Parution du livre « Consentir à être vous. Correspondance« . Résumé : « Joseph Joubert rencontra Pauline de Beaumont en 1794. Le destin tragique de la jeune femme, alors âgée de 26 ans, continuait : une grande partie de sa famille venait de se faire arrêter, et sera tuée dans la foulée, après que son père eut subi le même sort, durant la Révolution.
More
framboiz 08
8 janvier 2025 @ 01:51
Que devint ce Joubert ? Joli tableau pour la couverture de ce livre ( reflets ) !
framboiz 08
8 janvier 2025 @ 02:37
Wiki donne plein de détails sur les deux , à lire !
Roxane
8 janvier 2025 @ 08:34
Le titre du livre est beau.
Le destin de la jeune femme est triste. Celui de Joubert peut-être pas tellement plus enviable : être amoureux sans retour n’est pas une situation réjouissante… 😥
Robin des Bois
9 janvier 2025 @ 10:17
Oui mais ça fait écrire de belles lettres. Les plus belles sont toujours écrites par ceux qui sont mal aimés de la destinataire.
Robin des Bois
8 janvier 2025 @ 09:36
Pauline de Baumont cela fait toujours penser à Chateaubriand . Une de ses « madames » comme disait l’épouse de l’écrivain.
Dans cette famille tout est tragique. Tout le monde meurt autour d’elle, presque tous ses proches perdent la vie dans des circonstances tristes ou atroces. Quand ce n’est pas l’échafaud. Et sa mort à 35 ans clôt comme une malédiction qui plane sur sa famille.
Je pense que Joubert était amoureux d’elle, et l’amitié était plutôt du côté de Pauline.
Passiflore
8 janvier 2025 @ 09:56
Joseph Joubert (1754-1824) fit ses études à Toulouse et songea à endosser l’habit ecclésiastique. A Paris, il fréquenta les philosophes, travailla avec Diderot et se lia d’amitié avec Fontanes qui le nomma inspecteur général de l’université (1809). De 1776 à sa mort, il remplit ses Carnets de milliers de notes jamais publiées mais que sa femme confia à Chateaubriand qui en fit un premier choix en 1838 sous le titre « Recueil des pensées de M. Joubert ». Joubert écrivit des lettres à Pauline de Beaumont de 1784 à 1803. Inconsolable de sa mort, il écrivit à un ami : « Chateaubriand la regrette sûrement autant que moi mais elle lui manquera moins longtemps. Je n’avais pas eu, depuis neuf ans, une pensée où elle ne se trouva. »
A Rome, ses obsèques furent célébrées en grandes pompes, à Saint Louis des Français, présidées par Chateaubriand. La princesse Pauline Borghèse envoya sa voiture et ses gens pour le cortège. Dans cette église, on peut lire sur un mur l’épitaphe suivante « Après avoir vu périr toute sa famille, son père, sa mère, ses deux frères et sa sœur, Pauline de Montmorin consumée d’une maladie de langueur, était venue mourir sur cette terre étrangère. François-Auguste de Chateaubriand a élevé ce monument à sa mémoire. »
Pauline de Montmorin, mariée en septembre 1786 au comte de Beaumont, avait quitté son mari au bout de quelques mois et fit les honneurs du salon paternel à l’hôtel Montmorin, rue Plumet, où l’on menait grand train : 60 serviteurs 24 chevaux d’écurie (on a du mal, quand on empreinte la modeste rue Plumet, dans le 15e arrondissement de Paris, à imaginer cet hôtel avec un tel faste).
Jean Pierre
8 janvier 2025 @ 12:17
Ce que Chateaubriand dit d’elle dans les Mémoires d’Outre Tombe est un témoignage de ce qu’est la passion amoureuse perdue.
Passiflore
8 janvier 2025 @ 17:21
J’ai vérifié : la rue Plumet est devenue la rue Oudinot et l’hôtel de Montmorin est le siège du ministère des Outre-mer. Il y a, cependant, une rue Plumet dans le 15e.
Caroline
8 janvier 2025 @ 19:27
Pauline de Beaumont a- elle une descendance de nos jours ?
Comment les descendants de Joseph Joubert ont- ils décidé de publier cette correspondance ? Sinon, qui l’ a découverte ?