L’Impératrice Farah d’Iran qui fêtera dans les prochains jours son 70ème anniversaire, a publié voici 5 ans ses mémoires. Une autobiographie très agréable à lire et qui nous fait revivre sa vie à la Cour de Téhéran de 1960 à son départ en exil en 1978. La vie de famille heureuse auprès du Shah et de leurs 4 enfants, ses engagements officiels, ses combats en faveur de l’émancipation féminine, leurs nombreux voyages à l’étranger, les fastes du couronnement et des inoubliables fêtes de Persépolis.
Et puis, l’exil et l’errance des Bahamas au Mexique, en passant par les Etats Unis avant de trouver un accueil chaleureux au Caire auprès du président Sadate.
La vie aussi de l’impératrice apès le décès du Shah, devenue chef de famille et appuyant son fils Reza Shah. Plus tard, ses bonheurs de grand-mère et la douloureuse épreuve d’avoir perdu sa fille Leila.
Un livre à l’image de Farah Diba, femme cultivée, distinguée, élégante et surtout animée d’une si grande dignité même dans les moments les plus durs de son existance. Un récit ponctué par des passages très nostalgiques quant à l’Iran, ce pays qui lui est si cher et qu’elle n’a pas revu depuis 30 ans. Des lieux, des odeurs de fleurs entre autres dont elle se souvient avec émotion et qu’elle nous fait partager dans cet ouvrage.
Farah Diba, Mémoires, XOP Editions, 2003, 428 p.
Mary
14 mai 2009 @ 19:33
Je m’amusais à explorer cette rubrique et je tombe sur ce livre que j’ai lu.Je peux donc vous dire qu’il est intéressant.L’impératrice y apparaît sensible,tendre,avec un grand sens du devoir.Pas un mot contre son époux,aucune allusion à des dépenses somptuaires faites par d’autres membres de sa belle-famille.Elle parle avec émotion de ses compatriotes,de l’aide qu’elle a apporté aux lépreux,de ses visites à travers le pays…En bref,une personnalité attachante et sans aucune futilité.