Chacune nous plonge dans une atmosphère singulière : un souper sous le règne de Louis XVI ou un dîner pendant le Second Empire, un tête-à-tête dans les années 1930, une soirée-cocktail en ville ou une pause thé accompagné de mignardises.
Loin d’être figées dans le temps, ces tables exceptionnelles sont vivantes. Elles sont des moments de réception et de partage où chaque détail compte et où l’on comprend mieux, devant la splendeur des pièces d’orfèvrerie, la complexité et la beauté d’un art de recevoir si typiquement français ».
« Tables d’argent. Du grand art de recevoir à la française », Stéphane-Jacques Addade, photographies de Masaki Okumura, EPA, 2024, 240 p.
Cosmo
31 octobre 2024 @ 08:02
En parlant d’argent, la maison d’édition ne s’oublie pas, à 100€ l’exemplaire.
Perlaine de Bretagne
31 octobre 2024 @ 14:10
Merci pour l’info Cosmo , je suis en ce moment en plein débordement de mon budget mon budget « livres » Il y a un tas de tentations . Ce livre en était une , je ne sais pas résister passionnée par l’art de la table .
Naucratis
31 octobre 2024 @ 08:50
Oh je crois que ce livre figurera dans ma liste de Noël…
JAusten
31 octobre 2024 @ 09:29
Argenterie, cristal, porcelaine et excellente compagnie, le quarté gagnant pour une belle soirée. Pas besoin que ce soit hors de prix (sauf l’excellente compagnie qui elle n’a pas de prix). C’est top de chiner pour une jolie table à prix moyen.
Danielle
31 octobre 2024 @ 11:05
Ce livre doit être superbe, car une belle table est toujours très agréable à voir.
Passiflore
31 octobre 2024 @ 11:08
D’après ce que j’ai lu, on peut voir dans ce beau livre les créations d’orfèvres tels que Jean Desprès et Christian Fjerdingstad nés à la fin du XIXe siècle, de Roland Daraspe ou Goudji, de designers comme Jean E. Puiforcat ou François-Xavier Lalanne et de maisons d’excellence telles Odiot (fondée en 1690), Cardeilhac, Puiforcat, Aucoc, Christofle ou encore Keller.
Goudji (Guy Georges Amachoukeli), né en 1941 à Borjomi, en Géorgie soviétique, n’a pu obtenir l’autorisation de quitter l’URSS et d’arriver en France qu’à l’âge de 33 ans, en 1974, grâce aux interventions renouvelées de Georges Pompidou. Il a réalisé ses premières pièces d’art religieux à partir de 1987. C’est pourquoi moi, qui ignorais tout de lui, me suis trouvée être sa voisine lors d’une ordination épiscopale et il m’a parlé de son art. Il a créé, par ailleurs, l’épée de plusieurs académiciens.
Nivolet la vraie🙈🙉🙊
31 octobre 2024 @ 12:51
Les pièces de forme qui figurent sur la couverture sont magnifiques. Le titre « les tables d’argent » est un peu ambigu, a-t-on pensé au mobilier en argent massif ? Ce mobilier totalement disparu en France, ornait autrefois les demeures royales et princières. Le désastre de Pavie en 1525, la guerre contre l’Autriche en 1689 ont été terribles. Tout l’ameublement en argent massif y compris celui du château de Versailles a été fondu pour renflouer le trésor royale, (Vingt tonnes). Ces fontes se nomment Lois Somptuaires.
Passiflore
31 octobre 2024 @ 14:07
C’est vrai, Nivolet, pour les raisons que vous avez évoquées et sauf si l’argenterie était prêtée par des particuliers, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’argenterie du temps de Louis XVI ou de l’Empire représentée dans cet ouvrage.
En ce qui concerne le mobilier d’argent, il y avait eu une belle exposition à Versailles grâce aux copies qui avaient été faites, à l’époque, par les cours européennes.
Baboula
31 octobre 2024 @ 14:34
Il reste des meubles en argent au Danemark.On en a parlé sur le site.
Nivolet la vraie🙈🙉🙊
1 novembre 2024 @ 10:57
Bonjour Baboula, vous avez raison, d’autres pays ont conservé leur mobilier en argent. Je crois que le Portugal possède le dernier vestige de notre flamboyante époque, ( il faudrait que je me replonge dans mes cours). L’exposition était quasiment à l’identique.
Bonne Toussaint chère Baboula.
Baboula
2 novembre 2024 @ 09:36
Merci Nivolet, de même pour vous . J’ai le souvenir d’une semaine entière de Fête des Morts au Mexique, des couleurs ,de la joie, de vraies fêtes avec repas dans les cimetières. Autre chose qu’Halloween.
Nivolet la vraie🙈🙉🙊
3 novembre 2024 @ 17:29
Vous savez quoi Baboula, je vais être la risée de ce site, mais comme je m’en fiche royalement, je vais vous faire un aveux. Je suis allée voir le merveilleux dessin animé Coco et j’ai pleuré.
Passiflore
1 novembre 2024 @ 20:35
En effet, la reine de Danemark avait prêté plusieurs meubles en argent, souvent copies des meubles de Versailles, pour cette exposition.
Passiflore
2 novembre 2024 @ 12:24
Le château de Charlottensburg à Berlin (que je ne connais pas) avait, peut-être, aussi prêté des meubles d’argent, copiés sur ceux de Versailles.
Passiflore
3 novembre 2024 @ 10:18
L’exposition à Versailles dont je parlais était « Quand Versailles était meublé d’argent » (novembre 2007-mars 2008). Il est bien précisé que l’exposition a été rendue possible essentiellement grâce aux prêts de la cour de Danemark. Cela m’a donné, ensuite, l’envie de visiter le château de Rosenborg à Copenhague. J’ai été très déçue, précisément par l’argenterie que j’ai trouvée très lourde.
Les autres prêteurs (qui possèdent donc des meubles en argent dont des copies des meubles de Versailles) étaient : les châteaux de Windsor (collections de la reine d’Angleterre), de Chatsworth (duc de Devonshire), de Marienburg (prince de Hanovre), de Hohenzollern (prince de Prusse), de Forchtenstein (princesse Esterhazy). D’autres meubles venaient du trésor de la Voûte verte au château de Dresde et du trésor des tsars de Russie du Kremlin, à Moscou.
Baboula
4 novembre 2024 @ 11:21
J’ai vu Coco avec mes petits fils qui avaient vécu au Mexique,ça leur à rappellé des souvenirs.
Nivolet la vraie🙈🙉🙊
31 octobre 2024 @ 15:49
Bonjour Passiflore, si il y a encore beaucoup d’orfèvrerie civile XVIIe, XVIIIe et XIXe chez les particuliers. Vous avez des familles qui ont pu garder une partie ou la totalité leur patrimoine et les collectionneurs. Lorsqu’une Loi Somptuaire était promulguée, tous les possesseurs d’argenterie se devaient de la donner aux gardes pour la fonte. Fort heureusement pour nous, beaucoup eurent le temps de la cacher à leurs et périls. Le pays D’ Oil fut sévèrement touché, l’Oc plus lointain eut le temps de ménager ses arrières.
Nivolet la vraie🙈🙉🙊
1 novembre 2024 @ 10:58
*Risques et…
Passiflore
1 novembre 2024 @ 20:38
Nivolet, ce que je voulais dire c’est que, dans ce livre, on ne peut pas voir les photos de l’argenterie des particuliers.
Nivolet la vraie🙈🙉🙊
2 novembre 2024 @ 15:17
Pardon Passiflore, ne l’ayant pas eu entre les mains, je n’avais pas compris votre quetion.
Bon weekend.
Robespierre
1 novembre 2024 @ 10:10
Me rappelle plus le nom du courtisan devant lequel Louis XIV avait dit en pleurnichant qu’il avait dû fondre sa vaisselle d’argent pour financer une guerre coûteuse Sans doute celle de 1689 dont parle Nivolet. Son interlocuteur pas plus triste que cela, lui dit « quand Jesus-Christ est mort , il savait qu’il ressusciterait au bout de trois jours ».
Nivolet la vraie🙈🙉🙊
2 novembre 2024 @ 15:37
Je crois que c’était un marquis dont je ne me souviens plus du nom. Ce courtisan s’attendait à une reconnaissance royale qui ne vint jamais. Je pense y avoir fait allusion dans l’article que j’ai écrit sur les Lois Somptuaires.
PS
C’est effectivement c’était celle de 1689, quant à la quicaillerie du brave homme, elle ne ressuscita jamais.
Bon weekend
Carter
1 novembre 2024 @ 10:10
A Versaille, Il y avait du mobilier en argent sous Louis XIV. Celui-ci a été fondu pour payer les guerres du monarque. J’imagine le désespoir des artisans.