que faites-vous dans la société? Restez bien gardée dans un couvent, ne sortez pas dans la rue, vous prenez le risque de rencontrer un « Turc » et ce sera de votre faute!
L’idée de consentement demeure dure à saisir pour certains.
Cela dit je ne pense pas que à l’époque « on n’en savait rien ». À l’époque la fonction d’une femme était d’accoucher des enfants dès son jeune âge et de donner du plaisir à son mari le cas échéant. On ne s’inquiétait guère des conséquences de ce genre de domination et donc on ne prenait pas la peine d’enquêter davantage car ce n’était pas intéressant d’en savoir plus. Au contraire cela aurait même pu gêner l’ordre et la paix des foyers…
Marnie
12 juillet 2022 @ 08:10
Je suis frappée par la différence de l’expérience conjugale entre Elisabeth et Victoria sa contemporaine.
Calliopé
11 juillet 2022 @ 22:45
Merci pour toutes ces précisions, Anne-Cécile. J’ignorais complètement que Sissi s’était montrée si « raisonnable » pour ses toilettes et bijoux. Mais, tout comme vous, j’avais lu qu’elle savait faire preuve de générosité, tant avec ses intimes que pour des œuvres de charité.
Aldona
12 juillet 2022 @ 08:57
Merci Anne-Cécile, votre commentaire apporte un éclairage sur cette personnalité, si déroutante
Gatsby
12 juillet 2022 @ 21:58
Allez donc demander aux autrichiens ce qu’ils pensent de l’impératrice. J’ai vu à Vienne une exposition qui n’était pas très élogieuse à son endroit.
Robespierre
13 juillet 2022 @ 09:22
Cosmo a dit un jour sur ce site que la famille Habsbourg est unanime à dire que Franz Josef aurait mieux fait d’épouser Helene « en » Bavière au lieu d’Elisabeth.
Martine
11 juillet 2022 @ 08:45
Elisabeth souffrait d une anorexie mentale ,dont elle ne fût jamais soignée ni stabilisee.
Jean Pierre
11 juillet 2022 @ 10:14
Ces mauvais mélodrames qui composent la série des Sissi, suintent un optimisme naïf et forcé et un romantisme de pacotille mais ne parlent pas que de Sissi mais plutôt des années cinquante en RFA, du miracle économique et de la prospérité retrouvée qui allaient avec l’oubli (pour ne pas dire l’escamotage) du passé récent de l’Allemagne et de l’Autriche. Happy face !
Gatienne
11 juillet 2022 @ 11:04
Ces années-là, on les retrouve sous un jour romanesque (aussi) mais n’occultant pas les réalités de l’époque dans la très bonne série Ku’damm 56 (et plus si affinité) sur Arte replay.
Pour ma part, j’y ai, au moins, retrouvé mon allemand qui n’était qu’un lointain souvenir…😉
Esquiline
11 juillet 2022 @ 12:28
Série exceptionnelle dont j’ai suivi trois saisons.
Il y a-t-il une suite?
Gatienne
11 juillet 2022 @ 15:40
Oui, c’est en cours d’écriture selon la presse allemande.
Robespierre
12 juillet 2022 @ 09:51
J’aime bien les séries allemandes et je regarderai.
Gatienne
12 juillet 2022 @ 12:08
Rob, avez-vous vu « Charité » la série sur le grand hôpital de Berlin à différentes époques clés de l’histoire ? Je recommande aussi !
Vu sur la chaîne Histoire.
Marnie
11 juillet 2022 @ 15:03
Pourtant les films d’Ernst Marischka montrent bien : les réticences de Sissi devant ce mariage « forcé », son inadaptation à l’étiquette viennoise, sa soif de liberté, sa mauvaise entente avec sa belle-mère Sophie, sa souffrance devant l’enlèvement de ses enfants, son dépit face à l’inébranlable sens du devoir de François-Joseph rivé à sa table de travail, son amour de la Hongrie, sa maladie, sa désertion de Vienne… bien sûr, le tout est enrobé de rubans roses, d’humour, de romantisme, mais je ne les trouve pas si mensongers que ça…
PRINCE DE LU
11 juillet 2022 @ 11:05
En 2004, Arielle Dombasle incarna dans « Sissi, Impératrice rebelle », une Sissi quarantenaire, anorexique, psychorigide et obsédée par son physique, elle y était formidable et très crédible: un film à voir et revoir, comme on dit !!!
Cosmo
11 juillet 2022 @ 16:37
Il y avait tout de même dans ce film des scènes invraisemblables.
Mafloer
11 juillet 2022 @ 11:17
Très bonne émission, samedi matin sur France-Inter, « Le Grand Atelier », sur Romy Schneider (40 ans de son décès), où il a été question de l’impératrice Elisabeth d’Autriche.
Clémentine Deroudille (Commissaire d’exposition) nous fait quelques révélations sur l’Impératrice
Claude patricia
11 juillet 2022 @ 11:19
Actrice qui a joué avec Daniel Day Lewis…je cherche le nom du film sur la haute couture… Phantom tread…
plume
11 juillet 2022 @ 11:37
Oui Sissi a été malade toute sa vie.
Robespierre
11 juillet 2022 @ 13:58
« Malade » est un générique, un « fourre-tout » qui occulte des réalités gênantes.J’ai connu une dame qui avait une fille extrêmement paresseuse. Elle n’avait pas envie de travailler et d’aller tous les jours au bureau. Sa mère l’a trainée chez un psy en disant « elle est malade » et bourrée de médicaments cette jeune femme a mal fini. La dame en question eut par la suite, de son fils, un petit-fils qui fit un brillant lycée international, mais abandonna par la suite sa premiere année d’école de commerce. Un endroit prestigieux où on l’avait admis au vu de ses notes de lycéen. Puis il essaya et abandonna des etudes de psychologie, tjs avant les examens. Il y eut une troisième tentative avortée avant les examens, dans une discipline plus facile que les deux autres, et après trois ans aucune premiere année d’études sup réussie. La dame très mère poule me dit « il est malade ! » Le garçon se portait comme un charme et courait les boutiques de vetements et chaussures de luxe. C’était son truc. Je lui dis « il n’est pas malade, mais loin de sa mère qui le contrôlait au lycée et le poussait à travailler, il est incapable de l’effort des examens en solitaire « . J’avais connu un cas semblable auparavant. Elle voulait qu’il aille consulter. Heureusement le garçon n’en fit rien, et eut le courage d’alla travailler comme employé multilingue dans un institut d’études de marché. Sans diplôme il n’était pas bien payé mais pouvait vivre tous frais payés ds le luxueux appartement que lui avait laissé son père qui travaillait à l’étranger. Bon, il n’était pas fait pour l’effort des études mais eut celui de travailler. S’il avait écouté sa grand-mère, comme sa tante, il aurait été matraqué par des médicaments et n’aurait plus rien fichu.
Cette grand-mère ne pouvait accepter que ses descendants fussent, soit paresseux, soit incapables d’efforts. La maladie avec un nom pompeux qu’elle aurait identifié était plus honorable. J’ai vu des garçons pas plus bêtes que d’autres qui avaient ce blocage devant l’étude aux examens.
Alors la « maladie » de Sissi, hum… C’est tellement plus chic d’être ceci ou cela que bêtement egoiste et egocentrique. Nous avons tous nos bleus à l’âme, nos déceptions, mais nous nous efforçons la plupart du temps de les surmonter. C’est peut-être ça que Cesare Pavese appelle « le Métier de Vivre ».
Maintes femmes qui doivent élever des enfants avec peu de moyens et une jeunesse pas facile se moqueraient des « malheurs de Sissi ».
Baboula
11 juillet 2022 @ 15:55
Bizarre,Roby vous me faites penser à une pauvre dame blonde inadaptée à son métier .
Valérie C
11 juillet 2022 @ 17:42
Vous êtes très dur dans vos jugements.
La réalité est pourtant celle de la maladie. Une femme dépressive et anorexique.
J’ai de la compréhension pour cette petite ado d’à peine 17 ans, sortie d’un milieu chaleureux, et si naïvement spontanée, confrontée brutalement à un milieu froid, souffrant du mal du pays, de l’éloignement des siens.
J’ai de la peine pour la jeune maman, qu’on ne jugeait pas digne d’élever ses enfants. Elle voulait allaiter, ce lui fut refusé. Les enfants confiés à des nounous et la mère gourmandée pour vouloir s’en occuper « comme une petite bourgeoise ».
J’ai de la compassion pour la mère désenfantée.Perdre un enfant est terrible et la malheureuse mit du temps à s’en remettre.
Cela fait beaucoup pour une femme aussi jeune et vulnérable émotionnellement.
Cela n’exclut pas ses torts, son narcissisme et sa fuite devant ses responsabilités officielles. Mais tout cela est venu assez tard, elle a rempli ses fonctions officielles correctement pendant plusieurs années.
Et un commentaire précédent soulignait l’importance de ses dons aux bonnes oeuvres.
Pas une sainte, ni une héroïne. Juste une femme qui a du se débrouiller comme elle a pu.
Marnie
12 juillet 2022 @ 08:23
Merci beaucoup Valérie C. et Calliopé pour vos commentaires nuancés et objectifs auxquels j’adhère totalement… Robespierre, vous êtes bien dur et inflexible sur ce coup là !
La dernière phrase de Valérie C. est parfaite : « ni une sainte, ni une héroïne, juste une femme qui a du se débrouiller comme elle a pu ».
Cosmo
12 juillet 2022 @ 21:36
La femme en question avait tout de même de sérieux moyens pour se débrouiller. 🤣
Calliopé
11 juillet 2022 @ 22:30
Vôtre commentaire est très intéressant, Robespierre, et me fait penser à tous ces enfants diagnostiqués hyperactifs en Amérique du Nord, dans des proportions bien plus importantes que dans le reste du monde : combien parmi eux prennent-ils inutilement des médicaments pendant des années, en lieu et place d’une remise en cause des parents sur leur manière d’élever leurs enfants (temps passé devant les écrans, consommation excessive de sucre, défaut d’autorité…)
Mais pour en revenir à Sissi, je suis presque certaine d’avoir lu qu’il y avait plusieurs cas de troubles mentaux dans sa famille. Son anorexie ne semble guère laisser place au doute, et la cocaïne qu’elle consommait sur les conseils de ses médecins (pour soigner sa dépression) ne devait pas beaucoup l’aider à retrouver une stabilité émotionnelle. Bien sûr que des millions de gens ont vécu des situations bien plus difficiles que la jeune impératrice (quoique… Se voir déposséder de ses enfants, et vivre le deuil d’une petite fille, même en vivant dans un palais, il y a de quoi tomber en dépression à mes yeux). Mais cette maladie peut violemment toucher des personnes qui paraissent avoir tout pour elles, et la guérison peut être très longue, voire ne jamais réellement arriver…
Robespierre
12 juillet 2022 @ 09:56
Votre allusion aux enfants hyperactifs est aussi intéressante. C’est vrai, en Amérique, ils donnent des médicaments aux enfants. Et je ne pense pas que ce soit une bonne chose, pcq j’ai connu ds ma famille proche une petite fille hyperactive. Elle épuisait sa mère. Cela avait commencé un peu avant ses deux ans. Les parents n’ont pas réagi et ce fut sans doute une bonne chose. Pas de médicaments. Et quand elle entra au CP, un peu avant 6 ans, cette hyperactivité disparut. Elle devint une petite fille et une adolescente comme les autres. Donc avec les médicaments, il faut être prudent.
Maria
12 juillet 2022 @ 00:45
Robespierre per le malattie della psiche non sempre servono le medicine ,ma una buona pscoterapia ,con un bravo medico( non tutti in questo mestiere sono bravi come in ogni altro mestiere , purtroppo).L’ imperatrice che soffriva di anoressia nervosa, se avesse avuto la possibilità di essere aiutata, come sarebbe stato se fosse vissuta oggi ,forse sarebbe stata comunque egoista e tanto altro di non buono si, o forse un po’ meno se i suoi modi erano originati dai suoi traumi legati alla malattia di anoressia nervosa.Traduco con google :Robespierre pour les maladies du psychisme n’a pas toujours besoin de médicaments, mais d’une bonne psychothérapie, avec un bon médecin (tout le monde dans ce métier n’est pas aussi bon que dans n’importe quel autre métier, malheureusement). L’impératrice qui souffrait d’anorexie mentale, si elle avait avait la possibilité d’être aidée, comme elle l’aurait été si elle avait vécu aujourd’hui, peut-être aurait-elle encore été égoïste et tellement plus pas bonne, ou peut-être un peu moins si ses manières provenaient de ses traumatismes liés à la maladie d’anorexie mentale.Je traduis avec google
Mayg
11 juillet 2022 @ 13:36
A 40 ans elle se sentait déjà vielle ?
Elisa2
11 juillet 2022 @ 14:55
Je crois que les quarante années du XIXe siècle n’ont pas été considérées de la même manière que dans notre siècle.
Marnie
11 juillet 2022 @ 15:13
A 40 ans, à son époque, on était déjà presque vieille oui. Souvenez-vous de Balzac, « la femme de 30 ans ». Parce qu’à l’époque, la notion d’adolescence n’existait pas, une fois nubile, on était une jeune femme, la vie d’adulte commençait beaucoup plus tôt. N’était elle pas mariée à 16 ans ? Repensez aussi aux photos de Victoria tout juste veuve à 40 ans… déjà vieille malgré un bonheur conjugal certain… ce qui n’empêchait pas la longévité.
cerodo
11 juillet 2022 @ 19:33
je ne sais qui en premier l’avait appelée « Sissi » mais le fait est qu’elle signait « Lisi »
l'Alsacienne
11 juillet 2022 @ 19:46
Oui Mayg, à 40 ans Sissi se trouvait vieille et ne voulait plus être représentée.
Jamais de sourire à cause de ses dents gâtées ou perdues.
Calliopé
11 juillet 2022 @ 21:56
Il me semble même que c’est dès son trentième anniversaire que Sissi n’a plus accepté d’être photographiée !
Vasco2
12 juillet 2022 @ 08:52
De par certains commentaires, actuellement, dans le sud, une autre princesse semble suivre la destinée de Sissi.
Marnie
12 juillet 2022 @ 12:53
Sauf que celle-ci n’avait pas 16 ans, n’a pas été prise au dépourvu et a eu plusieurs années pour examiner sa potentielle vie future avant de signer…
Cosmo
12 juillet 2022 @ 21:37
De qui s’agit-il ?