Parution du livre « Idylles à l’ombre des châteaux » par Françoise Surcouf. En voici le résumé : « Chinon, Angers, Tourlaville, Combourg, féeriques, romantiques, campagnards ou citadins, les châteaux sont partout autour de nous, vestiges de passés glorieux, sentinelles de la mémoire.
Tous ceux qui figurent ici sont marqués par une histoire d’amour.
On y voit passer la fière Aliénor, duchesse d’Aquitaine et reine d’Angleterre, Bertrade de Montfort dont les passions faillirent perdre la France, l’intrépide Jeanne de Clisson mais aussi les amants terribles Georgette Leblanc et Maurice Maeterlinck ou encore Camille Claudel et Auguste Rodin.
Tous ont en commun de hanter encore les lieux de leur présence, de Brissac à Langeais et de Rochecotte à Carrouges. Tous ont en commun de s’être aimés, désirés, déchirés le long de leurs murailles ou au cœur de leurs jardins.
Prenons alors la route qui nous mènera sur les traces de ces amants qui font autant partie de notre patrimoine que de nos légendes… »
« Idylles à l’ombre des châteaux », Françoise Surcouf, Ouest-France, 2022, 208 p.
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Beque
2 septembre 2022 @ 09:00
En 1828, Dorothée de Dino achète le château de Rochecotte qui surplombe la Loire, à Saint-Patrice (Indre et Loire). Son oncle par alliance et amant Talleyrand y reçoit autant qu’à Valençay et dans son hôtel de la rue Saint-Florentin à Paris. Après sa mort, Dorothée fait ériger une chapelle dans le château.
En 1847, elle donne Rochecotte à sa fille Pauline de Castellane, devenue veuve à 27 ans. Après la mort de Pauline, c’est son fils Antoine qui en hérite puis il revient à ses fils “Boni“ et Jean qui le léguent à leur frère Stanislas, marié à Maria Natalia Terry y Sanchez. Celui-ci le vend à son beau-frère, l’architecte d‘intérieur Emilio Terry y Sanchez qui y fait de nombreux travaux. Etant célibataire, la propriété revient à son petit-neveu Henri-Jean de Castellane qui ne l’habite pas. A sa mort en 1978, la propriété est vendue à la société Marcel Joly. Le domaine est morcelé, le château vidé, ses meubles dispersés. En 1984, renaissance du domaine grâce à la famille Pasquier qui en fait un hôtel de luxe.
Beque
2 septembre 2022 @ 11:07
Pauline, marquise de Castellane (1820-1890), fille supposée de Talleyrand et Dorothée, fut élevée rue Saint-Florentin puis, veuve, passa une vie retirée et très pieuse à Rochecotte. Elle est enterrée au cimetière de Saint-Patrice. J’aime beaucoup ce château mais on ne peut pas dire que « Dorothée » hante ce lieu de sa présence puisqu’il n’y a plus aucun meuble de son époque ou de celle de ses descendants.
Leonor
2 septembre 2022 @ 09:09
Bon, on ne peut pas trop savoir ce que vaut ce bouquin, parce que, des » idylles à l’ombre des châteaux », il a dû y en avoir des paquets ! C’est quand même un titre plutôt attrape-couillon (!), et fort probablement, le texte l’est-il aussi.
Et ce n’est pas parce qu’on s’appelle Surcouf que ça y change quelque chose .
Allez, on va quand même en profiter pourse faire un p’tit plaisir musical ! :
https://www.youtube.com/watch?v=HYyyAkNjnTA&ab_channel=woud90
Surcouf ! Les Compagnons de la Chanson
« Morbleu, nous les tenons … A nous la cargaison, et les Anglais tous moribonds ! Surcouf, tous les corsaires sont là ! «
Beque
2 septembre 2022 @ 17:21
Leonor, dans un autre post je parle non pas de corsaire mais de pirate, très différents comme chacun sait (ou ne sait pas) puisque les corsaires étaient mandatés par le roi.
Ghislaine
3 septembre 2022 @ 09:32
Oui et Surcouf un sacré corsaire car le « Renard » et ses autres bateaux du même genre (Il y a un quartier à St Servan qui porte les noms de toutes les embarcations qu’il a eues) étaient de dimensions assez réduites d’où la maniabilité mais quand même .Espérons que la mode actuelle ne déboulonnera pas sa statue car pour ce qui me concerne , il fut un marin hors pair, ce fait reconnu par E. Tabarly qui vint spécialement à St Malo pour la mise à l’eau de la réplique exacte du Renard .
« Le cimetière de Rocabey abrite les tombes d’un grand nombre de figures notables de Saint-Malo : armateurs, négociants, élus locaux, etc. Parmi eux, on trouve la sépulture du célèbre corsaire Robert Surcouf (1773-1827), entourée d’une grille noire. Son épitaphe est la suivante : « Un célèbre marin a fini sa carrière/Il est dans le tombeau pour jamais endormi/Les matelots sont privés de leur père/Les malheureux ont perdu leur ami. »
Leonor
3 septembre 2022 @ 11:03
Oui, bien sûr , on el sait bien, que corsaire et pirate, ce n’est pas la me^me chose.
Caroline
2 septembre 2022 @ 11:42
Toujours la même histoire d’ amour !
Un livre agréable à lire au lit !
Leonor
2 septembre 2022 @ 17:24
Euh … 😄. En effet, c’est tout indiqué !
Katellen🐈
2 septembre 2022 @ 11:49
Oh la la ! Mais c’est le château des Ravalet avec Marguerite sur la couverture !! Je connais son histoire par cœur, une dramatique histoire d’ailleurs. J’ai eu l’occasion de retravailler cet épisode de l’histoire du château avec des élèves il y a quelques années. Nous avions tout retracé sous forme de roman photos dans le château et dans le parc. Si vous avez l’occasion de le visiter, n’hésitez pas. Le parc avec les serres est magnifique. Il s’agit du château situé à Tourlaville, à côté de Cherbourg.
Ciboulette
2 septembre 2022 @ 17:06
Sans doute très intéressant , mais ne concerne qu’une partie de la France . Nos châteaux sont des forteresses ( excepté Lunéville où résida le bon roi Stanislas , et Haroué . Pas de romance à l’horizon . . .
Beque
2 septembre 2022 @ 17:11
Pendant la succession du duché de Bretagne (Jean de Montfort vs Charles de Blois), Amaury de Clisson embrasse le parti de Montfort (auxiliaire des Anglais) et son frère Olivier IV se rallie à Charles de Blois marié à Jeanne de Penthièvre. Olivier IV de Clisson est accusé de trahison par le roi de France Philippe VI de Valois et exécuté aux Halles de Paris le 2 août 1343. Sa tête est exposée à Nantes portée au bout d’une pique. Sa veuve, Jeanne de Belleville, décide alors de se venger du roi de France. Elle commence par saccager une douzaine de châteaux dont les propriétaires avaient prêté allégeance au roi. Et décide de rejoindre l’Angleterre. « A chaque fois qu’elle croisait un bateau français, elle l’arraisonnait, lançait l’abordage, le pillait et surtout, massacrait l’équipage », nous dit sa biographe Laure Buisson (« Pour ce qu’il me plaist, Grasset, 2017). Elle veut récupérer ses terres pour les transmettre à son seul fils survivant. Dans ce but, elle se remarie avec un Anglais pour consolider son alliance avec le roi Edouard III et obtient grâce à ce dernier la restitution de ses terres. Elle meurt en 1359, en dame respectée.
Ghislaine
4 septembre 2022 @ 08:38
Beque j’avoue me perdre complètement dans cette succession du Duché de Bretagne
Hervé J. VOLTO
2 septembre 2022 @ 20:05
Et Chenonceau ?
François Ier mourut d’une septicémie à Rambouillet, le 31 mars 1547. Moins de trois mois après, son fils Henri II offrit Chenonceau à sa favorite Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois et jeune veuve du vieux maréchal de Brézé. À la disparition d’Henri II, survenue le 10 juillet 1559, Catherine de Médicis contraint sa rivale Diane de Poitiers, à restituer Chenonceau à la Couronne.
Au mois de mars 1560, la conjuration d’Amboise est réprimée dans le sang. Reine-mère après l’accession au trône de son fils aîné, François II, Catherine de Médicis juge favorable le moment de divertir la Cour pour oublier, un temps, l’horreur des massacres. Une fête est donc donnée en l’honneur du jeune roi et de son épouse Marie Ire d’Écosse, née Marie Stuart, à Chenonceau.