Arrivé à Paris en 1845, il travaille d’abord chez Gagelin, une maison de textile réputée, où il se fait remarquer pour ses talents de couturier. En 1858, il fonde sa propre maison de couture au 7, rue de la Paix, introduisant des innovations majeures dans le monde de la mode.
Parmi ses contributions notables :
– Création de collections saisonnières : Worth est l’un des premiers à proposer des collections distinctes pour les saisons printemps/été et automne/hiver, établissant ainsi un cycle de la mode encore en vigueur aujourd’hui.
– Utilisation de mannequins vivants : il introduit l’idée de présenter ses créations sur des mannequins vivants lors de défilés, offrant à ses clientes une vision réaliste des vêtements portés.
– Personnalisation des créations : tout en proposant des modèles originaux, Worth permet à ses clientes de choisir les tissus et les couleurs, offrant ainsi une personnalisation adaptée à leurs goûts.
Son talent attire une clientèle prestigieuse, notamment l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, et l’impératrice Élisabeth d’Autriche, dite Sissi. Ces relations renforcent sa renommée et contribuent à faire de Paris la capitale mondiale de la mode. (merci à Bertrand Meyer)
Charlotte (de Brie)
13 novembre 2024 @ 08:18
Si la robe de mariée de la princesse Astrid de Belgique avait été signée Worth, elle aurait été jugée « sublime » !
val
13 novembre 2024 @ 13:13
Charlotte (de Brie),
Bien vu Charlotte ! ces toilettes étaient magnifiques !
Baboula
14 novembre 2024 @ 09:00
Son bonheur était plus beau à voir que ses manches Montgolfière .
Passiflore
13 novembre 2024 @ 09:47
Dans « Le Monde illustré », année 1863, on peut lire un article sur les « Costumes remarqués dans les bals costumés donnés à la Cour, chez M. le prince de Metternich et chez le comte Walewski ». Je ne sais pas en quelle année a eu lieu le bal costumé de la comtesse Walewska, le 11 mars à 10 h : en 1861 ou plus tard ? Les costumes de certaines invitées étaient créés par Worth :
Mme la comtesse de Persigny en Feu.
Mme Rimsky-Korsakoff en Salammbô.
Comtesse Hahn-Hahn en Incroyable.
M. le baron Meyer en Miroir.
M. de Lutteroth en Diable noir.
Mme Brook-Greville en Bellone.
particule
13 novembre 2024 @ 09:51
L’étoffe, les incrustations : une pure merveille. Et quelle féminité dans le décolleté !
beji
13 novembre 2024 @ 11:45
Ses créations sont des chefs-d’oeuvre il a eu l’idée de les présenter portées par son épouse qui a ainsi été le premier mannequin vivant.
beji
13 novembre 2024 @ 11:53
Des robes qui sont des chefs-d’oeuvre;c’est lui qui a eu l’idée de faire porter ses créations par son épouse qui a ainsi été
Danielle
13 novembre 2024 @ 11:57
La première robe est superbe, la seconde le serait sans les manches gigot.
Herve Binet
13 novembre 2024 @ 13:17
Merci de cette bonne nouvelle. Depuis 1959, avec l expo Nadar Guys Worth, nous attendions…
Caroline
13 novembre 2024 @ 15:28
Ce sont des robes de la Belle Époque avec le corset à la taille !!!
Carter
13 novembre 2024 @ 17:53
Il y avait aussi les magnifiques parfums Worth
Carole 007
14 novembre 2024 @ 12:32
« Je reviens » !
Carter
13 novembre 2024 @ 17:54
Charlotte (de Brie) + 1
Lobre
13 novembre 2024 @ 17:57
J’ai un courrier de mon arrière arrière grand mère reçu d’une cousine : »Ma Chérie, Worth a tuee la crinoline »😃 sans commentaire
Olivia Worth
13 novembre 2024 @ 22:31
Merci de mentionner l’oeuvre de mon aagp Charles Frederick Worth, ainsi que celle de mon agoncle qui a sans doute crée cette ravissante robe. Mon grand père, Jean Charles Worth a dessiné des tenues pour SM La reine Elisabeth. Je ne sais pas s’il les a realisées ou si seulement, il a proposé des modèles.
Passiflore
14 novembre 2024 @ 11:27
Merci, Olivia, de votre réponse. Cela fait plaisir de lire des commentaires de la famille même. Y a-t-il encore, dans votre famille, des créateurs en tous genres, si ce n’est pas indiscret ?
Framboiz 08
14 novembre 2024 @ 02:41
Worth,un des aers noms retenus dans la mode !
Catherine Rao
14 novembre 2024 @ 08:38
Quand on voit tout le travail , on pense qu’elles devaient coûter une fortune!
Mais quelle occasion de développer les talents de tous les métiers de la haute couture !
Baboula
14 novembre 2024 @ 11:02
Chères sans doute,mais les petites mains étaient sous payées sans avantages sociaux,sans retraite etc…. Alors les prix étaient moindres qu’aujourd’hui. C’est le petit personnel qui coûte cher.