Le 4 mai 1897, Sophie-Charlotte en Bavière (ici sur une photo de Franz Hanfstaengl de 1867), soeur de l’impératrice Elisabeth d’Autriche, et duchese d’Alençon par son mariage avec le petit-fils de Louis-Philippe, préside la vente du Bazar de la Charité. Celle qui avait failli être reine de Bavière par ses fiançailles avec Louis II, était finalement entrée dans la maison d’Orléans et allait connaître à Paris, une fin des plus tragiques.
Le Bazar de la Charité (ici la veille de la catastrophe, L’Illustration, mai 1897) est une organisation caritative dont l’objet est d’assurer la vente d’objets, lingeries et colifichets divers, au profit des plus démunis. les comptoirs sont tenus par des dames appartenant à la plus haute aristocratie française. Le décor, fait de carton pâte et de bois blanc, recouvert de peinture, de tentures et rideaux, évoque une rue et des échoppes du Moyen-Age.
Vers 16h30, survient l’accident fatal (L’Illustration, ci-dessus titre « Un brasier de chairs humaines »), alors que l’on projette un film : la lampe de projection du cinématographe a épuisé sa réserve d’éther et il faut à nouveau la remplir. L’assistant du projectionniste allume une allumette mais l’appareil est mal isolé et les vapeurs d’éther s’enflamment. Un rideau prend feu, enflamme les boiseries puis se propage au vélum goudronné qui sert de plafond au Bazar. Un témoin dira : « Comme une véritable traînée de poudre dans un rugissement affolant, le feu embrasait le décor, courait le long des boiseries, dévorant sur son passage ce fouillis gracieux et fragile de tentures, de rubans et de dentelles. » Au grondement de l’incendie, répondent les cris de panique des 1200 invités qui tentent de s’enfuir en perdant leur sang-froid. Certaines personnes tombent et ne peuvent se relever, piétinées par la foule des fuyards, paniqués.
La duchesse d’Alençon, dira à la jeune comtesse Mathilde d’Andlau : « Partez vite. Ne vous occupez pas de moi. Je partirai la dernière« . Une religieuse vient s’effondrer à ses pieds « Ô Madame, quelle mort ! », elle lui répond « Oui, mais dans quelques minutes pensez que nous verrons Dieu ! ». Ce seront ses dernières paroles. Elle mourra en compagnie de la comtesse de Beauchamp, qu’elle prendra dans ses bras pour lui masquer la mort qui l’attend.
Nul ne sait si elle mourut asphyxiée ou brûlée vive, mais les contractions de son corps montrent qu’elle avait dû souffrir atrocement. Son corps, méconnaissable, sera finalement authentifié par son dentiste qui, seul, pourra reconnaître ses dents immaculées et son bridge en or. (Ci-dessus le Bazar de la Charité après la catastrophe : partie du terrain où se trouvait le principal amoncellement de cadavres. L’Illustration – mai 1897)
Au total, la catastrophe fait 126 victimes et 250 blessés graves. Le duc d’Aumale, fils de Louis Philippe, est terrassé par une crise cardiaque le 7 mai 1897. Il venait d’achever une vingtaine de lettres de condoléances pour les familles de l’incendie le plus meurtrier de la IIIème république.
Juste après l’incenie, l’archevêque de Paris lance une souscription pour acheter le terrain où avait eu lieu l’incenie afin d’y construire une chapelle commémorative : Notre Dame de Consolation. Le 4 mai 1900, la chapelle est inaugurée sous l’égide du Cardinal Richard. (Ci-dessus, l’entrée rue Jean Goujon)
L’architecte Albert Guilbert obtint la médaille d’or à l’exposition universelle de 1900 pour la réalisation de ce monument de style néoclassique. La décoration sculpturale intérieure fut confiée à Hiolin, les verrières à Henri Carrot, la peinture de la coupole à Albert Maignan.
Erigés dans un cloître à l’arrière de la chapelle, 14 cénotaphes symbolisent la souffrance des familles unies à celle du Christ au Calvaire, et forment un Chemin de Croix. C’est dans ce chemin de Croix que sont inscrits sur 6 plaques de marbre noir en lettres d’or, les noms des victimes.
Après une messe funèbre, célébrée en l’église Saint Philippe du Roule, Sophie-Charlotte est inhumée dans la chapelle funèbre des Orléans à Dreux. Le gisant réalisé pour son tombeau représente de manière tellement poignante la duchesse de train de mourir qu’il n’est pas installé, et un autre plus sobre, est commandé au sculpteur Charles-Albert Walhain. (Merci à Francky pour ses recherches, son texte et ses photos)
Charlotte
25 novembre 2010 @ 07:37
Merci à Francky pour ce superbe reportage. J’ai lu il y a quelques années la biographie de la duchesse d’Alençon. Quelle vie ! Fiancée à Louis II, mariée au duc d’Alençon, insatisfaite de la vie, placée en clinique et puis devenue mystique et enfin périr dans dans les flammes…
Je pense que c’est à ses funérailles que le prince Albert de Belgique (futur roi Albert I et frère de la duchesse de Vendôme, belle fille de Sophie Charlotte) a rencontré la duchesse Elisabeth en Bavière (nièce de Sophie Charlotte)
Jean I
25 novembre 2010 @ 07:40
Je n’ai pas beaucoup le temps d’intervenir dans des commentaires ces derniers jours mais je tenais à féliciter Francky pour cet article.
Charles, y a-t-il des événements de la famille de France qui se soient déroulés à la chapelle de La Consolation ?
Damien B.
25 novembre 2010 @ 07:41
Merci Francky pour ce sujet très intéressant.
J’avais lu la biographie de Dominique Paoli relative à la Duchesse d’Alençon, mais je ne connaissais pas le lieu que vous avez eu la bonne idée d’évoquer.
Bonne journée,
Damien B.
Sophie
25 novembre 2010 @ 07:45
Comme les commentaires précédents, merci à Francky pour évoquer cette tragédie du Bazar de la Charité.
Y avait-il d’autres dames de la noblesse qui y perdirent la vie ?
Pour moi qui ne suis pas Parisienne, peut-on me situer en gros où se trouve la chapelle (près de quel monument connu ?) ? Merci et bonne journée
gabrielle
4 juillet 2017 @ 20:31
oui taper bazar de la charité sur Google qui vous envoie sur la page de Wilkipédia et il y a toute l’émotion des dames de charité pour les pauvres12 de mortes dont des religieuses de le Charité,la duchesse d’Alençon a voulu partir la dernière, ne laissant pas celles qui se mouraient brûlées. La Chapelle de Notre Dame de la Consolation a été donné aux prêtres de la Fraternité Saint Pie X à cause de leur Messe, et les Chapelets et le Salut du Saint Sacrement pour toutes ces brûlées et leurs familles éprouvées
gabrielle
4 juillet 2017 @ 20:34
je veux dire 120 dénombrés, mais les autres victimes ont un mausolée car on n’a pas pu les reconnaître, elles étaient comme du charbon, cela m’émeut en souvenir de leurs souffrances
yves B
25 novembre 2010 @ 07:56
Saviez vous que le prédicateur des Obsèques des victimes du Bazar de la charité qui furent célébrées à la cathédrale de Paris était le Révérend Père Ollivier, dominicain, originaire de Saint-Malo.
marina c
25 novembre 2010 @ 08:14
Destin tragique et une belle chapelle. Merci Francky.
A propos de Sophie de Bavière. Si vous voyez que l’on présente à la télé « Sophie, soeur de Sissi », l’adaptation de sa réalisé il y a quelques années, ne perdez pas votre temps. c’est lamentable.
Claudia
25 novembre 2010 @ 08:39
intéressant et instructif ; merci pour ce reportage.
Arielle
25 novembre 2010 @ 08:41
Grand, grand merci pour ce très intéressant dossier.
marianne
25 novembre 2010 @ 08:45
Une tragédie horrible . Je ne savais pas qu’ une chapelle avait été érigée à cet endroit .
Pierre-yves
25 novembre 2010 @ 09:05
Sophie, 4, la chapelle est située rue jean Goujon, entre la place de l’Alma et la rue François Ier, tout près du Théatre des Champs Elysées et pas bien loin du Grand Palais. Je pense qu’un assez gros contingent de dames de la noblesse a péri dans cet incendie.
Je me demande si la chapelle n’appartient pas à l’église italienne. J’ai assisté à des obsèques d’une famille amie et italienne et je crois aussi que les obsèques du frère de Carla Bruni Sarkozy y ont eu lieu.
En tout cas, une très intéressante évocation de Francky.
Marie du Béarn
25 novembre 2010 @ 09:12
Francky
Merci pour ce reportage fort intéressant.
Bonne journée!
ELISE
25 novembre 2010 @ 09:18
Pour Sophie,
VOUS AUREZ TOUTES LES PRÉCISIONS QUE VOUS DÉSIREZ,AINSI QUE DES PHOTOS SUPPLÉMENTAIRES EN CHERCHANT SUR INTERNET.TAPEZ PHOTOS CHARITÉ PARIS EN IMAGES.
MISSION ACCOMPLIE!!!
fontenay
25 novembre 2010 @ 09:19
cette chapelle se trouve tout prés de l’avenue Montaigne, rue jean Goujon mais elle n’est que trés rarement ouverte .
pour connaitre la liste des victimes: allez dans Google et tapez le martyrologue du bazar de la charité . cette liste est impressionnante .
Charles
25 novembre 2010 @ 09:25
Merci à Francky pour ce sujet.
Jean I,
Lors des cérémonies organisées à l’occasion du centième anniversaire de cet incendie, la Maison de France était représentée par la princesse Chantal, baronne François-Xavier de Sambucy de Sorgue.
On notait aussi la présence d’Henryane de Chaponay, arrière-petite-fille de la duchesse Sophie-Charlotte en Bavière, duchesse d’Alençon.
Charles
25 novembre 2010 @ 09:31
Sophie,
Cette chapelle se touve rue Jean-Goujon dans le VIIIème arrondissement de Paris, entre la place François Ier et la place de l’Alma, à deux pas de l’avenue Montaigne.
Godelieve
25 novembre 2010 @ 09:53
Charlotte : je pense effectivement que c’est bien à cet enterrement que notre roi Albert I et la reine Elisabeth se sont rencontrés pour la première fois.
Marie du Béarn
25 novembre 2010 @ 10:02
Hors sujet, merci Régine.
Bon et joyeux thanksgiving à Frenchmom et à nos amis du Canada!
Adriana
25 novembre 2010 @ 10:32
je vous remercie Francky pour ce reportage.
Bonne journée
palatine
25 novembre 2010 @ 10:33
Excellent reportage Francky. Merci .
Je possède chez moi en Italie un livre sur les frères et soeurs de Sissi, mais etant en déplacement en France ne peux vous en donner les coordonnées. On parle dans ce livre de la duchesse d’Alençon. Les Wittelsbach ont souvent un destin tragique.
Nicolas
25 novembre 2010 @ 10:54
Très bel article, bien illustré. Encore une Wittelsbach qui connut une vie mouvementée…
Marina
25 novembre 2010 @ 10:57
Francky (et Régine) un reportarge vraiment magnifique. J’ai tout recemment lu un ouvrage sur la famille de Sissi, mais votre récit est infinimment mieux. Bravo!
Comme Sophie j’aimerais savoir où se trove cette chapelle. Merci
joyes
25 novembre 2010 @ 11:12
Merci Francky pour cet article précis, impartial,bien documenté et illustré. (Je préfère cela aux articles partiaux et excessivement louangeurs!!! )
Brigitte et Christian
25 novembre 2010 @ 11:26
bonjour à tous
merci à Francky pour ce triste sujet. Le bazar de la charité avait une noble intention qui s’est malheureusement terminé en tragédie.
Nous passerons à cette chapelle lors du prochain voyage sur Paris
Damien B en 3 parle de Dominique Paoli, nous l’avons croisé lors de notre séjour parisien ainsi que Lorant Deutcht, les Parisien ont de la chance d’avoir autour d’eux autant de personnalités. Si nous l’avions su ,nous aurions fait dédicacer nos livres !!!
amitiés du sud ouest où il pleut toujours
corentine
25 novembre 2010 @ 11:27
superbe reportage
merci Francky pour les photos et le travail de recherche
j’ai trouvé un vieux livre sur le « duc et la duchesse d’Alençon » à la brocante
l’heroisme de la princesse lors de l’incendie du Bazar de la Charité y est retranscrit
palatine
25 novembre 2010 @ 11:29
Damien B, je sais que c’est un hors sujet mais pas indiscret : êtes-vous belge ?
Francky
25 novembre 2010 @ 11:38
Jean I
La chapelle Notre-Dame de Consolation est la paroisse italienne de Paris depuis 1953.
Je ne connais aucun évènement récent qui se soit déroulé dans cette chapelle, concernant la famille de France. Mais le grand spécialiste de la question se fera un plaisir, je pense, de nous éclairer à ce sujet !
Francky
25 novembre 2010 @ 11:42
Sophie 4
Il y a eu énormément de dames de la noblesse et d’enfants qui ont péri dans l’incendie: ils constituent la grande majorité des victimes. Les hommes étaient moins nombreux à ce genre de manifestation, et de plus, se sont très « galamment » enfuis les 1er. Le journal l’Illustration dénonce d’ailleurs cette attitude honteuse !
Francky
25 novembre 2010 @ 11:45
Sophie 4
J’ai oublié de vous préciser que la chapelle se trouve derrière l’avenue Montaigne, non loin des quais de la Seine. La rue Jean Goujon où elle est située, relie la place de l’Alma au Grand Palais.
Anais
25 novembre 2010 @ 11:49
Quelqu’un a-t-il une photo du mariage de Sophie Charlotte et du duc d’Alençon ? Où a été célébrée le mariage ?
Merci à Francky et Régine pour ce reportage qui en a certainement ravi plus d’un
Francky
25 novembre 2010 @ 11:52
Pour ceux que cela intéresse, voici la liste des victimes de cette tragédie. L’Histoire a retenu le nom de la duchesse d’Alençon, mais il faut bien sûr faire mémoire de tous ces malheureux qui ont connu une mort atroce.
In Memoriam.
Hélène Barassé (1874-1897)
Son Altesse Royale Sophie-Charlotte de Bavière, duchesse d’Alençon (1847-1897)
Hélène Bernard-Dutreil (1878-1897)
Antonie de Bésiade d’ Avaray,Comtesse Audéric de Moustier (1825-1897)
Claire Beucher de Saint Ange,Générale Eugène Chevals (1829-1897)
Laure Beucher de Saint Ange (1827- 1897)
Elise Blonska (1835-1897)
Louise Boissié, Madame Eugène Chalmel (1835-1897)
Edmée Braun, Madame Etienne Moreau-Nélaton (1864-1897)
Clémence Capitaine, Marquise d’Isle (1847-1897)
Cécile Carrière, Madame Edmond Cuvillier 1847- 1897)
Pauline Carrière, Madame Frédéric Dillaye (1855-1897)
Jeanne Carteron (1862-1897)
Camille Chabot (1874-1897)
Madeleine de Clerq (1887-1897)
Marie de Commeau (1838-1897)
Dona Adélaïda Corradi y Anduga, Madame Florez (1847-1897)
Marguerite de Cossart d’Espiès (1847-1897)
Caroline Cosseron de Villenoisy (1828-1897)
Laure de Crussol d’Uzès, Comtesse d’Unolstein (1838-1897)
Ester Cuvillier (1892-1897)
Louise Dagneau, Madame Alphonse Gosse (1846-1897)
Amélie Daireaux, Madame Hugues de Carbonnel (1853-1897)
Claire Dalloyau, Madame Auguste Bouvyer (1838-1897)
Flore Damiens dit Fortin, Madame Paul Hauducoeur 1845- 1897)
Alfred David (1892-1897)
Lucie Dehondt, Soeur Vincent des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul (1871-1897)
Hélène Delaune (1876-1897)
Suzanne Dephieu, Madame Alexandre Rabèry (1849-1897)
Berthe Deschamps, Madame Alfred Gohin (1862-1897)
Valérie Demazières, Madame Léopold Germain (1841-1897)
Thérèse Donon, Baronne Maurice de Saint Didier (1857-1897)
Joseph Donon (1883-1897)
Marie du Quesne, Vicomtesse de Bonneval 1857-1897)
Germaine Feulard (1887-1897)
Docteur Henri Feulard (1858-1897)
Alphonsine Fortin, Madame Eugène Vimont (1829-1897)
Jeanne Frémyn, Madame Léon Le Normand (1858-1897)
Annette Gabiot, Madame Firmin Goupil (1851-1897)
Eulalie Gariel, Madame Ferdinand Jauffred (1847-1897)
Juilie Garivet, Soeur Marie-Madeleine, des Soeurs Aveugles de Saint Paul (1853-1897)
Louise Gérondeau 1870-1897)
Marie Gillet, Madame Louis Borne (1863-1897)
Anna Ginoux Defermon, Soeur Marie, des filles de la Charité de Saint Vincent de Paul (1863-1897)
Marie Glandaz, Madame Gustave Laneyrie (1854-1897)
Angèle Gosse (1877-1897)
Zoë Gosse (1878-1897)
Agnès de Gosselin, Comtesse Mimmerel 1874-1897)
Elisabeth Grenn de Saint Marsault, Baronne Carruel de saint Martin 1836-1897)
Marguerite Gros, Madame Gaston de Clermont (1850-1897)
Blanche Grossier, Madame Achille Chouippe (1852-1897)
Hélène Guérard, Madame Fernand Duclos de Varanval (1873-1897)
Marie Guérin, Madame Benjamin Delaune (1853-1897)
Elizabeth de Guillebon (1873-1897)
Léonie Guillemain (1868-1897)
Amélie Guyard-Delalain, Madame Alfred Carteron (1829-1897)
Hélène de Haber, Comtesse de Horn (1831-1897)
Jenny Hartmann, Madame Nicolas Schlumberger (1828-1897)
Marie Louise Hatte de Chevilly (1876-1897)
Yvonne Hatte de Chevilly (1879-1897)
Madeleine Hauducoeur (1870-1897)
Henriette d’Hinnisdal (1874-1897)
Marie Hoskier, Madame Eugène Roland-Gosselin (1858-1897)
Emma Hubert, Madame Eugène Legrand (1833-1897)
Hélène d’Isle (1875-1897)
Alice Jacqmin (1880-1897)
Emma Jaume, Générale Warnet (1830-1897)
Cécile Jullian, Madame François Buchillet (1845-1897)
Jeanne de Kergorlay, Vicomtesse de Saint Perrier (1849-1897)
Angélique de la Briffe, Madame Eugène Huzar (1833-1897)
Isabelle de Lassus, Madame Joseph de Carayon La Tour (1834-1897)
Mathilde Leclerc de Juigné, Vicomtesse de Damas (1828-1897)
Lina Lefèvre-finucane (1873-1897)
Laure Lejeune, Madame Abel Brasier de Thuy (1828-1897)
Marie Le Royer de la Tournerie, Vicomtesse de Malézieu (1869-1897)
Suzanne Le Sourd, Madame Pierre Cordoën (1869- 1897)
Alix Loubaresse, Madame Adolphe Rivière (1848-1897)
Louise Lourmand (1868-1897)
Isabelle Maison, Madame Albert Lefèvre de Vatimesnil (1845-1897)
Antoinette de Mandat de Grancet (1876-1897)
Marie de Marbot, Madame Victor de Valence (1848-1897)
Eugénie Marlé, Madame Louis Chapuis (1853-1897)
Albert Masure (1832-1897)
Christianne Meilhac 1882-1897)
Laura Meinell, Vicomtesse d’Avenel (1855-1897)
Mathilde Michel, Madame Jules Pierre (1866-1897)
Claire Moisson (1855-1897)
Ernestine Moreau (1862-1897)
Général Munier (1827-1897)
Camille Nélaton, Madame Adolphe Moreau (1840-1897)
Suzanne Nitot (1855-1897)
Jeanne Odart de Rilly, Comtesse Haward de la Blotterie (1850-1897)
Lydie Panon Desbassayns de Richemont, Madame Léon de Gosselin (1841-1897)
Louise Pedra, Baronne de Saint Didier (1816-1897)
Amélie Pellerin de Lastelle, Comtesse Sérrurier (1839-1897)
Marguerite Peretti, Madame Léon Valentin (1856-1897)
Pénélope Pétrocochino, Madame Vlasto (1836-1897)
Marie Louise Picqué (1863-1897)
Hélène de Poggenpohl, Madame Jacques Haussmann (1854-1897)
Victor Potdevin (1825-1897)
Berthe Rabéry, Madame Louis Gentil (1873-1897)
Aline Ramboug, Madame Anatole Le Brun de Sesseval (1826-1897)
Marguerite Rémond, Soeur Sainte Claire ,des soeurs aveugles de Saint Paul (1835-1897)
Louise de Rivière, Comtesse Louis de Luppé (1844-1897)
Docteur Ernest Rochet (1830-1897)
Marie Roubaud de Cournand, Madame Maurice Lafitte de Canson (1844-1897)
Adèle Sabatier, Soeur Joseph, des filles de la Charité de saint Vincent de Paul (1830-1897)
Josephine Saintin, Madame Charles Monti (1851-1897)
Antoinette Senez, Madame Auguste du Verdier de Suze 1842-1897)
Marie Thérèse Simon (1874-1897)
Emilie Stiebel, Madame Louis Kann (1849-1897)
Louise Terre (1849-1897)
Virginie Thomazeau, Soeur Electa des Filles de la Croix Saint André (1826-1897)
Lucy Touttain, Madame Emile Nitot (1863-1897)
Valèrie Tuquet de La Boisserie, Vicomtesse de Beauchamp (1867-1897)
Antoinette de Valence de Minardière (1877-1897)
Marguerite de Valence de Minardière (1880-1897)
Sabine de Vallin (1838-1897)
Elodie Van Biervelet (1877-1897)
Valérie Verhasselt (1876-1897)
Julia de Villiers de La Noue, Marquise de Bouthillier Chavigny (1844-1897)
Justine Waller, Comtesse Jules Couret de Villeneuve (1857-1897)
Mathilde de Weisweiller, Madame Théodore Porgès (1854-1897)
Elise Weyer, Baronne Emile Hoskier (1836-1897)
Germaine d’Yrenne de Lalanne, Comtesse d’Isoard Vauvenargues (1867-1897)
Francky
25 novembre 2010 @ 11:56
Anais
C’est le 28 septembre 1868, que la duchesse Sophie-Charlotte a épousé à Possenhofen, résidence des ducs en Bavière, le prince Ferdinand d’Orléans. Cela devenait urgent pour cette belle jeune femme, éconduite par le roi Louis II, de trouver un époux selon son rang.
Mais je ne dispose pas de photo de son mariage.
Mimich le Belge
25 novembre 2010 @ 12:05
Charlotte 1
Exact. La rencontre entre les futurs Roi Albert Ier et Reine Elisabeth des Belges a bien eu lieu à cette occasion.
Sophie 4
Voici la carte.
C’est entre les Champs Elysées et la Seine, dans les parages du Grand Palais. Le quartier en général fait face de l’autre côté de la Seine au Musée d’Orsay et au « Musée » de la Légion d’Honneur.
Charles
25 novembre 2010 @ 12:07
Après cet incendie, toutes les familles aristocratiques de Paris etaient en deuil. Il est aussi interessant a noter que plusieurs serviteurs ou bonnes ont peri avec leur « patron ».
La maison Borniol, fournisseur des grandes familles parisiennes, a ete pour la premiere fois de son histoire en rupture de cercueil en raison du nombre des victimes le meme jour.
Jay
25 novembre 2010 @ 12:16
je suis alle visiter cette chapelle
les messes sont données en italien
Jose
25 novembre 2010 @ 12:22
Le comte d´Eu (marié avec la princesse Isabelle de Bragance, héritière du trône du Brésil) était le frère du duc d´Alençon. Une chose à aprofondir c´est les rélations des deux familles (Dominique Paoli ne parle pas).La comtesse de Paris écrit dans son livre « Tout m´est bonheur » (p. 395)une page curieuse: « Latapie (bon vieux serviteur des comtes d´Eu)avait été le premier à annoncer la catastrophe du Bazar de la Charité à mes grands-parents. La comtesse d´Eu y avait passé la matinée puis était rentrée à Boulogne pour déjeuner; elle avait alors chargé son valet de pied d´une commission pour sa belle-soeur, la duchesse d´Alençon, qui était restée rue Jean-Goujon à la vente de charité.En arrivant place de l´Alma, Latapie voit une foule paniquée et de la fumée partout. Il quite sa voiture et va à pied jusqu´aux bords du Bazar; là ou lui dit qu´il est impossible d´aller plus loin…Il retourne alors au triple galop de son attelage à Boulogne, le comte d´Eu repart aussitôt ave lui rue Jean-Goujon et là ils restent des heures à attendre que l´on dégage des décombres les corps calcinés. Finalement ils apprennet la mort héroique et affreuse de la duchesse d´Alençon… Latapie a ensuite accompagné Bon Papa à Cannes pour y rechercher, sur la requête du duc d´Alençon, leur père, le duc de Nemours, afin qu´il assiste, à Dreux, aux obsèques de la duchesse d´Alençon ».
Curieux,Dominique Paoli ne parle pas aucun môt de cette présence du comte d´Eu au Bazar de la Charité, et de la présence de la comtesse d´Eu au matin du jour de la catastrophe. Il y a quelque source pour confirmer ce que dit la comtesse de Paris? La comtesse de Paris,d´ailleurs a commis un erreur:la mort de la duchesse d´Alençon a été le 4/5/1897; le duc de Nemours était mort depuis le 26/6/1896.
Caroline
25 novembre 2010 @ 12:26
A Francky,votre reportage tragique sur la soeur de mon idole ‘Sissi’ m’a glace au coeur!!Horrible avec ces photos bouleversantes!L’archeveque de Paris a cette epoque a tres bien fait de reagir en demandant la construction de la chapelle Notre-Dame de la consolation pour le souvenir de la duchesse d’Alencon! Je souhaite savoir qu’elle a aussi ete erigee pour l’hommage a toutes les autres victimes de cet horrible incendie!
Alix
25 novembre 2010 @ 12:41
Francky, un énorme merci pour l’évocation de cette princesse si tragique et si emblématique delsa condition féminine et des combats intérieurs qui agitaient bon nombre à cette intersection des siècles et des idées. Un énorme merci aussi pour l’évocation de cette Chapelle.
On ne louera jamais assez vos choix et la qualité de vos reportages.
Comme vous êtes fort bien versé, peut-être pourrez – vous répondre à ma question?
J’ai lu il y a quelques années un livre en anglais traduit de l’allemand où l’on parlait de l’incendie du Bazar de la Charité.
La liste des victimes que vous fournissez avec leurs dates de naissance est des plus éloquentes.
Le livre soulignait l’attitude ignomignieuse, couarde des hommes présents sur place. On releva presqu’exclusivement des femmes, des enfants, des ados ou de très jeunes adultes dans les décombres et parmi les blessés.
On parlait du sacrifice de la duchesse (et d’autres dames), qui pour elle était tragiquement logique (faites passer les plus jeunes avant moi) et du fait que bon de nombre d’hommes, y compris de sa propre famille, avaient piétiné, poussé, frappé les femmes et les enfants qui tentaient désespérement de sortir de la structure en feu!
patricio
25 novembre 2010 @ 12:41
bravo Francky pour votre reportage
amities
patricio
Alix
25 novembre 2010 @ 12:43
Cette question étant posé, en prenant en compte que l’évènement était très féminin.
Gabrielle
25 novembre 2010 @ 12:48
Ce qui m’a bouleversée dans ce drame c’est le nombre de victimes féminines.
Ce que j’ai lu sur la lacheté de certains hommes présents m’a fait froid dans le dos.
La duchesse d’Alençon était une femme belle et courageuse dont il faut se souvenir.
*GUSTAVE
25 novembre 2010 @ 13:12
@ Marie du Béarn
Le Thanksgiving est une importante fête américaine, donc aujourd’hui 25 novembre, réunions de familles et boustifailles de gros dindons pour remercier Dieu d’être américains. ( ! )
Au Canada, le Thanksgiving (Action de Grâces) était le 11 octobre, qui n’est rien d’autre qu’un prétexte pour s’offrir un long week-end et faire du shopping.
*g
Colette C.
25 novembre 2010 @ 14:04
Merci, Francky, pour cette rétrospective terrible, mourir brûlée vive, quelle horreur. Sa soeur, Sissi, a dit « Nous mourrons tous de mort violente » .cela s’est vérifié pour elle aussi, hélas!
Marie du Béarn
25 novembre 2010 @ 14:07
Francky, Alix,
Les hommes se sont comportés comme des lâches dans la panique généralisée par l’incendie du bazar.
Le nombre de victimes féminines peut aussi éventuellement s’expliquer par la mode de l’époque.
Les crinolines et les robes longues ont pu par leur lourdeur ralentir la fuite et l’élan de survie de ces dames.
Vous me direz ce que vous pensez de ma petite réflexion.
AnnedeBeaujeu
25 novembre 2010 @ 14:53
Merci à vous Francky ; riche ,émouvant et instructif votre article sur la tragédie du Bazar de la Charité.AdB
rominet09
25 novembre 2010 @ 15:04
Merci pour ce reportage qui nous permet d’imaginer un peu mieux ce qui s’est passé
Charles
25 novembre 2010 @ 15:12
Gabrielle,
Les stands etaient tenus par des Dames et la clientele etait essentiellement feminine, c’est pourquoi aussi les victimes etaient majoritairement du sexe feminin.
Ne voyez pas la ou il n’y en a pas de la lachete masculine!
Charles
25 novembre 2010 @ 15:16
Jose,
J’ai vu a Eu, il y a un mois, la petite maison de Latapie, le fidele serviteur des Orleans, a cote de la collegiale.
Elle est aujourd’hui propriete de la ville d’Eu.
*GUSTAVE
25 novembre 2010 @ 15:47
Sauf pour la mort de Madame d’Alençon je ne connaissais pas les détails de cette catastrophe. Merci pour cette page d’histoire tragique & surtout le site des photos affolantes du vieux Paris.
guizmo
25 novembre 2010 @ 15:50
Merci beaucoup Régine et Francky pour ce reportage et aux autres pour les informations apportée au cours de la journée
Cacouszka
25 novembre 2010 @ 16:16
Merci Francky pour ce reportage très complet. Je connaissais le drame mais dans ses grandes lignes, maintenant c’est beaucoup plus clair.
Hors-sujet :
Charles, je fais des recherches dans le cadre de mes études universitaires et je pense que vous seriez une mine d’informations. Si cela ne vous ennuie pas, permettez vous à Régine de me transmettre votre adresse e-mail afin que je n’encombre pas trop le site ? Je vous remercie, mais je comprendrais tout à fait que vous n’ayez pas le temps.
Caroline
25 novembre 2010 @ 16:27
A Francky,j’ai oublie de vous demander si la duchesse d’Alencon a une descendance actuelle!Bien merci d’avance!
Francky
25 novembre 2010 @ 17:23
Alix 37,
Merci beaucoup pour votre sympathique message, ainsi que pour ceux de tous les autres internautes !
Vous avez parfaitement raison à propos de la lâcheté des hommes présents lors de la tragédie. Sur le nombre total des victimes, on ne dénombre que 7 hommes, parmi lesquels 2 enfants, 2 médecins et un général…
Le comportement égoïste de la gente masculine à ce moment-là, est à mon sens, une tragédie supplémentaire !
Hugo
5 août 2022 @ 18:32
Vous (comme la quasi-totalité des intervenants) insistez beaucoup sur la lâcheté des hommes pendant l’incendie mais pas du tout sur le fait que la clientèle ainsi que les personnes tenant les stands était exclusivement féminine. Il faut aussi insister sur le fait que les femmes portaient à cette époque des vêtements lourds et encombrants (ne facilitant pas leur fuite), et enfin que dans de telles circonstances la panique peut submerger les individus et leur faire perdre toute notion de ce qui est juste ou mal.
Emy
25 novembre 2010 @ 17:33
« Le duc et la duchesse d’Alençon. Un couple de tragédie », est un très beau livre écrit en 1948 par Marguerite Bourcet, il a été réédité ces dernières années après celui de D. Paoli : y sont relatées l’enfance de chacun des deux, leur rencontre, leur très belle histoire d’amour, leur vie avec ses épreuves, la fin tragique de Sophie, le décès du duc… J’ai racheté un exemplaire pour pouvoir remplacer celui tout jauni et déchiré dont j’avais hérité ! C’est un de mes livres préférés, je vous le conseille. Ce sont deux très belles personnes. Des lettres de Sissi n’ayant été connues qu’à partir de 1950, le livre ne relate pas certains détails donnés par Dominique Paoli à propos de l’hospitalisation de Sophie-Charlotte.
Denise
25 novembre 2010 @ 18:52
Si je me souviens bien, les issues de secours étaient ou verrouilées ou ouvraient à l’intérieur, ce qui expliquerait l’effroyable bousculade.
Alix
25 novembre 2010 @ 18:59
Merci, Francky pour votre réponse.
L’ouvrage de Hilde Lehrmann parlait bien de l’attitude des hommes « présents sur place » qui selon des témoins qui tentaient d’intervenir de l’extérieur et de survivants avaient été monstrueuse par la propension massive à écraser tout ce qui se mettait en travers de leur chemin.
Les journaux ne s’étonnaient hélas pas du nombre de victimes féminines et d’enfants morts ou blessés mais bien de descriptions terribles (reproduction notamment du Figaro) et du fait que bien des femmes sur certains stands furent empêchées même de tenter leur chance vers les sorties par la gente masculine (gardes, organisateurs, visiteurs, jusqu’à leurs propres maris).
Régine
25 novembre 2010 @ 19:03
Cela fait longtemps que je n’ai pas pris autant de plaisir à lire les commentaires d’un article. Voilà un sujet qui nous a permis d’échanger des avis, des connaissances. Bref, d’en apprendre davantage. Merci encore à Francky pour ses recherches.
Je peux déjà vous dévoiler que dans les prochains jours, prochaines semaines, il y aura plusieurs articles sur des châteaux, des portraits dont la reine Victoria Eugénie (merci à Patricio, Sylvie-Laure,…), quelques collaborations avec des sites amis ) et quelques autres belle découvertes.
Bonne soirée
Régine
Bianca
25 novembre 2010 @ 19:05
Tous mes remerciements à Francky et à tous les internautes qui nous donnent maints détails et références d’ouvrages concernant les circonstances de ce terrible incendie dont j’avais eu connaissance.
Cette femme me paraissait plus équilibrée que sa soeur,l’impératrice Sissi.
marie-françois
25 novembre 2010 @ 19:15
L’incendie du Bazar de la charité a été l’occasion d’idéaliser,quelque peu, la personnalité de la duchesse d’Alençon.
Celle ci, comme ses soeurs,n’était pas tres « stable » psychologiquement parlant et n’a pas eu une vie conjugale tres sereine.
C’est le duc d’Alençon qui est le plus admirable dans l’affaire.
Francky
25 novembre 2010 @ 19:28
Marie du Béarn 43
Je ne suis pas un expert en mode féminine, mais il me semble que la mode des crinolines était terminée en 1897. La photo que j’ai placée dans cet article date de 1867. Si l’on s’en tient aux photos des années 1890, comme celles de l’impératrice Élisabeth d’Autriche, les robes sont beaucoup moins amples…
Cependant, vous avez raison: une robe est plus facilement la proie des flammes qu’un pantalon… Pardon pour ces détails lugubres…
Francky
25 novembre 2010 @ 19:45
Régine,
Vous me faites rougir….
Il est vrai que ce genre d’article prend un peu de temps, mais votre site est tellement enrichissant que c’est un plaisir pour moi d’y apporter mon humble contribution.
Et puis, étant marié avec Clio depuis longtemps, c’est un peu normal d’en faire profiter tous ceux qui apprécient Noblesse et Royauté et que je remercie pour leurs commentaires et appréciations.
Et si cela permet d’échanger de manière constructive et fructueuse, comme vous le dites, c’est encore mieux ! Je tâcherai de trouver un sujet moins lugubre la prochaine fois ! Promis ! ;)
Francky
Francky
25 novembre 2010 @ 19:58
Charles 46
Vous avez raison: les femmes étaient présentes en plus grand nombre que les hommes. Mais ceux-ci n’étaient pas absents de cette vente de charité. A titre d’exemple, le nonce apostolique y était une heure avant l’incendie.
Toutes les sources (il y a eu de nombreux témoignages de survivants) concordent pour souligner la précipitation des hommes présents à sortir les premiers, bousculant et piétinant les femmes sur leur passage.
Parmi les rares hommes décédés, on trouve un général et 2 médecins, donc des personnes accoutumées à envisager avec sang-froid le danger et la mort.
L’embrasement fut si rapide et effroyable que l’on peut malheureusement penser que l’instinct de survie l’a emporté sur la solidarité et la conscience, et a donné lieu à de telles attitudes.
chaton
25 novembre 2010 @ 20:15
@ Marie de Béarn 43, ici il s’agit d’un accident suivi de panique, je dirai que les temps n’ont pas changés dans le compartement des hommes il y a ceux qui agissent pour soi et d’autres qui aident et les moyens autrefois étaient un seau d’eau quant à la distance pour chercher l’eau cela n’est pas évoquée . Là où je suis d’accord avec vous la tenue des dames autrefois en cas de feu ici accidentel , la robe + l’éther créait une torche vivante pour ces dames comme quoi heureusement que l’époque a évolué toutefois nous ne sommes pas toujours à l’abri d’un feu n’est-ce pas ? parfois avec ou sans victime pour des raisons accidentelles ( accident de la route ou par avion ) ou avec victimes pour des raisons naturelles ( pendant les fortes chaleur , éruption de volcan …) ?
chaton
25 novembre 2010 @ 20:15
oups erreur pardon je voulais écrire : comportement
marie-françoise
25 novembre 2010 @ 20:27
Merci Francky pour ce reportage passionnant et original, je ne connaissais pas cette tragédie, aussi c’est avec beaucoup d’intérêt que je vous ai lu. bien amicalement
palatine
25 novembre 2010 @ 20:35
Marie-François, c’est vrai ce que vous dites, dans votre post 58, la vie conjugale de la duchesse d’Alençon ne fut pas un long fleuve tranquille, mais sa mort héroïque fit oublier tout cela…
Michèle
25 novembre 2010 @ 22:25
Merci Francky pour ce reportage.
Merci aussi à tous ceux et celles qui nous donnent des précisions sans oublier Régine pour avoir mis ce reportage en ligne.
martine
25 novembre 2010 @ 22:28
Francky
J’arrive un peu tard,mais je vous félicite pour ce documentaire très détaillé dont comme beaucoup j’en ai entendu parlé et pas avec autant de précisions sur cet incendie classé historique pour la France.
Vous avez raison,les femmes avaient des vêtements et des chapeaux qui ont pris rapidement les flammes,sans oublier le décor en carton etc,la lampe avec de l’éther (responsable avec ses vapeurs)l’entassement des gens dans ce bazar etc,le feu ne pouvait que faire de nombreuses victimes surtout féminines.
Nous attendons votre prochain reportage avec plaisir.
martine
25 novembre 2010 @ 22:33
Régine
Chouette,on va pouvoir se régaler avec tout ce que vous nous annoncez dans les prochains jours,j’adore les châteaux et une chance d’avoir des reporters dans cette catégorie dans votre site
Merci pour l’annonce
corentine
25 novembre 2010 @ 23:03
un complément
extrait de l’ouvrage de la comtesse de Pange née princesse Pauline de Broglie « Comment j’ai vu 1900 »
« Le « Bazar de la Charité » qui groupait toutes les oeuvres plus ou moins aristocratiques fut installé pendant plusieurs années rue de la Boetie. On menait volontiers les enfants à ces ventes pretextes à des réunions élégantes. Je me souviens très bien de ce comptoir de ma grand-mère (Madame d’Armaillé née Celestine de Segur) où était simulé un mât de navire chargé de petites poupées habillées en matelot……
En 1897, le « Bazar » fut transféré rue Jean Goujon dans un nouveau local plus luxueux que le precedent. Le 4 mai ,jour fixé pour la vente, il fut convenu que j’accompagnerai ma mère rue Goujon. Mais il arriva selon la coutume que ma mère fut prise d’une légère migraine et que la partie était décommandée. j’allais donc dans la chambre de ma grand mère, j’étais occupée avec un album de coloriage lorsque quelqu’un frappa à la porte. ce n’etait pas l’heure où d’ordinaire un valet de pied apportait le Journal des Debats sur un plateau d’argent, aussi le coup parut-il insolite. Ma grand mère se leva toute droite en disant « Entrez ». C’etait le maître d’hotel lui-même qui annonça d’une voie toute changée : « La princesse fait dire à Madame la Comtesse que le Bazar de Charité brûle ! »
Je dois noter que malgré mon peu d’expérience de toutes choses, j’eus la visiosn très nette de la catastrophe. je connaissais à peu près le décor, les comptoirs tendus d’andrinople rouge et chargée de bibelots fragiles, le velum jaune servant de plafond et j’imaginai aussitôt dans la salle l’affolement des dames tout empanachées et la bousculade des tréteaux et des chaises renversés.
Ma grand mère mit un châle et sa mantille noire , me prit par la main et monta avec moi dans le salon de ma mère où il y avait déjà plusieurs personnes. C’est la seule fois, je crois où je vis ma grand-mère chez sa fille !
Je ne sais comment on appris le drame et on ignorait encore le nombre des victimes. L’inquiétude était visible. Ma mère écrivait hâtivement des billets qu’elle faisait porter en ville par des domestiques. On fut assez vite rassuré sur le sort de ma soeur Albertine qui devait vendre ce jour là au comptoir d’une de ses parentes, la comtesse Louis de Luppé. Heureusement ma soeur avait eu aussi un léger rhume et avait preferé passé la journée à la campagne. Elle avait dit en partant : »je n’irai pas au bazar car on y aura trop chaud », paroles qui semblèrent après coup d’une ironie prophétique.
La comtesse Louis de Luppé fut brulée vive, on ne retrouva que son alliance et on ne sut jamais si le corps qui lui fut attribué était bien le sien.
Toute la soirée on parla de l’évènement. Les nouvelles arrivaient une à une et toujours effrayantes. L’annonce de la mort de la duchesse d’Alençon mit le comble à la consternation générale. On maudissait les organisateurs et l’idée absurde d’avoir installé un cinematographe dans la salle. Ma tante de l’Aigle fut sauvée par miracle en passant par le soupirail d’une cave d’une maison voisine, l’Hotel du Palais. Un garçon de cuisine parvint à déboulonner les barreaux et à sauver ainsi de nombreuses personnes. Ma tante que nous allâmes voir le lendemain donna des détails atroces. elle avait vu une de ses amies brûler comme une torche devant elle. Plusieurs dames parvinrent à sortir de la fournaise , mais tombaient brûlées avant de pouvoir gagner un refuge pendant que l’on coupait les barreaux du soupirail. Je vis sur les journaux illustrés les cadavres tordus et noirs étendus sur plusieurs rangs à l’intérieur du Palais de l’Industrie aux Champs-Elysées.
Plus de trois cents personnes avaient péri dans cette catastrophe qui fit une impression immense. je me rendais très bien compte qu’il s’en été fallu de peu que ma mère, ma soeur et moi nous n’eussions été parmi les victimes
On en parla toute une saison et la politique s’en mêla. j’entendis discuter le sermon que fit le Père Olivier à la cérémonie funèbre à Notre Dame. Profitant de la présence des ministres et des ambassadeurs, il présenta le désastre comme un necessaire holocauste offert au ciel en réparation des crimes du gouvernement. La mort de la duchesse d’Alençon lui paraissait une preuve irrefutable de cette manière de considerer l’évènement. Les journaux d’opposition soutenaient cette thèse avec violence mais je me souviens que mon père (le duc de Broglie) blâmait le Père Olivier, disant que c’etait maladroit de critiquer le gouvernement alors que les ministres anticléricaux faisaient un geste méritoire en assistant officiellement à une cérémonie religieuse. J’apprenais ainsi peu à peu à discerner le jeu singulier des passions. »
Pauline de Broglie, comtesse de Pange
extrait de « Comment j’ai vu 1900 » chez Grasset 1975
livre très interressant
Jacques-Régis du Cray
25 novembre 2010 @ 23:42
Merci pour cet article qui relate fidèlement l’évènement. Etant membre du conseil d’administration de l’association du Mémorial du Bazar de la Charité (rassemblant les descendants des victimes), qui est propriétaire des lieux, je me permets de répondre à quelques interrogations lues dans ces commentaires :
– La famille d’Orléans a été représentée lors des deux centenaires (celui de l’incendie et celui de la chapelle) :
1. Pour le centenaire de l’incendie (mai 1997), la comtesse de Paris était présente au vernissage puis à la cérémonie qui a eu lieu le 4 mai. Ce jour-là, elle était accompagnée de sa belle-fille, la duchesse d’Orléans.
2. Pour le centenaire de la chapelle (mai 2000), le duc de Vendôme est venu inaugurer l’exposition avec sa mère, la duchesse de Montpensier.
– Ce n’est pas le cardinal François Richard qui est directement à l’initiative de la construction de Notre-Dame-de-Consolation, mais les familles qui se sont réunies. Toutefois, le cardinal a soutenu le projet, est venu en personne poser la première pierre (4 mai 1898) et bénir la chapelle (4 mai 1900).
– la duchesse d’Alençon a aujourd’hui plusieurs descendants (par sa fille Louise, princesse de Bavière dont la fille Elisabeth a eu sept enfants qui vivent, sauf un décédé) et par son fils Emmanuel, duc de Vendôme. Des enfants de ce dernier, seules Marie-Louise, princesse de Bourbon-Siciles (un fils) et Geneviève, marquise de Chaponay (deux enfants) ont eu de la postérité.
– La thèse selon laquelle les hommes auraient poussé les femmes et se seraient tirés d’affaire est apparue dans un journal extrémiste antimonarchiste quelques jours après le Bazar de la Charité et n’a été retenue par aucun grand quotidien de l’époque. Ayant étudié entre 1997 et 2000 la généalogie des victimes, j’ai pu consulter les archives de la préfecture de police qui estiment que quelques dizaines d’hommes seulement étaient présents pour une assemblée de près de 1300 personnes. Quasiment aucun mari n’avait accompagné son épouse car, c’était un mardi et qu’ils travaillaient. C’était le cas de mon ancêtre qui est venue seule au Bazar où elle a trouvé la mort. Les rares victimes de sexe masculin sont – à une exception près – des retraités et des enfants. Enfin, il faut noter que la quasi-totalité des sauveteurs qui ont été décorés lors d’une cérémonie à la mairie de Paris quelques semaines plus tard étaient des hommes. Aucune couardise de la part des femmes. Il s’avérait que c’étaient essentiellement des hommes qui travaillaient dans le quartier (cochers, employés de l’hôtel du Palais sans parler des pompiers).
– Le nombre exact de victimes est de 125. Il y a eu quelques hésitations dans les journaux. Mais les dossiers de la préfecture de police sont très clairs à ce sujet. Ils ont même suivi jour après jour le sort de certaines personnes blessées qui sont mortes chez elles et qui ont été comptabilisées jusqu’à la fin du mois de mai.
– Enfin la chapelle Notre-Dame-de-Consolation est régulièrement ouverte aux visiteurs. La peinture intérieure de la coupole représente une partie des victimes dont – au centre – la duchesse d’Alençon. Par ailleurs, un chemin de croix se trouve à l’arrière de la chapelle. Les plaques mentionnant le nom de toutes les victimes s’y trouvent, de même que quelques cénotaphes, dont celui de la duchesse d’Alençon dont l’effigie est entourée des armes des Wittelsbach et des d’Orléans. Pour les horaires des visites, il vaut mieux s’annoncer à l’avance :
http://bazardelacharite.blog.free.fr/index.php?pages/Infos-pratiques
ou bien attendre les journées du patrimoine.
J.-R. du Cray
corentine
26 novembre 2010 @ 00:30
autre extrait de livre
extrait de « le duc et la duchesse d’Alençon, un couple de tragedie » de Marguerite Bourcet, librairie academique Perrin 1947.
« Le Bazar de la Charité etait non point une vente destinée à une oeuvre unique : de nombreuses oeuvres avaient jugé plus avantageux de s’associer. Elles louaient un vaste local à frais communs ce qui minimisait les dépenses, et permettait en outre de grouper acheteurs et invités. La plus authentique aristocratie presidant et patronnant ces oeuvres l’ouverture du Bazar de la Charité constituait chaque printemps un évènement de la saison parisienne.
le local était une longue galerie très legerement construite. Un immense velum la recouvrait, laissant filtrer la lumière. La porte principale donnait rue Jean Goujon, deux autres plus étroites débouchaient sur un terrain herbu. Ces portes ouvraient en dedans, personne n’avait attaché d’importance à ce détail.
On avait soigné la décoratipn intérieure en reconstituant des petites échoppes aux murs légers en cartons peinturlurées de couleurs vives leur prêtant un aspect joyeux d’échoppes du Moyen Age.
Une porte défendue par un tourniquet conduisait dans une petite salle obscur. Sur le fronton on lisait « Le cinematographe, photographies animées, prix d’entrée, 0 fr 50.
3h1/2 : le brouhaha d’une bonne compagnie d’une affluence élégante. beaucoup de jeunes filles , de nombreuses douairières aux cheveux blancs. Tout ce qui porte un nom dans le paris charitable, du faubourg Saint Germain au parc Monceau.
la duchesse d’Alençon preside presque au fond de la galerie le grand stand des Noviciats dominicains. Le duc d’Alençon vient d’arriver, il la trouve lasse. Elle parait souffrir de l’excessive chaleur.
4 h 1/4 : Le nonce vient de visiter les comptoirs. Il est parti depuis quelques minutes. Les Peres dominicains présents lui ont fait escorte. le duc d’Alençon aussi l’a reconduit jusqu’à la porte. Puis il s’est attardé pour échanger quelques mots avec un ami, à l’autre extrémité de la fête. Toute la longueur de la galerie le sépare du stand des Noviciats dominicains.
la duchesse d’Alençon rayonne. Jamais vente ne connut un tel succès. Quinze cents personnes environ se pressent dans ce hall long et étroit encombré de comptoirs, de bancs, d’attractions diverses. Le cinematographe refuse du monde. Il ne reste plus une place autour des tables à thé. Ochestre, musiques, valses lentes
et tout à coup, un cri jaillit d’on ne sait où : -AU FEU !
De ce premier appel d’alarme à la chute finale de la toiture, l’incendie du Bazar de la Charité devait durer exactement quatorze minutes.
Des gens commencent à courir en désordre vers la sortie.
Le duc d’Alençon qui se trouve à quelques pas de la porte principale a un reflexe de chef : assumer la direction, organiser ce départ.
A l’autre bout de la galerie, la duchesse d’Alençon garde son sang froid pour s’occuper des autres. Quant à se sauver, la sortie est encore aisée, l’idée n’en parait meme pas l’avoir effleurée.
« Surtout pas de panique » dit-elle. Elle indique à ses vendeuses une petite porte donnant sur le terrain vague. Elle prie que l’on veuille bien sortir en ordre : les jeunes d’abord, puis les visiteuses et enfin les titulaires du comptoir.
Soudain une gerbe de flammes fuse de la cabine du cinematographe. Avec une rapidité foudroyante, le feu a grimpé le long de la cloison. Pature toute trouvée : constructions légères, papiers, cartonnages. ne flamme atteint le grand velum qui sert de toiture et qui s’embrase d’un seul coup.
Le stand du Noviciat semble à peu près évacué. La duchesse d’Alençon a fait tout ce qui était en son pouvoir pour garantir le salut de ses compagnes. Il va falloir maintenant qu’elle se sauve à son tour.
La duchesse d’Alençon suivie d’une amie, la baronne H de France s’est dirigée vers le centre de la salle dans la direction de la porte principale.
La petite porte est sans dote plus proche mais c’est du coté de la grande porte qu’elel a aperçu son mari pour la dernière fois. Elle va tenter d’aller à sa rencontre.
cependant aux prix d’efforts surhumains, les vêtements en désordre, la chevelure et la barbe roussies, le duc d’Alençon a atteint le stand des Noviciats dominicains. Elle n’y est pas. Une ruée de foule le soulève, il se retrouve dehors par la petite porte.
Pendant ce temps, abandonnant la porte principale, la duchesse d’Alençon rebrousse chemin. Elle remonte vers le fond toujours suivie de l’amie qui ne l’a pas quittée. Elle arrive enfin harassée, haletante en vue de cette petite porte dérobée. En quelques instants celle ci est devenue inaccessible. Les montants ont pris feu. Elle replonge à contresens dans la foule furieuse, elle est heurtée. La voilà revenue devant ce comptoir des Noviciats où son mari l’a cherchée en vain quelques minutes plut tôt.
Ils se sont manqués.
Maintenant l’horreur a atteint son apogée. la chaleur est telle que les robes et les cheveux flambent spontanement. La duchesse d’Alençon s’adosse à son comptoir. Elle ne cesse de s’occuper de ceux qui partagent son sort. Elle les encourage, les console. une religieuse qui devait mourir à l’hopital quelques jours plus tard, vient s’abattre presque à ses pieds :
-Oh Madame, quelle mort
-Oui, mais dans quelques minutes pensez que nous verrons Dieu, que nous serons au ciel.
Son dernier mot….
Dans ce drame, en moins d’un quart d’heure, 143 personnes avaient trouvé la mort. »
Honorade
26 novembre 2010 @ 00:32
Francky, merci pour ce document très intéressant mais qui laisse muet de stupeur.
beji
26 novembre 2010 @ 01:07
il existe un livre ,format album ,de Dominique Paoli,
paru en 1997,préfaçé par la comtesse de Paris et intitulé: »l’incendie du Bazar de la Charité ».il est très intéressant,très complet enrichi d’aquarelles
et de photos et comporte le noms des victimes qui ont
péri soit dans l’incendie soit dans les jours qui ont
suivi;il me semble que la plus jeune victime est un
petit garçon de cinq ans,orphelin,qu’une dame et une
religieuse avaient accompagné à cette vente.
par ailleurs,j’ai lu que le duc d’Aumale,qui aimait
beaucoup sa nièce par alliance est décédé,suite à
l’annonce du décès de la duchesse d’Alençon.
je confirme,que le livre de Marguerite Bourcet est
un magnifique ouvrage,ne comportant pas certains
faits rapportés par Dominique Paoli dans sa biographie
de Sophie-Charlotte.
une cousine de Sissi,Mathilde,est aussi morte brûlée
vive,car surprise par son père alors qu’elle était
en train de fumer dans sa chambre ,elle a voulu cacher
sa cigarette qui a mis le feu à sa robe de bal;elle
était très jeune.
au cours de plusieurs voyages à Paris je suis allée à la chapelle,mais elle était toujours fermée.
Michèle
26 novembre 2010 @ 03:22
Jose (35)
Sur les journaux de l´Epoque: Le Figaro du mercredi 5 mai 1897 et des jours suivants
J´ai lu les pages concernant l´incendie du Bazar de la Charité et j´ai trouvé ceci:
Chez le Duc d´Alençon
La mort de la duchesse d´Alençon produit une impression indicible. Des personnes sans nombre vont demander de ses nouvelles au n°32 de l´avenue Friedland, sa demeure.
Dans la foule qui attend anxieusement, dans la cour, est la reine de Naples, soeur de Mme la duchesse d´Alencon; le baron de Muritiba, chambellan de Mme la comtesse d´Eu; le baron de Fonscolombe.,,,,,, On ne parle absolument pas du Comte d´Eu ou de la comtesse d´Eu.
Dams la liste des dames patronesses il n´y a pas le nom de la Comtesse d´Eu.
Sophie
26 novembre 2010 @ 07:28
Comme l’a écrit Régine, que de commentaires intéressants. certains ajoutés depusi hier soir. Un vrai plaisir ! Merci à tous et à Francky pour ses recherches
Caroline
26 novembre 2010 @ 08:39
Apres ces commentaires interessants et ‘macabres’,je vous conseille de lire des details sur la vie de la duchesse d’Alencon en ‘tapant’ la duchesse d’Alencon par Google!Effecrtivement,elle a eu une fille et un garcon avec une descendance.
corentine
26 novembre 2010 @ 09:26
descendance du duc et de la duchesse d’Alençon
le couple a eu deux enfants :
-Louise, Victoire, marie, Amélie, Sophie (1869-1952) mariée au prince Alphonse de bavière d’où deux enfants
-Emmanuel, Philippe, Maximilien, Marie, Eudes (1872-1931), duc de Vendôme, marié à la princesse Henriette de Belgique (voir dans la rubrique descendance)
la princesse Louise et le prince Alphonse de Bavière ont eu un fils Joseph-Clemens (1902-1990), sans alliance et une fille Elisabeth (1913-2005) mariée deux fois
descendance de la princesse Elisabeth de Bavière :
Elle se marie en 1eres noces en 1939 à Joseph von Kageneck dont elle aura 3 fils Hubertus (1940) et des petits jumeaux Peter et Michael le 4/12/1941. Mais quelques semaines plus tard, elle est veuve. Joseph von Kageneck a été tué en Russie le 29/12/1941.
veuve elle se remarie en 2nd noces en 1944 avec Ernst Kustner qui lui donnera 4 filles
du 1er mariage :
1-Hubertus (1940) marié à 4 fois et div 4 fois, il est sans descendance. Ses épouses sont successivement Krista Wohrl, Erika Mithoefer, Karin Waas et Michaela d’Autriche (fille de l’archiduc Otto)
2-Michael (1941) marié 3 fois avec
-Christine Bengels d’où Martin (1964), Alexandra (1966), André (1968)
-Beate Apeldorn d’où Carl (1972)
-Lieselotte Buchenthal d’où Philipp (1978) et Isabella (1984)
3-Peter (1941-2009), marié à brigitte von Sirvers d’où 3 enfants : Ferdinand (1978) marié à Nina Beranek qui ont un fils Maximilien né en 2010; Theresa (1980) et Constantin (1986)
du 2nd mariage :
4-Marie-Anne (1943) mariée à Adolph Schweitzer d’où Klaus (1966), Stephanie (1972) et Caroline (1974)
5-Felicitas (1945) sans alliance
6-Christine (1946) sans alliance
7-Gabrielle (1948) mariée à Hermann Rademacher d’où un fils Berndt (1978)
Dominique
26 novembre 2010 @ 09:29
Quelle tragédie!je ne connaissais pas complètement toute l’histoire et je ne savais pas ou se trouvé la « chapelle de notre Dame de Consolation ».MERCI A FRANCKY
corentine
26 novembre 2010 @ 11:12
ce que j’aime dans ce site de NR particulièrement, c’est la collaboration et la participation de tous
encore une fois merci et félicitations à Francky
et merci à Régine pour cette ouverture
Francky
26 novembre 2010 @ 13:59
Caroline 51
Veuillez m’excuser: j’ai oublié de répondre hier, à votre message concernant la descendance de la duchesse d’Alençon. Mais Corentine l’a fait entre temps, et je l’en remercie beaucoup !
Francky
26 novembre 2010 @ 16:17
Un grand merci aux différents internautes qui ont manifesté leur intérêt pour cet article, et qui ont apporté des informations complémentaires et très intéressantes. Comme quoi, comme le souligne Régine, échanger des avis constructifs et des connaissances, permet de réaliser des choses formidables ! Plutôt que de s’enliser dans des débats stériles et vexatoires…
Je voudrais remercier par la même occasion, monsieur Jacques-Régis du Cray pour son intervention, et lui demander si une messe est célébrée le jour anniversaire de la catastrophe, en mémoire des victimes ? Cela pourrait être intéressant de le savoir pour permettre aux Parisiens de souche ou de passage, d’aller se recueillir en ces lieux le 4 mai 2011.
Bon week-end à toutes et à tous.
Francky
minou
26 novembre 2010 @ 16:33
Histoire bien triste que je ne connaissais pas , la duchesse d’Alençon a eu une mort bien atroce comme toutes les autres victimes ( femmes et enfants) ….
J’en avais entendu parler de cette tragédie , à la lecture de Corentine , j’en suis vraiment bouleversée .
La sécurité n’existait pas à l’époque …
José
26 novembre 2010 @ 16:34
Merci,Michelle,très intéressant ce que vous dit (74). Au moins était là le baron de Muritiba, personne très lié à la princesse Isabelle, comtesse d´Eu. La comtesse de Paris aura elle embelie l´histoire?
cisca
26 novembre 2010 @ 21:38
Merci pour cet article. les commentaires sont aussi très instructifs.
Jacques-Régis du Cray
27 novembre 2010 @ 15:24
à Francky,
En effet, chaque année la messe anniversaire est célébrée dans la chapelle Notre-Dame-de-Consolation à la mémoire des victimes de l’incendie, notamment de la duchesse d’Alençon. Le chemin de croix est ouvert à cette occasion.
Sauf à de rares exceptions (lorsque le 4 mai tombe un dimanche par exemple), la messe est célébrée à 18 h chaque 4 mai, comme ce sera le cas l’année prochaine, le mercredi 4 mai 2011. En général, une annonce est diffusée dans le Figaro quelques jours auparavant. Je tâcherai de faire un rappel à la responsable du blog à ce moment-là.
Je renvoie au blog cité pour de plus amples informations.
J.-R. du Cray
angélique
27 novembre 2010 @ 15:54
magnifique reportage je connaissais cette histoire ! Et ces commentaires permettent d’en découvrir encore plus. Je vais me renseigner pour acheter le livre de Domninique PAOLI « l’incendie de bazar de la charité » !
Marie-France en Belgique
28 novembre 2010 @ 20:55
Merci à Francky, à Régine et à tous ceux qui ont commenté ce triste événement.
Je connaissais vaguement l’histoire de cet incendie tragique mais là je viens d’en apprendre beaucoup plus sur le sujet. Merci à tous.
Amitiés
noelie bourbon
14 décembre 2010 @ 19:51
Dans ma jeunesse ,j ai lue la biographie de la Duchesse D Alençon,et m a laisser ,tres triste en lisant ce livre ,on a constater le dechirant moment ou son epoux,a demander de la faire identifier par son dentiste,,tellement,elle etait meconnaissable,,comme bien d autres, SISSI a beaucoup soufert de cette catastrophe et ne s en ai jamais remise,pas plus que du deces de son fils,decidement ,cette imperatrice,a ennorment souffert de la perte des membres de sfamille,et quand elle est deceder elle meme ,elle est partie assassiner, j ai crus comprendre ,que la mort ne lui feaser pas peur,,et elle rejoint les amours de sa vie,,,Sophie sa fille ,son fils Rodolphe et sa soeur !