Si elle ne naquit ni mourut noble et encore moins royale, peu ont, comme elle, approché de si près la noblesse et les royautés. Louise Elisabeth Vigée naquit à Paris le 16 avril 1755, rue Coquillière située entre la place des Victoires et l’hôtel de Soissons, en plein cœur de Paris, dans le milieu de la bourgeoisie artistique, frottée au grand monde par l’activité de portraitiste.
Ci dessus, « La Paix ramenant l’Abondance » – 1783 -Musée du Louvre
Rue Coquillière
Son père, Louis Vigée, fils d’un cordonnier, né en 1715, est un portraitiste d’un petit talent mais d’un certain renom, grâce à sa sociabilité. Sa fille écrit de lui : “ Mon père avait infiniment d’esprit. Sa gaieté si naturelle se communiquait à tout le monde, et bien souvent on venait se faire peindre par lui pour jouir de son aimable conversation…”
Sa mère, Jeanne Maisin, naquit en 1728, d’un père dit “marchand-laboureur”, originaire des confins de la Lorraine avec le Luxembourg.
Le couple se maria le 17 juillet 1750, à Saint-Eustache.
Elisabeth dira d’elle : “ Ma mère était très belle…sa sagesse était austère…mon père l’adorait comme une divinité…Ma mère était très pieuse….”
Madame Vigée, sa mère, peinte par Elisabeth vers 1774-1778
Collection privée
Un père charmant, une mère belle, deux atouts dans la vie d’une jeune enfant. Mise au couvent de la Trinité, rue de Charonne, à l’âge de de six ans. Elle y resta jusqu’à onze ans. “ J’avais au couvent une santé très faible. En sort que mon père et ma mère venaient souvent me chercher pour passer quelques jours avec eux, ce qui me charmait sous tous les rapports.”
L’enfant tira le meilleur de ces deux aspects de son éducation.
“…Mon amour pour la peinture s’est manifestée dès mon enfance…Je crayonnais sans cesse et partout; mes cahiers d’écriture, et même ceux de mes camarades, étaient remplis à la marge de petites têtes de face ou de profil ; sur les murs du dortoir, je traçais avec du charbon des figures et des paysages, aussi, vous devez penser que j’étais souvent en pénitence… Je me souviens qu’à l’âge de sept ou huit ans, je dessinai à la lampe un homme à barbe ; que j’ai toujours gardé. Je le fis voir à mon père qui s’écria, transporte de joie : “Tu seras peintre, mon enfant, ou jamais il n’en sera.”
Quand se parents venaient la tirer de son couvent, elle assistait aux dîners qu’ils donnaient. “ Je me rappelle parfaitement, la gaieté de ces soupers de mon père. On me faisait quitter la table avant le dessert; mais de ma chambre j’entendais des rires, des joies, des chansons, auxquels je ne comprenais rien, à vrai dire, et qui pourtant n’en rendaient pas moins mes jours de congé délicieux.”
La famille habitait alors rue de Cléry, près de la Porte Saint-Denis. Son père exerçait son art avec talent mais sans grande envergure artistique.
Mr Le Caron de Fleury, Régisseur des aides du Roi, officier de ses chasses par Louis Vigée
Mme Le Caron de Fleury par Louis Vigée
Portrait présumé de Mme Geoffrin par Louis Vigée
La société de son père est essentiellement composé de Doyen (1726-1806), peintre tableaux historiques et portraitiste. Il fut “ son premier ami…il parlait avec tant de chaleur de la peinture qu’il me faisait batte le cœur…”
Gabriel-François Doyen (1726-1806) par Antoine Vestier
Élève de Carle Van Loo, Doyen obtint en 1748 le grand prix de l’Académie et se rendit à Rome, où il travailla sous la direction de Natoire, mais il visita également divers autres centres italiens. Peu après son retour à Paris, l’Académie lui ouvrit ses portes en 1759.
Son morceau de réception, Jupiter et Junon recevant d’Hébé le nectar, est aujourd’hui au musée de Langres. C’est toutefois sa Sainte Geneviève et le miracle des ardents (Paris, église Saint-Roch ; nombreux projets et esquisses, notamment au Louvre et à Bayonne), exposée au Salon de 1767, qui devait lui assurer une grande notoriété, le plaçant au nombre des précurseurs de Géricault et de Gros.
Portrait de femme au chien vers 1770 par Doyen
Les commandes de portraits, de grands tableaux religieux (église de Mitry-Mory – Seine-et-Marne – Invalides) ou d’histoire (Paris, École militaire) se succédèrent, accompagnant les honneurs officiels (en 1774, Doyen était premier peintre du comte d’Artois ; deux ans plus tard, il était professeur à l’Académie). En 1791, appelé par Catherine II, il partit pour la Russie, où il joua un rôle fondamental dans la formation de toute une génération d’artistes russes, et y termina sa carrière.
Son œuvre, ample, lyrique, hardie de touche, hautement prisée par ses contemporains, qui y voyaient la synthèse française de l’art de Rubens et de Guerchin, constitue une des illustrations les plus novatrices de la peinture d’histoire de la seconde moitié du XVIIIe siècle.” ( Dictionnaire Larousse de la peinture )
“ Doyen voulait me persuader que mes dessins étaient dignes de lui ; il m’en achetait ou en faisait le semblant.” L’ami et maître vit le talent de sa protégée s’épanouir et triompher.
Il y a Ponsinet (1735-1769) , un auteur à la mode, dont les œuvres se jouaient à l’Opéra, au Français et à l’Opéra-comique, aujourd’hui bien oublié. Il y a aussi Davesne (1709-1793), peintre et poète, lui aussi oublié.
Portrait d’une dame de qualité peint en 1770 par Davesne
Vigée et Davesne étaient membre de l’Académie de Saint-Luc, Doyen, de l’Académie royale. L’Académie de Saint-Luc, qui tentait de rivaliser avec l’Académie royale regroupait des peintres, dans un esprit corporatiste. En 1776, elle fut supprimée par Turgot.
Louis Vigée recevait mais aussi était reçu avec les grands esprits de l’époque, Diderot, Helvétius, d’Alemnbert et bien d’autres. A la suite d’un dîner avec eux, il rentra chez lui triste. “ Tout ce que je viens d’entendre, ma chère amie, me fait croire que bientôt le monde sera sens dessus dessous.” dit-il à sa femme.
A ce bonheur, artiste et intellectuel , vint s’ajouter un nouveau bonheur familial, la naissance de Louis, Jean Baptiste, Etienne Vigée le 2 décembre 1758. “ Mon frère, plus jeune que moi de trois ans, était beau comme un ange et se distinguait dans ses études, au point qu’il rapportait de son collège les témoignages les plus flatteurs. J’étais bien loin d’avoir sa vivacité d’esprit, et surtout son joli visage; car à l’époque, j’étais laide…”
Sa mère semblait préférer son frère mais son père la “comblait de bonté et d’indulgence.” Jamais il n’y eut entre le frère et la sœur la moindre trace de jalousie, bien au contraire, ils s’adoraient.
Etienne Vigée peint par Elisabeth en 1773 – Musée d’art de Saint-Louis (Missouri)
Le 9 mai 1767, ce bonheur familial est brisé. Louis Vigée mourait pour avoir avalé une arête de poisson qui s’était figée dans l’estomac. “Lorsqu’il se sentit de ses derniers moments, mon père désira revoir mon frère et moi. Nous nous approchâmes tous deux près de son lit en sanglotant. Son visage était cruellement altéré ; ses yeux, sa physionomie, si animés, n’avaient plus aucun mouvement; car la pâleur et le froid de la mort l’avaient déjà saisi. Nous primes sa main glacée, et nous la couvrisses de baisers en l’arrosant de larmes. Il fit un effort, se souleva pour nous donner sa bénédiction : “ Soyez heureux, mes enfants” dit-il. Une heure après notre excellent père n’existait plus.”
Louis Vigée avait 52 ans, Elisabeth en avait 12.
Pour la sortir de son chagrin, Doyen, l’ami de son père, l’engagea à reprendre ses pinceaux. Elle fit successivement plusieurs portraits au pastel.
Joseph Vernet peint en 1778 par Elisabeth Vigée-Lebrun
Musée du Louvre
Et rapidement son talent fut connu, au point que Joseph Vernet, membre de l’Académie Royale de peinture, protégé du marquis de Marigny, frère de la marquise de Pompadour et directeur des Beaux-Arts, vint la voir et lui donna le conseil suivant : “Mon enfant, ne suivez aucun système d’école. Consultez seulement les œuvres des grands maîtres de l’Italie ainsi que celles des maîtres flamands, mais surtout faites le, le plus que vous pouvez d’après nature.”
Vernet avec ses séries des ports, exécutés à la demande de Louis XV, était une célébrité et un artiste admiré.
Pour la distraire sa mère l’emmenait voir des collections de tableaux. Au palais du Luxembourg, premier musée ouvert au public en 1750, elle vit les chefs d’œuvres de Rubens, au Palais-Royal, demeure du duc d’Orléans, ceux des peintres italiens. Elle visita aussi les collections privées du duc de Praslin (1712-1785) à l’époque secrétaire d’état à la marine, et du marquis de Lévis (1719-1787) à l’époque gouverneur de l’Artois.
Autoportrait à 16 ans en 1771 -Collection privée
Telle une abeille Elisabeth y fit son miel, “On pouvait exactement me comparer à l’abeille, tant j’y récoltais de connaissances…” Elle s’exerça à copier les grands maîtres, dont des têtes de Rembrandt, Van Dick, Greuze. Elle apprit d’eux “la dégradation des lumières sur les parties saillantes d’une tête.”
Elle n’avait pas quinze ans qu’elle gagnait déjà beaucoup d’argent avec ses portraits. Son père étant mort sans laisser de fortune, elle y était obligée pour soutenir le train de leur maison et payer la scolarité de son frère. Mais comme cela ne suffisait pas, en janvier 1768, sa mère épousa un riche joaillier Jean-François Le Sèvre.
Mais le beau-père, qu’Élisabeth détestait, se révéla être d’une avarice sordide. Elle était obligée de lui remettre le produit de la vente de ses tableaux, à la fureur de Joseph Vernet. Pas encore sortie de son quartier, elle attirait déjà des visiteurs de marque. Le comte Orlov, un des assassins de Pierre III de Russie, vint la voir. Le comte Schouvalov (1717-1797), aristocrate russe francophile, ami des Lumières, grand chambellan de la cour de Russie, vint aussi. Elle fit son portait.
La célèbre Madame Geoffrin (1699-1777) vint aussi chez elle. Son salon; où se réunissaient tous ceux qui comptaient à Paris, était célèbre. “Ayant entendu parler de moi, elle vint me voir un matin et me dit les choses les plus flatteuses sur ma personne et sur mon talent.” Elisabeth avait 22 ans à la mort de Madame Geoffrin. C’est dire si la célébrité l’avait atteinte jeune.
Le comte Schouvalov peint en Russie par Elisabeth Vigée- Lebrun -Musée des Arts de Caroline du Nord
Son beau-père, ayant un appartement, rue Saint-Honoré, avec une vue sur la jardin de Palais-Royal, elle eut l’occasion d’apercevoir la duchesse de Chartres s’y promenant avec ses dames de compagnie.
Marie-Adélaïde de Bourbon (1753-1821) était la fille du duc de Penthièvre. Epouse malheureuse du futur Philippe-Egalité, elle fut la mère de Louis-Philippe, roi des Français.
“La duchesse me fit demander pour aller la peindre chez elle. Elle communiqua à tout ce qui l’entourait son extrême bienveillance pour mon jeune talent.”
L’ascension de l’artiste continue. Elle est désormais dans le second cercle de la société royale. A la suite de la duchesse de Chartres, vint Louise de Rohan-Rochefort, comtesse de Brionne, princesse de Lambesc, accompagnée par sa fille, la princesse de Lorraine. La comtesse de Brionne comptait parmi les plus belles femmes et les plus cultivées de la Cour et de Paris. Elle était une habituée du salon de Madame Geoffrin. Elle apprit à Elisabeth Vigée les manières du grand monde. Désormais elle est lancée.
La duchesse de Chartres peinte en 1778 par Elisabeth Vigée-Lebrun
Louise de Lorraine, princesse de Savoie-Carignan par Elisabeth Vigée-Lebrun
Elle était jolie, avait de l’allure, et aux promenades, comme aux spectacles, elle était remarquée. “On faisait foule autour de moi, vous devez deviner sans peine que plusieurs amateurs de ma figure le faisaient peindre la leur dans l’espoir de parvenir à le plaire.”
Mais Elisabeth n’est pas du genre à se laisser séduire et elle mit au point une technique pour décourager ses aspirants. “Au moindre mouvement que faisait leur prunelle de mon côté, je leurs disais : j’en suis aux yeux.” Et là elle les peignait “ à regards perdus”, les yeux dans le vague, contrairement aux habitudes qui voulaient que le sujet regardât le peintre.
Autoportrait en 1781 -Musée d’Art Kimbell Fort Worth ( Texas)
Elle eut droit à un compliment du duc de Chartres, amateur de femmes trompant ouvertement la sienne, “ Ah ! pour celle-ci, il n’y a rien à dire”, signifiant pas là que sa beauté était au-dessus de toute critique.
Son beau-père ayant loué “une petite bicoque” à Chaillot, elle eût le plaisir d’être emmenée, par des amis de la famille, à visiter Sceaux et Marly-le-Roi. “Un matin, j’y rencontrais la reine Marie-Antoinette, qui se promenait dans le parc avec plusieurs dames de sa cour. Toutes étaient en robe blanche, et si jeunes, si jolies, qu’elles me firent l’effet d’une apparition. J’étais avec ma mère, et je m’éloignais, quand la reine eut la bonté de m’arrêter, m’engageant à continuer ma promenade où il me plairait.”
Ce n’est qu’en 1778 que la reine l’appellera à faire son portrait. Mais Elisabeth Vigée venait de croiser son destin. L’évocation du nom de la reine suscite immédiatement la vision d’un de ses portraits peints par Elisabeth. Son nom et celui de Marie-Antoinette resteront associés.
1774 vit l’accession au trône de Louis XVI. Mais cette année vit aussi le 25 octobre l’admission d’Élisabeth à l’Académie de Saint-Luc. C’était une première reconnaissance officielle. En 1775, elle fit don à l’Académie Française des portraits du cardinal de Fleury et de La Bruyère qu’elle avait copiés.
Le cardinal de Fleury peint par Elisabeth Vigée d’après Rigaud – Institut de France- Paris
D’Alembert, Secrétaire perpétuel de l’Académie, la remerciera en ces termes : “Ces deux portraits en lui retraçant deux hommes, dont le nom lui est cher, lui (l’Académie) rappelleront sans cesse, mademoiselle, le souvenir de tout ce qu’elle vous doit et qu’elle est très flattée de vous devoir…” Elisabeth Vigée a un peu plus de 20 ans.
En 1770, elle peint le comte et la vicomtesse de La Blache, en 1772 la comtesse d’Hunolstein, en 1773 elle peint Louis Xavier Stanislas, comte de Provence.
Le comte de La Blache en 1770 peint par Elisabeth Vigée – Collection privée
Catherine Le Roy de Senneville, comtesse de La Blache, peinte par Elisabeth Vigée en 1770 – Collection privée
Ce sont les premiers grands personnages dont elle a fait le portrait. Désormais aux portraits de grands bourgeois et d’aristocrates, vont venir s’ajouter ceux de la famille royale et de ses proches.
Louis Xavier Stanislas, comte de Provence par Elisabeth Vigée – Musée national du château de Versailles
Merci à Patrick Germain pour cette première partie. A suivre …
10 mars 2025 @ 06:35
C’est aussi vivant et passionnant que je l’espérais, merci beaucoup, Patrick Germain ! que je regrette les tableaux passés en Amérique…..
10 mars 2025 @ 07:02
Merci, merci. A bien vite pour la suite . Vous lire fût un réel plaisir avec en plus mon first coffee 😅
10 mars 2025 @ 07:07
Bel et riche article de Patrick Germain. Merci Régine.
10 mars 2025 @ 07:48
Quel récit passionnant. P. Germain nous fait entrer dans la société parisienne artistique de la fin du règne de Louis XV avec ses peintres connus et nous montre comme toujours une iconographie étourdissante. Où va-t-il pêcher tout cela ?
Passionnant aussi la naissance des dons d’Elisabeth Vigée, encouragée grâce à un père aimant et intelligent. C’est très bien raconté le cheminement qui mena la jeune fille au sommet de son art. Ses rencontres. Ses amitiés.
La mort du père est horrible, si jeune mais on voit que la jeune fille est protégée et accompagnée par les peintres importants de l’époque. J’avais oublié l’avarice sordide du beau-père joaillier. Décidément, la géniale portraitiste de Marie-Antoinette n’aura pas eu de chance avec les hommes de son entourage, après la mort de son père.
J’étais intéressé par le portrait de la mère de Louis-Philippe et par celui du comte de Provence encore mince et avec un visage intelligent. Les auto-portraits de l’artiste avant son mariage sont ravissants.
Quand on lit les articles de P. Germain, on s’instruit toujours et c’est ce qui me plait.
10 mars 2025 @ 12:59
Exactement ! On s’instruit de façon plaisante .
Cosmo aurait fait un merveilleux professeur d’Histoire ,j’ai eu la chance d’en avoir un, passionnant en première ,une vieille demoiselle ,qui ne vivait que pour son domaine de prédilection, l’Histoire : personne ne prenait de notes, on n’entendait pas une mouche voler, son cours relevait de la fascination.
On sortait ,on avait retenu 95% du cours .Sans effort .
10 mars 2025 @ 14:17
J’ai eu la chance d’avoir René Rémond comme professeur d’histoire à Sciences Po. C’était un bonheur d’assister à ses cours lumineux d’intelligence et de synthèse.
Bonne semaine, chère Trianon.
10 mars 2025 @ 07:58
On dit que le talent c’est surtout beaucoup de travail, mademoiselle Vigée avait du talent avant même d’avoir beaucoup travaillé .Elle avait incontestablement un don car l’influence de son père et des amis de son père n’explique pas tout .
Merci cher Patrick Germain pour cet article magnifiquement illustré .
10 mars 2025 @ 08:17
Magnifique reportage qui nous en apprend beaucoup sur cette peintre très talentueuse, un grand merci pour toutes ces informations également sur sa petite enfance et adolescence, moins connues.
10 mars 2025 @ 08:23
Après un rapide survol de cette première partie, comme de coutume richement illustrée et commentée avec précision, j’attends avec impatience les parties à venir tout en me réservant la fin de la semaine et du récit pour reprendre l’ensemble au calme et en prenant le temps de bien en savourer chaque chapitre.
Merci à Patrick Germain pour cette parenthèse bienvenue et à Cosmo qui malgré le travail colossal que demande chaque étude trouve le temps d’intervenir sur le site.
10 mars 2025 @ 08:29
Vivement la suite. Merci
10 mars 2025 @ 08:48
La semaine commence fort sur NR – Le sujet est passionnant , clair , avec une pléïade de portraits – De fait , grâce, délicatesse , ah cette carnation de porcelaine sur bien des tableaux ….font que cette personne roturière de naissance rejoint la noblesse dans ce qu’elle a de plus évident sur ces toiles – L’élégance , il est dommage que certains ne soient , actuellement, pas dignes de leurs ancêtres .
Merci Patrick Germain pour cet apport de grande quallité .
10 mars 2025 @ 09:29
C’est merveilleux ! L’artiste et sa trajectoire incroyable, la qualité de rédaction, les remarquables illustrations rendent ce reportage particulièrement enrichissant
Merci !
10 mars 2025 @ 10:09
Magnifique article, Cosmo !
10 mars 2025 @ 10:15
Merci, Patrick Germain (!). Vous avez une belle plume et vous développez, pour notre plus grand plaisir, un sujet passionnant.
10 mars 2025 @ 10:30
Où l’on comprend que le chemin qui mène d’une femme du monde à une femme de cour est aussi le talent.
10 mars 2025 @ 10:32
Quel régal ce récit ! J’attends la suite avec impatience !
Merci infiniment cher Cosmo !
10 mars 2025 @ 10:53
Ce qui me frappe, c’est que le talent précoce d’Elisabeth n’a pas été entravé. Personne ne s’est mis, comme on aurait pu s’y attendre, en travers de son chemin pour lui dire, »non, une jeune femme bien élevée ne s’adonne pas en professionnelle à cette activité ».
Et puis, ce récit m’offre une balade dans mon quartier, la place des Victoires, Saint-Eustache, la rue de Cléry, ce qui me donne l’impression d’effleurer l’Histoire.
10 mars 2025 @ 11:10
Grand merci pour ce moment d’histoire, voilà bien ce que nous devrions trouver plus souvent sur cet excellent site !
Personnellement, la couleur des chapeaux de Camilla ne m’intéresse guère…
10 mars 2025 @ 14:52
Merci, j’ ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture, et aux tableaux. Melle Vigée était vraiment mignonne et très douée. J’ attend avec impatience la suite