L’année pendant laquelle Paris se serait définitivement imposée comme la capitale des Lumières et des Révolutions.
Mais face à la clarté de « 89 », « 93 » apparaît bien plus ténébreuse et embarrassante. À peine achevée, la longue année politique qui s’écoule du printemps 1793 jusqu’à l’été 1794 a en effet trouvé un nom : la « Terreur ». Fabriqué pour des raisons politiques, le mot évoque la transition autoritaire du nouveau régime républicain. Pourtant, les années 1793 et 1794 sont aussi ce que d’autres, confiants dans leur capacité à réinventer l’histoire, ont appelé l’ « An II » : une année de rupture avec le passé et de relance des utopies révolutionnaires.
L’exposition réunit plus de 250 œuvres de toute nature, peintures,
sculptures, objets d’art décoratif, objets d’histoire et de mémoire, papiers peints, affiches, pièces de mobilier… toutes interprètent des histoires collectives et des trajectoires individuelles inouïes.
Ces œuvres les plus diverses dévoilent un contexte traversé d’autant de peurs collectives et de violences d’État que d’activités quotidiennes, de fêtes et célébrations hors du commun. »
Pascal Hervé
7 octobre 2024 @ 06:55
Transition un peu plus qu’autoritaire …
Peut-être le vrai début du clivage des Français ?
Baboula
7 octobre 2024 @ 07:34
Depuis la féodalité les clivages se sont installés. Puis les bourgeois -habitants des bourgs, les ruraux . Ce n’est pas prêt de cesser et les partis politiques accentuent ces clivages .
Danielle
7 octobre 2024 @ 12:35
Un cours d’histoire à ne pas manquer.