40 ème anniversaire du décès du roi Léopold III, quatrième roi des Belges. Un souverain probablement le plus méconnu de l’histoire de la dynastie belge.
Léopold voit le jour en 1901 au palais du marquis d’Assche à Bruxelles où vivent ses parents le prince héritier Albert et la princesse héritière Elisabeth, née duchesse en Bavière.
Il a 8 ans lorsque son père monte sur le trône succédant à son oncle le roi Léopold II.
La jeunesse de Léopold et de ses frère et sœur Charles et Marie José, est marquée par la Première Guerre mondiale où leurs parents jouent un rôle majeur sur le front de l’Yser.
C’est au cours d’une visite à la Cour de Suède qu’il rencontre la princesse Astrid, nièce du roi Gustave V. C’est le coup de foudre. Le mariage est célébré en 1926.
Installés au Stuyvenberg, Léopold et Astrid ont trois enfants Joséphine-Charlotte, Baudouin et Albert.
La mort accidentelle du roi Albert I en février 1934, propulse Léopold III plus précocement sur le trône. Le 29 août 1935, c’est la tragédie. En vacances en Suisse au lac des Quatre cantons, Léopold au volant du véhicule fait une embardée en regardant la carte routière que lui tend Astrid. La reine est éjectée. Sa tête heurte violemment un arbre. Elle n’avait que 29 ans.
Léopold III se retrouve veuf à 33 ans. Blessé au visage et au bras, il marche derrière la dépouille de la reine dans les rues de Bruxelles devant une population en larmes. C’est le début du mythe de la reine Astrid.
Aidé par sa mère la reine Elisabeth, Léopold III consacre du temps à ses enfants qui l’accompagnent lors de certaines de ses sorties officielles.
La guerre 40-45 éclate. Le roi entend prendre exemple sur son père le « roi chevalier »et demeurer dans le royaume auprès des troupes mais celles-ci essuient de cuisants revers de la part de l’armée allemande.
Le 25 mai 1940 au château de Wynendaele, le souverain tient une réunion avec ses principaux ministres qui l’enjoignent de les suivre en exil à Londres à l’instar d’autres familles royales.
Le roi refuse et prend la décision en sa qualité de chef des armées de la reddition. C’est la brisure avec le gouvernement qui conteste la validité de cet acte sans contreseign ministériel.
Pourtant cette posture de Léopold III le rend dans un premier temps populaire : tout comme sa mère la reine Elisabeth (allemande de naissance), il est resté sur le sol belge. Les choses tournent lorsque l’on apprend en décembre 1941 que le roi s’est remarié en septembre religieusement avec Lilian Baels, fille du gouverneur de Flandre occidentale. L’onde de choc est énorme.
Tout d’abord, le roi veuf de la reine Astrid s’est remarié. Qui plus est en pleine guerre alors qu’il est retenu prisonnier entre les murs du château de Laeken. L’union a d’abord été célébrée religieusement ce qui est contraire à la Constitution et le gouvernement n’a pas donné son aval. Il est d’emblée précisé que Lilian Baels ne sera pas reine mais seulement princesse de Réthy et que la descendance du couple ne sera pas dynaste. Cependant, ce remariage va marquer un tournant important dans la perception du roi par les Belges. Qu’en aurait-il été si la reine Astrid n’était pas morte en 1935 et si le roi était resté veuf ? Nul ne le saura jamais.
En mai 1944, le roi Léopold III, la princesse Lilian, la princesse Joséphine-Charlotte, le prince Baudouin, le prince Albert et le petit prince Alexandre sont déportés en Saxe sous les ordres de Hitler. La famille royale fut ensuite transférée à Strobl en Autriche où elle fut libérée en juin 1945 par les troupes américaines.
Fin de la guerre mais pas de retour au pays. Va alors débuter « La question royale ». Le roi attend des excuses de la part du gouvernement et ne reconnaît pas les actes posés depuis Londres. Réciproquement pour le gouvernement. Pour éviter une vacance du trône, c’est le prince Charles, frère de Léopold III, qui est désigné en tant que régent. Une nouvelle cassure familiale.
Jusqu’en 1950, la famille royale vit à Prégny en Suisse. La même année, un référendum est organisé et donne 57% pour le retour du roi mais les résultats diffèrent des deux côtés du pays.
La Flandre est favorable au roi à l’inverse de la Wallonie. Des incidents éclatent faisant craindre une guerre civile.
De retour à Laeken, Léopold III confie la lieutenance générale du royaume le 31 juillet 1950 à son fils Baudouin. Un an plus tard à la majorité de celui-ci, Léopold III abdique.
On imagine le drame filial. Léopold III et Lilian ont deux filles Marie Christine et Esmeralda en 1951 et 1956. Tous vivent au château de Laeken.
Cette cohabitation du jeune roi Baudouin avec l’ex-roi commence à indisposer le gouvernement. Il est vrai que Léopold III continue à apparaître en public comme lors de l’exposition universelle de 1958.
Après le mariage d’Albert avec donna Paola Ruffo di Calabria en 1959, c’est au tour du roi Baudouin de convoler avec dona Fabiola de Mora y Aragon en 1960.
Léopold III et sa famille sont priés de quitter Laeken et de s’installer au domaine d’Argenteuil. Le roi n’eut plus jamais une intervention politique. Il se consacra durant près de 25 ans à ses passions : la physique, les mathématiques, la photographie et l’exploration.
Il fit partie de multiples missions scientifiques aux quatre coins du monde et en particulier en Amazonie. Il crée en 1972 le Fonds Roi Léopold III pour l’exploration et la conservation de la nature.
Ses contacts avec ses trois premiers enfants étaient très ponctuels. Il y eut un réel schisme entre Laeken et Argenteuil. Trois mois avant sa mort, Léopold III perd son frère le prince régent Charles avec qui il ne s’était jamais rabiboché.
Léopold III s’est éteint aux cliniques Saint-Luc à Bruxelles à l’âge de 81 ans. Il a régné sur la Belgique pendant un peu plus de 17 ans. S’il n’avait pas abdiqué en 1951, il aurait connu un règne de 49 ans, soit le plus long de l’Histoire de Belgique.
Sa fille la princesse Esmeralda lui a consacré différents ouvrages pour mettre en lumière ses travaux d’explorateur et de scientifique, le faisant (re)découvrir par les Belges sous une autre facette moins controversée.
Léopold III est inhumé en la crypte de Laeken auprès de la reine Astrid et de la princesse Lilian décédée en 2002. La crypte est ouverte au public ce 25 septembre de 14h à 17h.
Yannick Pichard
25 septembre 2023 @ 07:15
Un roi lamentable pendant la guerre dont la collaborationa été établie dans l’excellent livre d’André de Staercke, « Mémoires sur la Régence et la Question royale », Éditions Racine! Heureusement que le Prince Charles, grand résistant, a assuré la Régence de façon exemplaire!
Anne-Cécile
25 septembre 2023 @ 09:23
Je crois que ce qui l’a perdu est surtout une morgue insupportable et son sentiment de supériorité très Cobourg.Une période qui révéla au roi qu’il n’était ni aimé ni cru.
Ce fut d’ailleurs un motif d’immense satisfaction pour son frère, le « vilain canard de ses parents » de se révéler brillant et doté d’un flair politique bien plus sûr que son frère aîné.Et in fine le sauveur de la dynastie.
A défaut de recevoir la reconnaissance de sa famille, frère et mère pris au piège du dédain porté à Charles depuis longtemps et incapables de se remettre en cause, il avait l’honneur pour lui.
Robespierre
25 septembre 2023 @ 11:05
En tout cas, après la fin de la Régence, Leopold et Charles ne se sont plus jamais parlé. Que reprochait Leopold à son frère ? Si quelqu’un peut me le dire, ça m’intéresserait.
Patrick JACQUES
25 septembre 2023 @ 12:35
Pour lui, son frère l’avait trahi. Il le soupçonnait de vouloir prendre sa place.
Anne-Cécile
25 septembre 2023 @ 13:33
D’avoir été du côté du gouvernement et d’avoir été préféré à lui par les Alliés. Sa mère la reine Elisabeth avait bombardé les Alliés de lettres protestant contre l’image de son fils pro-allemand arguant qu’il avait juste eu le « malheur » de vouloir partager le destin de la Belgique.
Je ne sais pas si Léopold III, sous le prétexte de rester auprès de son peuple, était pro-allemand. Des historiens ont trouvé des éléments qui tendent à prouver que la « politique » d’Hitler n’était pas si désagréable sur bien des tableaux au roi des Belges.
Je me contenterais de parler d’ambivalence, connue en amont de la guerre par certains gouvernements occidentaux, qui à la première hésitation du roi, le fit directement mettre à a poubelle par les Alliés. Une personne non fiable.
Ma grand-mère était une amie d’enfance d’une des dames d’honneur de la reine Élisabeth, et leurs maris devinrent amis.
J’ai souvenir des mes oncles rapportant certains échanges passionnés entre membres de cette génération et leurs amis, et certaines anecdotes qui concernaient la reine et son mari Albert Ier n’étaient absolument pas en leur faveur politiquement.
Leopold III avait de qui tenir.
Anne-Cécile
26 septembre 2023 @ 08:39
J’ajoute tout de même pour être claire : Leopold II n’était ni nazi ni pro-Hitler.
PataClems
26 septembre 2023 @ 12:20
Léopold III sans doute ?
Au passage, je me demande bien comment Léopold II (et bien lui) se serait comporté envers le régime nazi, et la politique hitlérienne. J’ai un début de réponse qui vient, d’autant que le personnage m’est familier, mais je vais me le garder. Laissons ce « brave » Léo le Second reposer… reposer. 😌
Xavier
26 septembre 2023 @ 18:24
Anne-Cécile, ayant moi-même fréquenté de manière bien plus proche que vous semble-t-il d’anciens membres de la Maison de la Reine Elisabeth, et ayant entendu certaines anecdotes d’anciens memebres de la Maison du Roi sous Albert Ier, ce que vous écrivez ici ne concorde pas avec ce que j’ai entendu. Si vous pouviez être plus claire ce serait certainement très intéressant, je vous en remercie d’avance.
Mayg
25 septembre 2023 @ 13:48
Peut-être qu’il reprochait à son frère d’avoir réussit là où il avait échoué…
Lady
25 septembre 2023 @ 14:35
D’avoir brillamment « sauvé le brol » comme se plaisait à le dire le régent Charles.
En réponse à Anne-Cécile
Je ne peux comprendre que l’on porte un de ses enfants aux nues et très souvent, ce sont les « vilains petits canards » qui bénéficient de ce privilège. On voit où cela l’a mené.
Xavier
25 septembre 2023 @ 17:41
Léopold III reprochait à son frère une vie privée assez mouvementée, même avant guerre. Et il s’était opposé à la relation que le prince Charles menait avec la fille du pâtissier fournisseur de la Cour, relation qui devait mener à la naissance d’une fille, qui ne fût jamais reconnue par celui qu’elle appelait son parrain, et dont elle hérita certains biens privés.
Rappelons également aussi que, de 1950 à son décès, le prince Charles lui-même coupa les ponts avec tous les membres de sa famille, ne les voyant que très épisodiquement, et ne répondant jamais aux nombreuses invitations, à des évènements tant officiels que privés, qui lui furent faites par le reste de sa famille.
Anne-Cécile
26 septembre 2023 @ 19:02
La vie privée dissolue des princes est l’argument fourre-tout et moralisant des familles royales qui ont beaucoup à se reprocher et qui veulent éloigner un indésirable , qui même avec ses propres défauts, est encore mieux qu’eux.
Charles était rancunier mais sa régence a été plus flamboyante que le règne même contraint par la guerre de son aîné si fier de lui.
A noter que Baudoin roi ne fréquenta plus son père.
Xavier
27 septembre 2023 @ 15:51
Anne-Cécile, je crains que pour écrire ce que vous venez d’écrire, vous n’ayez une vision assez commune du prince Charles. Le personnage ne se limitait pas à son action bénéfique lors de la Régence, loin de là.
Rien n’est plus faux que d’écrire que le roi Baudouin ne fréquenta plus son père une fois monté sur le trône. Le roi Baudouin et Léopold III habitaient ensemble durant les dix premières années du règne du premier, j’ose dire les années les plus critiques. Cette cohabitation posa d’ailleurs de gros problèmes à la classe politique belge de l’époque, en particulier à l’aile gauche de celle-ci qui n’avait pas digéré l’échec de sa tentative de renversement de la monarchie constitutionnelle. Enfin, dans un cadre privé, le roi Baudouin et le roi Léopold III continuèrent à se voir, de 1960 à 1983.
Patrick JACQUES
25 septembre 2023 @ 12:38
André de STAERCKE était le Secrétaire du Régent. Son jugement est-il impartial ? Sans omettre les fautes de Léopold III, on peut en douter ou au moins se poser la question.
Xavier
25 septembre 2023 @ 17:29
Yannick Pichard, aucun historien digne de ce nom n’a jamais établi une quelconque volonté de collaboration dans le chef de Léopold III. L’entrevue de ce dernier avec Hitler n’avait pour unique but que d’améliorer le sort des soldats belges, prisonniers de guerre en Allemagne.
Quant à André de Staercke, comme le dit fort justement JACQUES plus bas, il n’est pas inutile de rappeler qui il était: chef de Cabinet du Prince régent Charles, violemment opposé à Léopold III, il continua à exercer une influence sur le prince Charles jusqu’au décès de ce dernier en 1983, au point de rendre impossible tout accord entre les deux frères lors de leurs deux dernières années de vie. Son témoignage est donc plus que sujet à caution, car entaché d’un parti-pris évident.
Perlaine
26 septembre 2023 @ 07:49
Grand résistant est un terme que les Résistants qui se sont impliqués au péril de leur vie dans le conflit de la seconde guerre mondiale n’acceptent pas ni pour eux, ni pour ceux que l’on désignent ainsi . Ils étaient tous égaux à partir où ils s’engageaient dans cette position , ils risquaient non seulement la torture , la mort et ne le savaient pas pour la plupart d’entre eux la déportation mais aussi pour leurs proches . Cela fait d’eux même pour les plus obscurs des Héros .
Zorro
26 septembre 2023 @ 11:15
Commentaire indigent
L’attitude du roi Leopold III en 1940 a été très au-dessus des dirigeants français et britanniques de l’époque.
La Belgique était un pays neutre depuis 1936 et l’armée belge ne pouvait pas suppléer l’impréparation de l’Armée française et l’incompétence du Commandement français.
Je rappelle que l’armée allemande a défait les armées françaises et britannique en quelques jours. Seul le sacrifice de l’armée belge (commandé par le roi Léopold III) a permis à l’armée britannique de rembarquer vers le Royaume-Uni la queue entre les jambes à Dunkerque.
Les Français ont demandé l’Armistice dès le 22 juin 1940 et ont collaboré avec le IIIe Reich jusqu’en 1944.
Je passe la pleutrerie des dirigeants britanniques en avec les Accords de Munich en 1938 lorsque Chamberlain déclarait : « My good friends, for the second time in our history, a British Prime Minister has returned from Germany bringing peace with honour. I believe it is peace for our time… Go home and get a nice quiet sleep. »
Perlaine
26 septembre 2023 @ 13:16
voulez-vous préciser Zorro à qui vous décernez le prix de l’indigence dans votre commentaire – Merci par avance
Leonor
26 septembre 2023 @ 16:00
Lors de l’ opération Dynamo, pour permettre à un maximum de troupes alliées d’évacuer la poche de Dunkerque, une partie de l’armée belge s’est en effet sacrifiée.
Mais pas elle seule.
De l’armée française sont également restés en position de défense les divisions et régiments suivants :
Le SFF avec le 110e RI, 124e RI, 16e Rt régional
La 12e DIM avec la 8e zouaves, le 106e RI, 150e RI, 25e RA, 225e RAL, 3e GRDI
La 21e DI avec le 48e RI, 137e RI, 65e RI, 35e RA, 235e RAL, 27e GRDI
La 32e DI avec le 7e RI, 143e RI, 122e RI, 3e RA, 203e RA
La 60e DI avec le 241e RI, 270e RI, 271e RI, 68e GRDI, 50e RA
La 68e DI avec le 224e RI, 225e RI, 341e RI, 89e RA, 289e RA, 59e GRDI
Ces soldats ont été soit tués, soit faits prisonniers, lorsque les troupes de la Wehrmacht ont achevé l’encerclement de Dunkerque le 4 juin 1940 .
Leur héroïsme a même été salué par le général allemand, von Küchler :
« « Malgré notre écrasante supériorité numérique, les Français contre-attaquent en plusieurs points. Je ne parviens pas à comprendre comment ces soldats, luttant parfois à 1 contre 20, trouvent la force de donner l’assaut. C’est stupéfiant. »
NB : Mon beau-père a fait partie des évacués français de Dunkerque.
Xavier
27 septembre 2023 @ 15:53
En effet Leonor, une partie de l’armée française a été sacrifiée à Dunkerque, vous faites bien de le rappeler. Et en effet, Léopold III a refusé que l’armée belge soit décimée, en demandant l’armistice dès le 28 mai 1940.
Xavier
26 septembre 2023 @ 18:29
Excellent commentaire Zorro.
J’ajouterai que Paul Reynaud, qui s’est cru autorisé à traîner dans la boue Léopold III à l’annonce de la capitulation de l’armée belge du 28 mai 1940, était bien content de la dite capitulation, qui lui servait fort opportunément de paravent pour ses propres actions de la même époque, qui n’étaient guère glorieuses.
Jay
25 septembre 2023 @ 08:09
Difficile de juger de ses choix et actions dans une période extrêmement compliquée, contrairement à l’après-guerre aux règnes beaucoup plus tranquilles.
Marinella
25 septembre 2023 @ 12:14
» Difficile » et » compliqué » sont souvent de mauvaises excuses pour ne pas avoir pris les bonnes décisions .
Silvia 2
25 septembre 2023 @ 13:06
Vous à l’époque qu’auriez vous fait! Ma grand mère née en 1901 m’a parlé de cette époque si terrible dans les grandes villes.Sans doute, aurait il dû quitter son territoire, comme la reine des pays bas, ou la grande duchesse Charlotte. Il a aussi fait l’erreur de se remarier en catimini…. grosse erreur. Un monarque en temps de guerre reste veuf.
Xavier
26 septembre 2023 @ 18:30
Silvia 2, sur quelle base légale interdisez)vous à un monarque de se remarier en temps de guerre? N’ya-t-il aucun mariage célébré en Belgique occupée de 1940 à 1944??
Lady
25 septembre 2023 @ 14:36
Jay,
D’autres ont été exemplaires et heureusement.
Pourquoi a-t-il fait passer sa vie privée avant son job ?
Il pouvait abdiquer.
Son frère serait devenu roi.
Xavier
26 septembre 2023 @ 18:33
Gibbs, en septembre 1941, Léopold III n’avais plus de job, comme vous écrivez, puisqu’il était prisonnier au château de Laeken, en Belgique occupée par l’Allemagne.
Quant à abdiquer en faveur de son frère (pour quelle raison, pourriez-vous me le dire?), le prince Charles, à la même époque, était dans la clandestinité et le gouvernement était à Londres.
Et, encore une fois, d’innombrables mariages ont été célébrés en Belgique entre 1940 et 1944.
Lady
27 septembre 2023 @ 13:50
Celui-ci aussi 25 septembre 14:36
Catherine
26 septembre 2023 @ 05:52
@ »JACQUES » pour sûr il a bien signé la reddition de son pays au nazisme le plus explicite. Face à cela, le reste a peu d’importance. Par contre, on peut avoir une charge et rester raisonnablement impartiel dans son jugement critique en s’appuyant sur des bonnes sources. Même si c’est une information utile, ce n’est pas en s’en prenant à son auteur que l’on parvient à contester son ouvrage.
Xavier
26 septembre 2023 @ 18:36
Catherine, vous n’êtes guère impartiale en écrivant que Léopold III « a signé la reddition de son pays au nazisme le plus explicite ».
Léopold III a voulu éviter un carnage sans précédent en signant la reddition de ses troupes, car il était évident, à ce moment-là, que l’armée allemande remporterait toutes les batailles, et balaierait toute résistance.
Lady
25 septembre 2023 @ 08:14
Un roi qui, à l’instar de beaucoup d’autres n’aurait pas dû régner puisqu’il a succédé à son oncle tel Philippe.
Merci Yannick Pichard pour votre commentaire et cette référence littéraire.
Jean Pierre
25 septembre 2023 @ 08:52
Il a succédé à son père Albert I, qui se piquait d’alpinisme et d’esclade, mal lui en pris.
Lady
25 septembre 2023 @ 10:32
Jean Pierre
Il apparaît que les circonstances de l’accident ne soient pas totalement claires.
Robespierre
25 septembre 2023 @ 11:06
Oui, il y a eu des bruits dans ce sens, mais on ne saura jamais.
JACQUES
25 septembre 2023 @ 12:11
André de STAERCKE était le chef de cabinet du Régent me semble t-il. Je suis pas certain de l’impartialité du jugement.
Catherine
26 septembre 2023 @ 05:54
Quels bruits?
Xavier
26 septembre 2023 @ 18:40
Gibbs ou Lady, Achille Van Acker était socialiste, et comme tel décidé à forcer l’abdication de Léopold III dès l’automne 1944.
Paul-Henri Spaak, autre homme politique socialiste, faisait jurer aux partisans de ses meetings durant la Question royale de « ne jamais déposer les armes » (sic) tant que Léopold III serait sur le trône.
Pour revenir à Achille Van Acker, outre sa désastreuse gestion de la bataille du charbon, on peut rappeler que ses souvenirs sur la Question royale et le début de règne du roi Baudouin sont entachés de sous-entendus proprement orduriers sur les relations entre le jeune roi Baudouin et sa belle-mère, la princesse Lilian. Cela dit tout du personnage!
Lady
25 septembre 2023 @ 11:19
Jean Pierre,
Le roi Albert I était un excellent alpiniste.
JACQUES
25 septembre 2023 @ 12:10
André de STAERCKE était le chef de cabinet du Régent me semble t-il. Je suis pas certain de l’impartialité du jugement.
Bambou
26 septembre 2023 @ 09:47
Oui et alors ? Cela n’empêche pas de dévisser…..
Lady
25 septembre 2023 @ 11:21
Et c’est bien là, le hic.
Un professionnel de son niveau qui chute bêtement à la tombée du jour… dans un endroit parfaitement connu.
Comme l’écrit Robespierre : nous ne saurons jamais.
Robespierre
25 septembre 2023 @ 13:46
Il a reçu une grosse pierre sur la tête, si je me souviens bien d’après une de mes lectures.
Leonor
25 septembre 2023 @ 14:38
Je ne vois pas où est le hic.
Car, justement, tout randonneur ou alpiniste expérimenté sait que c’est en fin de trajet que c’est le plus dangereux, car on est fatigué et qu’on relâche l’attention quand on arrive au but. Et ce d’autant plus si l’ un endroit vous est connu.
C’est un grand classique.
Idem d’ailleurs quand vous effectuez un trajet en voiture.
Brigitte Anne
26 septembre 2023 @ 13:18
Absolument et j en sais quelque chose.
Xavier
25 septembre 2023 @ 17:32
Gibbs, même les alpinistes chevronnés peuvent commettre des erreurs fatales. Les rumeurs les plus fantaisistes ont couru en 1934, sans la moindre ombre de preuve bien entendu.
Robespierre
26 septembre 2023 @ 08:38
Si sa décision de partir faire de l’alpinisme a été prise au dernier moment, on peux hausser les épaules devant les bruits qui disent que l’accident aurait pu être autre chose. Le fait d’une puissance étrangère hostile. Je n’y crois pas. Vous avez donc raison.
Robespierre
26 septembre 2023 @ 11:10
on peuT…
Perlaine
26 septembre 2023 @ 13:18
Gibbs ???
Lady
26 septembre 2023 @ 16:01
J’ignore si je serai censurée…
Il a été question de suicide
Lady
27 septembre 2023 @ 12:24
Je ne suis pas Gibbs.
Linda
25 septembre 2023 @ 08:59
Léopold III a succédé à son père, Albert I (c’est lui qui a succédé à son oncle, Léopold II). Et Philippe a aussi succédé à son père, à son abdication en 2013, pas directement à son oncle
Lady
25 septembre 2023 @ 10:33
Nous sommes d’accord Linda mais il y a un changement en ligne collatérale de la même façon…
Lady
25 septembre 2023 @ 10:37
Linda,
Ce que je souhaite dire c’est qu’il y a de très très nombreux cas dans toutes les dynasties où l’on passe au neveu, au petit-fils et aussi à l’arrière petit-fils faute d’héritier direct.
Philibert
26 septembre 2023 @ 00:52
A l’arrière petit-fils, c’est quand même rarissime.
A part Louis XV qui a succédé à son l’arrière grand-père Louis XIV, je ne connais pas de telle succession.
Lady
26 septembre 2023 @ 16:04
C’est bien de lui dont je parle Philibert (disons que c’est mon époux qui me l’a soufflé !)
Blablabla
25 septembre 2023 @ 13:52
Vous êtes complétement à côté de la plaque Lady. Léopold III n’a pas succédé à son oncle mais à son père Albert Ier.
Lady
26 septembre 2023 @ 16:05
La rectification a été faite : je vous remercie.
C’est Albert I qui a succédé à son oncle.
Jean Pierre
25 septembre 2023 @ 08:59
Il se sera fâché avec tout le monde, les belges l’armée, le gouvernement, quatre de ses enfants sur six (et peut-être Lilian…).
Il ne devait pas être très souple.
JACQUES
25 septembre 2023 @ 12:15
Fâché avec l’armée ? Je ne pense pas. La calomnie sur sa décision de capituler a certainement influé de manière négative sur ses décisions et un caractère que l’on peut qualifié de « psycho-rigide ». Cela lui a coûté le Trône.
Jean Pierre
25 septembre 2023 @ 14:44
Il n’aurait pas capitulé mais présenté la capitulation de l’armée. Le diable se cache dans les détails mais certains belges y tiennent.
Robespierre
26 septembre 2023 @ 08:41
Oui, la mauvaise foi. Un journaliste écrivait que le remariage du roi pendant la Guerre avait indisposé le petit peuple qui souffrait. Ca a pu influencer le rejet de certains Belges.
Patrick JACQUES
25 septembre 2023 @ 15:33
« qualifier » et non « qualifié ». Mes excuses pour cette faute.
Xavier
25 septembre 2023 @ 17:36
Comme vous le dites très justement, Léopold III n’a jamais été fâché avec l’armée belge. On oublie trop souvent que la Question royale est le résultat de manœuvres politiciennes plutôt sordides, qui ne sont certainement pas honorables de la part de certains ministres belges à la fin des années 30, trop heureux de pouvoir ainsi camoufler leurs propres manquements.
Ce qui n’empêche pas non plus de reconnaître que Léopold III avait une conception très rigide de sa fonction, conception rigide qu’il avait d’ailleurs hérité de son propre père, Albert Ier.
Robespierre
26 septembre 2023 @ 08:41
D’accord.
DEB
26 septembre 2023 @ 08:58
Je suis entièrement d’accord avec votre analyse.
Philibert
26 septembre 2023 @ 07:54
Churchill disait de lui : « il n’a rien oublié et il n’a rien appris ».
C’est une autre façon de dire que Churchill l’estimait rigide et buté.
Zorro
26 septembre 2023 @ 10:55
Churchill était une merde responsable de crimes de guerre en Allemagne, tels les bombardements au napalm de la ville de Hambourg en juillet 1943 (Opération Gomorrhe) et de Dresde en février 1945 et qui ont visé intentionnellement les civils faisant en tout plus de 90.000 morts (essentielllemnt des femmes et des enfants).
Perlaine
26 septembre 2023 @ 13:22
Il est certain que Churchill n’était pas du style à avoir des tergiversations Mers-El-Kebir , les ports occupés du littoral ouest français , rasés pour certains mais les anglais ne tergiversent pas quand ils se battent et perso je suis satisfaite que le « Bouledogue » ait existé .
Mayg
26 septembre 2023 @ 14:09
On peut ne pas être d’accord avec les décisions prises par une personne, mais de là à le traiter de « merde »…
Laure-Marie Sabre
26 septembre 2023 @ 14:48
Vu l’état dans lequel les nazis ont réduit certaines villes d’Angleterre, je me demande quel qualificatif vous leur réservez.
Zorro
27 septembre 2023 @ 16:13
Les villes britannique n’ont pas été bombardées au napalm sans interruption pendant 10 jours comme à Hambourg.
Silvia 2
26 septembre 2023 @ 17:13
Zorro, combien de morts en France, de résistants combien de déportés…morts. Arrêtons. Combien de morts en Normandie lors du débarquement femmes et enfants… parce qu’il fallait libérer l’Europe. Merci à eux. Nous nous en souvenons.
Zorro
27 septembre 2023 @ 16:09
La Normandie, c’est bien que vous abordiez ce point. La « libération » menée par l’armée américaine a causé 50 fois plus de morts civils en trois mois que de morts de civils pendant les quatre ans d’occupation par l’armée allemande. Le Havre, Caen, Lisieux (entre autre) ont été détruites par les bombardements américains. Des centaines de milliers de Français invalides et de bâtiments détruits. L’armée américaine n’a même pas présenté d’excuses pour ces « bavures ». Les victimes n’ont pas été indemnisées. Elles ont été prises en la Loterie nationale….
kersti fra sverige
26 septembre 2023 @ 18:54
Des horreurs ont été commises de part et d’autre, vous croyez que le Blitz contre les villes anglaises n’a pas tué de civils ? Et la Normandie en 1944?
Les camps de concentration ont-ils été administrés par des Britanniques ?
Je suis choquée qu’on laisse passer l’affirmation » Churchill était une merde. » Et Staline, Mao…?
kersti fra sverige
26 septembre 2023 @ 18:59
Pardon pour l’auteur c’est Roegiers.
Xavier
27 septembre 2023 @ 15:57
Kersi fra Sverige, je vous signale juste, en passant, que la notion de camp de concentration est une invention britannique, appliquée lors de la guerre des Boers.
Lady
27 septembre 2023 @ 12:27
Que faites-vous des bombardements de Londres ?
Aristocrate
25 septembre 2023 @ 09:01
Une bonne piqûre de rappel.
Olivier AM de Tokyo
25 septembre 2023 @ 09:47
« Qu’en aurait-il été si la reine Astrid n’était pas morte en 1935 et si le roi était resté veuf ? »
Phrase très étrange!
Si la reine Astrid n’était pas morte, le roi n’aurait pas été veuf!!
Peut-être que la phrase était « Qu’en aurait-il été si la reine Astrid n’était pas morte en 1935 OU si le roi était resté veuf ? »??
Sinon, très intéressant article!
Il serait intéressant de faire un reportage sur la reine Elisabeth!!
Très grande amie de Marie Bonaparte, princesse de Grèce et de Danemark, qui a sans doute été sa psychanalyste.
(C’est quand même bien pratique d’avoir une tante amie de Freud pour parler de ses grands soucis existentiels)
Et reine « communiste », qui avait une grande admiration pour la politique de Mao (avant que l’on découvre l’envers de la médaille).
Aldona
25 septembre 2023 @ 10:06
Merci pour cette biographie, car je ne connaissais pas l’origine de l’histoire de la mésentente familiale
Leonor
25 septembre 2023 @ 16:12
Je ne suis pas belge. Cependant :
La » question royale », c’est une chose.
L’origine de la mésentente familiale, c’en est une autre.
Certes, els deux sont probablement liées, mais seulement liées.
L’origine réelle de la mésentente, voire séparation quasi-totale, on n’en sait rien – en tout cas à ma connaissance-.
Robespierre
26 septembre 2023 @ 08:42
Oui, tout cela est complexe. N’oublions pas que Charles était le fils puiné, le frère cadet de l’héritier. Le Spare, avant son mariage en tout cas.
kersti fra sverige
26 septembre 2023 @ 18:58
Le roi Albert et sa femme étaient connus pour préférer et tout passer à Léopold tandis que Charles était le vilain petit canard de la famille. J’ai lu un excellent livre ( la spectaculaire histoire des rois des Belges) de Patrick Rogiers qui revient en détail sur les personnalités et les règnes depuis Léopold I .
Xavier
27 septembre 2023 @ 16:00
Le livre de Patrick Roegiers n’est absolument pas un ouvrage de référence sur la dynastie belge, tant il abonde en contre-vérités, bruits de couloirs sans fondements et manque de la plus élémentaire critique historique. Il est vrai que Patrick Roegiers est journaliste, pas historien.
Alix-Emérente
25 septembre 2023 @ 10:34
Merci pour toutes ces précisions et différents avis… Les drames, les guerres, les conflits familiaux font que certains destins basculent comme on aurait jamais imaginé dans les vies des royaux aussi… Le temps estompe et apaise certaines tragédies mais ne peut pas les effacer pour toujours…
Florence BOUCHY-PICON
25 septembre 2023 @ 10:57
Il parait que le Roi Albert II a déclaré un jour à un journaliste Flamand : « Si ma mère n’était pas morte, l’histoire de la Belgique aurait été changée. » Etrangement, il avait 14 mois quand la Reine est morte et il semble que ce soit lui qui ait le plus souffert de ce terrible deuil.
Lady
25 septembre 2023 @ 14:47
Je pense très fort que le roi Albert II a raison Florence BOUCHY-PICON.
Xavier
25 septembre 2023 @ 17:37
La princesse Joséphine-Charlotte et le roi Baudouin avaient tous les deux également énormément souffert de la disparition brutale de leur mère.
Olivier Kell
25 septembre 2023 @ 17:37
Ce qui est très logique car il n’a aucun souvenir de sa mère Aucune référence maternelle
Zorro
26 septembre 2023 @ 13:15
Cette supposée déclaration semble montrer que le roi Albert II n’a jamais compris la question royale.
Xavier
27 septembre 2023 @ 16:01
Comme vous l’imaginez, la Famille royale sait au contraire très bien que le remariage de Léopold III n’était qu’un prétexte à la Question royale, n’en doutez pas.
Pt’suisse
25 septembre 2023 @ 14:48
C’est secondaire mais pourquoi à l’étranger toujours écrire Pregny avec un accent grave sur le e ?
Pt’suisse
25 septembre 2023 @ 14:59
Je voulais écrire « un accent aigu sur le e de Pregny »
Manon
25 septembre 2023 @ 17:35
Il aurait dû partir au Canada ou aux États-Unis comme la reine des Pays-Bas , La grande duchesse de Luxembourg il serait revenu dans les bottes des Américains considéré comme un sauveur alors qu’il aurait été tranquille pendant la guerre mais lui il a préféré rester au milieu de son peuple en supportant la guerre et en étant emprisonné par les Allemands
Ceux qui sont restés n’ont eu que des critiques très sévères et ceux qui se sont barrés des compliments élogieux comme quoi …….
Guillaume
25 septembre 2023 @ 18:45
Marie Bonaparte n’était pas la tante de la reine Élisabeth de Belgique
Sa tante c’est Sissi
KAYLEEN
25 septembre 2023 @ 19:36
La reine Elisabeth n’était pas une sainte non plus elle avait de nombreux amis très proches pour ne pas dire très, très, très proches. Le gros problème de Léopold III est qu’il se soit marié très vite après le décès de la reine Astrid, ce que les belges ne lui ont jamais pardonné.
Dagobert 1er
26 septembre 2023 @ 09:04
très vite… il a mis 6 ans quand même.
Sinon article très intéressant, je ne connaissais pas les turpitudes politiques de Léopold III et de sa mère Elisabeth, souvent présentée comme une artiste romantique§ Si vous avez des biographies à recommander, je suis preneur!
kersti fra sverige
26 septembre 2023 @ 19:01
La spectaculaire histoire des rois des Belges de Patrick Roegiers.
Xavier
27 septembre 2023 @ 16:04
Ce livre est la pire référence que l’on puisse donner pour apprendre l’histoire de la dynastie belge! D’autres personnes donneront probablement des références, pour ma part je dirais que la Question royale a donné le jour à une abondante littérature, qui doit être lue dans son ensemble en connaissant bien évidemment les intérêts parfois fort divergents de tous les auteurs, voire acteurs des faits.
La vérité se trouve au milieu de tous ces écrits.
Pierre-Yves
26 septembre 2023 @ 09:47
C’est justement ce que je n’ai jamais compris.
D’abord, se remarier six ans après la mort de sa première femme, ce n’est pas »très vite ».
Ensuite, qu’on reproche au roi de n’avoir point fait les choses dans les règles constitutionnelles, c’est un fait. Mais que le peuple belge lui tienne une rigueur durable de ce remariage, c’est bizarre. On voulait donc qu’il reste à vie un veuf éploré ? Mais comment peut-on exiger cela de quelqu’un? lui refuser le retour à un certain bonheur privé ? Parce que c’était la guerre et que la Belgique était envahie ?
Mais en France, les 4 années d’occupation n’ont pas empêché qu’on se marie et qu’on ait des enfants …
Robespierre
26 septembre 2023 @ 11:14
Pourtant on le lui a reproché. Des couples belges étaient séparés parce que le mari etait détenu en Allemagne dans des camps de prisonniers. Certains de ressentir comme une injustice que le Roi n’attende pas la fin de la Guerre pour convoler. « Je suis mal foutu, tu dois être mal foutu aussi » ou « tout le monde à la même enseigne ». Je ne dis pas que c’est bien, mais c’est courant ce comportement.
Caroline
25 septembre 2023 @ 23:36
Le roi Leopold II n’ avait- il pas d’ enfants ? Car son neveu Leopold III lui a succedé.
Merci d’ avance pour les explications sur cette succession !
Robespierre
26 septembre 2023 @ 08:48
Leopold II avait un fils qui s’est noyé dans un étang de Laeken si mes souvenirs sont bons. Il ne s’en est jamais remis. Il lui restait trois filles, dont une née après la mort du garçon. Comme le roi avait un frère qui s’appelait Philippe, c’est un fils de Philippe, Albert, qui est monté sur le trône à sa mort.
La perte de son héritier a eu un incidence sur le caractère de Leopold II, devenu amer et cynique.
kersti fra sverige
26 septembre 2023 @ 19:07
Aux éditions Racine, je vous conseille la biographie de la princesse Louise ( fille de Léopold II) , ça éclaire sur la personnalité du roi. De Mia Kerckvoorde, Marie Henriette une amazone pour un géant ( biographie de l’épouse de Léopold II). Après les avoir lues, vous comprendrez mieux le comportement des uns et des autres. Certains n’auraient jamais dû être mariés ensemble !
Anne-Cécile
26 septembre 2023 @ 08:48
Son fils était mort et le reste de la fratrie ne comportait que des filles : Louise Stéphanie et Clémentine.
Guillaume
26 septembre 2023 @ 12:25
Il avait 3 filles… Dont une a épousé l’archiduc d’Autriche
Clémentine à épousé un prince Napoléon.. Dont le prince actuel descend
Il a épousé une nièce du mari d’astrid
Ça reste en famille
Zorro
26 septembre 2023 @ 13:13
Le roi Leopold II avait deux fils (en tout cas reconnus comme tels) de sa maîtresse Blanche Delacroix. Bien entendus ils n’entraient pas dans la succession au trône de Belgique.
Le frère de Léopold II, Philippe, comte de Flandre, étant sourd (et mort 4 ans avant Léopold II), c’est donc le fils cadet du prince Philippe, Albert qui succéda à son oncle Léopold II.
Brigitte Anne
26 septembre 2023 @ 13:29
Merci pour l article, merci pour vos commentaires. Très intéressant.
Carter
26 septembre 2023 @ 13:33
Il n’a donc pas beaucoup travaillé et a coûté fort cher à la Belgique. Son Frère
Charles a été impeccable pendant la régence et ils n’a pas pleurniché comme certains quand il rest retourné à l’ombre.
Julise
3 octobre 2023 @ 16:13
Évidemment, comme dans tous les sujets sur Léopold III, Charles, Baudouin et Fabiola, in extenso sur Lilian Baels, nous retrouvons le(s) même(s) commentateur(s) ayant tout vu, tout entendu, tout reçu et tout compris. Nonobstant les mensonges qui se rapportent à ces interventions, et leur gravité, je dois admettre qu’il est amusant de constater que ces expériences à trous évoluent à mesure que les sujets idoines se succèdent. Du grand art comédien.