Parution de cet ouvrage « Les princesses ont toujours raison » par Fabrice Midal. Résumé : » Dans tous les contes, mythes et légendes, les princesses ont toujours raison : ce sont elles qui consentent, qui décident, qui agissent.
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Brigitte Anne
9 juin 2023 @ 06:34
Fabrice Midal sur noblesse et royautés, joli message d un homme » sage » 😀
Michelle R.
9 juin 2023 @ 07:11
Si quelqu un lit ce bouquin je serais curieuse d en connaitre son avis, merci a l avance.
Robespierre
9 juin 2023 @ 07:14
Les contes de Perrault n’étaient pas destinés aux enfants. Mais nous les avons lus quand nous étions enfants avec d’autres contes. Et les princesses étaient toujours jolies et gentilles. Cela a laissé une mémoire collective dévoyée. Quand on voit en photo une princesse qui est laide, et mal attifée on réagit mal. On se sent inconsciemment lésés, parce qu’on aspire sans le savoir à la perfection.
Les princesses de familles régnantes ont une chose en commun : elles peuvent choisir le mari qu’elles veulent. Même chez les Ottomans, la fille du Sultan pouvait choisir. Elles ont épousé qui elles voulaient : Victoria, Anne, Margaret, Elizabeth, Margrethe et la petite-fille de François-Joseph, entre autres. Et l’heureux (ou malheureux) élu accepte toujours.
La prochaine fournée de reines en Europe fera pareil, et les parents, on espère qu’ils seront satisfaits du choix de leur fille. Parce qu’elles feront à leur guise.
Je n’ai pas lu ce livre mais il ne me tente pas, car les éloges du 4e de couverture à l’égard des princesses, cela me refroidit, et « la grande sensibilité… etc etc » c’est l’avis de l’auteur pas du mien. Les princesses sont des jeunes femmes privilégiées par leur naissance, et cela ne confère pas des qualités particulières.
L’auteur ne parle pas des princes, pourquoi ?
DEB
9 juin 2023 @ 08:39
Parce que les princes étaient parfois des crapauds 😉 !
Vitabel
9 juin 2023 @ 19:36
DEB,😂😂😂
Marie-Caroline de Bretagne
9 juin 2023 @ 08:51
Même si je partage plutôt l’avis de @Robespierre – surtout dans son premier paragraphe, j’ai l’impression que Régine nous suggère avec un soupçon d’humour la lecture de ce livre … Je ne connais pas les ouvrages de M. Midal mais comme Brigitte Anne évoque la « sagesse » de l’auteur, je suppose que le livre devrait en effet être recommandé à certains intervenants de Noblesse & Royautés !;)
kalistéa
9 juin 2023 @ 09:01
Les princesses ne choisissent pas toujours bien leur compagnon de vie et il arrive souvent que la « vox populi » qui se scandalise du choix de la princesse ait raison car le mariage se termine en catastrophe.(Margaret , Anne , Caroline , Cristina …)
En outre , les contes « de fées » , n’ont parfois rien de féérique : Ils sont terrifiants. pour ma part je n’avais jamais raconté « le petit poucet » à ma fille , jugeant ce conte propre à donner des cauchemars .Or un jour j’eus besoin de liberté et je donnai ma petite fille à garder toute la journée à une dame qui avait une enfant du même âge.Patratras ! Elle leur raconta , images à l’appui le conte en question.
Le dimanche suivant nous fumes nous promener en famille dans une forêt. La petite s’accrochait au pantalon de son père au point de géner sa marche .Il lui demanda de marcher gentiment près de lui… mais , dit elle d’une voix tremblante « papa , c’est que les parents PERDENT leurs enfants dans les forêts! ! »Il rit et dit; »bravo! la confiance règne »…Mais moi j’étais plus grave, j’ai compris aussitôt d’où venait cette angoisse qu’avec mon instinct de mère je sentais depuis quelques jours et que je ne m’expliquais pas.
Alerion
9 juin 2023 @ 11:11
Et on ne parle pas de Peau d’âne !
Pelikan
9 juin 2023 @ 11:40
Et bien ce fut une très bonne chose pour votre fille à mon avis .
Les contes de fées ont pour principal mérite de mettre en garde les enfants contre les tristes réalités de la vie mais d’une façon subtile ,indirecte .
Il faut évidemment protéger les enfants mais aujourd’hui on atteint des sommets dans le ridicule (et un peu partout d’ailleurs, le covid l’a bien montré) .
Votre refus de raconter ces contes à votre fille confine presque à l’indifférence .
Les dangers sont là, les contes sont sans doute beaucoup moins traumatisant que les actualités .
Le conte le plus triste que je connaisse est celui de ”La petite marchande d’allumettes”. Et il est très beau .
Leonor
9 juin 2023 @ 18:39
Kalistéa, les contes apprennent aux enfants que, même des pires situations, on peut s’en sortir.
Le Petit Poucet s’en sort. Le Petit Chaperon Rouge aussi. Blanche-Neige aussi. Etc.
Il est dommage, voire préjudiciable, de priver les enfants de ces clés-là, fort utiles dans la vraie vie.
Kamila
10 juin 2023 @ 09:52
Personnellement les contes de fée ne m’ont pas traumatisée, même les méchants comme la Sorcière de Blanche-Neige ne m’ont pas marquée tant qu’ils finissaient par être punis à la fin. Pour sortir du registre des contes, il y avait un dessin animé dans mes vertes années sur TF1 dans le Club Dorothée, Clémentine, qui racontait les aventures d’une petite fille en fauteuil roulant et dont l’ennemi qui s’appelait Malmott n’était pas un méchant ordinaire. Il était fait de feu et il y avait dans sa malveillance quelque chose de satanique qui dépassait la fiction. Même aujourd’hui en y repensant, je me sens toute chose.
milou
9 juin 2023 @ 09:31
Sûrement intéressant comme souvent avec M.Midal… les contes de fées sont toujours captivants à analyser!!!!
Leonor
9 juin 2023 @ 11:20
La base reste » Psychanalyse des contes de fées », de Bruno Bettelheim.
Le véritable titre en anglais est : »
» The Uses of Enchantment: The Meaning and Importance of Fairy Tales »
Knopf, New York. ISBN 0-394-49771-6, 1976
Mais, qu’on dise » contes de fées » ou » fairy tales », ces termes déforment l’idée même, le fond signifiant de ces histoires.
Le terme allemand » Märchen » est beaucoup plus parlant . Il n’évoque en rien un univers de gentilles fées scintillantes . Il est beaucoup plus proche de l’anglais » nightmare » par exemple, qui signifie cauchemar .
Les deux termes ont pour étymologie l’ancien ( ou moyen-) haut-allemand mär(e), māri
Le simple mot » conte » serait beaucoup plus exact. Folk tale en anglais .
Car, Seigneur, les contes sont tout, sauf des fééries. Meurtres, incestes, abandons d’enfants, mères toxiques, jalousies fraternelles et autres horreurs. Avec … avec la clé qui permet de s’en tirer.
Les frères Grimm , tels des ethnologues, ont collecté ces contes dans les campagnes , et les ont retranscrits la plupart du temps dans l’oralité dans laquelle ils les ont recueillis.
Le fond des contes remonte à la nuit des temps .
Solenn
9 juin 2023 @ 15:28
J’ai toujours détesté les contes de fées au sens premier de l’expression et n’ai jamais dit à mes filles, tu es ma princesse, tu auras une chambre de princesse, une robe de princesse pour ton mariage et tu épouseras le prince charmant…
Je trouve cela d’un ridicule et les confère les petites filles dans des illusions qui les font très vite retomber sur terre, le jour où la vie les oppose à la réalité..!
Je suis assez d’accord avec Leonor sur les frères Grimm !
Robespierre
10 juin 2023 @ 07:13
Il y a des contes de Grimm qui sont horribles et même « gore ». C’est sans doute pour cela qu’ils n’ont pas été diffusés dans le grand public. Mais ils existent enfouis dans la poussière de bibliothèques publiques.
Leonor
10 juin 2023 @ 16:41
Non, non, non, Robespierre, pas enfouis.
Je les ai, en V.O.
Certains d’entre eux ont même été transmis par les Grimm dans les dialectes allemands d’origine. C’est encore plus savoureux. Ou gore, en effet !
C’est simplement que certains sont célèbres, d ‘autres, non.
Pelikan
10 juin 2023 @ 07:33
Bien sûr je connais ce livre et son propos m’a depuis longtemps paru intéressant mais le mot ”psychanalyse” m’a toujours rebuté, si comme vous le suggérez ce livre n’a rien à voir avec ce que Nabokov (homme superieurement intelligent et doué ) appelait ”la clique viennoise” je veux bien réviser mon jugement.
Les ”contes de fées”, les mythes et les fables de La Fontaine sont à mon avis un corpus incontournables pour la psychologie humaine .
On pourrait y ajouter les contes d’Hoffman malgré quelques digressions un peu ennuyeuses ,sur la musique de Gluck par exemple, mais dont certains recèlent presque de la poésie.
Pelikan
10 juin 2023 @ 11:13
Il y a aussi un livre de J R R Tolkien là dessus ,un peu ignoré du grand public ,peut-être me conviendrait-il mieux .
Numbat
9 juin 2023 @ 12:53
Avec « La psychanalyse des contes de fées », Bruno Bettelheim s’était déjà intéressé au sujet. J’ai beaucoup aimé ce bouquin. Je suis sûre que Fabrice Midal l’a lu aussi et l’avait dans un coin de sa tête en écrivant le sien (de bouquin)
milou
9 juin 2023 @ 14:00
Exact Leonor, j’ai fait un travail sur le livre de Bruno Bettelheim … j’ai adoré et c’est sans fin!
Christ
9 juin 2023 @ 16:10
Je me permets de vous recommander ce livre de Ute Ehrhardt » les filles sages vont au ciel…les autres ou elles veulent ».
Il raconte comment les petites filles sont formatees depuis leur toute petite enfance par des schemas conscients et inconscients au travers des mecanismes sociaux, familiaux.
Elle demontre en autre comment les contes de fee y contribuent.
Passionnant.
Eclairant !
Hervé J. VOLTO
9 juin 2023 @ 22:06
Chère DEB, vous seriez très amie avec mon épouse !
Hervé J. VOLTO
9 juin 2023 @ 22:37
Pour MIchelle R : je l’ai lu ! C’est une psycanalyse des comtes de fé. Les contes de fées ont pour principal mérite de mettre en garde les enfants contre les tristes réalités de la vie mais d’une façon subtile, indirecte.
C’est une sagesse dont nous avons hérité mais que nous négligeons parce que nous l’oublions.
Chaque comte a sa morale.
Introdcution : trouver le cap en ces temps troublés.
En vrac car ce serait trops long :
-Hansel et Gretel : ou le piège du bien être.
-Cendrillon : ou la fin de la plainte.
-La Princesse au Petit Poid : ou le diktat de l’apparence.
-Peau d’Ane : ou les lois étranges du désir.
-Narope : ou les pièges de la suffiance.
-Boucle d’Or et les trpois ours : ou la sacarlité de l’intimité.
-Antogone ou la froce de la résistance.
-La Princesse et la Crapeau (le Prince Grenouille) : ou comment ne plus avoir peur de l’inconnu.
-Le Petit Cheperon Rouge : ou la rencontre avec l’inconnu.
-La Belle et la Bête : ou la force de la volonté.
-La belle au Bois Dormant : ou savoir attendre le moment juste.
-Blanche Neige : ou comment se protéger de la jalousie.
Il ya ausi des Princes comme Lancelot, Simbad, il faut lire livre.
Très subtil…
Très heureux d’avoir lu et de pouvoir dire que cette fois ci ce n’est pas forcément dans les souterrains Feminins que nous emmèneront les contes et qu’ils seront accessibles aux enfants dans un éveil philosophique et pourront amener un dialogue supplémentaire avec eux.
Leonor
10 juin 2023 @ 16:45
Si c’est cela que raconte (!) le sieur Midal…. On va oublier.
kalistéa
10 juin 2023 @ 09:41
certains contes sont très beaux et font travailler l’imagination et le sens artistique des enfants(ex » le chat botté « même si il y a un ogre , ou » la belle et la bête « même s’il y a une bête terrifiante , » cendrillon « et sa citrouille sans compter la merveilleuse pantoufle de verre(en réalité « vair »), et tant d’autres… ) mais je persiste à croire que certains devraient être évités (entre autres « balbe bleue »…)J’ai le témoignage d’un ami qui m’a raconté ce qu’il doit à un simple conte. Cet homme a actuellement la soixantaine , c’est un érudit ,un sociologue qui publie. Il m’a dit qu’on lui a raconté le conte d’Hansel et Gretel alors qu’il n’avait pas quatre ans. La sorcière qui attirait les enfants pour les manger le terrifia. Or il se trouva que sa mère le conduisit à un « jardin d’enfants » tenu par des religieuses. Ce matin de rentrée était très brumeux , sinistre. L’enfant arriva dans un lieu inconnu et sa maman le quitta . Il pleurait et la religieuse plus très jeune , ridée , lui offrit un bonbon qu’il refusa.Comme elle traversait une cour en le tenant par la main , il y avait là un vieux jardinier qui s’adressa à la soeur en disant ; »quel brouillard ce matin ! » et celle-ci répondit: » à COUPER AU COUTEAU ». ces mots finirent de remplir de terreur le pauvre enfant qui se mit à vomir son petit déjeuner … cet ami m’assura que de toute sa vie il ne put jamais se défaire d’une méfiance instinctive envers les vieilles femmes et surtout quand elles étaient gentilles et doucereuses et qui plus est , il garda contre sa mère qui ce jour-là l’avait abandonné à un sort pour lui horrible , une rancune qu’il lui a fallu combattre toute son existence .
Ceci dit je ne suis pas contre les contes J’ai moi même raconté et avec plaisir « Boucle d’or « qui est charmant , « Aladin » avec sa lampe merveilleuse et son fameux mot de passe »sésame ouvre-toi! » « la belle au bois dormant » avec son fuseau son château enchanté … je suis d’accord que cela fait partie de notre culture , mais il faut savoir choisir le conte et surtout tenir compte de l’âge de l’enfant. c’est très important l’âge.
Pelikan
11 juin 2023 @ 09:14
Oui certes l’âge est important.
Mais je crains que vous ne confondiez Aladin et Ali Baba .
kalistéa
12 juin 2023 @ 09:01
Ma phrase est coupée , Pélikan: je voulais écrire « Aladin avec sa lampe merveilleuse, Ali Baba et son fameux mot de passe… » ces choses là arrivent à tout le monde:ne pas écrire un mot qui pourtant est dans la tête, ce n’est pas la peine de le faire remarquer .