Printemps 1979, Téhéran. Alors que la Révolution islamique met les rues de la capitale iranienne à feu et à sang, les Mollahs brûlent tout ce qui représente le modèle occidental vanté par Mohammad Reza Pahlavi, le Chah déchu, désormais en exil.
Seul dans les sous-sols du musée d’Art moderne de Téhéran, son gardien Cyrus Farzadi tremble pour ses toiles. Au milieu du chaos, il raconte la splendeur et la décadence de son pays à travers le destin incroyable de son musée, le préféré de Farah Diba, l’Impératrice des arts.
Près de 300 tableaux de maîtres avaient permis aux Iraniens de découvrir les chefs d’œuvre impressionnistes de Monet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, le pop art d’Andy Warhol et de Roy Lichtenstein, le cubisme de Picasso ou encore l’art abstrait de Jackson Pollock.
Mais que deviendront ces joyaux que les religieux jugent anti islamiques ? Face à l’obscurantisme, Cyrus endosse, à 25 ans à peine, les habits un peu grands de gardien d’un trésor à protéger contre l’ignorance et la morale islamique ».
« Le gardien de Téhéran », Stéphanie Perez, Plon, 2023, 240 p.
Marie Françoise
31 octobre 2023 @ 03:07
Voilà un livre qui doit être passionnant et que je vais m’empresser d’acheter ,!
Veronique y
31 octobre 2023 @ 05:35
Un livre que je m’offrirai pour les fêtes . Quand on parle de Farah je suis là.
MartineR
31 octobre 2023 @ 07:48
Lu il y a quelques semaines.
Bonne analyse journalistique du déclin d’un empereur qui a voulu créer une dynastie alors qu’il n’avait pas d’antériorité familiale
Le rôle de l’impératrice Farah en achetant ses œuvres alors que le peuple assiste à la dégradation progressive de la société.
Pascal Hervé
1 novembre 2023 @ 13:28
Toutes les dynasties ont eu un créateur qui n’avait pas d’antériorité familiale sauf peut-être les empereurs du Japon et la dynastie éphémère de Louis-Philippe.
Les Kadjars étaient usés.
Les choses n’ont pas bien tourné pour les Pahlavis ,personnellement je le regrette et particulièrement en ce moment précis de l’histoire du proche Orient.
PRINCE DE LU
4 novembre 2023 @ 18:59
Il n’a pas raté son entreprise parce qu’il n’avait pas d’antériorité familiale (!): toutes les dynasties commencent ainsi, il faut bien un premier ! Non, il a raté sen oeuvre de chef d’état par orgueuil, autoritarisme et par la conviction qu’il avait d’avoir toujours raison, ce qui l’a empêché de voir que son pays ne suivait pas la marche ultra rapide qu’il lui imposait ! Et un chef d’état qui n’écoute pas son peuple ne mérite pas de gouverner, voilà comment le peuple Iranien est tombé dans les bras des ayatollahs, c’est terriblement triste mais c’est Reza Shah qui a provoqué cette situation par son aveuglement et son absence totale d’humilité et d’esprit critique …
Pascal Hervé
6 novembre 2023 @ 12:36
C’est un commentaire que j’aurais tendance à approuver mais il faut y rajouter la maladie qui l’a empêché de terminer son ”oeuvre” ,pour autant que cela eûsse été possible.
Oui ,il voulait la grandeur de l’Iran et je pense aussi le bonheur des Iraniens, selon ses conceptions, mais il voulait que cela lui soit attribué et à lui seul ,il a souventécarté des gens de valeur parfois dévoués àson égard dès qu’ils prenaient de l’importance (mais parfois aussi animésd’ambitions personnelles); je suis persuadé qu’une fois cela obtenu il aurait souhaité une monarchie beaucoup plus constitutionnelle, à l’occidentale.
Son fils a été très bien formé militairement mais contrairement à ce qu’avait fait Reza Shah ,il n’a jamais vraiment été initié à la politique et au gouvernement.
L’Iran était déjà une monarchie constitutionnelle sous les derniers Kadjars (avec des atermoiements) en grande partie inspirée dit-on de la constitution belge .
Ce n’était pas une dictature.
Un pays comme l’Iran ne pouvait basculer d’un coup d’un système encore très féodal dans une monarchie à l’anglaise qui fut d’ailleurs longtemps contrôlée par la haute noblesse plus que par le ”Peuple” .
Benoite
31 octobre 2023 @ 08:17
Je pense que ce livre, doit être intéressant (fort intéressant) à lire. Qu’un homme de 25 ans, risque à ses dépens de sauver son Musée (enfin une partie) relève d’un acte insensé. Il n’avait visiblement pas froid aux yeux. Il a conservé des oeuvres de renom, modernes, ou très connues (des écoles de peinture Française) .. Est il toujours vivant, ce monsieur Farzadi Cyrus ? a-t-il confié cette période de sa vie à l’auteure ici ?? j’aimerais bien savoir ici.
Baboula
31 octobre 2023 @ 09:03
Réalité ?
Fiction ?
Réalité revisitée ? Ce livre est vendu dans la catégorie ‘roman’
MartineR
31 octobre 2023 @ 10:55
C’est une réalité romancée. Il faut mieux pour les protagonistes.
Perlaine
31 octobre 2023 @ 13:55
vaut
MartineR
31 octobre 2023 @ 17:45
Perlaine 🤣🤣🤣
Merci d’avoir corrigé la coquille faite à partir du portable..
Perlaine
1 novembre 2023 @ 14:02
Loll MartineR plaisir que vous le preniez ainsi , je ne suis pas la dernière à faire des fautes et à laisser passer des coquilles de frappe , le mot m’est venu spontanément et j’ai regretté après mais trop tard ! Amitiés
Perlaine
31 octobre 2023 @ 09:05
Ce livre doit être passionnant ! Les livres intéressants se bousculent en ce moment , j’en ai en attente de lecture mais je pense le lire .
Guillaume
31 octobre 2023 @ 09:15
Bravo….
Passiflore
31 octobre 2023 @ 09:59
Dans les années 1970, la conservatrice américaine Donna Stein a été la conseillère artistique de l’impératrice Farah.
Parmi les oeuvres exposées : celles de Munch, Degas, Van Gogh, Pissarro, Renoir, Gauguin, Toulouse-Lautrec, Kandinsky, Braque, Picasso, Miró, Magritte, Marc Chagall, Soulages, Francis Bacon, Richard Hamilton, Henry Moore.
Warhol, Lichtenstein, Rosenquist, Vasarely, Jackson Pollock, Rothko, Jasper Johns pour les Américains.
Marie-Caroline de Bretagne
31 octobre 2023 @ 10:05
Espérons que ces toiles seront un jour de nouveau visibles. Et une pensée pour la jeunesse iranienne qui se bat pour son avenir.
kalistéa
31 octobre 2023 @ 10:15
Une couverture étonnante avec la réunion de ces personnages qui ne se sont jamais réunis que sur ce support !
Charlotte (de Brie)
31 octobre 2023 @ 14:06
Euh ! il me semble que Farah et le Shah se sont réunis au moins quatre fois !
aubepine
31 octobre 2023 @ 10:19
Cela revèle bien tout le désastre que le peuple iranien subit sciemment ou inconsciemment ; quelle horreur de vivre avec tous ces interdits qui font reculer une civilisation qui a été brillante au cours des siècles !
Guillaume
31 octobre 2023 @ 12:34
Religion:
Que de crimes ont commet en ton nom
Il suffit d’ouvrir un journal, la télévision, la radio, internet
La violence est partout…
Bertrand du Québec
31 octobre 2023 @ 13:22
Depuis que notre civilisation existe , la première cause de violence vient des religions ! En 1979 j’étais un de ceux qui croyaient qu’en renversant la Monarchie en Iran les remplaçant barbus feraient reculer l’Iran de 2 siècles et menaceraient tout les pays de de l’Orient et du Moyen Orient de religions différentes de la leur !
berton
31 octobre 2023 @ 18:16
Vous aviez bien vu. Quel désastre ! En attendant ce livre sera, dès que je le trouve, sur la table de nuit .
Guizmo
31 octobre 2023 @ 13:23
Un livre sûrement très intéressant
Hervé J. VOLTO
2 novembre 2023 @ 17:37
Extrêmement instructif !
Veronique y
4 novembre 2023 @ 13:30
J’ai pas pu attendre ,depuis deux jours je l’ai acheté et le nom du gardien est changé par sécurité.
Veronique y
4 novembre 2023 @ 15:18
Un livre qui fait revivre un peu les années en Iran du temps de Farah.