Descriptif : « La Première Guerre mondiale (1914-1918) évoque les combats, les soldats, les tranchées… On pense beaucoup moins aux infirmières et autres soignants mobilisés pendant de longues années pour sauver, à l’arrière du front, les blessés graves.
Bénévoles ou salariées, militaires ou civiles, formées ou simplement dévouées au soin des blessés, les infirmières ont œuvré au service des victimes de la guerre, sans que l’on connaisse vraiment la réalité derrière les nombreux stéréotypes qui leur ont été associés pendant la Première Guerre mondiale.
La Grande Guerre a été un tournant majeur pour cette profession : le conflit a permis d’avancer vers une reconnaissance de ce métier, qui allie connaissances médicales et savoirs du corps. En effet, le métier d’infirmière est réellement né pendant la Première Guerre mondiale. Il s’est en tout cas démocratisé et amplifié avec le conflit. Avec la séparation de l’Église et de l’État, de premières formations du métier d’infirmière se créent en 1907. Jusqu’alors les religieuses assuraient ce rôle. Lorsque la guerre éclate, il y a donc très peu d’infirmières professionnelles
Répartis sur 300 m², les objets et documents qui composent cette exposition sont majoritairement issus des collections du musée de la Grande Guerre.
Pour mieux comprendre le destin de ces infirmières, le musée de la Grande Guerre a décidé d’apporter des visages à ces femmes méconnues. Il présente le parcours de vie de huit femmes qui ont quitté leur quotidien pour s’engager dans la Première Guerre mondiale. Édith Cavell et Élisabeth de Belgique sont ainsi présentées aux côtés de femmes moins connues comme Sidonie Pocquet, dont le musée conserve la tenue ainsi que des objets et documents lui ayant appartenu, comme son livret d’infirmière, sa carte d’identité ou encore son diplôme ». (Merci à Guizmo)
MartineR
7 août 2023 @ 02:30
La reconnaissance officielle par décret date de 1922 avec Léonie Chaptal comme vice-présidente.
mimipinson
7 août 2023 @ 04:43
Je modère les propos lorsqu’il s’agit de dire que la reconnaissance des infirmières a été amélioré…… Pour ce qui est du bla-bla, des grands discours : oui ! En revanche pas en ce qui concerne la reconnaissance financière !
s
7 août 2023 @ 09:09
Tout à fait d’accord avec vous, ni reconnaissance financière ni allégement des contraintes en hospitalier ou en libéral………
Menthe
7 août 2023 @ 09:48
Aucun allègement, bien au contraire.
Responsabilités et contraintes multipliées au fil des ans.
J’adresse un bonjour à « mon » équipe paramédicale que j’ai toujours appréciée et soutenue durant ma carrière hospitalière..
Val
7 août 2023 @ 07:01
Mon cher Vaux le Vicomte s’était transformé également en hôpital pendant la guerre !
Guillaume
7 août 2023 @ 07:04
Si chaque humain tournait le dos aux armes en tout genre
Le Monde se porterait mieux
Il y a des milliards pour la guerre et ses malheurs
Et peu de moyens pour la Paix et le bonheur des gens
Et ça continue…
Leonor
7 août 2023 @ 10:05
Inutile de rêver, Guillaume.
J’aimerais pouvoir vous suivre, comme toute personne soucieuse de vivre en paix.
Mais tant que l’Homme sera l’Homme, il y aura des guerres . C’est triste , mais c’est comme ça.
Aussi, c’est de préparer sa défense qu’il s’agit, en fait d’armement et de formation.
Posez la question aux Ukrainiens et aux Baltes …
Benoite
7 août 2023 @ 07:06
Guizmo vous donnez là une bien belle « nouvelle » à Régine, merci à vous. Parce que les infirmières ont donné leur temps et leurs services totalement aux services des Armées, pour accompagner les personnels médicaux, chirurgiens, docteurs, ambulanciers, brancardiers.. Dévouées totalement aux soins aux blessés, elles que l’on décrit « comme le sexe faible » se sont portées volontaires pour des opérations lourdes, je passe parce que ce n’est pas très plaisant à dire et à écrire, ce qu’elles ont vu.. ces dames. Courageuses, entrainées à la souffrance physique et morale des blessés, elles étaient là, pour faire le lien d’eux à leurs familles au loin, en écrivant les lettres ou cartes postales pour dire des nouvelles aux proches.
Je lis certains livres absolument édifiants sur leurs courages, leur ténacité à tenir bon, jour après jour…cette vie là, que l’on a enfin reconnu honorablement, était hors du temps (elles n’en n’avaient pas pour elles mêmes) et le Musée de Meaux fait là, une exposition qui mérite après son expiration de « voyager » dans notre pays… parce qu’elle est historique, sociale, humaine et très Française aussi, c’est notre patrimoine Humain et Républicain, donc si elle voyage cette expo, je la verrai avec émotion, c’est certain.
Charlotte (de Brie)
7 août 2023 @ 07:47
Attention ! le Musée sera fermé du 15 août au 1er septembre 2023.
Pierre-Yves
7 août 2023 @ 16:52
J’ai eu l’occasion de visiter il y a une petite dizaine d’années ce musée voulu par Jean-François Copé. Pédagogique, riche, constamment intéressant, il mérite largement une visite.
Leonor
9 août 2023 @ 17:41
J’ignorais. Je retiens le conseil. Merci, Pierre-Yves.
Caroline
7 août 2023 @ 08:20
Très intéressant et fort émouvant !
Un grand merci à ces infirmières méconnues ayant soigné mes deux grand- parents ‘ alsaciens ‘ ayant souffert de leur combat aux tranchées ! Ils étaient donc guéris grâce à ces héroïnes.
Perlaine
7 août 2023 @ 08:23
Merci Guizmo pour cet article intéressant . Les premières infirmières autres que les prostituées , sont apparues au Moyen-âge . » 1720 : Thérèse Rastit est considérée comme la première des infirmières de France en raison de son dévouement lors de la Peste de Marseille » wikipedia et plus près de nous Florence Nightingale . Guerre de Crimée – Napoléon III.
JAusten
7 août 2023 @ 08:50
Ce sont les héroïnes silencieuses de toutes les guerres. Et quelque part, sans être entrées dans les ordres, c’est tout comme si elle avait fait un voeu.
MartineR
7 août 2023 @ 12:11
C’est bien ce qui a fait le malheur de la profession
La vocation….
JAusten
7 août 2023 @ 08:51
Elles avaient
Leonor
7 août 2023 @ 10:05
Merci Guizmo, de ce beau rappel.
Christ
7 août 2023 @ 13:32
Il serait aussi interessant de parler de leur vie » d’apres » et le retentissement sur leurs descendants….
Car nul doute que ces toutes jeunes femmes valeureuses n’ont pas du en sortir indemmes.
A l’epoque, on ne parlait pas du stress post traumatique…
Voir des corps mutiles, la souffrance a l’etat brut, la violence innomable et si denuee de sens, le sentiment d’impuissance abime et desequilibre….souvent a retardement…
Bien longtemps apres…
Leonor
8 août 2023 @ 20:57
C’est exact.
La question reste d’actualité pour nombre de professions.
😀Pistounette
7 août 2023 @ 10:35
Bonjour Guizmo,
Merci de ce conseil de visite certainement très intéressant… je vais en parler à une connaissance infirmière qui habite la Seine-et-Marne et qui sera sûrement passionnée.
J’attends maintenant avec impatience les reportages que vous avez faits à Meaux.
Très bonne semaine à vous, Pistounette 😀
beji
7 août 2023 @ 13:38
Mon arrière- grand-mère était une de ces « infirmières » elle avait parmi ses blessés un jeune soldat si mal en point que les médecins avaient décidé de ne pas le soigner pour ne pas gaspiller les médicaments,elle est passé outre l’a soigné l’a sauvé et il est mort à quatre vingts ans après avoir fondé une famille.A chaque fois qu’il en avait l’occasion il le rappelait et vouait une adoration à celle qui l’avait sauvé et considérait la fille de celle-ci,ma grand-mère ,comme sa soeur.
Leonor
8 août 2023 @ 20:57
Hommage à votre arrière-grand-mère, Beiji.
Carole 007
7 août 2023 @ 14:13
Merci Guizmo.
Sujet cher à mon coeur, mon grand-père était soldat pendant la Grande Guerre, pendant 4 ans…
Ses seuls moments de « répit » avant de retourner dans les tranchées avec ses camarades, se passaient à « l’hôpital » pour une trépanation, une seconde fois pour une rotule endommagée, une troisième fois pour des blessures aux deux mains…
Sans doute aidé, en autre, par ces infirmières.
Mon grand-père est revenu à la fin de cette guerre avec 19 blessures.
Il avait 22 ou 23 ans, je ne sais plus très bien. Invalide.
J’ai eu la chance de le connaître pendant une dizaine d’années dans mon enfance.
C’était un monsieur âgé qui ressemblait à Jean Gabin avec les cheveux très blancs et les yeux très bleus.
C’est mon cher grand-père paternel.
Il s’appelait Camille.
Leonor
8 août 2023 @ 20:59
Pensées à vous, Signora Dogaressa, et profonds hommages à votre grand-père.
Carole 007
9 août 2023 @ 11:05
Merci Leonor ! 😘
Domin
7 août 2023 @ 18:46
1918 »
Souvenir d’un hôpital de guerre, 1914-1918
A partir du 2 juin 2021 au Domaine Royal de Randan.
Durant la Première Guerre mondiale, à l’initiative d’Isabelle d’Orléans (1846-1919), comtesse de Paris et propriétaire du Domaine de Randan, un hôpital militaire de 24 lits est aménagé dans le bâtiment des Grands communs. Placé sous l’égide de la Croix-Rouge, cet établissement accueille de septembre 1914 à février 1919 des centaines de soldats blessés.
Frantz Tardif de Salleneuve (1859-1935), inspecteur des forêts du Domaine de Randan, dévoué serviteur de la comtesse de Paris, assurait l’administration de cet hôpital. Il était secondé par le docteur Paul Fayolle, jeune médecin originaire d’Aigueperse (Puy-de-Dôme) qui était quotidiennement au chevet
des blessés. »
Passiflore
10 août 2023 @ 10:31
Quand je suis passée à Randan, en juin dernier, les arbres du parc souffraient de je ne sais plus quelle maladie et il a fallu en abattre une grande quantité. Les visites n’étaient pas possibles. Tant mieux si l’on peut organiser des expositions dans le château.