Il raconte l’histoire du parfum et de ses usages à la cour de Versailles. Ce projet a été réalisé grâce au mécénat de Maison Francis Kurkdjian.
Au XVIIe siècle, les jardins de Versailles étaient abondamment pourvus en fleurs aux parfums prononcés tels que jasmins, tubéreuses et jacinthes. Les souverains et les courtisans s’émerveillaient face à ces senteurs uniques.
Le métier de parfumeur a prospéré à la cour de Versailles, et au XVIIIe siècle, la cosmétique a connu un essor important.
Le Jardin du Parfumeur rassemble des centaines d’essences florales, dont certaines sont historiques (roses, jasmins), d’autres ont des odeurs originales (chocolat, pomme), et certaines sont porteuses de mauvaises odeurs.
Il y a aussi des fleurs dites « muettes » qui ne livrent aucun extrait utilisable dans un parfum, mais dont la senteur dans un jardin est prononcée. Les parfumeurs doivent donc recréer artificiellement leur odeur.
Le jardin se compose de trois parcelles distinctes : « Le Jardin des curiosités », « Sous les arbres », et une allée fleurie de cerisiers du Japon. Les visiteurs peuvent découvrir ces essences odoriférantes lors de visites guidées et d’ateliers thématiques.
Quant au célèbre parfumeur qui a initié ce projet, il s’agit de Claude-François Prévost, fournisseur de la reine Marie-Antoinette. Un lieu fascinant pour les amateurs de parfums et d’histoire ! (merci à Bertrand Meyer)
Passiflore
29 avril 2024 @ 09:40
Francis Kurkdjian ayant échoué au concours d’entrée à l’École de l’Opéra de Paris, savait qu’il ne serait pas danseur. Il entre à l’Institut International du Parfum (ISIPCA) Versailles, mais continue à danser. Il entre dans la Compagnie Versailles Soleil et danse, tous les week-ends, pour les Fêtes vénitiennes qui accompagnent alors les Grandes Eaux. Par ailleurs, il crée son premier parfum pour Jean-Paul Gaultier, « Le Male » En 2001, il ouvre son atelier et propose des parfums sur mesure. Le 6 janvier 2004, jour de Noël en Arménie, il lance à Versailles sa première reconstitution, le parfum de Marie-Antoinette « Sillage de la Reine ». En 2006, il pare le bassin de l’Orangerie d’effluves de fleur d’oranger. En 2008, il fait scintiller le bosquet de la Salle de bal de bougies parfumées. En 2016, à Canberra, les Australiens découvrent le goût de Louis XIV pour la fleur d’oranger avec le parfum diffusé dans l’exposition « Versailles. Treasures from the Palace ». En 2019, à Shanghai, « Virtually Versailles » s’ouvre sur la même évocation olfactive. Il a été Nommé Directeur de la Création Parfum pour Parfums Christian Dior, en octobre 2021 (d’après Catherine Pégard dans « Les Carnets de Versailles », 2022)
DEB
29 avril 2024 @ 11:59
Merci.
Esquiline
29 avril 2024 @ 12:21
Je vois des iris de chaque côté du porche d’entrée.
Ça me rappelle qu’il y a longtemps dans je ne sais plus dans quelle région de Toscane j’ai eu l’occasion de voir le jardin d’iris toujours cultivé qui servait à élaborer le parfum utilisé par les Medici.
Vitabel
29 avril 2024 @ 20:04
Merci Passiflore.
Camille
2 mai 2024 @ 15:40
Merci pour l’information. Ça donne envie de retourner au château de Versailles et de visiter ces jardins.
Hervé J. VOLTO
12 mai 2024 @ 00:21
Louis XV aimait se retirer au Petit Trianon et profiter de ces jardins. Louis XVI en fera cadaeux à Marie-Antoinette.