Elle passe en effet pour être la « tunique sans couture » portée par Jésus-Christ le 3 avril de l’an 33 lors de son procès devant Ponce Pilate et sur le chemin de croix, avant d’être tirée au sort par les soldats romains, puis récupérée par les premiers chrétiens.
Longtemps ignorée, moins connue que les autres reliques de la Passion, elle est rarement offerte à la vénération des fidèles. Cependant, une nouvelle ostension exceptionnelle annoncée par le diocèse de Pontoise devrait avoir lieu au printemps 2025.
C’est l’occasion pour cet ouvrage de faire le point sur les origines de cette précieuse relique et les travaux scientifiques qui ont été réalisés depuis plus de 130 ans.
Si son histoire à la fois lacunaire, obscure et mouvementée ne nous donne pas de réponse claire sur ses origines, en revanche les recherches scientifiques, particulièrement les plus récentes effectuées avec un appareillage de pointe (études du textile, analyses de la structure du sang trouvé en grande quantité…), nous fournissent un faisceau d’indices tel qu’il est désormais difficile, pour ne pas dire impossible, de douter de son authenticité ».
« La Sainte tunique d’Argenteuil », Jean-Christian Petitfils, Tallandier, 2024, 208 p.