Prosper Mérimée a eu une carrière multiple. Il est nommé Inspecteur général des Monuments historiques, en 1834. En vingt-cinq ans de carrière, il a permis la restauration de très nombreux monuments, essentiellement des églises et des édifices antiques. Parmi les églises qu’il a contribué à sauver, on peut citer Conques, Tournus, Cunault, Saint Benoît-sur-Loire, Saint-Sernin de Toulouse, Lessay, Arles, Saintes, Saint-Gilles, Laon, Saint-Denis, Carcassonne… Deux monuments ont particulièrement attiré son attention : la basilique de Vézelay et l’abbatiale de Saint-Savin sur Gartempe (Vienne) dont il a sauvé les fresques représentant des scènes bibliques qui venaient d’être badigeonnées. Malraux appelait cette église la « Sixtine romane ».
Auteur de « Colomba », « Carmen », « La Chronique de Charles IX », « le Théâtre de Clara Gazul »…, il a été élu à l’Académie française en 1844 et était proche de George Sand. La comtesse de Montijo qu’Il avait rencontrée, en 1830, en Espagne, le chargea de l’éducation de ses filles, Paca et Eugénie. Quand celle-ci devient impératrice, en 1853, il est fait sénateur. Pour distraire la cour, il écrit et dicte en 1857 sa célèbre dictée.
Merci Passiflore de ces informations .
Un homme remarquable qui , en plus de ce que vous dites , a sauf erreur de ma part inventé le classement des monuments historiques pour les protéger .
Et tout ça , comme le dit Baboula , avec un air de Gregory Peck !
En effet, Marinella, en 1837, à la suite de la demande de Prosper Mérimée les préfets reçoivent une circulaire leur demandant de dresser la liste des monuments de leur département dont ils estiment la restauration prioritaire, en les classant par ordre d’importance. C’est vrai qu’il était bel homme !
D’abord ce portrait montre un regard intelligent et volontaire qui correspond à sa vie.
L’écrivain est admirable pour ses nouvelles. Très admiré de 2 de mes profs de lettres au lycée, cité par d’autres après, et nombreux lecteurs.
Il est décédé à Cannes dans un immeuble au début de la Croisette ,lequel porte une plaque commémorative à son nom……. il y est enterré au cimetière du Petit-Juas ou on peut voir sa tombe dans le carré anglais
Inspecteur général en 1834 des monuments historiques, il effectue alors de nombreux voyages d’inspection à travers la France et l’Outre-Mer et confie à l’architecte Eugène Viollet-le-Duc la restauration d’édifices en péril comme la basilique de Vézelay en 1840, la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1843 ou la Cité de Carcassonne, à partir de 1853.
Prosper Mérimée avait visité la Corse en 1839, en tant qu’inspecteur des monuments historiques. Son intérêt d’ethnologue s’attache au-delà des monuments aux constructions quotidiennes et à ce qu’elles révèlent des traditions3. Il décrit les maisons corses comme des habitations austères en granit aux fenêtres étroites qui peuvent servir de meurtrières en temps de vendetta. Souvent, ces habitations comportent un four et un puits pour soutenir un siège…
Proche de l’impératrice Eugénie, il est nommé sénateur en 1853 et anime les salons de la cour, par exemple avec sa fameuse dictée en 1857. Les honneurs lui vinrent au milieu de l’existence littéraire d’un homme ayant fait, pendant quarante ans de l’archéologie, de l’histoire et surtout des romans. Mérimée aime le mysticisme, l’histoire et l’inhabituel. Il a été influencé par la fiction historique popularisée par Walter Scott et par la cruauté et les drames psychologiques d’Alexandre Pouchkine. Les histoires qu’il raconte sont souvent pleines de mystères et ont lieu à l’étranger, l’Espagne et la Russie étant des sources d’inspiration fréquentes. Une de ses nouvelles a inspiré l’opéra Carmen.
Elsi
11 janvier 2024 @ 09:20
Un monsieur a l’allure plutot moderne, presque holywoodienne.
Baboula
11 janvier 2024 @ 14:25
J’ai pensé à Gregory Peck.
Jean Pierre
11 janvier 2024 @ 09:35
Cette exposition ne pouvait pas se tenir ailleurs qu’à Compiègne..
Passiflore
11 janvier 2024 @ 10:24
Prosper Mérimée a eu une carrière multiple. Il est nommé Inspecteur général des Monuments historiques, en 1834. En vingt-cinq ans de carrière, il a permis la restauration de très nombreux monuments, essentiellement des églises et des édifices antiques. Parmi les églises qu’il a contribué à sauver, on peut citer Conques, Tournus, Cunault, Saint Benoît-sur-Loire, Saint-Sernin de Toulouse, Lessay, Arles, Saintes, Saint-Gilles, Laon, Saint-Denis, Carcassonne… Deux monuments ont particulièrement attiré son attention : la basilique de Vézelay et l’abbatiale de Saint-Savin sur Gartempe (Vienne) dont il a sauvé les fresques représentant des scènes bibliques qui venaient d’être badigeonnées. Malraux appelait cette église la « Sixtine romane ».
Auteur de « Colomba », « Carmen », « La Chronique de Charles IX », « le Théâtre de Clara Gazul »…, il a été élu à l’Académie française en 1844 et était proche de George Sand. La comtesse de Montijo qu’Il avait rencontrée, en 1830, en Espagne, le chargea de l’éducation de ses filles, Paca et Eugénie. Quand celle-ci devient impératrice, en 1853, il est fait sénateur. Pour distraire la cour, il écrit et dicte en 1857 sa célèbre dictée.
Marinella
11 janvier 2024 @ 20:11
Merci Passiflore de ces informations .
Un homme remarquable qui , en plus de ce que vous dites , a sauf erreur de ma part inventé le classement des monuments historiques pour les protéger .
Et tout ça , comme le dit Baboula , avec un air de Gregory Peck !
Passiflore
12 janvier 2024 @ 10:42
En effet, Marinella, en 1837, à la suite de la demande de Prosper Mérimée les préfets reçoivent une circulaire leur demandant de dresser la liste des monuments de leur département dont ils estiment la restauration prioritaire, en les classant par ordre d’importance. C’est vrai qu’il était bel homme !
Bambou
11 janvier 2024 @ 11:26
Photo de Mérimée peu connue. On connaît plutôt celle de lui âgé, toutes rouflaquettes dehors…
Antoine1
11 janvier 2024 @ 13:00
Une photographie moins posée et gourmée que les clichés de l’époque. Plutôt bel homme.
Fleur
11 janvier 2024 @ 17:51
J’ai de suite trouvé qu’il était bel homme. Plus beau que les hommes de cette époque étaient la plupart du temps.
Bastide
11 janvier 2024 @ 16:22
D’abord ce portrait montre un regard intelligent et volontaire qui correspond à sa vie.
L’écrivain est admirable pour ses nouvelles. Très admiré de 2 de mes profs de lettres au lycée, cité par d’autres après, et nombreux lecteurs.
Robespierre
13 janvier 2024 @ 10:05
D’accord avec vous. Cet homme a eu une belle vie, intéressante et le pouvoir en place a su rendre honneur à ses qualités.
Teddy
12 janvier 2024 @ 11:55
Ministre des antiquités
Passiflore
12 janvier 2024 @ 21:16
Teddy, à cette époque on ne s’intéressait pas beaucoup au patrimoine. On appelait antiquaires les archéologues.
Bastide
13 janvier 2024 @ 11:38
Et écrivain
Roger-Julien
12 janvier 2024 @ 19:34
Il est décédé à Cannes dans un immeuble au début de la Croisette ,lequel porte une plaque commémorative à son nom……. il y est enterré au cimetière du Petit-Juas ou on peut voir sa tombe dans le carré anglais
Hervé J. VOLTO
13 janvier 2024 @ 18:53
Inspecteur général en 1834 des monuments historiques, il effectue alors de nombreux voyages d’inspection à travers la France et l’Outre-Mer et confie à l’architecte Eugène Viollet-le-Duc la restauration d’édifices en péril comme la basilique de Vézelay en 1840, la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1843 ou la Cité de Carcassonne, à partir de 1853.
Prosper Mérimée avait visité la Corse en 1839, en tant qu’inspecteur des monuments historiques. Son intérêt d’ethnologue s’attache au-delà des monuments aux constructions quotidiennes et à ce qu’elles révèlent des traditions3. Il décrit les maisons corses comme des habitations austères en granit aux fenêtres étroites qui peuvent servir de meurtrières en temps de vendetta. Souvent, ces habitations comportent un four et un puits pour soutenir un siège…
Proche de l’impératrice Eugénie, il est nommé sénateur en 1853 et anime les salons de la cour, par exemple avec sa fameuse dictée en 1857. Les honneurs lui vinrent au milieu de l’existence littéraire d’un homme ayant fait, pendant quarante ans de l’archéologie, de l’histoire et surtout des romans. Mérimée aime le mysticisme, l’histoire et l’inhabituel. Il a été influencé par la fiction historique popularisée par Walter Scott et par la cruauté et les drames psychologiques d’Alexandre Pouchkine. Les histoires qu’il raconte sont souvent pleines de mystères et ont lieu à l’étranger, l’Espagne et la Russie étant des sources d’inspiration fréquentes. Une de ses nouvelles a inspiré l’opéra Carmen.
Malthus
14 janvier 2024 @ 19:54
Evidemment, vous ne citez pas vos sources.
Fleur
14 janvier 2024 @ 11:16
Quand je pense qu’un bel homme tel que lui est resté célibataire.
Le plus bel homme de cette époque que j’ai pu voir.