Le château de Blois accueille tous les week-ends du 29 avril au 29 mai 2023 (sauf les 13 et 14 mai) des musiciens et personnages costumés qui feront revivre l’effervescence du 16ème siècle et les fastes de la Cour sous le signe de la fête.
Le château de Blois accueille tous les week-ends du 29 avril au 29 mai 2023 (sauf les 13 et 14 mai) des musiciens et personnages costumés qui feront revivre l’effervescence du 16ème siècle et les fastes de la Cour sous le signe de la fête.
Roxane
20 avril 2023 @ 06:30
Ooooooooh…. ça donne envie 😁
aubepine
20 avril 2023 @ 08:54
C’est bien de faire revivre le château sous quelques formes que ce soit ,avant c’était son et lumières et spectacle aujourd’hui ça s »est modernisé !
Passiflore
20 avril 2023 @ 09:43
La jeune Marie Stuart, fille de Jacques V d’Ecosse et de Marie de Guise, avait débarqué à Roscoff, le 13 août 1548, âgée de six ans, accompagnée du poète du Bellay. Elle vécut en France jusqu’en 1560, dans divers châteaux dont celui de Blois. À la cour des Valois, Henri II ordonna qu’elle soit élevée avec ses propres enfants. Elle apprit le grec, le latin (lisait Cicéron, Horace, Virgile, Tite-Live), l’italien (Dante et Pétrarque), l’anglais, l’espagnol. Elle lisait les oeuvres de Rabelais. Sa conversation était pleine de charme, elle était pieuse. Elle répondait en vers aux poèmes que lui écrivaient Ronsard et du Bellay. Elle chantait accompagnée d’un luth, dansait à ravir des pavanes et des gaillardes, brodait à la perfection. Elle était aussi une excellente cavalière, chassait, jouait au jeu de paume, s’intéressait à l’astronomie.
Elle se maria avec le fils d’Henri II, François, le 14 avril 1558, à Notre-Dame de Paris et Brantôme la décrivit ainsi : « Elle apparut cent fois plus belle qu’une divinité céleste ».
aubepine
20 avril 2023 @ 12:38
Pourquoi n’est -elle pas restée en France comme douairière au lieu de rejoindre l’Ecosse et sa vie agitée ,elle était d’origine française par sa mère Marie de Guise , donc autant de notre pays que de celui de son père ,pour ce que ça lui a coûté de revenir en territoire britannique !!!
Passiflore
21 avril 2023 @ 11:37
Aubépine, elle était reine d’Ecosse à l’âge de six jours, à la mort de son père.
Gatienne
21 avril 2023 @ 16:42
Rien de comparable entre une position de reine en titre (ce qu’elle était en Ecosse depuis ses six jours ) et reine douairière sans descendance, dans un pays où la belle-mère, Catherine de Médicis, concentrait la majorité des pouvoirs.
Du moins s’imaginait-elle ce destin plus glorieux puisqu’on la disait brillante et sûre d’elle. Peut-être que cette assurance lui soufflait qu’elle serait capable de régler l’épineuse question religieuse qui divisait alors son pays de naissance.
Danielle
20 avril 2023 @ 13:02
Ces festivités seront certainement superbes.
Nini Plume
20 avril 2023 @ 19:09
Pouvez-vous continuer, Passiflore ?
Passiflore
21 avril 2023 @ 08:42
Nini Plume, je racontais surtout sa vie à Blois.
Vous connaissez la suite : elle devient reine de France, en 1559, mais son mari meurt, l’année suivante. Elle doit rentrer en Ecosse où on se méfie d’elle car elle est catholique. Elle se remarie, quatre ans après son retour, à son cousin Henry Stuart (Lord Darnley). Ils ont un fils, Jacques VI d’Ecosse ou Jacques 1er d’Angleterre. Darnley est assasssiné en 1567. Marie se remarie avec Bothwell, le meurtrier (ou son complice) présumé de Darnley, ce qui scandalise Elisabeht 1er qui emprisonne Marie. Elle est exécutée au château de Fotheringhay, le 8 février 1587, et est inhumée finalement à l’abbaye de Westminster, dans la même chapelle qu’Elisabeth 1re. On peut lire sa vie sur Wilkipedia.
Nini Plume
21 avril 2023 @ 12:28
Merci Passiflore. Je ne connaissais quand même pas tous les détails. On reste confondu devant les contrastes d’une telle vie.
Nini Plume
21 avril 2023 @ 05:02
« Personnages costumés et fastes de la Cour ». Je note. Pour ne pas m’y rendre, désolée. Des robes en acrylique, juponées à l’économie, des seigneurs sans prestance aux dentelles de Monoprix, jour des soldes, me plongent dans la tristesse et la pauvreté.
Pourtant, rarement château n’a été témoin d’événements historiques aussi marquants. « Eh bien, jeunes français, l’assassinat du Duc de Guise., la première réunion des États Généraux, par exemple ? ».
– « Ah ? connais pas ».
Et les conservateurs, inquiets, de… s’adapter.