Voici quelques hôtels particuliers à Montpellier. Il est possible de visiter les hôtels particuliers Grave et Villarmois qui sont les bureaux de la DRAC, Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Occitanie, uniquement lors des Journées du Patrimoine.
L’Hôtel de Grave a été créé à l’emplacement de l’ancienne résidence des évêques de Maguelone, qui s’appelait au Moyen Âge, l’aula episcopali : les prélats l’ont occupé jusqu’au XVIe siècle. Durant les guerres de religion du XVIe siècle, le bâtiment fut détruit.
A partir du XVIIe siècle, le quartier attire la noblesse de robe qui y construit de nombreuses résidences. Jean de Sartre s’y installe, vend à Louis de Vignes puis Henri François de Grave (en 1741), enfin Eugène d’Espous (en 1822).
Construit dans les années 1630, selon un projet attribué à l’architecte Simon de Levesville (1600-1645), il garde les traces d’un escalier…
… ainsi que des voûtes d’ogives en néo-gothique du XVIIe siècle.
Louis de Vignes confie à Augustin Charles Daviler (élève de Jules Hardouin-Mansart) le soin de remodeler l’hôtel entre 1696 et 1697, afin de témoigner de l’évolution de l’architecture privée montpelliéraine.
A la fin du XIXe siècle, les d’Espous affichent leur réussite financière en renouvelant les décors intérieurs : caractéristique du dernier quart du XIXe siècle des salons historicistes, avec gypseries, dessus de portes, trumeaux de glace, lustres et appliques de bronze doré, peintures décoratives, cheminées de marbre… L’historicisme en architecture remet en valeur les styles architecturaux anciens.
Plusieurs aménagements témoignent du luxe dans lequel vivait cette famille : une salle de billard, un salon de musique… Ce dernier est dans le goût néobaroque de l’époque.
Une épinette a été acquise par la DRAC pour servir aux répétitions.
L’Hôtel de Villarmois est bâti vers 1885-1895.
A la place de l’orangerie et des écuries du XVIIe siècle, Joseph Auguste d’Espous le commande à l’architecte Léopold Carlier, pour loger sa fille Marie-Claire, vicomtesse de Villarmois.
Là encore, le luxe est de mise avec ses lustres de cristal, ses peintures, ses menuiseries et ses cheminées en marbre de Carrare sculptées à Marseille.
Un petit parc à l’anglaise y est installé depuis le XIXe siècle, avec fausses ruines…
La DRAC acquiert ces hôtels le 9 juin 1971 et y installe ses bureaux en 1979. Le parc est restauré en 1984, de nouveaux arbres plantés et des allées créées pour relier les deux hôtels.
Hôtel de Varennes
Rebâti au XVIIIe siècle sur une vaste demeure médiévale dont on peut encore voir les voûtes ogivales, notamment dans le vaste hall d’entrée qui était, à l’origine, une voie de passage.
A droite s’ouvre une cour dotée d’un puits du XVe siècle à l’élégante ferronnerie.
La gauche est occupée par un restaurant gastronomique (La Diligence) depuis plus de 40 ans.
Photo du site du restaurant
On peut y manger sous les très belles voûtes gothiques …
…ou dans le patio l’été.
L’escalier d’honneur mène au premier étage, au Musée du Vieux Montpellier, racontant la vie des habitants du Moyen-Âge au XIXe siècle
Hôtel de Lunas – 2ème moitié XVIIe et XVIIIè siècle
Au XVIe siècle existait déjà un immeuble appartenant à Loys Fontanon, célèbre professeur d’Université. En 1737, l’hôtel appartint à Jean-Antoine Viel, seigneur de Lunas.
Il ne se visitait pas durant les Journées du Patrimoine, mais il y eut dans la cour une Performance célébrant les 400 ans de Molière avec une adaptation de plusieurs de ses pièces « Les Comédies » par la « Comédie Provisoire »
Arrivée en avance, j’ai essayé d’un peu » tricher « … mais je n’ai pu prendre que deux photos.
Le grand escalier d’honneur en marbre conduit aux salles de réception du premier étage.
Et un magnifique plafond… une marotte ! La demeure a été léguée par Pierre Sabatier d’Espeyran en 1974 aux Monuments Nationaux.
Hôtel de Girard – XVIIe siècle
Edifié au milieu du XVIIe siècle, l’hôtel fut réaménagé en 1723 après le terrassement de l’Esplanade.
A la suite du siège de Montpellier en 1622, Louis XIII ordonne la construction d’une forteresse face à la ville à l’est : la clôture médiévale est abattue et ses fossés avancés pour englober la nouvelle citadelle.
Roland de Gayraud fait alors édifier un hôtel particulier sur une parcelle vendue à la suite de la destruction des remparts de la ville et le comblement de ses fossés.
Après quelques modifications au cours des décennies, Jacques Durand rachète l’hôtel en 1804 : il est toujours la propriété de la même famille.
C’est la première visite qui se faisait dans ce lieu, et en fait n’était visible que le jardin, autoproclamé « le plus beau jardin de l’écusson de Montpellier »
Une participation de 2,50 € était demandée pour permettre de financer cet hiver la restauration en zinc de la serre et de la cabane à outil du jardin.
Ce jardin bénéficie d’une situation exceptionnelle donnant à la fois sur l’esplanade…
… et sur le Musée Fabre que l’on aperçoit à l’arrière.
Cet hôtel vit comme hôtel particulier jusqu’à l’entre-deux-guerres, et peu à peu différents appartements sont découpés et loués : il devient immeuble d’habitation. (merci à Pistounette)
tristan
2 décembre 2022 @ 03:42
Quel superbe reportage, merci à Pistounette, je ne connaissais pas du tout et suis ravi de cette occasion de voyager « de loin ».
milou
2 décembre 2022 @ 06:38
Intéressant et bel endroit!
Merci Pistounette!
Baboula
2 décembre 2022 @ 07:30
La ville de Montpellier est la ville de France plus riche en hôtels particuliers.je le sais car j’ai lu le très beau livre de Claude Huver.
Même la baronne Sophie Manno de Noto cite ses sources .
Caroline
2 décembre 2022 @ 11:04
Baboula,
Merci pour vos précisions sur la jolie ville de Montpellier !☺️
Merci à Pistounette pour son article bien documenté avec de belles photos toutes réussies ! 👍
Marie d’Aix
11 septembre 2023 @ 12:55
Non c’est faux ..je ne sais les critères avancés
Aix en Provence la supplante ..
J’ai vécu dans les 2 villes et bien que Montpellier soit fort bien pourvue ,Aix en Provence la devance..de loin..
Merci pour ce bel article bien documenté..très intéressant !
Guizmo
2 décembre 2022 @ 07:46
Merci beaucoup pour cette belle découverte. Bonne journée à tous
Cosmo
2 décembre 2022 @ 07:46
Que de merveilles au soleil du Languedoc. Merci Pistounette de nous les faire découvrir.
neoclassique
2 décembre 2022 @ 09:05
superbe reportage sur ces hôtels si nombreux et si beaux et si méconnus.
Une question: ce splendide escalier à volées brisées en marbre du Languedoc que vous présentez est il dans l’hôtel de Lunas? Et est il d’origine ou est ce un pastiche XIXe? Est ce le seul de ce type que vous connaissiez dans l’écusson?
Pourquoi ne feriez vous pas un reportage sur tous les escaliers, pierre et ferronnerie, des hôtels de Montpellier?
Connaissez vous celui de l’hôtel de Bocaud rue Salle-L’Evêque avec ses bustes d’empereurs romains?
😀Pistounette
2 décembre 2022 @ 17:30
Très bonne idée, Néoclassique, le reportage que vous proposez…
Je retourne en principe à Montpellier fin juin pour le festival de la danse : je vais me renseigner à l’office du tourisme et essayer d’organiser une visite privée d’hôtels particuliers. La visite de groupe ne dure que deux heures, et il n’y en a qu’une par mois et deux en été (sauf erreur de ma part).
L’escalier en marbre du Languedoc est bien de l’hôtel de Lunas. L’hôtel ne se visitait pas durant les journées du patrimoine, et je n’ai pu le faire certifier par un guide, mais j’ai forte tendance à penser qu’il est de la fin du XVIIe siècle, lorsque ce côté de l’hôtel a été réaménagé pour conduire aux salles de réception du 1er étage. Je n’en connais pas d’autre dans l’écusson… mais je suis très loin de connaître tous les hôtels : je ne connais d’ailleurs de l’hôtel de Bocaud que la belle porte d’entrée.
Quant à « Montpellier ville plus riche en hôtels particuliers », je ne sais quels critères a utilisés Claude Huver pour décompter 150 hôtels particuliers. L’office de tourisme en dénombre à peu près 80 et Wiki beaucoup moins
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:H%C3%B4tel_particulier_en_France_par_ville
Mais cela n’enlève rien au fait que Montpellier soit une très belle ville.
Comme je l’avais expliqué lors des premiers sujets que j’ai faits lors des Journées du Patrimoine en septembre, et que Régine a diffusés (elle en a encore « au frigo »), mes textes sont un mixte de ce qu’ont dit les guides et des nombreux documents explicatifs disponibles dans les endroits visités.
Charlotte (de Brie)
4 décembre 2022 @ 15:54
Je vais comme à l’accoutumée, écrire des phrases creuses que vous ne lirez pas, mais commenterez peut-être ou pas …
Vous avez, à juste titre, parlé des hôtels particuliers de Montpellier dans leur âge d’or, soit du Moyen Age au XVIIIè.
Claude Huver y a introduit les « post XVIIIè » à tort ou à raison, d’où le « surnombre » que vous dénoncez.
Maintenant, s’il est édité…
A ce propos il est bon de rappeler l’origine de ce terme » hôtel particulier » c’est : l’hostel médiéval c’est à dire une maison bourgeoise construite au XIIè de par le commerce méditerranéen ‘( je parle ici de Montpellier, mais on peut le retrouver dans d’autres villes, dans le Nord de la France avec le commerce drapier, en Bretagne avec le commerce maritime, à Nantes ou Bordeaux avec le commerce triangulaire etc ) ces demeures furent investies au XVIIè par la noblesse de robe essentiellement, ce qui différencie les « hôtels particuliers » des châteaux ou autres gentilhommières et devinrent ce que vous décrivez fort justement.
Maintenant et tout à fait entre nous, vous faites bien de nous dire dans vos dernières phrases que vos textes sont issus de » guides » et » autres documents explicatifs « . Il est bien évident que ni vous, ni moi, ni aucune autre personne sur ce site ou ailleurs ne peut se passer de références, pour enrichir un sujet. L’essentiel étant de communiquer, information, coup de coeur, émotion, découverte que sais je encore mais toujours en faisant référence à ses sources.
C’est ce que font tous les auteurs, même les plus prestigieux. Ils donnent après leur vision personnelle, que l’on y adhère ou pas.
Et là, je vais peut-être paraître « brutale », vous êtes une contributrice assidue et vous enrichissez le site, mais d’autres le font aussi, certains peuvent vous apporter la contradiction sans pour autant que vous vous sentiez offensée et vous croyiez obligée de les fustiger voire de les mépriser.
Bonne semaine
Pistounette
5 décembre 2022 @ 13:12
Bonjour Charlotte,
Je vous lirai attentivement et vous répondrai demain soir : j’ai un dossier pro à rendre mercredi et il est ma priorité… vous le comprenez certainement.
Bonne semaine
😀Pistounette
6 décembre 2022 @ 23:40
Bonjour Charlotte,
Mon dossier est terminé… je peux un peu me détendre. Comme promis, je vous réponds
Tout d’abord, non, je n’ai pas encore lu le livre de Claude Huver… dont je ne mets en aucune façon la valeur en doute. L’écrivain a fait un choix, qui est ce qu’il est. Il est facile, après avoir défini un échantillon comme ceci, comme cela… de lui faire dire ce que l’on veut. Combien de villes/villages de France sont « la première d’Europe » en définissant des critères très particuliers… Toutefois, si l’on applique le concept de l’écrivain à d’autres villes de France connues pour leurs nombreux hôtels particuliers (Aix-en Provence, Paris…) le ratio reste le même : il y a Paris 390 HT « conservés » sur près de 2000 recensés, à Aix un très grand nombre aussi. Nous sommes donc légitimement loin de « Montpellier, première ville de France » en la matière. « Edité » n’est par ailleurs pas un gage de crédibilité… n’importe qui peut se faire éditer sur n’importe quel sujet ! « Papillon rouge » est un petit éditeur régional, spécialisé « dans le terroir » : il en faut et c’est très bien.
Quant aux sources… je ne dis pas qu’ils « sont issus de », mais un mixte de qu’ont dit les guides (guides physiques qui animent les visites organisées lors des journées du patrimoine) et des nombreux documents explicatifs disponibles dans les endroits visités. C’est ainsi que font ceux qui « font des reportages » : c’est ainsi que fait l’excellente Guizmo, c’est ainsi qu’a certainement fait Jean-Pierre dans ses remarquables reportages sur Nassau… et tant d’autres. Je ne me souviens pas qu’on leur ait demandé avec obsession « leurs sources » ! Cosmo lui-même, dans son dernier excellent reportage a indiqué que les sources étaient trop nombreuses pour être toutes citées. J’indique à chaque fois mes sources à Régine : c’est son choix et son droit de les citer ou pas… c’est elle la seule juge !
Lorsque deux lignes ont été retrouvées, que j’avais copiées dans un guide, lors de mes reportages sur l’Australie : j’avais utilisé une vingtaine de livres perso pour proposer une vingtaine de sujets à Régine. La réponse de Gatienne a été « On comprend, Pistounette, que vous soyez touchée par ce genre de remarques surtout lorsqu’on mesure la somme de travail que représente la compilation, la sélection et la mise en page de cette longue série d’articles, particulièrement riche en images et informations précises ». Les personnes qui font des remarques sont souvent celles « qui ne font rien » à part critiquer sans se rendre compte du travail fourni. Je ne me plains pas : je le fais volontiers. Jamais aucun des « contributeurs » ne m’a fait la moindre remarque, Cosmo, Guizmo, Beque… Gatienne est ma personne de référence : intelligente, des commentaires pertinents, jamais donneuse de leçons… et bien souvent de l’humour !
Mon attitude envers certaines ?
Quand des personnes mettent en doute mon honnêteté (la lettre de mon amie russe) en sous-entendant fortement que j’ai menti… et en extrapolant je peux dire « pour me faire remarquer »… et ceci sans savoir de façon précise comment se passe l’internet entre la France et la Russie. Pour votre information, je continue à correspondre chaque 15 jours avec mes amies russes depuis le 4 février.
Quand une personne obsédée (il n’y a pas d’autre mot puisque je suis la seule visée) n’a qu’un mot à la bouche « sources ». L’obsession est proche du harcèlement, voire de la perversité. Je sais de quoi je parle : j’ai subi trois années de harcèlement au travail… et j’ai tenu le coup grâce à l’humour ! Ces personnes généralement n’ont aucun humour… à part « le leur » ! Je suis malheureusement devenue très calée sur la question, en partie grâce à Marie-France Hirigoyen.
Charlotte, vous qui aimez bien donner des conseils… quelle attitude me préconisez-vous d’avoir vis-à-vis des unes et de l’autre ? Je suis catholique pratiquante… mais il y a des fois où je ne tends pas l’autre joue.😂😂😂
Vous m’avez posé des questions… j’y ai répondu franchement. Maintenant, pour moi, le sujet est clos. J’ai un travail très prenant, une adolescente à élever seule (veuve) et je vais de l’avant…
Je continuerai à lire attentivement vos commentaires
Bonne journée
Unknown
7 décembre 2022 @ 11:23
Vos articles sont très appréciés, Pistounette….
Continuez, sans vous laisser intimider!
😀Pistounette
8 décembre 2022 @ 00:15
Merci beaucoup pour votre sympathique message, Unknown
Ne vous en faites pas… ces commentaires auxquels je fais allusion n’ont aucune importance à mes yeux et rien ne saurait m’intimider. Il est hors de question que je m’arrête !
La seule personne qui a le droit de m’imposer quoi que ce soit est Régine : ce site est le sien.
Francky
3 décembre 2022 @ 10:29
Bonjour Néoclassique,
L’escalier de l’hôtel de Bocaud est en effet très beau, mais c’est une propriété privée difficile à pénétrer. Il a d’ailleurs suscité la polémique voici quelques années car l’étage noble a été vendu et ses nouveaux propriétaires l’ont transformé en loft industriel… Il me semble que seul l’escalier était classé et pas l’appartement. Je n’ai jamais compris pourquoi acheter un tel bien pour y faire ce type d’aménagement… Autant acheter une usine abandonnée !
Francky
4 décembre 2022 @ 13:16
Il existe aussi le château de Bocaud qui, lui, a fait l’objet d’une restauration et d’une réhabilitation puisqu’il est devenu la bibliothèque de Jacou.
Voici le lien vers un article que j’avais écrit dans le cadre de la série sur les folies montpelliéraines:
http://www.noblesseetroyautes.com/la-renaissance-du-chateau-de-bocaud/
Opaline
2 décembre 2022 @ 10:23
Née à Montpellier, ce reportage me donne envie d’y retourner pour flâner…
J’adore le Château de Flaugergues, le Domaine de Biar, le château dela Mogère et bien sur le château de Castries de toute beauté…
Il y en a tant de superbes.🤗
😀Pistounette
4 décembre 2022 @ 00:17
Vous avez raison, Caroline… Montpellier renferme de nombreuses belles demeures, en ville et aux alentours avec les « folies ». Je connais bien Flaugergues où je suis allée plus d’une fois passer un moment dans la belle bibliothèque des Colbert.
J’ai aussi eu la chance d’assister à plusieurs concerts dans la cour du Château de Castries… quel plaisir et quel cadre enchanteur !
😀Pistounette
4 décembre 2022 @ 18:21
Pardon Opaline d’avoir écorché votre prénom… il est si joli ! 😄
Un couple de mes amis est allé récemment déjeuner au Domaine de Biar (que je connais pas encore) et ils ont été très satisfaits… cher mais au top.
kalistéa
2 décembre 2022 @ 10:26
vraiment superbes résidences et merci à Pistounette de nous les faire visiter .
Robespierre
2 décembre 2022 @ 10:56
Magnifique reportage, régal des yeux.
Charlanges
2 décembre 2022 @ 11:00
Un superbe reportage. Un grand merci à Pistounette pour nous faire découvrir ces très beaux hôtels particuliers de Montpellier en nous racontant leur histoire et en nous gâtant de très belles photos évocatrices.
Antoine1
2 décembre 2022 @ 11:10
Très intéressant reportage. Un grand merci. J’aurais pensé qu’Aix-en-Provence était plus riche en hôtels que Montpellier mais Baboula nous assure que non. Je vivrais volontiers dans un appartement de l’hôtel de Girard, ne serait-ce que pour le jardin !
😀Pistounette
4 décembre 2022 @ 00:19
Je pense aussi qu’il y en a davantage à Aix-en-Provence, c’est pour cela que je me demande quels critères a utilisés Claude Huver pour son livre.
Charlotte (de Brie)
5 décembre 2022 @ 00:06
Avez-vous lu son livre ?
Gatienne
2 décembre 2022 @ 12:05
Que de belles images reposantes, nous rappelant que « les journées du Patrimoine » sont indispensables, non seulement pour voir où revoir nos musées, mais aussi pour nous faire découvrir des lieux inaccessibles au public en temps ordinaire.
Montpellier a l’air riche en découvertes architecturales de grande qualité, si l’on prend la peine de s’éloigner de la belle place de la Comédie.
Lou
2 décembre 2022 @ 12:46
Ce reportage est magnifique.
Je garde les infos …….. l’un de mes fils est étudiant à Montpellier……pour une future visite de la ville!
Grand merci à Pistounette!
Danielle
2 décembre 2022 @ 15:01
Ces hôtels sont magnifiques et j’aimerais bien aller dans les restaurants.
Pistounette, merci pour ce beau reportage.
Baboula
2 décembre 2022 @ 15:48
🦚🦚🦚🦚🦚 bouquet de plumes de paon pour une squatteuse .
Vittoria
4 décembre 2022 @ 14:04
Que voulez-vous dire ?
Benoite
3 décembre 2022 @ 07:36
Belle découverte par ce reportage. Merci Pistounette de nous ouvrir « des belles portes » et de nous faire découvrir des magnifiques demeures et jardins privés.
Gérard
3 décembre 2022 @ 13:12
Merci infiniment Pistounette.
Esquiline
3 décembre 2022 @ 13:29
C’est quoi au juste un hôtel particulier?
😀Pistounette
4 décembre 2022 @ 00:23
Esquiline, voici la « définition officielle » de wiki :
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_particulier
Fande
3 décembre 2022 @ 13:29
Un grand merci Pistounette pour ce superbe reportage !
Lou
4 décembre 2022 @ 07:49
Régine,
Il y a eu un autre reportage sur Montpellier très richement documenté.
Serait-il possible de me redonner le lien, svp?
D’avance merci!
Régine
4 décembre 2022 @ 09:40
Il y en a eu plusieurs. Cliquez dans le coin supérieur droit de la page d’accueil pour rechercher avec le mot « Montpellier »
Charlotte (de Brie)
5 décembre 2022 @ 00:07
Avez-vous lu son livre ?
Lou
5 décembre 2022 @ 06:41
Ah super !!!
Claude Huver
10 avril 2023 @ 13:02
Bonjour
Au hasard d’une recherche, je suis tombé sur vos échanges polémiques à propos d’une affirmation attribuée à mon livre sur les Hôtels particuliers de Montpellier (2 décembre 2022)… Et qui pourtant n’y figure pas !
Je me permets donc d’apporter ces quelques précisons :
Voici le propos exact du livre : « Montpellier est aujourd’hui l’une des villes de France les plus denses en hôtels particuliers, principalement édifiés aux XVIIe et XVIIIe siècles ».
La phrase concerne la densité (concentration) et non de richesse (en nombre)…
Qui pourrait penser que Montpellier est plus « riche » en hôtels particuliers que Paris ? A l’évidence de nombreuses villes dépassent aussi la capitale languedocienne en nombre d’hôtels.
Une autre intervention (4 décembre 2022) évoque un « surnombre » d’hôtels qui résulterait d’une introduction d’hôtels « post XVIIIe ». La Révolution n’ayant pas aboli l’art de vivre et de construire, faudrait-il ignorer des joyaux comme l’hôtel Cabrières Sabatier d’Espeyran, devenu département des arts décoratifs du musée Fabre, sous prétexte qu’il n’a pas été érigé sous l’Ancien Régime ? Moins d’une 10 aine d’hôtels de cette période « post » sont cependant pris en compte, dont certains ont des bases plus anciennes de surcroît.
Je regrette de ne pas avoir accès au reportage sur les hôtels particuliers à l’origine de cette conversation.
Bien à vous
Claude Huver