Il s’agit d’une rétrospective qui narre l’histoire du Comté de Nice, depuis Rome jusqu’à son aboutissement en 1860 : le rattachement définitif à la France et la création du département des Alpes-Maritimes.
Cette narration est illustrée par des chants et de la musique (Bellini, Verdi, Rossini, Offenbach, Gounod…).
Le texte est lu par 3 narrateurs et les chants sont interprétés par 25 choristes et 5 solistes dirigés par le chœur au synthétiseur et accompagnés par une mandoliniste, tandis que des reconstitueurs musiciens jouent des marches militaires au fifre et au tambour. Une projection de diapositives accompagne le texte, les chants et la musique. L’entrée est gratuite. (merci à Passiflore)
laude Patricia
28 novembre 2023 @ 08:32
Il faut que je regarde le Secret d Histoire
Criliguria
28 novembre 2023 @ 09:06
Merci beaucoup pour cette info
J’espère pouvoir y aller
Passiflore
30 novembre 2023 @ 21:22
Criliguria, ce spectacle est organisé par le Souvenir Napoléonien et, en particulier, par son délégué pour Nice et les Alpes Maritimes, Olivier Ghebali, brillant conférencier.
kalistéa
28 novembre 2023 @ 09:21
Le « pourboire » se porte bien !
Juba
28 novembre 2023 @ 09:56
Le retour ? Curieuse interprétation de l’histoire, Nice n’a jamais été sous autorité française avant 1860.
Antoine
30 novembre 2023 @ 19:44
Bien sûr que si : entre 1792 et 1815.
PataClems
1 décembre 2023 @ 10:48
Nice fut sous autorité française de 1793 à 1814. Mais il est sûrement préférable de parler d’occupation.
Les Nissarts s’estiment toujours occupés.
Jean Pierre
28 novembre 2023 @ 10:27
La création du département des Alpes maritimes eut pour conséquence le fait que le Var (la rivière) ne passe plus dans le Var. Bizarrerie géographique !
PataClems
1 décembre 2023 @ 10:48
Incohérence jacobine.
Cosmo
28 novembre 2023 @ 10:35
Mis à part l’épisode révolutionnaire, Nice n’a jamais appartenu à la France. Il ne s’agit donc pas d’un retour mais d’une annexion, plus ou moins volontaire, en 1860, en paiement de l’aide apportée par Napoléon III au Piémont dans sa guerre contre l’Autriche.
Julise
28 novembre 2023 @ 11:49
La mandoline, bel instrument, typique du folklore niçois.
Par contre, c’est quand même assez gonflé de magnifier l’annexion du Comté de Nice (transversale à celle du Duché de Savoie) en ces temps où le particularisme (d’autant parlera d’identitarisme) nissard reprend du poil de la bête. Certes, ce n’est que de l’art mais je sais déjà que ce spectacle remuera des consciences, à tout le moins qu’il fera causer.
Julise
28 novembre 2023 @ 11:55
Au passage, ce n’est pas mal non plus de parler de « retour » lorsque l’on sait que le Comté de Nice ne fut une première fois française que durant vingt-et-un an (1793-1814). Le jacobinisme latent ne doute vraiment de rien.
Caroline
28 novembre 2023 @ 11:51
Très intéressant et fort instructif !
Comment faisait- on autrefois pour avoir une taille de guêpe chez les messieurs ? Un corset masculin ?
Merci à Passiflore !
Passiflore
30 novembre 2023 @ 21:16
Caroline, moi aussi (et nous ne sommes surement pas les seules), sur ce portrait je suis intriguée par la silhouette de Napoléon III !
PataClems
1 décembre 2023 @ 10:49
Les peintres d’antan sont les précurseurs de Photoshop.
Robespierre
2 décembre 2023 @ 10:34
Bien d’accord. En réalité il était plus bas sur pattes que sur la peinture.
Julise
3 décembre 2023 @ 20:44
Effectivement.
D’ailleurs, plus jeune (et ayant deux bons auditeurs à ma portée), je m’amusais beaucoup des paradoxes représentatifs de Napoléon Ier et Napoléon III. Le premier a beaucoup été représenté rabougri alors qu’il mesurait (nous le savons) entre 1m68 et 1m70, à une époque où la moyenne masculine était de 1m67 ; tandis que le second (troisième du nom) a largement été représenté comme un homme de haute taille, alors qu’il mesurant (nous le savons aussi) 1m65, très en-dessous de la moyenne masculine de son époque qui était de 1m70 / 1m72 (selon les sources).
La retouche photo à but politique, avant l’heure.
Benoite
28 novembre 2023 @ 14:00
merci Passiflore de cette « sortie lyrique et historique » qui se veut très Régionale. Le comté de Nice qui apporte à la France, le débouché sur les Pré-Alpes, la Principauté de Monaco, et les villes prestigieuses de Nice, Menton, Cannes.
Danielle
28 novembre 2023 @ 17:16
Sans doute un beau spectacle.
Hervé J. VOLTO
29 novembre 2023 @ 00:29
Pour accepter de fournir une aide militaire à l’Italie naissante, Napoléon demanda au Roi de PIémont-Sardeigne le Comté de Nice et le Duché de Savoie, antiques terres Franques des temps Mérovingiens.
PataClems
1 décembre 2023 @ 11:05
La tournure est douteuse car le nord de l’Italie est également une « terre franque » dans l’acception prêtée à Napoléon III. Partant, pourquoi n’a-t-il pas également négocié tout le nord de l’Italie ? Les raisons de son caprice étaient différentes ; les ressources de la Savoie et Nice n’étaient pas négligeables.
Pt’suisse
29 novembre 2023 @ 07:06
Dans les livres d’histoire, il est plutôt question de l’annexion de Nice par la France. Ce terme de « retour » est déjà faux en lui-même et fait penser à ces annexions de territoires qui souffraient loin de la mère patrie comme l’Autriche ou les Sudètes…
Perlaine
29 novembre 2023 @ 09:25
Retour du Comté de Nice à la France euh ? je n’en suis pas si certaine dans sa totalité , les « Nissarts » se verraient bien autonomes n’est-ce pas !
Esquiline
30 novembre 2023 @ 13:02
Si Nice était restée dans le giron piémontais puis italien Monaco serait un état vraiment souverain respecté par le pays qui l’entoure comme le sont SanMarino et le Vatican.
Philippe
30 novembre 2023 @ 18:37
Mais … peut-être sont-ce des pays plus respectables ?
Et, du reste, j’aimerais bien savoir en quoi la France est fautive dans ses rapports avec Monaco ? … Si vous pouviez nous éclairer … ?
Perso, j’ai plutôt le sentiment d’un manque de respect dans l’autre sens.
Notamment quand je vois un « prince souverain étranger » se livrer à toutes sortes d’inaugurations de plaques, aux armes de son « pays », un peu partout chez ses voisins, et tout cela au nom d’une histoire qui ne relève que d’un pur fantasme …
Lui intimera-t-on bientôt l’ordre d’arrêter ?
Ce serait bien.
Et puis, ça montrerait le minimum de respect que doivent les monégasques à leurs voisins français sans qui, traitement de l’eau, des déchets, sans parler de la fourniture d’électricité, et des approvisionnement divers, seraient bien difficiles …
Et ne me parlez pas d’autonomie énergétique, elle n’est qu’une autonomie comptable et financière, puis Monaco Energies a effectivement acheté des champs d’éoliennes, en France … mais cela reste de l’électricité française.
Donc, oui, respect des monégasques pour la France, s’il vous plait.
Commençons par ça.
Julise
4 décembre 2023 @ 19:39
Philippe,
Vous pointez le vrai nœud du cas monégasque. Le prince Albert II, tout sympathique soit-il, s’évertue à entretenir ses fantasmes empiro-historiques avec ses plaques gémellaires et commémoratives, ses visites royales et ses distributions de liasses en France et en Italie. Le type se comporte comme ses ancêtres dont il revendique aujourd’hui les titres en toute illégalité ; mais il oublie que nous ne sommes plus aux XVIIe et XVIIIe siècles, que tout ce qu’il entreprend ne relève que d’un folklore aux yeux des populations et que, contre toute attente, si l’Italie ou la France retombaient en monarchies, il ne serait pas mieux servi, que sa « titulature » ronflante demeurerait fantaisie aux regards de l’un et l’autre pays. Ce gars vit dans l’illusion complète. Peut-être n’a-t-il plus que cela pour se rassurer ?
J’espère moi aussi qu’un jour il sera remis à sa place et plus encore, sommé de dégager toutes ses plaques qui n’émoustillent que lui. Au fond, s’il pense devoir continuer à arroser, grand bien lui fasse ; mais qu’il conserve tous ses flonflons pour lui-même et sa collection de curiosités.
Cosmo
30 novembre 2023 @ 22:37
San Marino ? Pas plus souverain ou respecté que Monaco.
Julise
4 décembre 2023 @ 19:29
Bonjour,
N’exagérons tout de même pas. Si la République de Saint-Marin n’est pas un pion majeur de l’échiquier mondial, elle n’en demeure pas moins un acteur bien plus actif, donc bien plus respecté que ne l’est Monaco. Il n’est vraiment pas rare que la Sérénissime soit sollicitée dans la diplomatie européenne, et particulièrement sur le bassin adriatique proche. Saint-Marin est beaucoup intervenu dans les conflits balkaniques, aux côtés de l’Italie et au soutien de la Croatie et la Slovénie. Plus récemment, le micro-état s’est positionné dans la crise politico-économique grecque. Alors certes, le rôle de la République n’est pas hautement décisif, néanmoins l’influence est réelle – en tout cas, c’est un médiateur reconnu et apprécié dans bien des domaines.
L’histoire nous enseigne que les relations entre la petite république et ses voisines (puis avec l’Italie) n’ont pas toujours été pacifiques. Saint-Marin a plusieurs fois manqué de vaciller et tomber dans les girons de divers entités plus importantes qu’elle. Cependant, les autorités ont su jouer les bonnes cartes, se montrant plus diplomates que guerrières, et ont fini par emporter une certaine sympathie, puis un véritable respect. De nos jours, de même qu’elle ne se préfigure pas sans le Saint-Siège, l’Italie ne se projette pas sans Saint-Marin. L’une a besoin de l’autre et réciproquement. Et pas juste pour des questions de géopolitique.
En comparaison, si la Principauté de Monaco vit également en paix avec ses voisins, elle n’a aucun rôle-clé dans la diplomatie, hors falbalas écolo-bobos. Grimaldi-land a besoin de la France et de l’Italie, mais c’est nettement moins vrai dans le sens inverse. Contrairement aux apparences entretenues par le prince Albert II, lequel est connu pour se faire beaucoup d’illusions, la seule utilité de Monaco pour ses deux voisines, c’est le fric rapporté par les bobos qui transitent vers et hors Monaco. Cependant, bien que je ne le souhaite pas particulièrement, si la principauté vient à se casser la margoulette, la France comme l’Italie ne perdront pas grand chose – ni un pan économique, ni un pilier stratégique.
La chute de Saint-Marin serait nettement plus préjudiciable à l’Italie, ainsi qu’à d’autres dont elle est la grande amie, celle qui sait vous conseiller et vous assister quand ça pue, et surtout une base arrière non négligeable.
PataClems
1 décembre 2023 @ 11:06
Exact.