Voici la carte postale de Kata Tjuta par Pistounette. « A 30 km à l’ouest d’Uluru se trouve Kata Tjuta, connu aussi sous le nom de « Les Olgas ».
Ce nom, donné par les Aborigènes Anangu, signifie « beaucoup de têtes » : selon des légendes aborigènes, ces rochers seraient autant de géants pétrifiés, les corps des héros ancestraux célébrés dans le Tjukurpa (le Temps du Rêve, l’ère de la Création).
Avec ses 36 dômes en granit, basalte et schiste, il est considéré comme sacré par les Aborigènes qui sillonnent cette terre aux teintes ocre depuis plus de 20 000 ans.
Accessible uniquement aux hommes, leur versant oriental est tabou non seulement pour les étrangers, mais aussi pour les femmes de la tribu.
Parmi ces dômes, le mont Olga culmine à 1070 m au-dessus du niveau de la mer. Tout comme Uluru, il reçut son nom en 1872 de l’explorateur Ernest Giles, en l’honneur de la reine Olga de Würtemberg (1822-1892) seconde fille de Nicolas de Russie.
La vallée des Femmes-Souris, qui tire son nom de la mythologie aborigène, est une fente étroite qui sépare deux dômes arrondis des Olgas.
Les flancs de ces derniers sont truffés de rangées de cavernes creusées par la pluie et le vent dans une couche de grès tendre. A leur pied, la pente douce a été entièrement colonisée par le spinifex, les eucalyptus et les acacias noirs, entre autres plantes.
L’Acacia aneura, communément appelé Mulga ou vrai Mulga, particulièrement rustique est l’un des arbres les mieux adaptés à l’aridité de ces terres et couvre plus 1/3 de la zone aride : il peut vivre plus de 200 ans.
Dans la grotte de Kulpi Nyiinkaku, « la grotte des enfants » Anangu, le long de Kuniya.
La culture aborigène est omniprésente autour d’Uluru et Kata Tjuta, et l’art rupestre représenté en plusieurs endroits. Selon les croyances, le wallaby-lièvre roux représente l’esprit de Mala, ancêtre du peuple Anangu.
Les paroles coulent comme une rivière en crue, deviennent légende dans les récits aborigènes traitant de gigantesques cannibales au corps de pierre, d’hommes-kangourous, de femmes-lézards aux pouvoirs miraculeux, d’hommes-serpents très venimeux. Sévère et inquiétant, le Mont Olga domine le site et abrite le serpent Wanambi qui, en période sèche, va se nicher dans la gorge sous-jacente et passe, en revanche, la saison des pluies lové dans un creux du sommet. Son souffle est le vent léger qui siffle dans la gorge, qui accompagne les pas – et l’âme – dans la Vallée des Vents.
Ce Parc National abrite plus de 400 plantes différentes, incluant plusieurs espèces rares, allant des forêts d’eucalyptus gum tree rouges à des prairies de spinifex et acacia olgana…
… les trois étages de végétation sont représentés sur la photo. »
😀Pistounette
21 août 2022 @ 01:31
A l’attention de Baboula et Antoine : voici mes références (ma bibliothèque australienne personnelle)
Dictionnaire insolite de l’Australie, de Marie-Morgane le Moel
Piste de rêves-Voyages en terre aborigènes, de Barbara Glowczewski
Spirit of Arnhem Land, de Penny Tweedie
Le chant des pistes, de Bruce Chatwin
En terre aborigène : rencontre avec un monde ancien, de François Giner
Nullarbor , de David Fauquemberg
L’arrière-pays Australien, Les grandes étendues sauvages des éditions Time-Life
Majestueuse Australie, de Béatrice Le Rider
Guide Australia, chez Eyewitness
Autour Uluru, de Nicolas Kurtovitch
Welcome to Central Australia, guide australien
Australie Noire. Les Aborigènes, un peuple d’intellectuels
Australia. Un nouvel horizon, d’Alessandra Matanza
Australia, d’Irena Trevisan
The Many Moods of… Uluru : petit livre australien
Feature Animals you can meet in Cairns : magazine of Cairnslink
Revue A/R – Magazine Voyageur : Les Antipodes
Plus de multiples guides régionaux australiens
Nul besoin de piocher dans wikipedia, encore moins dans le lien mis par Antoine et qui n’est qu’une compilation de clichés d’une grande banalité ! Il ne sert même pas à préparer un voyage !
Est-ce que ça suffit ou bien voulez-vous les numéros de pages ?
Gatienne
21 août 2022 @ 10:20
On comprend, Pistounette, que vous soyez touchée par ce genre de remarques surtout lorsqu’on mesure la somme de travail que représente la compilation, la sélection et la mise en page de cette longue série d’articles, particulièrement riche en images et informations précises.
Concentrez-vous sur l’essentiel : le plaisir que vous avez eu à voyager, à mettre des mots et des images sur des lieux souvent méconnus puis à partager vos souvenirs et….laissez tomber le reste.
Quelle chance vous avez eu d’aller si loin et d’avoir intensément vécu ces moments d’exception : votre expérience, elle, est unique et cela personne ne pourra vous l’enlever !
Bien amicalement à vous.
Pistounette
22 août 2022 @ 08:38
Merci chère Gatienne,
Comme d’habitude vous avez le commentaire de la sagesse…
La somme de travail a été conséquente, c’est vrai… mais ce fut un plaisir. Et si j’ai pu un peu « faire voyager » quelques personnes cet été, c’est l’essentiel.
Ce commentaire sera, avec ma réponse à Charlotte, le seul que je ferai sur ce sujet : je suis en vacances de N&R et en vacances tout court avec ma fille pour quelques jours ! Nous allons profiter de notre belle région, maintenant que les touristes sont (pour beaucoup) partis.
J’ai eu 3 ans de harcèlement moral au travail et je n’ai pas craqué… alors ce ne sont pas ces quelques scuds qui vont me déstabiliser 😂
Bonne fin d’été à vous, chère Gatienne
antoine
21 août 2022 @ 10:22
Pistounette : Faire la bravache vous dessert. La banalité est dans le recopiage d’ouvrages sans en faire référence et l’appropriation de photos qui ne sont pas vôtres. Ce n’est pas un jeu, vous êtes sur un site public et non privé, vous ne pouvez pas faire n’importe quoi.
ce qui n’est pas glorieux, c’est la soif d’épater la galerie.
Charlotte (de Brie)
21 août 2022 @ 20:17
Bon, ce n’est pas à mon attention, mais je vais tout de même ajouter mon grain de sel, mais pas méchamment.
Pistounette, je vous ai laissé un message il y a quelque sujet, je n’y reviendrai pas.
La liste de vos sources révèle votre intérêt pour l’Australie, les Aborigènes et c’est parfaitement louable mais me semble t il teinté d’esprit revanchard qui ne doit pas être celui du site.
Il me semble que ce n’était pas ce qui était demandé, de façon aussi détaillée;
Simplement, en préambule, dire que certaines photos étaient « empruntées », ce qui n’a rien de répréhensible en soi.
Je m’en suis aperçue dès la première du 14 juillet : Le port de Sydney » Circular quay » qui figure sur tous les guides d’Australie. Peut-être avez vous pris la photo depuis la » Mrs Macquries’s chair » au moment où un paquebot était dans le port, peut-être l’avez vous empruntée à un autre, peu importe. Il aurait fallu, toujours peut-être signaler que certaines de vos photos n’étaient pas de votre cru, et ne pas attendre le 6 août, pour le dire, mais cela vous appartient.
Maintenant, en ce qui concerne le site de Kata Tjuka et ses peintures rupestres, je suppose que vous les avez prisse avant 2017 car elles sont dorénavant interdites « sur ce site, en raison de leur valeur, films et photographies sont soumis à certaines directives » Ministère de l’Environnement Australie.
Je pense d’ailleurs que le site de Kata Tjuka est bien plus important que Uluru concernant les rites des Aborigènes. Mais comme je l’ai déjà dit, les Blancs et tout le système ont privilégié ce « monument » naturel beaucoup plus « bankable » que Kata Tjuka, dommage !
En revanche à Uluru, sur les parois extérieures on voit parfaitement la femme python et l’homme serpent créateurs de l’univers.
Egalement, il est à noter que Kata Tjuka et Uluru sont reliés sous terre car faisant partie de la même formation rocheuse.
Ce n’est pas une critique négative, Pistounette, loin de moi cette pensée, simplement que l’on doit, sur un site comme celui ci, à partir du moment où l’on écrit, accepter que la controverse vous soit apportée, sans pour autant sortir les griffes, se sentir agressée, non ! et par là même agresser les autres.
Vous savez, j’aime énormément ce site, je suis reconnaissante à Régine de donner la parole aux participants, ce qui n’existe nulle part ailleurs sur le même sujet, mais donner la parole implique : réponse ! pas obligatoirement celle que l’on attend.
J’ai comme l’impression que vous vous sentez offensée lorsqu’une remarque vous ai faite. Mais, nous avons sensiblement le même âge, nous participons au site avec bonheur, bon, pour ma part, je n’envoie pas de sujet, mais je commente, mais aussi, ma vie et je demande par avance à Régine de me pardonner, reconnaissant tout le dévouement et la passion qu’elle met à l’animer, ma vie, donc ne se résume pas à N&R je n’en fais pas une affaire personnelle. Certes, je réponds parfois vivement, mais ouf, mes principaux intérêts sont autres.
Donc, revoyez peut être votre façon de procéder, tout en continuant à nous faire partager vos intérêts, vos coups de coeur mais sans vous poser en maîtresse du jeu.
Bonne semaine.
Les infos concernant l’interdiction de photos des peintures rupestres à l’intérieur sont « familiales » eh oui encore ! mon frère est photographe professionnel et ma belle soeur reporter à Geo magazine et justement ce week end nous sommes en famille.
Pistounette
22 août 2022 @ 08:47
Charlotte,
Non, je ne vous ai pas citée… car je ne vous mets pas au même niveau que quelques personnes qui ne savent faire que décaniller ! Je leur sers de « bouc émissaire »… aucune importance si ça les occupe ! Si elles mettaient autant d’énergie à faire des articles positifs, quel plaisir ce serait !
Vos commentaires sont généralement positifs… vous êtes parfois un peu « donneuse de leçons » et j’apprécie un peu moins (c’est votre côté « professeur »… je connais, j’en ai dans la famille !) mais ce n’est pas grave : il faut prendre les gens comme ils sont !
Pour info, les photos des peintures rupestres sont de septembre 2016, lors de mon premier voyage
Je vous souhaite une bonne rentrée… c’est aussi du boulot !
Jacqueline
21 août 2022 @ 06:10
Fabuleux et très intéressant car très précis commentaires : merci !
plume
21 août 2022 @ 08:17
Très grand voyage pour Pistounette depuis de nombreuses semaines.
Aldona
21 août 2022 @ 08:40
Merc pour ce passionnant récit sur cette culture aborigène, c’est fascinant
Ciboulette
21 août 2022 @ 13:13
L’aspect , l’histoire et les mythes concernant cette montagne sont vraiment surprenants .
Avel
21 août 2022 @ 10:35
Merci Pistounette. Très intéressant.
Esquiline
21 août 2022 @ 11:46
J’ignorais l’existence de ce roc aussi fascinant que l’Uluru.
Merci Pistounette.
Et quel beau travail de recherche bibliographique et de synthèse derrière ces reportages passionnants. Félicitations.
Danielle
21 août 2022 @ 14:09
Pistounette, merci de nous faire profiter de vos beaux voyages.
J’adore les grottes et les fresques, vous me gâtez.
Guizmo
21 août 2022 @ 16:28
On voyage, on voyage…Merci Pistounette et Régine
Cecicela
21 août 2022 @ 19:31
Kata Tjuta a été, dans un passé très lointain un monolithe comme Uluru, mais beaucoup, beaucoup plus grand et c’est l’érosion qui s’est chargé de le morceler en plusieurs blocs distincts les uns des autres. Cela permet d’avoir une idée de ce à quoi Uluru ressemblera dans quelques millions d’années, quand le temps aura fait son œuvre.
Hervé J. VOLTO
22 août 2022 @ 10:58
Tout celà est très interessant et très instructif !