Pilar Eyre publie un ouvrage consacré à la comtesse de Barcelone et intitulé « Maria la Brava » (c’est ainsi que le roi Alphonse XIII appleait sa belle-fille). L’auteur revient sur le mariage arrangé par le roi Alphonse XIII de la princesse Maria de las Mercedes avec Juan de Bourbon, comte de Barcelone, leur vie en exil, la douloureuse perte de son fils Alfonso décédé accidentellement et sur les relations tendues avec le roi Juan Carlos et la reine Sophie lorsque ces derniers vivaient à Madrid et se préparaient à succéder au général Franco.
« Maria la Brava », Pilar Eyre, La Esfera de los Libros, 2010, 464 p.
Marguerite
31 octobre 2010 @ 08:42
Merci chère Régine de nous tenir au courant des différentes publications concernant les royals.
Ces ouvrages sont, pour la plupart, très bien écrits et documentés et nous permettent de découvrir des personnalités moins connues. Ce doit être le cas de la mère du roi Juan Carlos : une femme de son époque, épouse dicrète et effacée que les épreuves de la vie n’ont pas épargnée. Elle était une jolie femme, au port altier mais avec une certaine mélancolie das le regard.
On retrouve aussi des traits de ressemblance avec ses trois enfants notamment la princesse Margarita.
Cixi-Hélène
31 octobre 2010 @ 10:10
Trois biographies en promotion sur la même page d’accueil !
– Monaco, « Charlène et …
– « Louis Bonaparte, roi de Hollande »
– Espagne, « Maria la Brava »
Intérêts historiques évidents pour le roi de Hollande et la comtesse de Barcelone mais pour Monaco et ses pseudos ‘drôles de dames’…
Caroline
31 octobre 2010 @ 10:42
A Cixi-Helene [mess2],j’aimerais lire ce nouveau livre ‘Maria la Brava’ car elle m’est inconnue!Dommage qu’il soit ecrit en espagnol!Ce serait bien interessant d’apprendre de nouveaux details sur le passe difficile de la mere du roi actuel d’Espagne!
Zeugma
31 octobre 2010 @ 10:48
Quatre cent soixante quatre pages, n’est-ce pas beaucoup pour une femme qui n’a pas joué un rôle de premier plan dans l’histoire de l’Espagne ?
J’ai été amusé par la notice de présentation de l’ouvrage qui évoque, sans avoir l’air d’y toucher, un « mariage arrangé ».
Horresco referens !
Cela devrait « interpeller », comme on dit maintenant, les correspondants de ce site qui vont l’apologie des mariages princiers avec des roturières.
Philippe Delorme
31 octobre 2010 @ 12:16
Cixi-Hélène (2) : Que connaissez-vous de l’histoire de Monaco et de son intérêt ? et pourquoi qualifier les princesses monégasques de « pseudos ‘drôles de dames’ » ? Qu’entendez-vous pas là ? Auriez-vous déjà lu mon livre ? Avez-vous fait un « casse » chez l’imprimeur ? ;-)
Cordialement
PHD
http://phidelorme.blog.lu
martine
31 octobre 2010 @ 12:57
Je ne trouve pas qu’elle était une jolie femme,un trop grand nez qui lui gâche le visage,mais,il est vrai »un port altier ».
Le roi Juan-Carlos lui ressemble aussi beaucoup,ainsi que Eléna.comme dans toutes familles,royales ou pas,il y a eu des hauts et des bas.
L’exil n’a pas dû arranger les choses,et d’après ce qu’on écrit,elle s’entendait pas réellement avec son fils et sa belle-fille,probablement qu’ils ne voyaient pas les choses sous le même angle.
La mort de son fils Alfonso a dû être terrible pour elle,on n’a jamais su »qui tenait le fusil de chasse »seul Juan-Carlos était présent et on a accepté sa version des faits,on ne pouvait pas faire mieux,Juan-Carlos sait toujours senti coupable de ce drame et en a souffert durant des années.
francesca
31 octobre 2010 @ 13:24
María la brava ? Etait-elle une sauvageonne ?
patricio
31 octobre 2010 @ 13:52
il y a longtemps que j’ esperais une biographie de doña Maria de la s Mercedes…, mais je n’ acheterais pas celle ci !
j’ ai pu lire quelques extraits, et comme a son habitude l » auteur », y va des ses ragots habituels.
les dernieres biographies, notamment celle de la reine doña Victoria Eugenia, etait également pleine de sous entendus… et rien de vraiment historique.
Pilar Eyre adore le sensationel, l’ effet » bombe », quite a prendre quelques libertes avec la verite historique.
j’ attendrais donc la biographie de Luis Maria Anson, ( secretaire particulier de don Juan et directeur de L’ ABC)qui lui au moins sait ce quil dit, et qui va publier une » vraie » biographie de la comtesse de Barcelone. ( sortie prévue pour cet automne)
Persée
31 octobre 2010 @ 14:49
L’auteur est Pilar Eyre, la même qui a écrit le livre sur l’impératrice Eugénie et la reine Ena. J’ai essayé de lire ces livres-là mais j’ai dû m’en arrêter parce que c’étaient terribles et il n’y avait que des passages et moments tout à fait inventés. D’ailleurs c’est une femme très morbide, presque érotique. Pilar Eyre n’est pas une historienne, mais une journaliste et ce qu’elle écrit sont des biographies romancées. Comme l’on dit en Espagne, c’est une « vieja verde »
chant
31 octobre 2010 @ 15:31
Ce titre « Drôles de Dames », en ce qui me concerne, ne m’engage pas à acheter le livre. Il me semble que c’est un titre qui se veut accrocheur pour attirer les lecteurs people mais pas les amoureux de l’Histoire. Et puis on nous en a déjà tellement rebattu les oreilles des histoires des Monaco, est-ce que ça a encore beaucoup d’intérê ? D’ailleurs pourquoi pas drôles de drames ? Car la vie du rocher c’est bien ça aussi.
Cixi-Hélène
31 octobre 2010 @ 15:58
@ Philippe Delorme
Mais c’est qu’il me mordrait !
Je vous rappelle que vous employez ‘droles de dames’ dans le titre de votre livre, vous référant, je suppose, à la série américaine bien connue des années 80. Je ne vois que très peu de rapports avec ces trois femmes détectives belles, intelligentes, (ce que l’on peut accorder aux princesses en question) mais indépendantes, sexy, résolvant leurs enquêtes par tous les moyens féminins, sex-appeal oblige… Votre choix de titre est assez bizarre, d’où mon ‘pseudos’.
Quant à lire votre livre, pourquoi pas en diagonale dans un an ou deux, mais a priori, je préfèrerai me replonger dans « Le crépuscule d’une idole » de Michel Onfray ou le dernier Houellebecq (quoique, ce n’est pas son meilleur).
Mais « casser » une imprimerie pour vous… Ne rêvez pas trop monsieur…
Jeanne
31 octobre 2010 @ 16:00
Est-ce qu’il y a une librairie ou on peut commander
ces livres concernant la royaute.Vivant a la campagne il n’est pas toujours facile d’aller dans une grande ville ou la plupart du temps ces livres ne sont pas trouvables non plus et egalement difficile ou meme chers a commander
roselyne
31 octobre 2010 @ 16:20
philippe Delorme,bravo pour votre livre sur monaco.Trés interessant et bien écrit
Alix
31 octobre 2010 @ 16:20
Je me souviens d’une ITW donnée par Juan-Carlos à un magazine français (Paris-Match je ne m’en souviens plus) peu après la visite de Vaclav Havel, où celui-ci se confiait notamment sur sa famille.
Il disait devoir quelque fois rappeler à ses enfants qui ils étaient mais qu’ils étaient de très gentils enfants.
Et se confiait sur la destinée cruelle de sa grand-mère la Reine Victoria Eugenia qui jamais ne put maïtriser la langue ni les moeurs de l’Espagne et fut détestée par la Cour et maltraitée psychologiquement alors qu’elle était adorée ailleurs en Europe. Il parla de la cruauté de son grand-père qui reprocha la naissance de ses fils hémophiles ou handicapés (et là la reine n’y était pour rien) à sa femme (effectivement transmetteuse mais cela il avait été signifié au roi au moment de ses fiançailles qu’il existait des risques pour que les descendantes de Victoria Ière soient porteuses de l’hémophilie) comme si cette dernière avait volontairement transmis l’hémophilie à ses enfants (une attitude bien différente de celle de leur cousin Nicolas II qui jamais n’en fit reproche à sa femme).
Il parla aussi de sa mère résignée.
Cette ITW suivait aussi la publication d’un ouvrage sur la monarchie espagnole depuis Alphonse XIII à la fois plus politique mais aussi plus crû sur le lent calvaire des reines d’Espagne.
Le mariage d’amour ou romantique (pour ceux qui s’étonnent qu’après un minimum de rencontres on puisse se dire amoureux et connaître parfaitement son ou sa partenaire) entre Alphonse XIII, roi au début très populaire, et la nièce du Roi d’Angleterre qui tourna au cauchemar. Avec des liaisons rapidement engagées peu après le mariage et devenues publiques et clairement assumées peu après la révélation de la santé de plusieurs enfants du couple royal et une humilaition publique et continuelle de la Reine Victoria-Eugenia.
Le mariage de raison et politique entre leur fils cadet le comte de Barcelone et une fille de Charles Bourbon- Siciles fut catastrophique. Déjà choix plein de rancoeur du Comte de Barcelone qui s’était résolu à un mariage fictif avec une soeur de sa femme en vue de la production d’héritiers dynastes. La belle famille famille décida le mariage de la promise avec un autre et désigna Maria de las Mercedes comme fiancée.
Et puis celle-ci vécut son mariage comme une longue série de viols légaux et une succession de drames. La mort mystérieuse et accidentelle d’un de ses fils, l’affichage de liasions extra conjuguales par son mari (souvent et c’était encore plus humiliant avec des filles de joie, avec la crainte pour sa propre santé) les soubresauts de l’exil et le départ de son fils survivant pour une instruction en Espagne. les relations difficilles entre son fils et son mari, ses propres difficultés qu’elle rencontrait avec son mari avec leur bru Sophie de Grèce etc…
En un sens la vie de la reine Sofia et de la princesse des Asturies est plus simple.
Marina
31 octobre 2010 @ 16:47
Bonjour,
j’ai commandé et lu en ces jours deux livres de Pilar Eyre (Ena et Secretos et mentiras de la familia real) et je dois avouer que j’en suis sortie assez decue. Elle écrit assez bien, mais ses ouvrages sont trouffés d’erreurs. Par exemple, difficile que l’imperatrice Eugenie ait pu montrer à sa filleule Victoria Eugenie le diadème de perles qu’elle a porté sur le portrait de Winterhalter, no????
Et une espagnole qui s’occupe dépuis toujours de la famille royale espagnole aurait du savoir que l’infant Carlos est marié avec Anne de France et non avec Diane (elle le repete pour deux fois).
Et que dire de l’histoire d’amour entre Beatrice de Saxe-Coburg, femme de Alfonso de Oréans, cousine de Ena et le roi Alphonse XIII, verité ou non?
S’il y a entre le lecteur du site quelq’un qui a lu ce livres j’aimerais avoir ses impressions.
Merci.
ps en tout cas je remercie Régine pour le livres signalé, c’est très interessant sourtout pour qui vit ò l’étranger
MurielB
31 octobre 2010 @ 17:13
Cixi-Hélène a sans doute en tête le fameux feuilleton du même nom
Colette C.
31 octobre 2010 @ 20:45
Merci, Régine de nous signaler la sortie de ce livre, espérons qu’il sera bientôt publié en français.
Juste réplique de Philippe Delorme!
Charles
31 octobre 2010 @ 21:01
La comtesse de Barcelone etait une cousine et surtout une grande amie de la defunte comtesse de Paris
Ces deux princesses de devoir se comprenaient et s’estimaient beaucoup.
Elles furent deux reines de jure exemplaire.
La comtesse de Barcelone etait recue chez Madame a Paris et a Eu jusqu’a la fin de sa vie.
JAY
1 novembre 2010 @ 10:42
Cixi Helene? pourquoi critiquer encore les Princesses de Monaco …. la jalousie est permanente !!!
On apprend entre autre que la mere du roi d Espagne etait alcoolique et que le Comte de Barecelone avait des rapports tarifiés avec de jeunes femmes !!
belle vie de couple …mais juste en apparence !
val
1 novembre 2010 @ 10:50
Oui effectivement je ne vois pas pourquoi ne pas consécrer un ouvrage aux Princesses de Monaco, La comtesse de Barcelone a fait quoi de plus ?????? quand au Roi de Hollande il n’avait rien de Royal , tout comme son frère qui s’est auto proclamé Empereur des Français. Des imposteurs!!!! alors au moins a Monaco il n’y a pas eu d’imposture, juste des mariages parfois inégaux, mais d’autre Monarchie ont pratiqué cette politique de toute les façons, la Principauté n’a pas a souffrir de la concurrence c’est une très vieille Dame.qui possède une histoire, qui remonte a des lustres.
Charles
1 novembre 2010 @ 13:23
Patricio,
Merci beaucoup pour votre commentaire. Je vais suivre votre sage conseil.
Amities
milena
1 novembre 2010 @ 18:53
La comtesse de Barcelone n’était pas jolie mais elle avait beaucoup de charme,contrairement à ses filles qui ,n’étant pas du tout des laiderons,auraient pu mieux s’attifer.L’infante Margarita est décrite comme ayant une forte volonté dans un des livres de Pilar Eyre et qd on regarde ses photos de jeunesse,on voit qu’elle est vraiment pas mal du tout,plus fine que sa soeur,en tt cas…
Alix
1 novembre 2010 @ 20:43
Marina (mess 15) : la liaison d’Ena et d’Alphonse XIII est du domaine pour l’instant de l’invérifiable car des correspondances ne sont pas là pour l’étayer.
En Espagne l’exil d’Ena et son mari fut par la Cour officiellement demandé parce que l’épouse de l’Infant héritier à l’époque du Roi Alphonse XIII, Ena, refusait de se convertir au catholicisme romain malgré que son époux était proche du trône.
Le clash entre elle et la Reine douairière, et l’insistance de cette dernière à obtenir l’exil comme punition alors que le roi dans un premier temps refusait cette solution finit par générer des rumeurs au sein de l’aristocratie. Rumeurs qui surtout se fondaient sur la réaction disproportionnée de la Reine mère et la nature de coureurs de jupons parfaitement établie en Europe du Roi (en France on connait deux de ses maîtresses la Comtesse Almassy épouse de Luois Cartier le bijoutier, et la mère de Louise de Vilmorin, Mélanie).
La Comtesse de Barcelone n’était pas pas gâtée de visage, mais il est indéniable qu’elle disposait d’un charme et d’une dignité qui effaçaient ses traits disgracieux. Je la trouve pour ma part magnifique.
L’auteur est en effet connue en Espagne pour donner à ses biographies et ouvrages une grosse touche d’ »Ici Paris ».
Et ici outre des erreurs grossières, elle fait des révélations qui n’en sont pas, étant déjà depuis des décennies sur la place publique et discutées abondamment au sein de l’aristocratie espagnole et des proches de la famille royale.
Marie Christine
2 novembre 2010 @ 09:08
Merci Patricio je vais aussi attendre.
Vivant a quelques kilomètres de l’Espagne, je peux y acheter les livres.
Mais je me méfiais de Pilar Eyre et de ses « effets de plume ».
J’aimais beaucoup Doña María de las Mercedes .
Francesca: la brava = la courageuse.
paloma mansfield
16 novembre 2010 @ 19:06
Alix: Je pense que vous parlez de Beatrice. Ena etait l’appelatif de Victoire Eugenie lorsqu’elle etait jeune.