Le château d’Anet est un château Renaissance qui fut commandé par Henri II pour Diane de Poitiers. Il fut construit sous la direction du célèbre architecte Philibert Delorme, du sculpteur Jean Goujon et du peintre Jean Cousin.
Femme d’affaires et femme politique, sportive, la favorite du roi Henri II est aussi une mécène des plus grands savants et artistes de son temps. A partir de 1548, on construit le corps principal devant former le fond de la cour d’honneur, puis l’aile droite et la chapelle. En 1551, l’aile gauche est construite. Le portail s’élève en dernier lieu et porte, gravée sur ses pierres, la date de l’achèvement des travaux à savoir 1552.
Dans le principal corps de logis sont aménagés les appartements de Diane et ceux du roi ainsi que les salles de réception. L’aile gauche est affectée à d’autres appartements. L’aile droite abrite uniquement une immense salle des fêtes, dite ‘galerie de Diane » et masque la chapelle attenante dont on ne voit, de la cour d’honneur, que le dôme et le deux flèches de pierre en forme de pyramides.
Vandalisé sous la Révolution française, le château dut en grande partie démoli sous le Directoire. il n’en reste plus aujourd’hui que l’aile gauche et les soubassements du corps de logis principal.
Le portail offre l’aspect d’un véritable arc de triomphe dressé à la gloire de la déesse de la chasse avec ses incrustations de marbre précieux et ses 4 colonnes doriques encadrant la porte cochère et les deux petites portes latérales;
Le portique est orné d’une figure de Diane, d’un cerf et de quatre chiens. ce ornement était à l’origine un automate : le cerf remuait la tête et les chiens remuaient la patte arrière gauche.
La chapelle du château terminée en 1550 était une des oeuvres préférée de Philibert Delorme. Elle est en forme de croix grecque et était incorporée à l’aile droite du château, qui a aujourd’hui disparu.
Le dôme, l’un des premiers construits en France, se compose de caissons qui produisent une grande impression de hauteur et de légèreté. le pavement en marbre précieux reproduit exactement le dessin en projection des caissons du dôme.
Une partie seulement des appartements est ouverte à la visite. Jusqu’à la fin du 18ème siècle, le salon rouge servit de chambre à coucher. elle fut occupée à plusieurs reprises par le Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV. La pièce est garnie de beaux meubles du 16ème siècle. La cheminée monumentale en stuc est surmontée d’un lourd cénotaphe, motif fréquemment utilisé dans la décoration du château.
En 1565, un an avant sa mort, Diane de Poitiers confia à Claude de Foucques, architecte des princes de Lorraine, le soin d’établir les plans de la chapelle qui fut consacrée en 1577. Au-dessus d’un large entablement, un attique à trois compartiments est couronné par un fronton plaqué contre un motif architectural qui domine un groupe sculpté de trois Renommées s’appuyant sur un tombeau aux armes de Diane.
L’intérieur de la chapelle est voûtée en berceau. Aux deux tiers de la nef, devant le choeur au-dessus du caveau s’élève le monument funéraire qu’on a parfois attribué sans preuve à Pierre Bontemps. Il représente sur un cénotaphe de marbre noir, Diane de Poitiers agenouillée en prière. Diane meurt en 1566, probablement en raison de son ingestion quotidenne d’une soluion d’or potable censée préserver sa jeunesse.
Elle fut inhulée dans ce splendide mausolée jusqu’à sa profanation en 1795 lors de la Révolution française. Cette année-là, son tombeau et le cercueil de plomb dans lequel elle reposait embaumée sont descellés. Le corps de Diane est apparu, paraît-il, dans un stupéfiant état de conservation. Ce qui n’empêcha pas les sans-culottes de la jeter à même le gazon.
Quelques jours après lma profanation, les femmes d’Anet sauvèrent la dépuille de Diane en l’ensevelissant sdans la fosse commune du cimetière au pied de l’église. C’ets là qu’un monument commémoratif fut érigé à sa mémoire.
Depuis le 29 mai dernier, sa dépouille est de retour en son mausolée du château d’Anet. (Un grand merci à Francky pour ce reportage)
Anais
14 juillet 2010 @ 08:04
Un grand merci à Francky
marie29
14 juillet 2010 @ 08:28
Merci Francky.
Ce devait être un magnifique château avant les dégats de la Révolution.
Les châteaux de la rennaissance sont splendides.
Marie de Bretagne
grégory
14 juillet 2010 @ 09:17
quel dommage qu’il ne reste qu’un tiers du château…le cryptoportique devait avoir fière allure avec le corps principal du château bâti au-dessus.néanmoins on peut se féliciter que la chapelle (qui a servi de décor dans de nombreux films,comme d’ailleurs de reste de l’édifice) soit toujours debout!
Hermès-Grandchamps
14 juillet 2010 @ 09:20
Lors du transfert de la dépouille de Diane vers son mausolée, la princesse Marie Christine de Kent, lointaine descendante, était présente.
Merci pour ce reportage instructif et précis.
Mimich le Belge
14 juillet 2010 @ 09:55
Tiens, tiens, Philibert Delorme …
Un illustre aïeul ? ;)
Danielle
14 juillet 2010 @ 09:55
Merci pour ces reportages historiques.
Alix
14 juillet 2010 @ 10:58
Francky merci pour ce beau reportage.
Le château a quelque chose d’onirique. Dans une région où les châteaux tendent à se ressembler par leur extérieur et/ou leur intérieur celui-ci est magnifique !
corentine
14 juillet 2010 @ 11:03
je vous remercie beaucoup Francky ainsi que Régine
cette rubrique est vraiment passionnante
il me semblait que le célèbre architecte se nommait plutôt Philibert de l’Orme ?
le chateau est-il toujours, actuellement la proprieté de Monsieur et de Madame Charles de Yturbe ?
Beatrix
14 juillet 2010 @ 11:24
Merci à Francky pour ce beau reportage et les nombreuses photos qui l’illustrent.
Philippa
14 juillet 2010 @ 11:59
Magnifique reportage ! Le chateau d’Anet est impressionnant de par son histoire et son architecture.
Charlotte
14 juillet 2010 @ 12:03
Un grand merci à Francky pour ce reportage.
C’est la famille de Yturbe qui possède le château actuellement. Depuis combien de générations ?
Francky
14 juillet 2010 @ 12:20
corentine
Les 2 orthographes sont possibles pour l’architecte du château. La vôtre est correcte, également. Mais beaucoup d’historiens utilisent « Delorme ».
Le château est toujours la propriété de Monsieur et de Madame Charles de Yturbe, que nous avons pu voir lors des reportages sur le transfert de la dépouille de Diane dans sa chapelle.
JAusten
14 juillet 2010 @ 12:24
Merci Francky ! Ce château ,préféré des mots croisés, est magnifique.
Les portraits peints de l’époque ne sont jamais flatteur pour leurs modèles, celui de Diane de Poitiers est très beau, ce devait effectivement être une très belle femme.
minou
14 juillet 2010 @ 12:54
Le château d’Anet se trouve où exactement ?
Un merci à Franky pour les superbes photos , je ne connaissais pas du tout cette demeure qui devait être magnifique avant la révolution ….Quel dommage !!
JAusten
14 juillet 2010 @ 13:21
Palatine ? Piapias ?
Francky
14 juillet 2010 @ 13:26
Minou
Le château d’Anet se trouve dans le département de l’Eure-et-Loir (28), à 20 km de Dreux.
Yannick
14 juillet 2010 @ 14:12
Très beau chateau, je suis très intrigué par les automates sur l’arc de triomphe, le cerf qui remue la tete et les chiens qui bougent une patte, il fallait y penser à l’époque !
Bianca
14 juillet 2010 @ 14:13
Minou,
Le château d’ANET se trouve en Eure-et-Loir département 28 près des Yvelines, ma région. Je recommande sa visite.
Charles
14 juillet 2010 @ 14:41
Merci Francky.
Le château est toujours la propriété de M. et Mme Charles de Yturbe.
Leur fille Diane, ex baronne Philippe Hottinguer sera la prochaine propriétaire. La comtesse de Paris defunte avait assiste a son mariage et avait danse jusqu’à une heure avancée de la nuit a plus de 80 ans…
C’est aussi au château d’Anet que la famille royale de Wurtemberg a loge a l’occasion du mariage de la duchesse Marie-Therese de Wurtemberg et du Dauphin Henri en 1957.
Il faut dire qu’ils étaient un peu chez eux puisque leur aïeul le duc de Penthievre, grand-père du roi Louis-Philippe y habita. Le château sera aussi la propriété de la duchesse d’Orléans, mère du roi des Francais.
*GUSTAVE
14 juillet 2010 @ 17:18
J’aurais espéré qu’un 14 juillet, le tragique roi Louix XVI – ou sa tête – eût été honoré à la place de la maîtresse de Henri II doulce madame Régine ?
Ce qui reste de ce château est une splendeur. Les Yturbe
sont braves d’y dormir entourés du fantôme de Diane qui doit hanter les pièces pendant la nuit. Bouououou……
*g
Caroline
14 juillet 2010 @ 17:59
A Francky,bien merci pour ces photos historiques!
Colette C.
14 juillet 2010 @ 19:16
Merci pour ce beau reportage, ce château est tout à fait remarquable!
A.Lin
14 juillet 2010 @ 20:25
Merci Francky de nous faire agréablement voyager en Eure-et-Loir à travers le château renaissance de Diane de Poitiers !
Les premières scènes du film « Opération Tonnerre » de Terence Young (James Bond avec Sean Connery) ont été tournées au château d’Anet en 1965.
Clémentine
14 juillet 2010 @ 20:41
Splendide château et très beau reportage, merci Francky !
martine
14 juillet 2010 @ 22:31
Diane de Poitiers voyait »grand »si,on se fie à la photographie du temps,pour »une favorite »,on peut dire qu’elle obtenait ce qu’elle voulait.
De très belles photos et un très bon récit détaillé,merci Francky.
PS:Francky,est-ce le château où un grand »D »(ou 2 ??)qui serait à l’entrée(portail)??
beji
14 juillet 2010 @ 23:57
c’est au château d’anet que résidait la famille de
wurtemberg lors de son séjour en france pour le mariage du comte de clermont avec la duchesse marie-thérèse.
le matin du mariage,très tôt,y fût célébréé une messe de
communion.
c’est aussi au château que la duchesse fut coifféé par
alexandre et qu’elle revêtit sa robe de mariéé,qui
pesait vingt-cinq kilos et dont la trâine mesurait huit
metres de long,avant le départ pour dreux.
Josey-Marie
15 juillet 2010 @ 06:26
Tout simplement magnifique ! Merci
Francky
15 juillet 2010 @ 09:58
Martine
Diane est restée la maîtresse d’Henri II pendant 21 ans, jusqu’à la mort accidentelle de celui-ci. On peut considérer que c’est la seule femme qu’il ait aimé, puisque le mariage avec Catherine était arrangé (comme tous les mariage royaux à l’époque), et purement politique. On peut comprendre aisément les nombreux cadeaux « royaux » dont elle a bénéficié tout au long de ces années. Anet n’est qu’un parmi d’autres, puisque le roi lui avait aussi offert Chenonceau qu’elle adorait. Mais au décès du roi, Catherine de Médicis a exigé de d’échanger Chenonceau contre Chaumont. Diane s’est donc retiré dans son cher Anet jusqu’à sa mort.
A Anet, tout comme à Chenonceau, on peut découvrir à plusieurs endroits, le fameux H enlacé de 2 D, initiales de Diane et Henri. On les voit bien devant son tombeau et sur son cénotaphe au cimetière.
martine
15 juillet 2010 @ 22:02
Merci Francky de m’avoir répondu,en effet »21 ans » ça fait beaucoup,mais Henri II avait des enfants de sa femme et,il me semble que ces derniers n’acceptaient pas »la favorite » de leur père(Diane a eu que des filles d’Henri II,je crois) et à la mort de celui-ci la femme a exigé de la »favorite »un échange de château entre-elles(je peux me tromper de roi avec sa »favorite »)
minou
15 juillet 2010 @ 23:04
Meri à Franky et à Bianca pour le lieu du château , une visite s’impose à l’occasion d’un voyage…
Francky
16 juillet 2010 @ 09:23
Martine
Bien sûr, Henri II a 3 fils avec Catherine de Médicis: ils sont montés sur le trône à tour de rôle, avant de laisser place à Henri de Bourbon, faute de descendance. Ils ont aussi eu 7 filles dont la fameuse « reine Margot » et leur 2 derniers enfants étaient des jumelles.
Les enfants d’Henri II appelaient Diane « tante Diane » du vivant du roi, mais après sa mort, elle ne les a plu vu car Catherine a pris grand soin de les en éloigner !
Et il est compréhensible que dans une telle situation, les enfants soient plutôt restés proches de leur Régente de mère !
Concernant l’échange des châteaux, je vous l’ai précisé dans mon commentaire 28: Catherine a exigé Chenonceau et a donné à Diane le château de Chaumont (où elle n’est pas souvent allé d’ailleurs, préférant Anet).
Francky
16 juillet 2010 @ 09:24
Minou
La visite du château est très agréable et peut s’effectuer avec la chapelle royale de Dreux qui se trouve à 20 km (c’est, du reste, ce que j’avais fait !).
cecil
17 juillet 2010 @ 17:00
Franky,
Il est exact qu’Henri II et Catherine de Medicis ont eu 3 fils, devenus rois l’un après l’autre, mais leurs 7 autres enfants n’étaient pas tous des filles. Ils ont eu, en fait, 5 garçon et 5 filles, si je m’en tiens aux nombreuses généalogies que j’ai consultées.
Pour récapituler :
-François (1544-60).Roi de France, François II
(59-60). ep. Mary Stuart, reine d’Ecosse. Sans desc.
-Elisabeth (1545-68. ep. Felipe II, roi d’Espagne.
-Claude (1547-75). ep. Charles, duc de Lorraine.
-Louis (1549-50). duc d’Orléans.
-Charles-Maximilien (1550-74). Roi de rance, Charles
IX (60-74). ep. archiduchesse Elisabeth d’Autriche,
dont une fille, Elisabeth-Marie (1572-78).
-Alexandre-Edouard, rebaptisé Henri en 1565 (1551-89).
Roi de Pologne, élu en 1573 (Henryk), puis roi de
France, Henri III (74-89). ep. Louise
de Lorraine-Mercoeur. Sans desc.
-Marguerite (1553-1616). ep. Henri, roi de Navarre,
futur roi Henri IV de France. C’est la fameuse reine
(de Navarre) Margot.
-Hercule, rebaptisé François en 1560, à la mort de
son frère ainé (1555-84). duc d’Alençon, d’Anjou.
Pour certains, duc de Brabant. Sans alliance.
-Victoire (1556-morte 2 mois plus tard)
-Jeanne, jumelle de la précédente (née et morte le 24
juin 1556).
Henri II était tellement peu épris de son épouse, qu’il fréquentait, dit-on, très modérément, son lit. Catherine et lui furent mariés pendant 11 ans avant la naissance de leur premier enfant. A leur décharge, il faut dire qu’ils n’avaient tous deux que 14 ans à leur mariage, en 1533.
Le choix de Catherine comme future épouse pour Henri aurait été favorisée par Diane de Poitiers et son mari, Louis de Brézé, comte de Maulévrier (mort en 1531), petit-fils du roi Charles VII et de sa favorite, Agnès Sorel.
Diane et Catherine sont cousines issues de germain. Diane est la petite-fille de Jeanne de La Tour d’Auvergne, soeur de Jean, comte d’Auvergne et grand-père de Catherine.
Diane a été dame de compagnie pour les deux épouses et la mère de François I. Elle connait donc Henri et son frère ainé, François, depuis leur enfance.
Henri devient dauphin en 1536, au décès de son frère et sa relation , véritablement amoureuse avec Diane commence, peut-être, vers 1538. C’est elle qui le poussera à « visiter » sa femme plus souvent.
Diane avait été mariée, à 15 ans, à un homme de 35 ans son ainé. Est-ce un hasard si elle prend, ensuite, pour amant un « petit jeune », dont elle aurait pu être la mère et qu’elle avait vu grandir?
Francky
18 juillet 2010 @ 16:12
cecil
Merci pour vos informations complémentaires et hautement documentées ! Connaissez-vous en revanche le lien de parenté entre Diane et Marie-Christine de Kent ?
Je l’ai recherché dans les archives de ce site, sans le trouver…
cecil
18 juillet 2010 @ 22:19
Francky,
J’ai eu du mal , mais j’ai trouvé la réponse à votre question sur le lien de parenté direct entre Diane de Poitiers et Marie-Christine de Kent.
Vous êtes prêt? C’est parti.
Diane de Poitiers (1499 ou 1500-66)
+Louis de Brézé, comte de Maulévrier, d’où
Louise de Brézé, dame d’Anet (1518-77)
+Claude de Lorraine, duc d’Aumale, d’où
Charles de Lorraine, duc d’Aumale (1555-1631)
+Marie de Lorraine-Elboeuf, d’où
Anne de Lorraine (1600-38)
+Henri de Savoie, duc de Nemours, d’où
Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours (1624-52)
+Elisabeth de Vendôme (petite fille d’Henri IV), d’où
Marie-Jeanne de Savoie (1644-1724)
+Carlo-Emanuele II di Savoia-Carignano, duc de Savoie, d’où
Vittorio-Amedeo II di Savoia-Carignana, duc de Savoie, roi de Sicile et de Sardaigne (1666-1732)
+Jeanne d’Albert de Luynes (liaison qui a inspiré le film « La Putain du Roi »), d’où
Vittoria di Savoia (1690-1766)
+Vittorio-Amedeo di Savoia-Carignano, prince de Carignano, d’où
Luigi-Vittorio de Savoia-Carignano, prince de Carignano (1721-78)
+Christine, landgravine von Hessen-Rheinfels, d’où
Princesse Maria-Gabiella di Savoia-Carignano (1748-1828)
+Ferdinand, fürst von Lobkowicz, d’où
Joseph, fürst von Lobkowicz (1772-1816)
+Princesse Caroline zu Schwarzenberg, d’où
Princesse Gabriela von Lobkowicz (1793-1863)
+Prince Vincenz von Auersperg, d’où
Vincenz, fürst von Auersperg (1812-67)
+Comtesse Wilhelmine von Colloredo-Mansfeld, d’où
Princesse Gabriella von Auersperg (1855-1933)
+Alfred, fürst zu Windisch-Grätz, d’où
Princesse Marie-Hedwig zu Windisch-Grätz (1878-1918)
+Comte Frigyes Szapary, d’où
Comtesse Maria-Anna Szapary (1911-88)
+Baron Günther von Reibnitz, d’où
Baronne Marie-Christine von Reibnitz
+prince Michael de Kent (dont le vrai patronyme est Windsor)
Il parait que Marie-Christine descend aussi de Catherine de Medicis, mais je dois encore chercher comment.
En fait, elle descend , à divers degrés de toutes les maisons souveraines d’Europe (sauf des dynasties les plus récentes), Capétiens compris (Charles VII, Louis XII, François I, Henri IV etc.)
Dominique Charenton (Royauté2)
19 juillet 2010 @ 11:28
Bonjour Cecil,
Charles Emmanuel II n’est pas « de Savoie-Carignan » mais « de Savoie » tout court. Comme d’ailleurs son fils Victor Amédée II.
Les Savoie-Carignan sont issus d’un oncle de Charles Emmanuel II : Thomas (1596-1656), grand-père du prince Eugène (1663-1736)fameux feld-maréchal.
Henri II et Catherine de Médicis sont les parents d’Elisabeth de Valois (1545-1568) épouse du roi Philippe II d’Espagne à qui elle a donné deux filles, la gouvernante des Pays-Bas : Isabelle Claire Eugénie & Catherine (1567-1597), cette dernière épousera en 1585 Charles Emmanuel I de Savoie (1562-1630) à qui elle donna entre autres : Victor Amédée I de Savoie (1587-1637) & Thomas de Savoie (1596-1656)
Victor Amédée I de Savoie (1587-1637) épousa Christine de France fille du roi Henri IV et de Marie de Médicis qui lui donna entre autres Charles Emmanuel II de Savoie (1634-1675) qui épousa Marie Jeanne Baptiste de Savoie Nemours ( 1644-1724)
Charles Emmanuel I (1562-1630) était le petit-fils par sa mère, Marguerite (1523-1574) du roi François I et de Claude de France, fille elle-même du roi Louis XII
Par ailleurs Marie Christine von Reibnitz descend du peintre Rubens qui est son quartier 3438
De même elle descend aussi deux fois de Louise de Ronsard, sœur du célébre poète par son quartier 115 ( = quartier 119) Pauline d’Arenberg dont la mort dans un incendie en 1810 fut à l’origine de la création du corps des Pompiers de Paris.
Le duc Max en Bavière, père de « Sissi » descendait également aussi de Louise de Ronsard.
Cordialement
cecil
19 juillet 2010 @ 15:01
Dominique Charenton,
Merci pour les précisions sur les Savoie. Dans mon enthousiasme, je suis allée mettre du Carignan à tout le monde!
Grand merci, encore, pour la filiation avec Catherine de Medicis. J’étais persuadée que si quelqu’un sur le site savait ça, c’était bien vous!
En faisant mes recherches, j’ai vu que Marie-Christine descendait de Rubens, de Sully, des parents de Ronsard, de ceux d’Anne de Pisseleu (favorite de François I) et de Richelieu. Outre Diane de Poitiers, elle a aussi dans son ascendance, Agnès Sorel et Gabrielle d’Estrées, 2 autres favorites royales célèbrissimes.
Et bien entendu,même si c’est de très loin, elle « cousine »avec son mari.
Francky,
Comme Dominique Charenton l’a souligné, Carlo-Emanuele II, époux de Marie-Jeanne de Savoie(-Nemours), et leurs fils, Vittorio-Amédeo II, sont seulement « de Savoie », di Savoia en italien.
Je vous prie de me pardonner cette erreur.
Dominique a, également, indiqué le lien entre Catherine de Medicis et Marie-Christine de Kent.
Je le reproduit ci-dessous selon le modèle que j’ai utilisé pour aller de Diane à M-C.
Caterina de’Medici (Catherine de Medicis)
+Henri II, roi de France
Princesse Elisabeth de France (1545-68)
+Felipe II, roi d’Espagne, d’où
Infante Catalina d’Espagne (1567-97)
+Carlo-Emanuele di Savoia, duc de Savoie, d’où
Vittorio-Amedeo di Savoia, duc de Savoie (1587-1637)
+Princesse Christine de France, d’où
Carlo-Emanuele II di Savoia, duc de Savoie (1634-75)
+Marie-Jeanne de Savoie, d’où
A partir de là, reprendre la descendance de Diane de Poitiers à:
Vittorio-Amedeo II di Savoia, duc de Savoie, roi de Sicile et de Sardaigne (1666-1732)
Francky
20 juillet 2010 @ 00:53
cecil
Un très grand merci pour vos réponses hautement documentées ! J’ai tardé un peu pour vous répondre car je voulais lire tout cela à tête reposée, et c’est vraiment fascinant de voir tous les ancêtres que compte Marie-Christine de Kent dans son arbre généalogique !
Vous avez fait un travail remarquable !
Francky
20 juillet 2010 @ 00:56
Dominique Charenton (Royauté2)
Merci à vous pour les précisions apportées sur l’arbre généalogique de Marie-Christine de Kent. J’ignorai qu’elle avait autant d’ancêtres connus, de même que Sissi était une lointaine descendante de Louise de Ronsard.
Arielle
20 juillet 2010 @ 08:56
Je suis émerveillée par ce reportage (photos et texte). Grand, grand merci à Francky.
corentine
20 juillet 2010 @ 10:29
cecil et dominique
je vous remercie, j’aime beaucoup vos interventions que je lis très attentivement
Christine des Mares
22 août 2010 @ 17:12
Tout ceci est intéressant, mais d’où vient ce nom de famille « Yturbe »? Il n’apparaît sans aucun livre de la noblesse Française.
merci d’avance
Nelly
20 février 2011 @ 10:54
Oui, ce château d’Anet est vraiment magnifique!
Admirez aussi son parc, le canal, l’île d’Amour, le bélier… et la verdoyante route des Cordeliers qui le longe au Nord.
Quelques précisions et/ou corrections à ce qui a été écrit:
Il est habité par M. Jean de Yturbe, fils cadet de M. et Madame Charles de Yturbe, respectivement décédés en 1998 et 2007.
Et il est très précisément distant de Dreux de 16km.