A Camden Town à Londres, le prince de Galles a inauguré le musée juif placé sous son patronage. (Copyright photo : Getty images)
A Camden Town à Londres, le prince de Galles a inauguré le musée juif placé sous son patronage. (Copyright photo : Getty images)
Juliette
15 décembre 2010 @ 10:48
Une très bonne chose. Pensons notamment à Disraeli, 1er ministre de la reine Victoria.
Colette C.
15 décembre 2010 @ 13:09
Un musée à voir lors d’une prochaine visite à Londres.
sho770
15 décembre 2010 @ 15:20
Je me demandais ce que pouvait bien dire « musée juif de Londres ». En fait, cela a l´air assez bien fait, avec une « History Gallery » qui retrace la vie des Juifs en Angleterre depuis l’an 1066 jusqu’à leur expulsion par Edward 1er en 1290. Les premiers Juifs à revenir étaient des sépharades d’Amsterdam et ce sont eux qui ont construit en 1701 la magnifique synagogue « Bevis Marks ». De nombreuses personnalités ayant marqué l’histoire du judaïsme anglais, tels Sir Moses Montefiore et Disraeli, y avaient leur siège attitré.
e sont ces Juifs venus de Hollande qui ont constitué la base de ce qui est généralement considéré comme la « nouvelle » communauté juive de Grande-Bretagne. Cette immigration fut suivie de celle des Juifs d’Europe de l’Est et, plus récemment, des Juifs allemands et autrichiens. La galerie présente l’arrivée progressive de ces différents groupes de Juifs ainsi que les divers niveaux de la société juive, les rabbins, les banquiers et grands industriels, toutes les couches de la société jusqu’aux colporteurs et mendiants juifs, en passant par le syndicat des boulangers juifs de Londres. Une importante section est consacrée aux boxeurs juifs dont Daniel Mendoza.
La galerie présente un certain nombre de portraits de personnalités datant du XVIIe siècle ainsi qu’une collection d’argenterie et de porcelaines.
Au premier étage, dans la « Ceremonial Art Gallery », le visiteur est guidé à travers les différentes étapes de la vie juive, de la circoncision à la tombe, en passant par le cycle des fêtes et des traditions.
http://www.shalom-magazine.com/Article.php?id=290112
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_juif_de_Londres
Caroline
15 décembre 2010 @ 21:37
A Juliette,j’admire votre erudition! Dans les anciennes cours royales ou seigneuriales d’Europe et d’Orient,les conseillers juifs des rois ou des reines etaient apprecies par leur intelligence ,mais on les jalousait pour des raisons evidentes!
Caroline
15 décembre 2010 @ 21:47
A Sho 770,votre commentaire historique est bien interessant a lire! Il est connu que le prince Charles se montre tolerant et toujours interesse par les coutumes des autres religions surtout au Commonwealth! En effet,la population juive actuelle au Royaume-Uni est estimee a 350.000 personnes! Environ,les deux tiers vivent dans la region de Londres.
Sylvie-Laure
16 décembre 2010 @ 06:22
Peut être hors sujet, ici, je viens de lire le livre de Mme Simone Veil, née Jacob titre « une vie », et ce livre, mémoires, raconte entre autre, son parcours, en politique, social.
On voit le combat que cette femme a du mener, pour ses lois, ses projets en matière de justice, aussi, et ses discours, en annexe du livre, sont des textes, criants de vérité, et de simplicité.
Un peu en comparaison, du livre « Mémoires » de l’impératrice Farah, paru en 2003, qui elle aussi faisait part de sa vie, au service de son pays.
Bien sur, les deux femmes sont différentes, mais peut être se sont elles rencontrées à Paris, et s’estiment-elles? Question de féminisme.. et des droits des femmes
Juliette
16 décembre 2010 @ 20:54
Caroline,
Merci beaucoup pour ce beau compliment.
Un peu HS: Allez-vous passer les fêtes de fin d’années en compagnie de votre ravissante petite-fille, que vous appelez « la hollandaise », et ressemblant à la petite fille qui était aux côtés de Mary du Danemark lors d’un précédent sujet?
Bonne soirée.
palatine
17 décembre 2010 @ 10:12
Caroline, la pièce « le marchand de Venise » de Shakespeare évoque déjà les juifs de cette époque et j’ai bcp aimé cette pièce, qu’on redecouvre sous un autre éclairage. Dans mon enfance, j’ai adoré le film « Ivanhoe » avec Robert Taylor, où Elizabeth Taylor toute jeune campe Rebecca, une jeune juive tres versée dans les sciences medicales et qui sauve la vie d’Ivanhoe. Plus tard, il se fait son champion pour l’arracher au bucher. Dernierement, Arte a présenté ce film pour parler du problème des Juifs au Moyens-Age.
Mon mari qui adolescent, avait aussi adoré ce film m’a dit qu’il n’avait jamais pensé à ce problème.
Je ne sais s’il y a ici des cinephiles, qui se rappellent ce que j’appelle le clou du film : quand Ivanhoe devant Jean sans Terre et ses conseillers, dégaine son épée, la baise, et declare qu’il sera le champion de Rebecca, la jeune Juive accusée de sorcellerie. Des decennies apres, sur Arte, le charme (absolu !) opère encore sur moi. Mon mari aussi a voulu revoir « Ivanhoe » et dit la meme chose que moi.
Je recommande ce film des années 50 à ceux qui ne l’ont pas vu. Joan Fontaine incarne la princesse saxonne Rowena, et c’est raté pcq elle avait un physique de trentenaire et, enfant, je ne comprenais pas comment un beau chevalier pouvait la préférer à l’adorable Rebecca qui avait l’aspect d’une jeune fille. Ce film montre bien en tout cas, que les Juifs déjà au Moyen-Age etaient les boucs emissaires quand ça allait mal et il remplit ainsi une fonction éducative.
Bon WE Caroline
Caroline
17 décembre 2010 @ 10:31
A Juliette,hi hi,si ma premiere petite-fille est surnommee ‘la hollandaise’,ma seconde petite-fille est ‘l’irlandaise’ car elle a une chevelure raide rousse flamboyant!Je m’amuse a donner des surnoms aux personnes que j’aime!Bon week-end!
Caroline
17 décembre 2010 @ 12:50
A Palatine,bien merci pour votre commentaire interessant!Lol,comment savez-vous que je suis cinephile?Alors,je ne manquerais pas de voir le film que vous m’avez conseille!Bon week-end!
palatine
18 décembre 2010 @ 11:19
Caroline, je ne savais pas que vous étiez cinephile, mais je sais que vous vous intéressez à beaucoup de choses.
Il y a des films qui sont moins bien que les livres dont ils sont tirés, mais pour « Ivanhoe » c’est le contraire.