Michel de Grèce nous livre une très belle tranche de vie, de sa vie dans « Mémoires insolites« . Né le 7 janvier 1939 à Rome, Michel de Grèce est le fils unique du prince Christophe de Grèce (fils cadet du roi Georges I de Grèce) et de la Princesse Françoise d’Orléans (soeur du comte de Paris).
En 1940, alors qu’il se rend à la Cour à Athènes, son père est victime d’un abcès au poumon et décède. Michel et sa mère vivent alors des années difficiles au niveau financier avant de s’installer à Larache au Maroc auprès de la famille de la princesse Françoise. Après avoir vécu à Malaga, mère et fils s’établissent à Paris où la princesse s’éteint en 1953.
L’autobiographie « Mémoires insolites » raconte la nouvelle vie qui débute alors pour le jeune prince âgé de 14 ans auprès de son oncle le comte de Paris et sa grande famille au manoir du Coeur volant, les repas qui s’y tiennent ou encore les personnalités du monde politique, culturel et économique qui y défilent.
Michel de Grèce, « Mémoires insolites », Pocket, 2006, 218 p.
Cherry
26 septembre 2008 @ 16:49
« mémoires insolites » est un livre spirituel et drôle, émouvant aussi qui évoque avec bonheur l’HISTOIRE et la petite histoire.
Benoit
20 octobre 2008 @ 15:39
C’est un très bon livre bien documenté qui rétablit enfin l’image de feu Mgr le Comte de Paris.
besse sylvie
26 novembre 2009 @ 16:29
un prince faisant preuve de beaucoup de discrètion… rare de nos jours !!
Sylvie-Laure
19 janvier 2010 @ 21:49
Je l’ai déjà dit à Charles, ce livre est un pur bonheur de mots, d’anecdotes, et revelations sur la famille de France. Les duchesses de Chartres, de Guise, la non moins célèbre duchesse de Montpensier, espagnole de naissance, remariée en secret à son secretaire…et décédée en 1958 en Espagne et qui a dépossédé la famille de son ex-mari le duc de Montpensier, de tous ses biens. Le prince Michel y raconte son enfance assez triste, et explique ses origines européennes. Très bon livre, allez le lire, dans les bibliothèques… on y apprend beaucoup à fréquenter les médiathèques. On ne s’y ennuie pas. Notre culture n’est jamais terminée.