Le prince Alexandre de Serbie s’est recueilli au cimetière militaire serbe de Zejtinlink à Thessalonique en Grèce et a déposé une gerbe de fleurs en mémoires des héros de la Grande Guerre. (Copyright photo : site de la famille royale de Serbie)
Le prince Alexandre de Serbie s’est recueilli au cimetière militaire serbe de Zejtinlink à Thessalonique en Grèce et a déposé une gerbe de fleurs en mémoires des héros de la Grande Guerre. (Copyright photo : site de la famille royale de Serbie)
Juliette d
1 juin 2023 @ 03:17
Et maintenant c’est la Serbie et le Kosovo où ça ne va pas du tout.
Pelikan
1 juin 2023 @ 13:29
Cela fait un moment que ça ne va pas du tout là bas .
Depuis la soi disant indépendance du Kosovo incontestable berceau de l’Église Orthodoxe Serbe.
La situation faite aux Serbes encore présents au Kosovo et Metochie, les brimades des autorités, les menaces pour leur faire quitter le pays sont en effet révoltante.
La paix ne tenait qu’à l’existence d’un pouvoir fort qui dépassait les nationalismes.
Selon ce que j’ai pu lire ou entendre…
Perlaine
1 juin 2023 @ 14:08
C’est le moins que l’on puisse dire !
Passiflore
1 juin 2023 @ 08:38
Le cimetière de Zeitenlik est un cimetière militaire qui contient les dépouilles de 20.500 soldats serbes, français, anglais, italiens, russes, ainsi que des prisonniers de guerre bulgares, tombés durant l’Expédition de Salonique. En décembre 1915, une partie des troupes franco-britanniques s’était rendue à Thessalonique pour secourir l’armée serbe en difficulté. Ils y seront rejoints par les troupes serbes, russes et italiennes, soit 400. 000 soldats. Le 15 septembre 1918, l’armée d’Orient, sous les ordres de Franchet d’Esperey, se lance en direction de la Bulgarie et de Belgrade. Après une campagne de quatorze jours, le groupe d’armées germano-bulgare capitule. L’armistice mettant fin au conflit sur le front d’Orient est signé à Salonique le 29 septembre 1918.
Passiflore
1 juin 2023 @ 12:18
Le front d’Orient a précipité la défaite des Empires centraux. Mais, en France, l’écho de ces victoires est délibérément occulté. « Pour des raisons politiques, Clemenceau estimait que la gloire devait revenir au front occidental. Il a freiné l’armée d’Orient, dont la percée aurait pu la conduire jusqu’à Vienne », rappelle Christian Thimonier, ambassadeur de France en Macédoine. L’anticlérical Clemenceau répugnait également à ce que le catholique Franchet d’Espèrey en retire un trop grand prestige.
Alors que la guerre s’achève à l’ouest, l’armée d’Orient poursuit le combat sur le Dniestr, en Ukraine, contre les bolchéviques. Ce n’est qu’en octobre 1919 que les poilus d’Orient sont rapatriés. Au total, plus de 50.000 Français sont tombés sur ce front lointain. Un des officiers français de l’époque, Roger Vercel, s’inspire de ces événements pour écrire « Capitaine Conan », prix Goncourt 1934.
Ainsi, la mémoire longue du front d’Orient est cultivée en Serbie, malgré la participation de la France aux frappes de l’Otan sur Belgrade, pendant la guerre du Kosovo de 1999 (sources : Magazine Pèlerin du 11 novembre 2018). J’ajoute que je ne fais pas de politique, je cite seulement des faits peu connus.
Charlotte (de Brie)
3 juin 2023 @ 07:28
Oui, Passiflore, de mars 1915 à mars 1919, dans les Dardanelles, à Salonique cette armée composée de Britanniques, Français, Serbes chassés de leur pays, Russes mais aussi Siciliens, Sardes, Albanais, Grecs dans les derniers mois. Sans compter les Sénégalais, Marocains, Zouaves pieds-noirs, marsouins;
Pour finir en Roumanie fin 1918 pour lutter contre les bolchéviks. Ils ne seront rapatriés qu’après la mutinerie de la flotte française en mer Noire. Ceux que Clémenceau appelait avec mépris » les jardiniers de Salonique » auront fait cinq mois de plus que les autres « poilus ». Ceux qui sont rentrés sont souvent méconnus voire carrément inconnus, ceux qui y sont restés reposent au cimetière de Zeitenlick à Thessalonique en Grèce. 8309 soldats morts sur le Front d’Orient dont 208 non identifiés.
Le Souvenir Français et le Consulat Général de France en assurent l’entretien et chaque année en septembre pour commémorer le début de l’intervention en septembre 1915 et le 11 novembre pour l’armistice de 1918 des cérémonies sont organisées.
Sources : » Les Poilus d’Orient » de Pierre MIquel aux éditions Fayard et les notes de mon arrière grand-père ( que je n’ai pas connu )