Savez-vous que « Christmas », tel que le célèbrent aujourd’hui les Anglais, doit beaucoup au mari de la reine Victoria ?
Le prince Albert de Saxe-Cobourg importa en effet en Angleterre bon nombre de traditions allemandes, dont celle de l’arbre de Noël aux branches chargées de bougies et de cadeaux.
L’événement est daté avec précision : c’est en 1841 que le Christmas Tree fit son apparition au château de Windsor.
De même la première carte de Noël fut réalisée en 1842 par un certain Egley (on en vend chaque année, maintenant, cent millions ou même davantage). Le père Noël, venu également d’Allemagne, débarquait à la même époque.
Les bas de Noël (qui, ici, jouent le rôle des souliers qu’en France on met devant les cheminées) sont ses contemporains.
La tradition des Carols, que les enfants chantèrent longtemps dans les rues, se répandit, elle aussi, vers le milieu du dix-neuvième siècle. La révolution industrielle fit le reste. Les industriels et les commerçants furent prompts à saisir l’occasion que le prince consort leur avait implicitement offerte et encouragèrent naturellement le public à multiplier les frais, les décorations et les cadeaux, synonymes de bénéfices.
Le repas de Noël, sous la même impulsion, se développa. Seul le Christmas pudding est d’origine proprement anglaise et se perd dans la nuit des temps ; mais la dinde est d’importation récente et a remplacé la hure de sanglier qu’autrefois les grands seigneurs seuls mettaient sur leur table (tradition qui s’est conservée au Queen’s College d’Oxford).
Grâce au prince Albert, Christmas, qui dans l’Angleterre d’autrefois était une fête assez fruste et grossière, s’est compliquée à l’extrême pour le plus grand bien des commerçants.
Ainsi lorsque chaque famille anglaise, pour le déjeuner rituel du 25 décembre, se rassemble autour de la table joliment décorée, elle accomplit sans le savoir un acte chargé d’une histoire longue et mouvementée. La bûche, les bougies et le rhum qu’on flambe sur le Christmas pudding sont là pour rappeler que Noël avant d’être chrétien, fut païen : c’est la fête du soleil invaincu qui, ce jour-là, commence à remonter dans le ciel et qu’on honore par des feux de joie.
Depuis lors les siècles se sont accumulés, apportant chacun une coutume, une couleur nouvelle. Christmas est un petit résumé d’histoire politique, religieuse et économique. (Merci à Bertrand Meyer)
11 décembre 2023 @ 05:40
Un article qui re-précise que le mari de la reine Victoria, amena bien des traditions et des souvenirs d’enfance Allemande. La Cour de Victoria adopta, la duchesse de Kent (mère de la jeune reine)Victoria de Saxe-Cobourg-Saalfeld de son vrai nom Marie-Louise-Victoria de Saxe-Cobourg-Saalfeld née en 1786 et décédée le 16 mars 1861, était duchesse de Kent et mère de la future reine Victoria du Royaume-Uni. elle aussi, princesse Allemande, avait peut être souvenirs de ces arbres de Noël.
C’est un « marqueur » des festivités de Noël, ce roi des forêts… comme les bougies de l’avent, les concerts « Carols » par les enfants.
On prie pour la paix généralement en ce mois de décembre. Le prix Nobel de la Paix (Oslo) est attribué hier à une « résistante Iranienne » qui se bat pour la démocratie dans son pays, emprisonnée, elle résiste et entame une grève de la faim.
Noël est aussi la course aux achats, souvent superflus et prohibitifs. Cette période de Noël est paradoxale en tout. Excès, manques pour certains de regards, (la petite fille aux allumettes) conte d’Andersen, etc..
j’avoue quand même, aimer regarder les illuminations de Noël dans les rues.
11 décembre 2023 @ 10:06
En parlant de sapin….
Savez vous pourquoi, il n’y a plus d’étoile au sommet du sapin dans la cour de l’Elysee ?
Parce que cela ferait penser à l’étoile de Bethleem….
No comment !
11 décembre 2023 @ 11:43
Si c’est vrai, c’est à pleurer de bêtise et de veulerie.
11 décembre 2023 @ 12:35
Oui mais ça ne le gêne pas Manu de participer à l’allumage des bougies pour Hanouka dans le grand salon de l’Elysée…
12 décembre 2023 @ 00:11
Bambou, ce jour là, le prix Lord Jacobowitz était remis au Président de la République ( je l’appelle ainsi car qu’on le veuille ou non, il l’est, je n’avais pas d’affection particulière pour François Hollande, par exemple, mais je n’ai jamais apprécié qu’on l’appelle Flamby )
Ce prix est remis à des personnalités européennes ayant participé à la lutte antisémite, Angela Merkel l’a reçu il y a quelques années.
Je suis moi aussi, génée que cette remise de prix se fasse le jour du premier allumage des bougies de Hanouka. et au Palais de l’Elysée.
Le Président n’a pas allumé la bougie, il en a été témoin, je n’approuve pas totalement, tout comme je n’ai pas approuvé qu’il n’ait pas même quelques minutes participé à la marche contre l’anti sémitisme.
Mais, le lendemain il était à Notre Dame.
En 2017 il avait assisté à l’iftar ( rupture du jeune ) comme d’autres présidents avant lui.
Il a assisté à la messe du Pape à Marseille sans communier.
Qui que soit le Président en exercice, quelle que soient ses croyances ou ses non croyances, il doit être difficile de faire la part des choses, en ne privilégiant ni ne lésant les uns et/ou les autres.
11 décembre 2023 @ 23:52
Oui vous avez raison il n’y a plus d’étoile au sommet du sapin de l’Elysée, mais ce n’est pas une invention « macronienne »
En 2015
https://i.f1g.fr/media/figaro/704x396_cropupscale/2015/12/10/XVMc64a7d2a-9f39-11e5-a596-804c2384c61f.jpg
et certainement avant également
Alors comme le site est une source d’interrogations, j’ai recherché dans mes racines protestantes et ai découvert que l’étoile au sommet du sapin date du XVIè
Les Protestants se refusant à présenter la Nativité par la Crèche, préfèrent développer la tradition du sapin de Noël, arbre qui représente le paradis d’Adam et Eve et la connaissance du Bien et du Mal.
La nouvelle confession protestante l’orne d’une étoile à son sommet, l’étoile qui a guidé les Mages, celle que l’on retrouve dans Saint Matthieu : » L’étoile d’Orient »
11 décembre 2023 @ 11:22
Cette façon allemande de fêter Noël a hélas contaminé le monde entier
11 décembre 2023 @ 11:39
En Italie, la tradition du sapin de Noël a été introduite par notre reine Marguerite à la fin du XIXe siècle. C’est sa mère, la princesse Elisabeth de Saxe, plus tard Duchessa di Genova, qui le présente. La reine Marguerite fit construire le premier sapin de Noël au Quirinale, qui était alors la résidence des rois d’Italie, et à partir de ce moment cette tradition fut instaurée pour chaque Noël dans toutes les maisons italiennes.
11 décembre 2023 @ 14:53
Oui, mais pas à la campagne. Les paysans d’autrefois en Italie voyaient Noël comme une fête religieuse importante, mais ignoraient tout le folklore autour.
12 décembre 2023 @ 12:44
C’était aussi le cas dans les campagnes françaises où les vraies agapes et les échanges de cadeaux se faisaient au premier de l’an, jour des « étrennes. »
Mes parents me disaient toujours qu’aucun sapin ne venait garnir la maison, en revanche, messe de minuit obligatoire et collation au retour de celle-ci (on jeûnait avant la communion) donc les appétits était aiguisés au retour de la célébration et le lendemain, dinde obligatoire !
13 décembre 2023 @ 12:40
En France, c’est Hélène de Mecklembourg-Schwerin, l’épouse de Ferdinand, duc d’Orléans, fils aîné de Louis-Philippe 1er, qui importa, en 1841, cette coutume de son pays, l’arbre de Noël, pour son fils aîné Louis-Philippe d’Orléans (1838-1894), comte de Paris.
13 décembre 2023 @ 12:36
Selon la phrase suivante: « La bûche, les bougies et le rhum qu’on flambe sur le Christmas pudding sont là pour rappeler que Noël avant d’être chrétien, fut païen : c’est la fête du soleil invaincu qui, ce jour-là, commence à remonter dans le ciel et qu’on honore par des feux de joie », vous laissez entendre que Noël préexistait au christianisme…..ce qui n’a pas de sens. Il aurait fallu écrire que Noël, fête chrétienne, s’est substitué à la fête du solstice d’hiver.
14 décembre 2023 @ 11:57
Le soleil “invaincu”, c’est du grand n’importe quoi ! C’est une question de rotation de la Terre