Le 22 juillet 1978 en la chapelle du château d’Artstetten, la duchesse Anne-Charlotte (dite Anita) de Hohenberg, fille de feu le duc François-Ferdinand de Hohenberg et de la princesse Elisabeth de Luxembourg, a épousé le comte Romée de La Poëze d’Harambure, fils du comte Bertrand de La Poëze d’Harambure et de Jeanne de Chabrillan.
Anita de Hohenberg descend par son père de l’archiduc François-Ferdinand assassiné à Sarajevo en 1914. Son père le duc François-Ferdinand est le fils du duc Maximilien (fils de l’archiduc François Ferdinand et de la princesse Sophie de Hohenberg) et de la comtesse Marie Elisabeth de Waldburg. Sa mère la princesse Elisabeth de Luxembourg est la fille de la grande-duchesse Charlotte et la soeur du grand-duc Jean de Luxembourg.
La père d’Anita étant décédé inopinément en 1977 des suites d’une crise cardiaque, c’est son oncle le duc George qui la conduisit à l’autel. Le duc qui est devenu suite au décès de son frère le Chef de famille, est à cette époque ambassadeur d’Autriche en Tunisie.
La mariée qui a hérité du château d’Artstetten où sont enterrés l‘archiduc François Ferdinand et son épouse, porte une création de Riffault et un diadème de diamants appartenant à la famille.
Parmi les invités, on notera la présence du grand-duc héritier Henri de Luxembourg, des princesses Margaretha et Marie Astrid de Luxembourg, de la comtesse de Clermont et de plusieurs membres de la famille impériale d’Autriche.
La duchesse Anita avait suivi l’année précédente des cours en ébénisterie à Paris, logeant durant cette période chez la comtesse de Clermont et étant devenue très proche de la princesse Marie de France.
Le couple aujourd’hui divorcé, a eu 4 enfants : Gaetan, Alix, Gabriel et Raoul.(Copyright photo : Point de Vue n° 1567)
Caroline
30 juin 2010 @ 07:45
Oooh! zuuut! encore un divorce apres un mariage fastueux! A Charles,bien triste,n’est-ce-pas!
Charlotte
30 juin 2010 @ 07:58
Patricio, auriez vous plus de détails sur le diadème porté par la mariée ?
Laurent F
30 juin 2010 @ 08:03
une photo du diadème réalisé par la maison viennoise Köchert
http://a.imagehost.org/0490/K_chert_Ducs_de_Hohenberg.jpg
Jean I
30 juin 2010 @ 08:04
Merci de nous faire revivre ce mariage princier dont je ne me souvenais pas du tout. A-t-on plus d’infos sur le château où sont enterrés François Ferdinand et son épouse ? Où est-il situé exactement ?
LE REGENT
30 juin 2010 @ 09:47
Toujours le plaisir de voir ces belles couvertures de Point de Vue; Je ne me souviens pas de ce mariage.
Une question, je connais, et avec quel plaisir, les talents et la culture en matiere de joaillerie, de notre cher Laurent D, mais je vois souvent des remerciements a « ¨PATRICIO « , et ne lis jamais de commentaires de sa part. Qui est-il ? Un associé de Régine pour le site ? un collaborateur de Laurent ?
Excusez moi, Patricio, pour mon manque de connaissance de toute cette belle équipe Royale !
palatine
30 juin 2010 @ 10:04
En Tunisie, comme ambassadeur, le duc Georges de Hohenberg était très discret sur son statut et faisait profil bas. Il n’affichait pas son titre de duc. Seuls les gens qui connaissaient un peu l’Histoire comprenaient qui il était. Moi je trouve bien qu’un descendant de François Ferdinand se soit mis au service de son pays.
Sophie2
30 juin 2010 @ 11:10
quel dommage que sa seule fille n’est pas épousé quelqu’un de son rang. j’espére que ses 3 frères feront de plus beaux mariages
Charles
30 juin 2010 @ 11:28
Caroline,
Je suis comme vous je deplore les divorces. Mais la vie actuelle est tellement compliquée pour tout le monde! Je ne me permettrais pas de juger.
Régine
30 juin 2010 @ 12:18
Le régent,
Patricio est un lecteur de ce site qui y contribue régulièrement par la mise à disposition de ses archives mais il intervient aussi de temps en temps. Voilà pour l’explication
Colette C.
30 juin 2010 @ 13:02
Oui, sur le site du château de Arstetten, j’avais lu que c’était elle qui s’occupait du domaine et des touristes.
Caroline
30 juin 2010 @ 13:04
A Charles,[mess8]helas! meme si la vie de tous les jours est plus ou moins trepidante,il nous reste quand meme un cerveau pour reflechir comment se conduire ou s’arranger entre les deux!Pour vivre heureux a deux,nous devons savoir ceder’
avec ou sans conditions ‘et accepter les defauts de l’autre! On ne peut presque pas changer la nature de nous-memes,meme avec nos efforts personnels!
Colette C.
30 juin 2010 @ 13:14
Jean I, le château se situe dans la vallée du Danube,pas loin de Melk,expo permanente sur les Habsbourg,souvenirs de famille de François-Ferdinand, meubles, et coupures de presse relatant la tragédie de Sarajevo.Je ne le connais pas personnellement, mais ai beaucoup lu dessus, car passionnée par les Habsbourg!
palatine
30 juin 2010 @ 15:01
Sophie 2, vous etes dure ! Une fille de duc qui epouse un comte ce n’est tout de meme pas trop mal. Ah l’intransigeance de la jeunesse ! Meme Charles trouve l’union bien assortie.
LE REGENT
30 juin 2010 @ 15:36
Régine, merci pour ce renseignement….le site est une grande famille et je ne connais pas encore tous les cousins et cousines issus de germains ! Vous avez une grande responsabilité avec autant d’enfants qui dépendent de vous et qui parfois ne sont pas tres sages.
Mais ils sont tres nombreux a mériter des images pieuses. Il faut combien d’images pour obtenir une récompense royale comme par éxemple, une leçon de polo par William, ou une leçon de maintien par Mathilde de Belgique ou Caroline de Hanovre, ou comment se déguiser avec Henrik de Danemark….enfin…le premier prix, un thé en tête a tête avec Elisabeth II ? Bon apres-midi, cette canicule sur Paris commence a rappeler de bien mauvais souvenirs. C’était un peu la panique a Nécker ce matin pour faire boire les malades. je crois que je vais reprendre mes tours de bénévolat a Ste Perrine pour les personnes agées. J’ai 33° a mon thermometre
Charles
30 juin 2010 @ 17:29
La comtesse Anita de Hohenberg est remariée au comte Andréas von Bardeau.
Quant à sa fille Alix de La Poeze d’Harembure, elle est aujourd’hui madame François-Xavier Fraye.
Quelqu’un a-t-il des infos sur la famille Fraye?
*GUSTAVE
30 juin 2010 @ 17:43
Quelle tragédie, quelle cruauté que l’origine de ces ducs de Hohenberg: François-Ferdinand qui épouse la belle, très belle & digne Sophie Chotek de Chotkowa, un scandale dans la famille impériale, une femme qui n’était pas assez hautement née pour partager la vie de l’héritier d’Autriche, abaissée & humiliée par la Cour, interdite de paraître en public dans les fonctions officielles de son mari. Destin qui se termine dans un bain de sang à Sarajevo en juin 1914.
*g
cecil
30 juin 2010 @ 18:27
Anita, ou plutôt Anna, est remariée depuis 2005 à Andreas, comte von Bardeau, lui même divorcé, avec 2 fils de son premier mariage. Je suppose que la famille de ce dernier est d’origine française, vu ce nom de Bardeau. Les comtes von Bardeau sont, cependant, autrichiens depuis 3 générations, au moins.
Alix, l’unique fille des mariés de l’article, a épousé, il y a 2-3 mois, un compatriote français, François-Xavier Fraye. La cérémonie s’est déroulée, elle aussi à Artstetten où ont grandi les 4 enfants de la princesse Anita.
Sophie2,
Vous avez réussi à nous chanter votre refrain habituel, mais avec des paroles différentes. Ca nous change du -désormais classique- « mariage inégal ».
Vous progressez; En vocabulaire, tout du moins.
palatine
30 juin 2010 @ 19:44
je ne sais si vous savez comment s’est fait le mariage de l’archiduc. Il fréquentait une famille pourvue de plusieurs filles à marier et venait souvent en visite. La mère qui etait apparentée à la famille imperiale et souhaitait avoir le prince pour gendre se demandait quelle etait la fille qui intéressait le jeune homme plus tellement jeune d’ailleurs et assez bourru de caractère mais le plus beau parti d’Autriche. Il venait, venait et ne se decidait pas. Un jour la grande-duchesse dont je ne me souviens plus du nom s’aperçut que le prince avait oublié sa montre. Prise de curiosité, parce qu elle voulait savoir laquelle de ses filles interessait le prince, vu ses fréquentes visites, elle ouvrit la montre et trouva… le portrait de la dame de compagnie Sophie Chotek, comtesse tchèque. La pauvre fut immédiatement congédiée, mais François-Ferdinant s’accrocha à son choix et finit par obtenir de son oncle un mariage morganatique. Sophie fut nommée plus tard duchesse de Hohenberg, titre que reprirent ses enfants. Le mariage fut très heureux. Avec le temps, l’empereur François Joseph montra qu’il avait de l’estime pour sa nièce par alliance.
pierre-yves
30 juin 2010 @ 19:57
Sophie2
Expliquez-nous comment vous pouvez être aussi intransigeante à 17 ans à peine ?
cecil
30 juin 2010 @ 21:00
Palatine,
Sophie Chotek était dame de compagnie de l’archiduchesse Isabella, née princesse von Croÿ et épouse de l’archiduc Friedrich, duc de Teschen. Cette dame avait 7 filles (une décédée en 1898), dont 3 étaient en age de se marier entre 1896 (rencontre de Franz-Ferdinand et Sophie) et 1900 (union des 2 tourtereaux).
Sophie2
30 juin 2010 @ 21:06
A palatine (13), je ne parlais pas du mariage d’Anita mais de celui de sa fille qui est fille de comte et qui a épousé un roturier.
Laurent F
30 juin 2010 @ 21:08
Palatine,
La famille que fréquentait l’archiduc François-Ferdinand, c’était l’archiduc Frédéric, duc de Teschen (frère de la reine Marie-Christine d’Espagne) et son épouse l’ambitieuse archiduchesse Isabelle née princesse von Croÿ qui espérait bien marier une de ses filles à l’héritier de l’Empire austro-hongrois. La déconvenue fut grande lorsqu’elle découvrit le médaillon (et non la montre) de l’archiduc contenant le portrait de sa dame d’honneur.
De nos jours, la comtesse Sophie Chotek von Chotkowa und Wogin serait une bénédiction pour n’importe quel héritier d’une monarchie catholique. Ô tempora, ô mores
marie29
30 juin 2010 @ 21:10
La Duchesse de Hohenberg fut humiliée jusque dans ses funérailles.
Le grand chambellan ne voulait pas d’une inhumation conjointe. Mais dans son testament l’archiduc François Ferdinand avait spécifié vouloir être enterré auprès de son épouse dans leur château d’Artstetten. Lui avait droit à la crypte des capucins, mais pas son épouse.
Le cercueil de la duchesse fut déposé trois marches plus bas que celui de son mari, et on disposa sur le dessus un éventail et des gants blancs, signe de sa qualité de dame d’honneur.
Punie et humiliée jusqu’au bout.
Leurs deux fils furent déportés en camp de concentration, dont ils reviendront, mais meurtris et en mauvaise santé.
Marie de Bretagne
Laricio
30 juin 2010 @ 21:13
Sophie2
De nos jours et même les jours d’avant, des princesses héritières et des princes héritiers ont fait des mariages « inégaux » comme vous dites.
Et c’est heureux pour eux d’avoir fait des mariages selon leurs inclinations et c’est heureux pour leurs descendants d’avoir brisé le cercle de la consanguinité qui comme vous le savez a fait tant de ravages dans les cours d’Europe.
palatine
30 juin 2010 @ 21:15
Mon cher Pierre-Yves, contente de vous rencontrer ici.
Je fais amende honorable, la citation « Tout le plaisir des jours est en leur matinée » est de Malherbe et pas de Vauvenargues. Malherbe, le poète, celui-là meme qui a ecrit « et rose elle a vecu ce que vivent les roses, l’espace d’un matin ». Ce bonhomme avait l’air très fixé sur le matin, en tout cas. J’ai eu un doute et j’ai vérifié.
Désolée. J’ai eu cette phrase comme dissert’ quand j’avais 16 ou 17 ans, et ça remonte tout de meme loin.
Bonne nuit
Palatine
glafouti
30 juin 2010 @ 21:16
Bonjour les ami(e)s une petit question (très futile) !Les prince Hohenberg sont les aînées des habsbourg lorraine n’étant pas dynastes du fait d’un mariage morganatique (en droit Germanique) et étant également les héritier des duc de lorraine ne pourrait ils pas si (politique fiction) la lorraine devenait ((indépendante et que les lorrain choisis le système monarchique )) prétendre aux titre de duc de lorraine ( nombreux ici nous on expliquer que les mariage morganatique n’avait aucun sens en droit Français) ?
LE REGENT
30 juin 2010 @ 22:22
PALATINE, d’abord excusez mon impolitesse de ne jamais vous avoir citée pour votre gentillesse d’hier. Mais je me rend compte ce soir en misant les derniers posts combien j’ai dérangé les internautes de ce site. Je suis d’autant plus désolé que Régine est visée aussi. Je me suis laissé allé et ce sera, et je le regrette déja, la derniere fois, car je suis tres heurté et déçu de certains commentaires. Si j’ai vécu un moment tres heureux hier soir, je peux vous dire que ma sensibilité en prends un certain coup se soir. Je regrette aussi ,de lire certains commentaires dont LaurentB est victime tout comme je suis désolé d’avoir dérangé et Pierre Yves de se justifier. Je voulais donc vous dire que je suis tres admiratif devant vos connaissances et la culture historique dont vous m’avez fait profiter durant ces quelques semaines passées sur ce site . Merci beaucoup,Madame pour votre compréhension et la gentillesse que j’ai ressentie dans vos messages. Marc.
Yannick
30 juin 2010 @ 23:28
Que de « fille de » « fils de » dans cet article !
Et encore un divorce à la clé, autant naitre fils de/fille de personne dans ces cas là ! lol
patricio
30 juin 2010 @ 23:44
Charlotte,
je ne saurais repondre à votre question car je distingue assez mal de diademe sur la photo. j’ ai plusieur photos de diademes appartenant a la famille imperiale mais la, je nepeux pas bien distinguer.
patricio
30 juin 2010 @ 23:44
merci LaurentF pour votre lien
palatine
1 juillet 2010 @ 09:04
Laurent F, ah je me marre, avec tous ces nombreux archiducs et archiduchesses, avec ma mémoire défaillante, je ne pouvais vraiment pas me rappeler qui etait qui. Naus c’est sur qu’il y en avait une belle floppée. Mais pour la montre, je suis pratiquement sure que j’ai raison. Je suis d’accord pour la dame, c’était une femme bien et l’empereur a fini par s en rendre compte.
palatine
1 juillet 2010 @ 09:04
pardon, Non, c est sur
palatine
1 juillet 2010 @ 10:12
Laurent F, ah je me marre, avec tous ces nombreux archiducs et archiduchesses, avec ma mémoire défaillante, je ne pouvais vraiment pas me rappeler qui etait qui. Naus c’est sur qu’il y en avait une belle floppée. Mais pour la montre, je suis pratiquement sure que j’ai raison. J’ai deux sources qui parlent d’une montre, et c est logique. Un homme ne met pas de medaillon. Je suis d’accord pour la dame, c’était une femme bien et l’empereur a fini par s’ en rendre compte.
Tout de meme, quelle époque ! Une comtesse tcheque de tres bonne et ancienne famille qui se voit traitée ainsi ! L’amoureux a bien fait de persister dans son choix, car vu ce qui est arrivé, il aura eu au moins une bonne dizaine d années de bonheur, qu’il n’aurait surement pas eu avec un mariage « arrangé » .
palatine
1 juillet 2010 @ 10:13
pardon encore, mon ordi cafouille ce matin
Hélène
1 juillet 2010 @ 10:44
Palatine et Laurent F
François-Ferdinand jouait au tennis,et avait retiré sa montre gousset
pour être plus confortable.Le serviteur qui range le vestiaire la retrouve et l’apporte à sa maîtresse.
Une montre en or, suspendue à une chaine à laquelle sont accrochées quelques breloques, un sceau,un coupe- cigares et un petit médaillon fermé.
Tiré du livre François-Ferdinand d’Autriche de Mayerling à Sarajevo de Jean-Louis Thiériot.
martine
1 juillet 2010 @ 10:48
Laurent F
Palatine a raison,ce n’est pas un médaillon,mais une montre à gousset(avec chaîne)que l’archiduc Français-Ferdinand avait oublié…chez cette femme(cousine par alliance,je crois)mère de 7 filles(une décédée jeune) et dont 3 à marier.
Mal lui en pris sa curiosité d’ouvrir la montre en croyant trouver une photo d’une de ses 3 filles à marier,la déception se transforma en haine et elle alla dénoncer »cette fréquentation…scandaleuse »à l’empereur François-Joseph 1er qui n’était pas au courant et à savourer jusqu’à la fin les humiliations faite à son ancienne dame d’honneur durant le mariage de cette dernière.
martine
1 juillet 2010 @ 10:52
Erreur de frappe:
« François-Ferdinand » et non…Français-Ferdinand,désolée
palatine
1 juillet 2010 @ 11:20
Le Regent-Marc, vous n’avez à vous excuser de rien. Impossible de se rappeler tout le monde.
Dites-vous aussi, que nous sommes tous ici pour nous procurer un maximum de plaisir. Chamfort et Beaumarchais ont dit des choses très justes sur les bienfaits du rire. Je connais pas mal d’histoires amusantes mais je ne suis pas un puits de science, loin s’en faut et sur ce site je m’instruis. Nous sommes tous assez complementaires. Chacun apporte sa petite pierre à l’édifice des connaissances et quand on peut rire un bon coup on ne s’en prive pas. Oui, le rire est une bonne therapie.
Merci à vous et Pierre-Yves pour vos compliments, mais on ne peut pas plaire à tout le monde. Ma fille, une juriste parisienne très BCBG , considere avec beaucoup de méfiance une mère qu’elle trouve trop excentrique. Heureusement, mon fils a l’air d’aimer ça et dit qu’il aime bcp parler avec moi.
Je pense que d’une façon ou d’une autre on est toujours seul et qu’il faut trouver sa sérénité et son bonheur en soi. Aller vers les autres aide beaucoup, et ce site est à mon avis plus qu’un rendez-vous de gens intéressés par les tenues et bijoux des princesses. Nous aimons etre entre nous et bavarder les uns avec les autres, nous amuser de nos différences voire nos petites manies, au besoin nous reconforter. Je remercie Régine qui à cet égard nous laisse bcp de marge et fait preuve de comprehension.
Bien amicalement
Palatine.
Sophie LbM
1 juillet 2010 @ 14:24
Laurent F
très juste votre remarque concernant Sophie Chotek. Il y a un siècle, Anita Hohenberg n’aurait pu épouser ni le comte Romée de La Poëze d’Harambure, ni le comte von Bardeau, sous peine de subir le même ostracisme que son arrière grand-mère. Dans le cas de celle-ci, la mise à l’écart dont elle faisait l’objet – elle ne pouvait par exemple pas assister à un spectacle à l’opéra dans la même loge que son époux – a probablement contribué à sa fin tragique car le service de sécurité à Sarajevo avait été réduit du fait de sa condition jugée « inférieure ». Et pourtant, il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre que ce voyage était à haut risque politique, et qu’un service de sécurité renforcé était au contraire nécessaire.
Palatine, je suis d’accord avec vous sur le fait que François-Joseph appréciait la Princesse de Hohenberg. Compte tenu de la mentalité de son époque, il ne pouvait pas faire plus, car personne à la Cour n’aurait accepté de céder le pas à une dame d’honneur.
patricio
1 juillet 2010 @ 20:25
palatine,
j’ ai moi aussi lu l’ histoire de la montre mais je ne me souviens plus dans quel livre
Philippe
1 juillet 2010 @ 20:29
Je crois, Pierre-Yves, que c’est justement parce qu’on a 17 ans
qu’on est intransigeant… La maturité, et l’expérience de la vie, qui
se déroule rarement comme on l’avait prévu, rendent finalement,
et heureusement, plus conciliant…
Philippe
1 juillet 2010 @ 20:53
Marc Le Régent,
La lecture de votre dernier message ne m’as pas étonné. J’étais
certain qu’au fond vous vous sentiriez un peu blessé par les
échanges récents… et il ne le faut pas ! Vous n’avez rien dit
que vous ayez à regretter et vos messages étaient très dignes.
J’ai bien souri à votre commentaire doux-amer, à propos du
dîner africain des rois des Belges… Mais j’espère bien que,
contrairement à eux, vous n’aurez pas à trop réfléchir à ce
que vous pouvez dire ou ne pas dire… Eux sont, finalement,
en situation de travail, alors que vous, vous êtes ici avec des
amis !…
Bien à vous
Phil.
cisca
2 juillet 2010 @ 08:35
Merci Regine pour cet article sur Anita de Hohenberg. Je suis à la recherche de tout renseignement sur la vie de François-Ferdinand et de Sophie, livres, articles, photos etc…et j’envoie un appel aux amis du site par l’intermédiaire et avec l’aide de Regine.
Merci d’avance
palatine
2 juillet 2010 @ 08:43
Sophie LbM, 39, hier soir, j’ai réfléchi à votre commentaire qui était très « dense ».
C’est vrai que Francois Joseph était au fond un brave homme qui devait louvoyer avec les conventions de son temps et de son milieu. Moi j’ai trouvé très chic de sa part qu’il permette à sa bru Stephanie de se remarier avec son comte hongrois qu’il a d’ailleurs fait prince plus tard. Inversément, le père de Stephanie a été trop dur en n’acceptant pas ce remariage. Comme vous le savez, il n’a jamais voulu revoir sa fille. Il aurait sans doute préféré que Stephanie , veuve vers les 25 ans, vive dans ses voiles de veuve impériale jusqu’à sa mort. Alors que lui, avait une vie privée …pas du tout monacale.
Leopold II fut un grand roi pour son pays, mais quel mauvais père . Et cette obstination. de ne les faire hériter de rien de plus que ce qu’il avait reçu, lui, de Leopold Ier . Je pense que cet homme était profondément misogyne et il avait des cotés mèchants. Quand il etait jeune, Victoria sa cousine et meme le futur Edouard VII remarquent dans leur correspondance comme le jeune duc de Brabant a un caractère desagreable. Quand il fut roi, il eut un chagrin fou de perdre son fils unique, soit, mais était-ce une raison pour etre si dur avec Stephanie, et meme Clementine.
Quant à l’argent dont il a largement pourvu sa maitresse, j’en discute sur la rubrique « Dynastie Belge ». Fin édifiante !
corentine
2 juillet 2010 @ 12:56
un peu plus sur le contenu de ce pdv, reportage d’Arnaud Chaffanjon
« La princesse Anita de Hohenberg est une princesse peu connue. Son père, le duc de Hohenberg, petit-fils de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche, est décédé subitement l’an dernier au mois d’août (aout 77 donc), le mariage fut célébré dans l’intimité familiale au château d’Arstetten en Autriche.
Anita qui aura tout juste 20ans dans quelques jours était fort jolie dans sa robe d’organza, crée à Paris par Riffault avec son diadème en brillants, souvenir de la Famille de Hohenberg, qui retenait son long voile de tulle.
C’est son oncle, le duc de Hohenberg, frère de son père et qui vient d’hériter du titre, qui la conduisit à l’autel de la petite chapelle familiale du chateau d’Artstetten (où sont enterrés l’archiduc François-Ferdinand et son épouse la comtesse Sophie Chotek, princesse de Hohenberg).
Le comte Romée de La Poeze d’Harambure, le marié, arrive au bras de sa mère, la comtesse Bertrand de La Poeze d’Harambure, née Jeanne de Chabrillan, en robe de jersey de soie drapé vert d’eau de Nina Ricci. Derrière eux, la famille entre en cortège dans l’église. C’est l’abbé Maxime de la Serre, ami de la famille qui officie.
Derrière les mariés et leur famille, un parterre d’archiduc, un bon nombre de princes du saint Empire, la comtesse de Clermont et sa ravissante fille, la princesse Marie d’Orleans, le duc Ferdinand de Wurtemberg et sa soeur la duchesse Sophie de Wurtemberg, des princes d’Arenberg, d’Auersperg et de Bavière, des princes de Croy, des princes de Ligne et des comtes de Holstein, des princes de Metternich, de Waldburg et de Schwarzenberg, des Rohan, des La Rochefoucauld, des Damas et des Villeneuve.
Après la ceremonie, avait lieu au château un déjeuner suivi d’une réunion fort sympathique qui rassembla tout le monde après le départ des mariés.
La veille, un bal familial avait déjà réuni les mariés et leur famille.
C’etait là une consécration pour une idylle qui avait vu le jour à Paris. La jeune princesse travaillait à Paris et résidait chez la comtesse de Clermont chez qui elle avait trouvé du réconfort après la mort de son père. C’est à ce moment là qu’elle fit la connaissance de Romée d’Harambure dont le sérieux et les qualités profondes fit naitre en elle des sentiments durables.
les fiançailles furent célébrées dans l’intimité au palis grand ducal de Luxembourg au mois de janvier dernier et il fut décidé d’un commun accord qu’en raison du deuil familial, le mariage serait célèbré dans l’intimité. Mais le mariage civil eut tout de même lieu à Luxembourg le samedi 15 juillet, en présence des jeunes princes de Luxembourg.
Aujourd’hui, Anita et Romée sont partis en voyage de noces. Bientôt, ils s’installeront à Paris où Romée reprendra sa place de conseiller juridique dans une banque parisienne et Anita ses études d’ébénisterie à l’école Boulle. »
les témoins d’Anita de Hohenberg sont la comtesse de Clermont et le duc de Hohenberg.
sur les photos, on reconnait : les princes Henri et Jean de Luxembourg ainsi que les princesses Marie-Astrid et Margaretha. On croise aussi une veille Dame : la comtesse Frederic de Nostitz-Rieneck, née princesse Sophie de Hohenberg, qui n’est autre que la fille ainée de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche.
« un portrait des mariés :
Anita de Hohenberg, romantique et artiste.
La princesse Anne-Charlotte de Hohenberg, surnommée Anita dans sa famille, est née au chateau de Berg, dans le grand duché de Luxembourg, le 18/8/1958. Fille de françois-Ferdinand, duc de Hohenberg et de SAR la princesse Elisabeth de Luxembourg. Elle a une soeur Sophie née en 1960.
Anita est blonde, gaie, enjouéequi a beaucoup souffert de la mort brusque de son père, lété dernier. Le duc de Hohenberg n’avait pas 50ans quand il mourut d’une crise cardiaque le 16/8/1977. Anita a fait ses études successivement en Allemagne puis à l’école européenne de Luxembourg, enfin en Grande-Bretagne.
ses études terminées, elle est venue s’installer à Paris chez la comtesse de Clermont pour se consacre à sa passion : l’ébénisterie. Elle est entrée en 1ere année à l’école Boulle où elle aprrend l’ébénisterie, la marqueterie et la restauration des meubles anciens. C’est un choix assez inattendu pour une jeune princesse. Mais c’est tout ce qu’aime Anita. »
« Romée d’Harambure : un bucheur et un sportif :
Romée de la Poeze d’Harambure est le dernier enfant du comte Bertrand et de la comtesse née Jeanne Guigues de Moreton de Chabrillan. Il est né à Dusseldorf le 15/7/1949. Après son bac, il obtient sa licence de droit de l’université de Paris I, puis son diplôme d’études supérieures en droit privé, option « droit comparé des affaires ». Il présente deux mémoires. Il parle couramment l’anglais et l’allemand. Il a fait des stages divers dans le département international d’une grande banque de Munich en 1972, puis a été chargé de travaux dirigés à l’université Paris X. Il a crée une entreprise de presse spécialisée et d’exportation sur le Moyen orient. Il a été membre d’un cbinet de conseil juridique et fiscal international et depuis un an il est dans une grande banque privée parisienne.
mais c’est un sportif qui après s’être engagé volontaire dans les fusiliers marins, a effectué son sevice militaire comme neseigne de vaisseau au commando Trepel du gouvernement des commandos Marine. C’est un passionné de pilotage, de voile, de parachutisme, de plongée, de sports de combat.
Romée a trois frères :
-Charles-Henri, imprimeur à Nice, marié à Anne de Givel et père d’Alyette, Aymeric et Thibaud
-Guy-Raoul marié à Daisy de Montesson (fille du proprietaire de chevaux de course, le comte Pierre de Montesson) dont il a trois enfants : Marie-Astrid, Aude et Hélier. Guy-Raoul travaille avec son beau-père dans une des premières entreprises européennes de conditionnement alimentaire crée il y a 30ans par Monsieu de Montesson.
-Dominique, qui vient d’ouvrir un cabinet d’expert comptable et qui a épousé la princesse Gilonne de Caraman-Chimay d’où Etienne et Alexis.
Sophie LbM
2 juillet 2010 @ 14:09
Palatine
En effet, François-Jospeh était un homme conciliant, et de pardon. Il l’a prouvé, comme vous le rappelez justement, dans le cas de la veuve de Rodolphe, mais aussi pour d’autres membres de sa famille comme sa petite fille Elisabeth, dont la fuite et le mariage secret avec un « simple » baron fut un scandale retentissant. Frrançois-Joseph accorda à Otto von Seefried auf Buttenheim le titre de comte, en 1904 si ma mémoire est bonne. Quel contraste avec l’attitude de Leopold Ier que vous décrivez !
palatine
2 juillet 2010 @ 16:33
Corentine,45, quel exposé impressionnant, quel « name dropping », quel déballage d’altesses, d’aristocrates de haut rang, et puis les explications sur les jeunes époux qui ont vraiment tout pour s’entendre. Un vrai conte de fées à la sauce Chaffanjon-PDV. Et puis patatras, le divorce… Je n’en dirai pas plus.
Sophie LbM, je ne connais pas l’histoire de la petite-fille Elisabeth dont vous parlez, mais cette bonté à son egard ressemble bien à François-Joseph. Pouvez-vous nous en dire plus ? Cela semble très romanesque comme histoire.
Je crois que votre ordi a fourché avec les chiffres, vous vouliez surement parler de Leopold II ensuite.
Bon WE mesdames et merci pour ces explications
Palatine
Sophie LbM
5 juillet 2010 @ 19:21
Chère Palatine,
Si cela vous convient, je vous propose de répondre au travers d’un petit article. Quand au roi Léopold Ier, je le remercie de sa contribution involontaire, et m’excuse de l’avoir mêlé à une histoire dans lequel il n’avait rien à faire. En effet, il s’agit de Léopold II, comme vous l’avez souligné.