La princesse Elena de Roumanie et son époux Alexander Nixon ont assisté à la consécration de la première église orthodoxe de Durham dans le Nord de l’Angleterre. (Copyright photo : site de la famille royale de Roumanie)
La princesse Elena de Roumanie et son époux Alexander Nixon ont assisté à la consécration de la première église orthodoxe de Durham dans le Nord de l’Angleterre. (Copyright photo : site de la famille royale de Roumanie)
milou
15 octobre 2024 @ 12:43
Sinistres!
JAY
15 octobre 2024 @ 13:49
Sur cette photo, que de tristes personnages ….
Les membres actuels et « officiels » de la famille royale de Roumanie n inspirent en général vraiment pas la sympathie.
Josaint vic
15 octobre 2024 @ 17:26
Monsieur n’a vraiment pas l’air très agréable…
Sinistres comme vous l’écrivez Milou …que fait il cet Alexander Nixon
Olivier AM de Tokyo
18 octobre 2024 @ 11:57
Toujours sympa de critiquer des gens derrière un pseudo, sans connaître la personne… Quelle éthique et ça en dit long sur votre pauvre moralité.
Alexander Nixon, cela se voit sur plusieurs photos depuis des années, est un homme malade… Je ne connais pas le détail, mais d’oser faire ce commentaire sur des personnes qui luttent depuis des années contre la maladie vous met vraiment tout en bas de l’échelle morale…
Bambou
15 octobre 2024 @ 17:58
Beau couple…….🤭
Monica
15 octobre 2024 @ 18:46
Quelle allure ce couple.. et c est
l heritiere 😉
Claude Patricia
15 octobre 2024 @ 19:10
Le nouveau roi de Roumanie,
14 juin 1930
Un coup d Etat, qui est en même temps un coup de théâtre, vient de se produire en Roumanie : le prince Carol est rentré brusquement à Bucarest, en avion, et il a été proclamé roi par l Assemblée nationale roumaine le 7 juin.
On se souvient des circonstances mouvementées – à la fois dynastiques et politiques- à la suite desquelles l héritier de la couronne avait, du vivant même de son père, le roi Ferdinand 1er, renonce à ses droits et accepté un exil de dix ans.
L Illustration, a d ailleurs, dans son numéro du 31 décembre 1927, longuement relaté toutes les phases de cette tragédie de palais, qui avait trouvé son aboutissement dans l acte solennel du 4 janvier 1926, par lequel l Assemblée nationale avait réglé la succession dynastique. De fait, lorsque Ferdinand 1er mourut en juillet 1927, ce fut son petit -fils qui fut proclamé roi, sous le nom de Michel 1er et sous la tutelle d un conseil de régence.
Depuis cette date, le prince, retiré en France où il habitait, à Bellême-Saint-Martin, près de Nogent-le-Rotrou, n avait cessé de dire que sa renonciation lui avait été arrachée par la force et laissé entendre qu’il attendait son heure. Cette heure est venue. Mais il est manifeste qu elle n aurait pas sonné aussi vite, ni surtout avec un tel succès, sans l assentiment tacite du gouvernement au pouvoir. D ailleurs, depuis quelques temps, des tractations secrètes étaient menées.
Le prince 🤴 Carol s était rendu à Vienne où il avait rencontré son ex-femme, la princesse Hélène de Grèce, et s était réconcilié avec elle. Une condition formelle à son retour, à laquelle il s est plié, était qu il abandonnerait Mme Lupescu, avec laquelle il vivait.
Bref, le 4 juin, en grand mystère, le prince 🤴 Carol quittait son château 🏰 de Bellême. Le lendemain il prenait place, au Bourget, sur un avion français qui le conduisait à Bucarest, après avoir fait escale à Cluj. Dès son arrivée dans la capitale roumaine , le 6 au soir, il entrait en contact avec M.Maniu et avec tous les leaders de tous les partis, sauf le parti libéral. Le 7, M.Maniu démissionnait, un ministère provisoire était constitué, pour vingt-quatre heures, par M. Mironrsco, ministre des Affaires étrangères, l Assemblée nationale se réunissait et, à l unanimité des présents-seuls les libéraux s étaient abstenus d y paraître-elle abolissait l acte du 4 janvier 1926 avec toutes ses conséquences et proclamait le fils aîné de Ferdinand 1er de Roumanie sous le nom de Charles ll, avec effet rétroactif à partir de juillet 1927. Les régents ont démissionné. Le roi Michel, considéré comme n ayant jamais régné, devient simple prince héritier. Le cabinet Minoresco ayant accompli sa tâche, s est retiré et le nouveau roi s est rendu au palais législatif où il a prêté serment à la Constitution et prononcé un discours vibrant qui a été acclamé.
Il y a fait allusion aux intrigues de ceux qui avaient efforcé de rompre les liens l unissant au peuple roumain, mais il a donné en même temps l assurance qu il revenait dans son pays sans la moindre trace de ressentiment et sans chercher à se venger de personne. Le roi a aussitôt commencé les consultations d usages et chargé M.Maniu de former le nouveau cabinet, qui ne sera sans doute que la préface d un gouvernement de concentration plus large, englobant des représentants de presque tous les partis. Les libéraux eux-mêmes se montrent fort divisés et si quelques uns d entre eux, dans une réunion de comité, ont protesté avec violence contre le retour de Carol, d autres, permis lesquels le propre fils de Jean Bratiano, seraient enclins à se rallier à un régime qui semble satisfaire les vœux de la population.
Cette restauration s’ est faite dans un grand mouvement d’ enthousiasme populaire. Elle reste d’ ailleurs une affaire purement roumaine, qui ne saurait affecter la politique extérieure du pays. La reine Marie était à Vienne, se rendant à Oberammergau, lorsqu’ elle a été avisée de l événement.
Claude Patricia
15 octobre 2024 @ 19:31
Nous faisons un bon supplémentaire de huit ans.
La Roumanie nouvelle, la naissance d une dictature royale.
26 mars 1938.
La nuit même de mon arrivée à Bucarest, des affiches blanches avaient poussé sur tous les murs. Proclamatie, portaient elles en grosses lettres. C était le texte de la dernière proclamation royale. La quatrième depuis trois mois.
La première, en novembre, avait annoncé que M. Tataresco, président du conseil démissionnaire, se succéderait à lui-même pour procéder aux nouvelles élections. La seconde, au lendemain de ces élections du 19 décembre qui avaient consommé la défaite du gouvernement, faisait connaître que le souverain avait appelé au pouvoir M Goga, chef d un parti de droite qui n avait pas recueilli le dixième des suffrages exprimés. La troisième, qu’il avait congédié M.Goga.
Cette fois, c était de l octroi d une nouvelle constitution qu’il s’ agissait. Tous ces manifestes à la nation étaient animés du même accent émouvant de sincérité, du même dévouement aux intérêts du pays. Seul, leur objet différait. Mais la logique apparente dans les actes n est pas indispensable à la continuité des desseins et la plus grande sagesse est parfois d’ encourir la suspicion de versalite pour s’ adapter aux circonstances.
Pascal Hervé
19 octobre 2024 @ 06:55
Je retiens particulièrement votre dernière phrase, à méditer…
Merci.
Marie-Caroline de Bretagne
15 octobre 2024 @ 22:20
La princesse Elena vit donc toujours à Durham … Si on sait que son fils vit en Roumanie avec son épouse et leurs enfants, qu’en est-il de sa fille ? Karina vit-elle au Royaume-Uni ? Quelqu’un saurait-il nous dire quelle est son activité professionnelle ? Merci …
Claude Patricia
16 octobre 2024 @ 10:16
Et les groupes de passants, attroupes autour de ces placards frais, pouvaient lire:
Une seule pensée, l’amour illimité de mon peuple, un seul désir, le bien de la Roumanie, me guident sans hésitation sur la route que j ai promis à mon pays de suivre. Le salut de ma patrie est pour moi le seul commandement qui me conduise en ces temps inquiétants d’ agitation spirituelle. Donc, je présente aujourd’hui à mon peuple la nouvelle Constitution destinée à fixer des bases plus solides et plus justes à notre État et à diriger la vie générale sur une voie plus sûre, plus libre et plus droite.
Cette Constitution, il n a fallu que dix jours pour l élaborer. La responsabilité morale en a été prise par un gouvernement qu’ etayaient les deux plus fermes piliers de la nation : l ‘ église avec le patriarche Mironrsco Cristea; l armée, avec le général Antonesco, et auquel participent aussi, dans un élan d’ union nationale, tous les anciens présidents du Conseil vivants, à l exception de deux : le dernier en date, M. Goga, qui n est pas encore revenu de sa disgrâce, est allé prendre l air de Vienne ou de la Suisse, et M Maniu, le chef du parti national-paysan, lequel demeure l irréductible protestataire.
Nul n ignorait, certes, qu’une refonte constitutionnelle fût en préparation. Elle était la tâche la plus urgente dévolue au ministère Cristea. Mais on ne s’ attendait pas à que sa réalisation fût si prompte, ni surtout qu’ elle fit un si bon marché des formalités légales. Les chefs des grands partis pensaient qu’on les consulterait.
Aussi bien la Constitution jusque-là en vigueur – celle de 1923, à laquelle le roi et tous les ministres avaient prêté serment – prévoyait-elle les voies et moyens de sa révision éventuelle, par vote des deux chambres, à la majorité des deux tiers.
Ces dispositions sont restées lettre morte.
Il faut bien avouer qu’une procédure de révision ainsi introduite avait toutes les chances de ne jamais aboutir. Le réalisme politique doit parfois s’ affranchir des scrupules du droit stricte . Mais sur le terrain des principes, M.Maniu a évidemment beau jeu quand il crie au parjure et qu’ il jette son anathème sur celui qui, par sa haute dignité ecclésiastique, symbolise en quelque sorte la fidélité à la parole jurée, le véritable patriarche de l Église orthodoxe.
Au sein même du gouvernement le général Averesco, qui, l année dernière, avait pris l initiative « d un front de la Constitution » destiné à s’opposer à toute révision, même légale, n’ a pas donné sa signature avec celle de ses collègues. Une indisposition l avait empêché d assister, cette nuit-là au Conseil.
La Constitution du 20 février.
La nouvelle Constitution, en cent articles, en consacre un nombre respectable à énumérer les libertés et les droits du citoyen : liberté individuelle, liberté de conscience, liberté du travail, liberté de l enseignement, liberté de la presse, liberté de réunion ou d’ association, liberté de pétition, autant de droits imprescriptibles que limitent seules les conditions déterminées par les lois. Pour l instant, la loi est celle de l état de siège, proclamée sur toute l étendue du territoire, et les droits qu’elle confère aux pouvoirs publics empiètent sans nul doute sur ceux des citoyens : droit de perquisition policière au domicile privé sans ordonnance de justice, interdiction de toute activité politique, censure rigoureuse de la presse, qui est à peu près réduite à ne publier que les communiqués officiels, et le reste à l avenant. Ce régime est transitoire, du moins peut-on l espérer. Quand il aura disparu, le libéralisme de la Constitution n’aura plus qu’un tempérament : l’autorité royale.
Car le roi ne se borne plus à régner :il gouverne. Et il gouvernera, dorénavant, avec une puissance dictatoriale, presque aussi grande que celle du Duce, en Italie ou du Führer, en Allemagne. Une dictature de plus est née en Europe. Son originalité, c est d être une dictature royale. Un siècle et demi de démocratie avait fini par imposer aux monarchies une structure constitutionnelle qui relèguait le souverain à un rôle de figurant honorifique. Puis de la démocratie même a été engendré un idéal d’ État autoritaire, qui trouve dans le fascisme et l Hitlerisme son expression totale, mais qui anime aussi, dans une mesure plus ou moins mitigée, d ‘autres pays européens : le Portugal, la Pologne, l Autriche, la Hongrie, la Yougoslavie, la Grèce, sans parler de la Russie des Soviets. La Roumanie a suivi l exemple. Mais c est son roi qui a pris en main les commandes de la vie publique.
Le roi est le chef de l’ État et le chef de l’armée, il décide souverainement de la paix et de la guerre et conclut avec les États étrangers les traités politiques et militaires. En 1914, quand éclata la grande guerre, la Roumanie avait pour roi Charles ler, qui souhaitait de faire cause commune avec les empires centraux. Il en fut empêché parce que sa décision restait subordonnée à l approbation du parlement, qui la lui eût refusée. Deux ans plus tard, la Roumanie se rangeait dans le camps des Alliés et cet autre choix lui valait un bénéfice inestimable : elle était, après la victoire, le seul État qui doublat son territoire et sa population. Si la Constitution de 1938 avait existé en 1914, Charles ler aurait pu commettre la faute de miser sur le mauvais tableau, et il n’ y aurait pas eu aujourd’hui, de Grande Roumanie. Voilà ce que font observer ceux qu’ inquiète, malgré tout l omnipotence que Charles ll vient d ‘ acquérir.
Le roi exerce le pouvoir exécutif, par l intermédiaire des ministres, qu’il investit ou révoque à son gré et qui ne sont responsables que devant lui seul . Quant au pouvoir législatif, il le partage, il est vrai, avec la représentation nationale, mais la chambre n’est plus qu’une assemblée corporative, élue par les professions, et le Sénat, en dehors de quelques membres de droit-princes du sang ou de l ‘ église, chefs des confessions reconnues- est composé pour moitié de membres nommés par le roi. C est encore le roi qui convoque et clôture à sa guise les sessions parlementaires, lui qui a l initiative des lois, sans la responsabilité, de sorte qu’on pourrait se demander ce qu’ il adviendrait si une loi proposée par lui était rejetée par les Chambres. L’éventualité est peu probable puisque toute loi votée par la Chambre des députés doit être sanctionnée par le Sénat, où une majorité royale est assurée. Le roi, d ailleurs possède le droit de véto, le droit d ajournement des Chambres pour un délai maximum d ‘un an, le droit de dissolution de la chambre des députés, le droit, pendant les intercessions, de promulguer des décrets-lois.
L État, c est moi, peut vraiment dire, lui aussi, Charles ll de Roumanie.
Marie-Caroline de Bretagne
16 octobre 2024 @ 20:03
Avant même que ma question à propos de Karina ne soit publiée, j’apprends qu’elle s’est mariée en 2024, peu avant de devenir mère.
Karina et son mari vivent au Royaume-Uni et leur fils est né à Durham le 23 mai.
https://royalmusingsblogspotcom.blogspot.com/
dimitri13
17 octobre 2024 @ 07:15
Je souscris au commentaire de Jay.
Les princesses de la famille de Roumanie, à l’instar du roi leur père qui avait un visage fermé, pincé, sont toutes très antipathiques, en particulier la gardienne qui est un modèle du genre.
De surcroît, elles ont toutes un physique très ordinaire, et ne semblent pas appartenir au milieu des familles royales.
Aucune allure, aucune élégance, pas d’aménite, sourires rares et plutôt rictus permanent de la gardienne.
Cette famille, dont les membres (exclusivement les filles du roi ), multiplient les sorties pour des causes qui intéresseraient sans doute plus les instances républicaines roumaines qu’une famille déchue, dépourvue de tous pouvoirs et de descendance (en raison du diktat de la gardienne)éventuellement susceptible de prétendre à une restauration de la monarchie, ne possède aucune allure, pas de prestance , famille ordinaire en dépit de son origine royale. On peut observer que toutes les filles du roi, ont fait des mariages, hors de leur milieu, ce qui pourrait corroborer le fait que les unions inégales entre princesses et prétendants issus d’un milieu si différent, se traduisent par une déperdition de la classe qui caractérise les familles nobles, pétris de siècles d’éducation, de règles, de tout ce qui a créé les diverses classes sociales.
Les princesses de Roumanie, sont un modèle en matière d’unions inégales qui ont conduit au moins l’une d’entre elles à une condamnation pour organisation de combats d’animaux me semble-t-il etc…presque toutes à des ruptures familiales avec leurs enfants etc…
Famille qui jure avec la plupart des autres monarchie, (hormis la Norvège qui est peut-être pire puisqu’elle est une monarchie en activité)