Pour Jacques Kuhnmunch, historien d’art et ancien conservateur en chef du château de Compiègne, « Charles-Antoine Coypel est sans doute le premier artiste français à avoir illustré en peinture l’Histoire de don Quichotte de Cervantès. Les cartons commandés à la manufacture des Gobelins ont été réalisés entre 1715 et 1751 ; ils ont connu un immense succès, notamment par les gravures publiées dans l’édition de 1732 suivant la traduction de Filleau de Saint-Martin (1632-1691). Les tapisseries ont suscité un engouement identique. Pas moins de 175 pièces furent tissées au XVIIIe siècle avec différents alentours, soit en basse lisse, soit en haute lisse. Coypel a peint son don Quichotte dans l’esprit du temps, burlesque et un peu ridicule. Cependant, la force de ce peintre est d’avoir conçu cet ensemble avec une fraîcheur d’inspiration et un pittoresque qui ne seront jamais égalés ».
Le Don Quichotte de Cervantès illustré par Gustave Doré, (Hachette 1863 pour la première édition), est une splendeur. Les planches, plus d’une centaine, toutes gravés sur bois par Héliodore Pisan, sont fascinantes. Le regard peine à s’en détacher.
Un de mes amis proches lit en ce moment le roman original, beaucoup plus intéressant selon ses retours que ce que l’on a retenu, à savoir la scène des moulins à vent (qui ne dure en fait qu’une page !), et même avant-gardiste. Dans les adaptations au cinéma, j’ai beaucoup aimé le projet longtemps maudit de Terry Gilliam. Du pur Monty Python !
Passiflore
8 juillet 2024 @ 09:50
Pour Jacques Kuhnmunch, historien d’art et ancien conservateur en chef du château de Compiègne, « Charles-Antoine Coypel est sans doute le premier artiste français à avoir illustré en peinture l’Histoire de don Quichotte de Cervantès. Les cartons commandés à la manufacture des Gobelins ont été réalisés entre 1715 et 1751 ; ils ont connu un immense succès, notamment par les gravures publiées dans l’édition de 1732 suivant la traduction de Filleau de Saint-Martin (1632-1691). Les tapisseries ont suscité un engouement identique. Pas moins de 175 pièces furent tissées au XVIIIe siècle avec différents alentours, soit en basse lisse, soit en haute lisse. Coypel a peint son don Quichotte dans l’esprit du temps, burlesque et un peu ridicule. Cependant, la force de ce peintre est d’avoir conçu cet ensemble avec une fraîcheur d’inspiration et un pittoresque qui ne seront jamais égalés ».
Caroline
8 juillet 2024 @ 21:59
Passiflore,
Merci pour votre commentaire ‘ instructif ‘ !
Pastelin
8 juillet 2024 @ 18:20
Le Don Quichotte de Cervantès illustré par Gustave Doré, (Hachette 1863 pour la première édition), est une splendeur. Les planches, plus d’une centaine, toutes gravés sur bois par Héliodore Pisan, sont fascinantes. Le regard peine à s’en détacher.
Camille
9 juillet 2024 @ 07:45
Un de mes amis proches lit en ce moment le roman original, beaucoup plus intéressant selon ses retours que ce que l’on a retenu, à savoir la scène des moulins à vent (qui ne dure en fait qu’une page !), et même avant-gardiste. Dans les adaptations au cinéma, j’ai beaucoup aimé le projet longtemps maudit de Terry Gilliam. Du pur Monty Python !
Bastide
11 juillet 2024 @ 09:32
Votre ami mettra du temps à lire tout le livre. C’est très long. J’ai aimé beaucoup mais n’ai pas tout lu.
Chacun y a ses pages préférées.
Hervé J. VOLTO
10 juillet 2024 @ 20:12
Extrêmement enrichissant !