C’est sur les contreforts des monts du Vichyssois, dominant la plaine de la Limagne que se dresse l’imposant château féodal de Busset qui fut depuis 1498 le fief de la maison de Bourbon-Busset, branche aînée mais non dynaste de la maison capétienne.
Après avoir été le fief des comtes de Vichy puis celui des barons d’Alègre, c’est en effet par le mariage en 1498 de Marguerite d’Alègre avec Pierre de Bourbon, chambellan du roi Louis XII, fils de Louis, évêque de Liège, et petit-fils de Charles Ier, duc de Bourbon, que la demeure entrait dans la maison de Bourbon, donnant ainsi naissance à la branche des Bourbon-Busset.
Selon la tradition familiale, Pierre de Bourbon serait issu du mariage qu’aurait contracté en 1464 le prince-évêque de Liège avec Catherine d’Egmont, duchesse de Gueldres. Toutefois cette union qui aurait été célébrée avant que Louis ne reçut l’ordination sacerdotale en 1466, ne fut jamais reconnue ni par son frère le duc Pierre II de Bourbon, ni par le roi Louis XI, beau-père de Pierre, aucune trace de contrat de mariage, n’ayant en effet jamais été retrouvée.
Il faut rappeler que Pierre II avait épousé Anne de Beaujeu, fille de Louis XI et que cette dernière entendait garder uniquement pour sa descendance à la fois l’aînesse et l’apanage de la maison de Bourbon.
Cette situation a conféré aux Bourbon-Busset un statut singulier : reconnus comme aînés de la maison capétienne mais non dynastes car selon les cas illégitimes ou simplement issus d’un mariage non reconnu par le roi, ils portent les armes de France chargées d’une brisure (souvent assimilée à une brisure de bâtardise) et d’un chef à la croix de Jérusalem.
Toutefois, depuis XIXème siècle, après la mort du dernier des princes de Condé, les Bourbon-Busset ont pris l’habitude de supprimer le chef de Jérusalem et de porter seulement les armes de France avec brisure, qui sont précisément celles que portaient ces princes avec deux anges au naturel pour tenants et l’ancienne devise des ducs de Bourbon « Espérance », le tout surmonté d’une couronne fleur-de-lysée de fils de France.
Enfin, ils ont reçu par un brevet officiellement décerné par Louis XV en 1761 le titre de « cousin du roi » et ont été admis par trois fois aux honneurs de la Cour en 1753, 1767 et 1772.
La Maison de Bouron-Busset a contracté tout au long des siècles des alliances avec de nombreuses maisons ducales françaises ou étrangères parmi lesquelles on peut citer les La Rochefoucauld (1564), La Vauguyon (1725), Clermont-Tonnerre (1743), Gontaut-Biron (1818), d’ursel (1882), Brissac (1884) ou Mortemart (1944). Sans oublier l’alliance contractée en 1927 par Madeleine de Bourbon-Busset avec le prince Xavier de Bourbon-Parme, fils de Robert, duc de Parme et de Maria Antonia, Infante de Portugal.
Elle a fondé deux branches : celle des comtes de Lignières par le mariage en 1796 de Louis-Antoine de Bourbon avec Marguerite, fille du marquis de Lordat, héritier du domaine de Lignières en Berry et en 1875 celle des comtes de Châlus par le mariage de Guy de Bourbon avec la princesse Yolande de Polignac, fille du prince Armand et de Marie Louise de Berton des Balbes, des ducs de Crillon.
Fixés depuis la fin du XVème siècle dans leur demeure ancestrale de Busset, les barons puis les comtes de Busset ont toujours servi avec fidélité et loyauté la monarchie légitime. Parmi eux, on peut citer Pierre (1464-1529), qui fut conseiller et chambellan du roi Louis XII, Claude (1531-1588), gouverneur du Limousin et gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, César (1565-1631), gouverneur de Carlat et de Murat, Louis (1648-1677), lieutenant général de l’artillerie de France tué au siège de Fribourg, François (1722-1793), maréchal de camp qui s’illustra pendant la guerre de succession d’Autriche et fut premier gentilhomme de la chambre du comte d’Artois, Louis François (1749-1829), menin du dauphin (futur Louis XV) qui émigra pour rejoindre l’armée du prince de Condé (cf. illustration).
François-Louis (1782-1856), pair de France, lieutenant-général qui démissionna en 1830 pour ne pas servir le régime de Louis-Philippe ou encore Robert (1848-1918) qui fut pendant vingt ans le fidèle représentant du comte de Chambord en Bourbonnais.
Le château de Busset fut édifié au XIVème siècle par les comtes de Vichy sur les vestiges d’une ancienne commanderie de templiers. Il se présente sous la forme de deux puissants corps de bâtiments se coupant à angle droit et flanqués de quatre tours du trésor, de l’horloge, Henri IV et de Riom, cette dernière étant la plus spectaculaire avec le hourd de bois surmonté d’une toiture en bardeaux qui la couronne.
L’édifice fut ensuite modifié sous la Renaissance lors du mariage en 1530 de Philippe de Bourbon, baron de Busset avec Louise Borgia, fille de César Borgia, duc de Valentinois et petite-fille du fameux pape Alexandre VI, né Rodrigo Borgia. C’est Louise qui fit notamment aménager dans l’aile gauche une galerie ouverte à onze arcades en plein cintre dans le goût italien.
Mais c’est au milieu du XIXème siècle que la demeure devait connaître d’importants remaniements qui allaient profondément modifier l’ensemble de l’aile Nord tant ses façades que ses décors intérieurs. Elles furent confiées par le comte François-Louis-Joseph de Bourbon-Busset au célèbre architecte angevin René Hodé qui rhabillera alors l’ensemble du corps de logis nord dans un style néo-gothique exubérant. Précurseur de Viollet-le-Duc, Hodé « enrichira » les différentes façades de créneaux, mâchicoulis, poivrières rehaussant les toitures et les coiffant d’imposants épis de faîtage.
Il achèvera son ouvrage en plaçant sur le tympan de la porte d’entrée de la demeure les armes modernes des Bourbon-Busset surmontées d’une couronne de fils de France soutenue par deux anges dans des nuées.
Quant aux intérieurs, ils seront également totalement transformés par l’architecte angevin : les murs seront garnis de lambris de chêne à décor « en plis de serviette » et recouverts de cuirs gaufrés ou de papiers peints de fleur-de-lys stylisées et croix de Jérusalem, les cheminées seront recouvertes de polychromies aux couleurs vives tandis que des clés d’ogives seront rajoutées aux plafonds des galerie dans le plus pur style néogothique.
Toutefois à partir de 1920, le comte François de Bourbon-Busset (1875-1954) fera procéder à une importante campagne de « dérestauration » des façades et des couvertures qui visera à redonner à la demeure son aspect d’origine en supprimant l’essentiel des éléments néogothiques qui alourdissaient les façades et en rabaissant la hauteur de la plupart des toitures.
A l’intérieur également, les polychromies qui recouvraient murs, plafonds et cheminées seront également supprimées. seule la cheminée d’une chambre a conservé son décor néogothique. (Merci à Néoclassique pour cet article, ses recherches, et les images)
La suite de cet article demain…
Damien B.
14 février 2011 @ 07:36
Merci Néoclassique de nous présenter ce château, prétexte également à évoquer l’intéressante histoire des Bourbon Busset.
Jean I
14 février 2011 @ 07:42
Merci beaucoup à Néoclassique pour cet article fouillé et si bien documenté. J’en ai beaucoup appris et vivement la suite demain !
naucratis
14 février 2011 @ 07:47
Article passionnant !
Merci beaucoup à Néoclassique de l’avoir rédigé !
Anais
14 février 2011 @ 07:48
Bravo à Néoclassique pour cette nouvelle contribution au site. Je connaissais de nom la famille de Bourbon-Busset mais sans plus, merci donc pour tous ces détails.
guizmo
14 février 2011 @ 08:00
Merci Régine et Néoclassique pour ce reportage trés intéressant et complet.
Michael
14 février 2011 @ 08:09
Merci Néoclassique. Vous pouvez ajoutez que les Bourbons-Busset ont continué après le comte de Chambord à être des fidèles de la Maison de France. D’ailleurs, La comtesse Ariane de Bourbon-Busset était témoins au mariage des comtes de Paris en 2009 à Arcangues.
Agnès de S M
14 février 2011 @ 08:20
Merci beaucoup, nous apprenons tellement sur ce site, et vivement demain pour la suite.
Luiston de Borbléans
14 février 2011 @ 08:22
Voici donc le fief de Nos comtaux Cousins Busset des Lys de France présenté en toute sa magnificence. Merci à Sire Néoclassique(ou Dame, Nous ne savons au juste…) pour cette très intéressante contribution. Nous attendons la suite avec impatience.
Marie17
14 février 2011 @ 09:01
Magnifique Chateau et historique très bien conté
Merci Neoclassique
Charles
14 février 2011 @ 09:03
Merci pour ce beau reportage consacre au chateau de Busset.
Je salue la Maison de Bourbon-Busset pour sa loyaute et sa fidelite envers les rois de France et aujourd’hui pour Mgr le comte de Paris.
Sophie
14 février 2011 @ 09:19
Magnifique château. Je suppose que dans la 2ème partie nous en apprendrons davantage sur ce qu’il est devenu aujourd’hui. Merci beaucoup à Neoclassique pour ses recherches et son texte si bien rédigé.
joyes
14 février 2011 @ 09:25
C’est passionnant!Vivement la suite! Merci beaucoup!
Catherine 1315
14 février 2011 @ 10:08
Ces reportages sont toujours passionnants, intéressants et très bien documentés. En attendant avec grand plaisir la suite demain.
Charlotte
14 février 2011 @ 10:40
Je me joins aux précédes commentaires élogieux : merci à Néoclassique pour ce très bel article et toutes ces explications. J’attends évidemment avec impatience la suite demain.
Francky
14 février 2011 @ 11:03
En ce 14 février, les amoureux des châteaux et de l’Histoire sont comblés !
Un grand merci à vous, Néoclassique, et à Régine, pour ce beau cadeau.
Francky de Navarre.
yvesdijon
14 février 2011 @ 11:05
bravo pour cet article sur la demeure des Bourbon Busset. Etant moi même bourbonnais de naissance, j’ai visité le château il y a 5 ou 6 ans. Il m’avait permis de mieux connaître l’histoire de cette famille que vous complétez par votre article.
Malheureusement, aujourd’hui il n’appartient plus à la famille des Bourbon Busset …
J’en profite pour ce qui aime les belles demeures que le bourbonnais en possède de très belles, dont bien sur La Palice, et surtout un certain nombre de petits manoirs très intéressant à voir.
C’est la première fois que je m’exprime sur ce site que je consulte très souvent.
Bravo pour votre travail.
par contre, bonjour parfois les commentaires de vos lecteurs, c’est désolant mais bon chacun à le droit de s’exprimer
bonne journée
Pourceaugnac
14 février 2011 @ 11:15
Merci à Neoclassique pour son article et ses belles illustrations.
Quelques précisions :
Nulle trace dans aucun acte d’un mariage avec Mlle d’Egmont, pure légende destinée à nier la bâtardise certaine des premiers Busset.
Armes : rappelons que les armes anciennes des Bourbon-Busset sont « d’argent au pal élargi de Bourbon, au chef de Jérusalem ». Illustration ici : http://stephane.thomas.pagesperso-orange.fr/images/blasons/bourbon_busset.gif
C’est la réduction des armes des armes de Bourbon sur un pal qui marque la bâtardise assumée. Nous retrouvons cette même marque sur les armes des premiers Somerset, bâtards de Beaufort. Cependant les Busset ont bon droit aujourd’hui de reprendre les armes de Bourbon moderne, les autres Bourbon non royaux étant éteints.
La couronne de fils de France représentée dans leurs armes est pure ignorance. Même s’ils étaient légitimes, les B-Busset n’auraient timbré leurs armes que de la couronne de prince du sang qui comporte deux feuilles d’ache entre les fleurs de lys : illustration ici : http://www.euraldic.com/media/couronnes/x18_cour_prince_sang.gif
Titres : Les B-Busset ne sont comtes que par courtoisie. Ils sont barons de Busset depuis 1824 (Régis Valette, catalogue de la Noblesse, Paris, Robert Laffont, 2007). Sachant que leur titre principal est celui de « cousin du roi », qui les place en fait au rang des ducs ! Ce rang réel explique la qualité de leurs alliances.
Enfin à ma connaissance Busset a été vendu (la comtesse F. de B-Busset n’y serait que locataire), Châlus a été vendu aussi et Lignères est passé aux B-Parme. Charles de Bourbon, baron de Busset habite le beau château du Saussay à Ballancourt, hérité des Colbert, marquis de Chabanais. http://www.tourisme-essonne.com/fr/decouvrir/jardins-et-chateaux/les-incontournables/fiche/chateau-et-parc-du-saussay/
corentine
14 février 2011 @ 11:19
félicitations Neoclassique
c’est passionnant
merci beaucoup de nous faire découvrir un peu mieux cette branche capétienne
je ne connaissais pas ce château
j’attends avec impatience la suite
Cécile
14 février 2011 @ 11:46
Je ne vais pas être très originale : merci à Néoclassique pour votre article si bien documenté, vos recherches, illustrations et la qualité incontestable du texte. J’attends la suite demain mardi !
Catoneo
14 février 2011 @ 12:03
Parmi les positions remarquables des comtes de Bourbon-Busset, il sied d’ajouter le commandant François de Bourbon-Busset, chef du Deuxième bureau de la 1ère Armée, qui fut missionné pour accueillir et convoyer les quatre Mercedes des plénipotentiaires impériaux un certain 7 novembre 1918, afin qu’ils puissent rejoindre sans encombres la Villa Pasques de La Capelle (Aisne) entre uhlans et fantassins.
On ne peut oublier non plus son fils, Jacques de Bourbon-Busset, qui fut président de la Croix Rouge (1948) avant de devenir chef de cabinet de Robert Schuman au Quai d’Orsay.
A.Lin
14 février 2011 @ 12:19
Merci Néoclassique pour cet article fort intéressant.
Belles photos et texte détaillé d’un point de vue historique et généalogique.
Famille dont on connaît plus ou moins le nom mais ici, on en apprend un peu plus.
Et j’attend patiemment la suite …
Caroline
14 février 2011 @ 12:28
A Neoclassique,votre reportage est tres interessant et j’attends la suite demain!
neoclassique
14 février 2011 @ 13:09
Pourceaugnac 17
Merci de toutes vos précisions auxquelles j’apporte aussi les miennes.
Effectivement les variations observées dans les armoiries portées par les Bourbon-Busset sont nombreuses dans l’histoire. Et il est parfaitement exact que les premiers Bourbon-Busset ont effectivement porté un écu avec pour partie les anciennes armes des ducs de Bourbon, à savoir un semis de fleur-de-lys dites « Bourbon ancien ». Mais il est difficile dans un article, fût-il détaillé comme j’ai essayé de le faire, d’inclure toutes ces vicissitudes héraldique.
S’agissant de la couronne dite de « fils de France », elle a effectivement toujours figuré sur leurs armes. Mais il n’y a pas, comme à l’habitude, d’accord entre les généalogistes sur sa définition précise (avec ou sans feuille d’ache)
Il suffit de consulter le lien ci-dessous pour s’en convaincre :
http://www.heraldique-europeenne.org/Regions/France/Couronnes.html
En revanche, s’agissant de leurs titres, les Bourbon-Busset ne sont pas comtes par courtoisie. Mais c’est Claude qui fut titré comte par lettres patentes signées du roi Henri III en 1586 (source : entre autres, l’ Annuaire de la Noblesse de France, Comte d’Angerville, Paris, édition de 1994). Le titre de baron auquel vous faites référence est effectivement bien de 1824 mais il ne concerne que l’accession à la pairie de Francois-Louis-Joseph comme baron-pair héréditaire avec constitution de majorat et règlement d’armoiries.
Enfin, le château de Busset a, hélas, quitté les mains de la famille Bourbon-Busset depuis 1996, même si la comtesse François, née Brenda Balfour, aujourd’hui âgée de 90 ans y réside toujours. Mais vous serez tout cela en lisant la suite de mon article demain.
neoclassique
14 février 2011 @ 13:15
Catoneo 20
Vous avez parfaitement raison
Mais je parle plus largement du commandant François de Bourbon-Busset dans mon article de demain et vous pourrez y voir son très beau portait par Marcel Baschet.
J’y évoque également Jacques, l’académicien mais je compte le faire une autre fois plus largement en évoquant le château du Saussay à Ballancourt, propriété de sa mère, née Colbert, où il passa toute sa vie.
neoclassique
14 février 2011 @ 13:25
Michaël 6
Pas de récupération hâtive, d’autant que cela n’est pas exact du tout.
Il n’y a pas d’unanimité chez les Bourbon-Busset autour de la maison d’Orléans que vous appelez « de France »
Si la branche de Jacques a toujours été liée aux Orléans, Charles ayant été parrain de Louis-Philippe, fils de Thibault et son épouse Ariane (on dit la comtesse Charles, jamais la comtesse Ariane), témoin du remariage du comte de Paris, la branche de François, elle a toujours penché du côté de l’aîné des Bourbons et le prince Alphonse, duc d’Anjou et de Cadix, fut très souvent reçu à Busset.
Nemausus
14 février 2011 @ 13:38
merci néoclassique de mieux faire connaître cette branche de la maison capétienne…
Nemausus
14 février 2011 @ 13:41
LOL Charles n’a pu s’empêcher de venir rajouter son espérance sur cet article…. hillarant !
Luise
14 février 2011 @ 14:43
A Neoclassique
merci et à demain pour la suite
jul
14 février 2011 @ 18:07
Merci pour ce beau et précis reportage Néoclassique.
Content d’apprendre que les Bourbon-Busset n’ont pas reconnu Louis Philippe d’Orléans ! Ce fut courageux.
Th
14 février 2011 @ 18:07
Bravo et merci : c’est un superbe reportage !
neoclassique
14 février 2011 @ 18:10
Nemausus
Et oui, le dénommé Charles est incorrigible.
il tente de récupérer chaque sujet au profit de ses chers Orléans. Mais ce n’est pas exact. Les Bourbon-Busset, comme je l’ai dit, sont aujourd’hui partagés entre les Orléans et la branche aînée des Bourbon.
JAusten
14 février 2011 @ 18:26
merci Néoclassique pour ce très charmant reportage
il me semble que la famille aurait gardé au moins une aile ou alors une maison sur la propriété ?
shandila
14 février 2011 @ 18:36
Merci à Néoclassique et Régine pour ce passionnant sujet. Texte interessant et très belles photos. Cette rubrique est toujours source d’enrichissement personnel.
AnnedeBeaujeu
14 février 2011 @ 18:58
Un très grand merci à Néoclassique et à Régine pour cette riche documentation,très bien illustrée de surcroît.J’attends aussi la suite !
Là réside bien tout l’intérêt du site de Régine: on découvre ou redécouvre ;on apprend et puis voilà notre curiosité bientôt piquée au vif!
Nos recherches s’en trouvent alors orientées et dans le meilleur des cas souvent assouvies et parachevées par un petit voyage imprévu quelques semaines auparavant.Quel charme alors lorsque l’on a le temps de se faire plaisir!…
Alors ce soir par exemple; si l’impatience vous gagne et si Régine le permet,allez jeter un oeil sur Google… tapez : « » Château de Busset « » ,je vous suggère alors d’ouvrir en premier: »images correspondant à « Château de Busset »et là…vous ne serez pas déçus par la beauté des images puis ensuite tapez sur le site succédant immédiatement à celui-ci Château de Busset, Wikipédia.Vous retrouverez quelques infos et au bas de cette page; ouvrez: »Château de l’Allier »…vous en aurez un aperçu ,hélas bien trop bref tant il en manque et non des moindres.
Partez bientôt à la redécouverte des Bourbon-Parme aussi dont nous parlions il y a peu avec le décès de Charles ex-époux de Irène des PaysèBas;voyez les châteaux de Fourchaud/Besson ;celui d’Anne de Beaujeu à Moulins;d’autres comme à Montluçon /Bourbon L’ Archambault/ Cérilly après être passé par la nécropole royale de Souvigny.Après ,allez voir dans les gorges de la Sioule celui de Chouvigny etc…Je ne peux tous les citer à mon grand regret et puis je n’ai pas le talent de Néoclassique ni celui de Pourceaugnac.Ces châteaux se visitent tous ou presque.Vous n’imaginez pas combien l’on est surpris de découvrir ou redécouvrir autant de merveilles pour la plupart en bon état de conservation.
Le Bourbonnais est un véritable livre d’Histoire à ciel ouvert pour autant que l’on prépare son périple un peu à l’avance ,pour ne rien manquer et éviter de revenir sur ses pas.C’est un peu comme si en faisant quelques kilomètres on tournait la page d’un livre de la grande Histoire.Chaque siècle y est évoqué ,présent.
N’est-ce pas Yvesdijon ? Notre berceau aura tangué sous le même ciel ! De plus,le bleu du ciel bourbonnais est aussi beau ,aussi pur paraît-il que celui du Val de Loire!
Bon,vivement demain pour lire la suite, Néoclassique!
Bonsoir à tous et faites de belles visites …en rêvessss.Adb
AnnedeBeaujeu
14 février 2011 @ 19:06
Oups:…des Pays-Bas
Un petit galopin de -e- pressé de sauter les touches du clavier sans doute ,est venu squatter mine de rien, la place du tiret! Non mais ! Cela ne se fait pas ! Adb
Pourceaugnac
14 février 2011 @ 21:01
à Neoclassique : merci encore pour ce bel article et pour la qualité de vos réponses.
D’accord avec vous finalement sur ces variations en matière de couronne. On voit bien le duc de Penthièvre, arborer une couronne de prince du sang dans « L’Armorial Dubuisson » de 1757.
Très belle peinture de Guillemette de Colbert-Chabanais, comtesse de Busse, mère de l’académicien au château de Saussay.
Colette C.
14 février 2011 @ 21:07
Merci, Néoclassique, pour cette rétrospective si intéressante.
Sylvie-Laure
14 février 2011 @ 21:33
Néoclassique, soyez remercié (e) ?? pour ce magnifique reportage, qui plait beaucoup. Nous aimons nos châteaux, en France, et leur Histoire, nous interesse bien, les collections, les Familles qui en héritent, les restaurent, les font visiter parc, jardins et Demeures, bref, tout ce qui nous rappellent que nous avons eu par le passé, des rois, et des Familles de la Noblesse, qui maintiennent tant bien que mal, nos pages d’Histoire,
et que j’ai toujours plaisir à visiter, et admirer parmi mes loisirs, et vacances que je passe dans mon beau Pays.
Cet Eté, ce sera encore l’Auvergne, et les Monts du Sancy.
Charles
14 février 2011 @ 21:34
Il est aussi interessant a noter qu’un ancetre de Marie-Liesse de Rohan-Chabot, duchesse d’Angouleme : Louis Antoine Paul de Bourbon-Busset, vicomte de Busset, seigneur de Vezigneux est ne le 11 novembre 1753 au chateau de Busset et deceda le 9 fevrier 1802 au chateau de Ligneres, aujourd’hui propriete du prince Sixte-Henri de Bourbon de Parme.
Le comte Gabriel de Chabannes (1898-1966) arriere-grand-pere de notre duchesse d’Angouleme est ainsi une arriere-arriere-petite-fille de ce vicomte de Bourbon-Busset (1763-1802), chatelain de Busset.
neoclassique
14 février 2011 @ 21:36
Pourceaugnac 36
tout à fait d’accord avec vous, cette peinture de Guillemette de Colbert est tout à fait intéressante.
Elle est signée du grand portraitiste des gens du monde qu’était Marcel Baschet et elle faisait pendant au portrait de son époux, également par Baschet, que vous verrez dans la suite du reportage et qui malheureusment est restée à Busset et n’a pas pu venir rejoindre son pendant au Saussay.
Vous connaissez le Saussay?
pierre-yves
14 février 2011 @ 22:41
Une visite comme si on y était, avec photos et force détails sur l’histoire de cette propriété, des expositions en rafale, décidément, c’est culture à donf sur N&R !
Merci à néoclassique pour son travail très documenté.
neoclassique
14 février 2011 @ 22:43
JUL 29
comme je l’ai indiqué dans une réponse, le comte et la comtesse François de Bourbon-Busset avaient pu négocier au moment de la vente du château, un droit de séjour dans la demeure jusqu’à leur mort. Ayant survécu à son mari, Brenda de Bourbon-Busset occupe donc toujours aujourd’hui un vaste appartement de 5 pièces situé au rez-de-chaussée de l’aile sud
Charles
14 février 2011 @ 22:45
La Maison de Bourbon-Busset a toujours soutenu avec loyaute les princes de la Maison d’Orleans depuis le deces du comte de Chambord.
Seule Brenda Balfour epouse d’un cadet Bourbon-Busset a soutenu don Alfonso de Borbon-Dampierre, duc de Cadix. Cette derniere a invite plusieurs fois a Busset le petit-fils d’Alfonse XIII car elle souhaitait plus que tout le marier a sa fille Anne-Laure veuve du comte Robert de Bourbon-Busset. Quant au comte Francois epoux de Brenda Balfour, il etait tres proche de la comtesse de Paris au grand desespoir de son epouse Btenda !
Aujourd’hui Charles, comte de Bourbon-Busset, son fils Philippe ainsi que son frere Jean-Louis, vicomte de Bourbon-Busset soutiennent le chef de la Maison de France et le duc de Vendome.
Louise.k.De France
14 février 2011 @ 23:25
J’ai beaucoup aimé ce début de visite et attends la suite avec impatience.
Francky
14 février 2011 @ 23:27
Charles
Vous qui saisissez l’occasion de cet article pour parler de vos chers Orléans, je vous rappelle que le 10 février était l’anniversaire du prince François, fils de Michel d’Orléans, comte d’Evreux et qu’il eut peut-être mérité un portrait, ainsi que vous le faites pour tous les enfants et petits-enfants des Comtes de Paris défunts….
Je regrette un peu cette « différence de traitement » que vous accordez à certains, car il me semble qu’ils appartiennent tous à la même famille, non ? Et le prince François n’a pas encore « démérité » à vos yeux, du moins je l’espère…
Charles
15 février 2011 @ 09:31
Francky,
Vous avez raison de souligner le récent anniversaire du prince François d’Orléans, Petit-Fils de France.
Ce dernier est un prince discret, presque timide. Je me ferais une joie de faire son portrait l’an prochain, à l’occasion de son 30ème anniversaire.
Bien à vous,
Charles
neoclassique
15 février 2011 @ 09:38
Sans vouloir accorder de l’importance à l’habituel couplet du porte-voix de la maison d’Orléans, ceux-ci me semblant décidément relever d’une certaine forme de névrose obsessionnelle, je me dois cependant d’en corriger l’inexactitude en précisant les choses suivantes :
1. les Bourbon-Busset n’ont jamais soutenu avec loyauté les Orléans. Certains se sont ralliés avec résignation au comte de Paris, d’autres ont purement et simplement refusé de le suivre. D’ailleurs, aucun d’eux n’a joué un rôle actif auprès des Orléans comme ce fut le cas auprès des Bourbon.
2. lorsqu’en 1987, le comte et la comtesse de Bourbon-Busset ont organisé un extraordinaire grand bal pour célébrer le millénaire capétien, ils l’ont tout naturellement fait présider par l’aîné des capétiens, à savoir le duc d’Anjou. Et aucun prince d’Orléans ne fut invité.
3. amateur de femmes belles et élégantes, le comte François de Bourbon-Busset ne pouvait qu’être séduit par la comtesse de Paris qui l’était incontestablement. Mais point n’était besoin de lui parler du comte de Paris…
4. quant à Charles de Bourbon, l’actuel comte de Busset, il est si peu intéressé par les Orléans qu’il n’accompagnait même pas sa femme au mariage du comte de Paris.
Tout es dit.
neoclassique
15 février 2011 @ 11:05
Enfin, toujours en réponse au message du porte-voix de la maison d’Orléans (43), j’ajouterai qu’aucun des Bourbon-Busset n’a jamais porté dans ses prénoms celui de Philippe, prénom usuel des Orléans.
Et ceci n’est, bien entendu, pas un hasard….
Charles
15 février 2011 @ 12:48
Néoclassique,
Le bal dont vous parlez a été organisé par le comte et la comtesse François de Bourbon-Busset et non par le chef de famille comme vous le dites. Brenda Balfour, comtesse François de Bourbon-Busset avait organisé une fête grandiose sans en avoir les moyens. Son gout du luxe et ses dépenses irraissonables ont précipité la vente du châreau au grand dam du chef de famille.
D’autre-part, le comte de Bourbon-Busset actuel est tres proche du comte de Paris actuel contrairement à vos affirmations. Charles, comte de Bourbon-Busset était même présent à l’acte de titulature du prince Charles-Philippe d’Orléans, Petit-Fils de France. La présence du véritable ainé des Capétiens avait valeur de symbole.
Charles, comte de Bourbon-Busset a été choqué et malheureux de la vente du chateau de Busset.
Sigismond
15 février 2011 @ 12:50
Pourceaugnac (17)
Merci beaucoup pour ces rappels très importants concernant la filiation illégitime de Pierre de Bourbon, bâtard de l’évêque de Liège et d’une inconnue, et concernant la bâtardise assumée dans les armes de cette branche, non dynaste puisque illégitime. Anne de France, dame de Beaujeu puis duchesse de Bourbon, n’est pour rien dans l’inexistence du mariage inventé de l’évêque de Liège.
Rappelons aussi que jusqu’en 1791, la branche aînée illégitime (donc non dynaste) des Capétiens était celle des Saint-Remy, issue d’un bâtard du roi Henri II et de Nicole de Savigny. Cette branche s’éteignit avec Jeanne de Saint-Remy, la fameuse comtesse de La Motte de l’affaire du Collier de la reine.
Puis la nouvelle branche aînée illégitime (donc non dynaste) des Capétiens devint celle des Bourgogne, issue d’un bâtard du duc Jean sans Peur et d’Agnès de Croy. Cette branche-là s’éteignit en 1908 avec Marie de Bourgogne, veuve de Marie-Gaston de Marolles.
Charles
15 février 2011 @ 13:05
Néoclassique,
Pourquoi dites-vous qu’aucun Bourbon-Busset n’a porté le prénom de Philippe?
Car cette affirmation est encore fausse.
l’héritier du nom porte d’ailleurs ce prénom à l’heure actuelle.
neoclassique
15 février 2011 @ 13:32
Charles,
1. Je n’ai jamais parlé d’un bal organisé par le chef de famille. Apprenez que, chez les Bourbon-Busset, lorsqu’on parle du chef de famille, on dit le comte de Busset, jamais le comte de Bourbon-Busset.
2. Vos propos sur le train de vie de la comtesse François de Bourbon-Busset sont parfaitement inélégants. Je les ai tus par discrétion. Je suis surpris que vous ne les teniez pas s’agissant de feu votre comte de Paris.
3. Je suis un ami proche des Bourbon-Busset, ce que vous n’êtes pas. Je sais sans doute mieux que vous ce qu’ils pensent des Orléans. Mais, contrairement à vous, je sais rester discret.
Point final.
Palatine
15 février 2011 @ 14:41
c’est affreux ce que Charles raconte sur la mauvaise gestion de la comtesse de Bourbon-Busset, ses fêtes et son train de vie. Son beau-père aurait été plus avisé de laisser son château à Jacques, malgré sa « mésalliance ». Laurence Ballande avait fait de solides études et géra bien les terres de son mari Jacques et à l’heure actuelle les enfants de celui-ci ont encore Le Saussay et peut-être les terres que Laurence avait administrées dans le midi de la France. Elle avait des goûts simples et détestait le luxe.
Preuve que souvent une bonne formation et une tête bien faite valent mieux que des ancêtres. En Toscane, nous avons vu vers les années 60 des domaines entiers morcelés et des châteaux vendus parce que des héritiers n’ayant pour tout apanage que leur beau nom, et un style de vie dispendieux, confondaient capital et revenus .
Charles
15 février 2011 @ 16:07
Dans votre commentaire 25, vous avez cru bon avec mepris reprendre Michael quant a l’appelation de la comtesse de Bourbon-Busset.
Vous avez precise a mon ami Michael « on dit la comtesse Charles », alors que vous vous trompez, s’agissant de l’epouse du chef de famille vous auriez du dire « on dit la comtesse sans prenom ».
Vos commentaires a mon endroit sont souvent meprisants et je le deplore. Il semblerait que mon attachement et ma fidelite envers la Maison royale de France vous exaspere et vous vous permettez d’être deplaissant a mon endroit.
Il me semble que nous pouvons nous respecter sans partager le meme avis.
Je dois aussi vous dire que je ne suis pas le porte voie de la maison d’Orleans comme vous le dites si souvent d’une maniere irrespectueuse.
Avez-vous oublier que je vous ai felicite pour votre magnifique exposition consacree a la duchesse de Berry.
Bien a vous,
Et sans rancune
Charles
cecil
15 février 2011 @ 18:35
Sigismond,
Votre mail 50 contient plusieurs inexactitudes.
La branche des Valois de Saint-Remy ne s’est pas éteinte à la mort de la comtesse de La Motte.
Lorsque celle-ci décéda, en 1791, il restait encore pas mal de représentants de la branche ainée de cette lignée. Le dernier baron de Fontette, Gustave, est mort en 1880, et sa plus jeune soeur, en 1925. Ils étaient les descendants du premier petit-fils d’Henri de Valois (le batard d’Henri II que vous évoquez très justement). Jeanne, elle, était issue du 2e petit-fils, et son oncle, Charles, eut, lui-même, une descendance, établie en Allemagne, jusqu’en 1923, pour les males (Alfred) et 1934, avec Elisabeth. Il se pourrait même que cette famille existe toujours car l’un des petit-fils de Charles eut une postérité dont le détail est inconnu.
Quand bien même, on considèrerait l’extinction des Saint-Rémy en 1791, la branche suivante en lice pour l’ainesse des Capétiens aurait alors étée celle de Longueville, issue d’un batard de Louis d’Orléans (grand-père de Louis XII et arrière de François I).Les 2 filles du dernier marquis d’Orléans-Rothelin, Marie-Henriette et Françoise-Dorothé, sont mortes respectivement en 1792 et 1818.
Enfin, La descendance illégitime des ducs de Bourgogne est bien vivante, et en nombre. Ils sont belges et se nomment Le Hardÿ de Beaulieu. Ce sont, probablement, les véritables ainés des capétiens.
Pour davantage de précisions, voyez ce lien:
http://genealogy.euweb.cz/capet/index.html
Robert A Valois
6 août 2012 @ 02:07
I am descended from the Rastatt Valois, specifically from a brother, Franz Joseph Valois a brother of Baron Mathias Ludwig von Valois, a Generalmajor in the kingdom of Wuerttemberg. I have studied and researched the family for many years, but have never found a shred of proof that the person « Charles » of the St Remy family is related to the Rastatt Valois. I would appreciate any information connecting Charles of St Remy to Ludwig Gabriel Valois 1738-1789, of Rastatt, a Baden Hussar, and the first of my line to reside in Rastatt. Thank you. Robert A Valois
neoclassique
15 février 2011 @ 19:22
Charles
Je suis en froid avec vous, vous le savez fort bien, depuis les propos mensongers que vous vous êtes permis à propos de la soi-disant reconnaissance du comte de Paris par la duc de Parme. Je vous ai demandé de reconnaître votre erreur. Vous n’avez jamais eu le courage ou l’honnêteté de la faire.
Je me suis par la suite rendu compte que vous aviez tendance à distiller toujours de manière insidieuse des bruits déplaisants, des informations fausses ou mensongères, quand il ne s’agit pas de ragots ou des commérages de bas étage et ce, toujours sous couvert de soit-disant informations de bonne source. Je trouve ce procédé particulièrement indigne.
Que vous soyez orléaniste, c’est votre affaire. Mais je trouve ensuite que vous ne tenez, dans les innombrables communications que vous nous faites sur le moindre fait et geste d’un Orléans, que de ridicules propos de courtisan.Je ne pense pas que c’est en les défendant aussi béatement que vous ferez avancer la cause du prince Jean d’Orléans, un prince que je trouve sympathique comme je vous l’ai dit.
J’aime les gens avec lesquels je peux avoir un débat contradictoire, riche, argumenté et pertinent comme par exemple avec Aramis. Ce n’est pas votre cas.
Je n’ai pas aucune leçon à recevoir de vous en matière d’usages mondains ou de savoir vivre surtout s’agissant des Bourbon, Parme ou Busset, que je connais fort bien.
Enfin sachez que je ne suis pas sensible aux compliments, surtout les vôtres.
neoclassique
15 février 2011 @ 19:35
Charles 57
je confesse une erreur de ma part: il y a effectivement, un seul Bourbon prénommé Philippe, c’et le fils de Charles. Mea culpa!
Mais n’allez en tirer aucune conclusion hâtive comme vous le faites chaque fois pour attester une soit-disant fidélité à vos chers Orléans.
marie-françois
15 février 2011 @ 20:01
Charles
Neoclassique ne peut s’empecher d’etre méprisant comme désagréable avec les personnes avec qui ils dialoguent meme lorsque c’est à l’occasion d’un theme qu’il a lui meme proposé.
Ses articles sont tres interessants et fort bien documentés.Il en est tres souvent remerçié. C’est pour cela qu’il est dommage qu’il prenne la mouche tres vite s’emporte et devienne vite catégorique.
Vous avez raison de souligner que la famille de Jacques de Bourbon Busset est proche des Orléans et que l’héritier s’appelle Philippe.
Vous auriez pu ajouter que les François de Bourbon Busset aurait souhaité que leur fille Anne Laure épouse le duc de Cadix.Il faut croire que la belle n’a pas étée aussi docile qu’espérée, devinant sans doute un complot politique. Comme on la comprend!
Charles
15 février 2011 @ 20:11
Neoclassique,
Ce que pensent les Bourbon-Busset des Orleans, je le sais tres bien. Ils adorent leurs cousins Orleans. Charles et Ariiane recoivent regulierement Monseigneur et Madame.
Seule Brenda, comtesse Francois de Bourbon-Busset n’appreciait pas les Orleans et je crois savoir que c’etait reciproque.
Palatine
15 février 2011 @ 21:46
Charles, ne vous méprenez pas sur le sens de mes paroles. Je trouve affreux de voir vendu un château familial pour cause de mauvaise gestion.
Néoclassique, je trouve que Charles est réaliste et pas inélégant en expliquant à ses amis internautes les raisons de la ruine qui a mené à la vente d’un château resté dans la famille pendant des siècles. Il est d’ailleurs le premier à le déplorer.
Budget familial ou budget patrimonial, nous savons toutes , qu’il faut garder un équilibre entre les entrées et les sorties, et quand celles-ci excèdent les entrées, ce n’est pas du tout inelegant de dire qu’on va à la ruine.
chaton
15 février 2011 @ 23:10
peut – on le visiter ?
Charles
15 février 2011 @ 23:34
Neoclassique,
Il n’est pas utile d’être aussi cassant et meprisant avec une personne qui ne partage pas votre avis.
Contrairement a ce que vous dites d’autres Bourbon-Busset ont porte ou portent toujours le beau prenom de Philippe.
Pour votre information, outre le futur chef de famille, un fils de Pierre et de Marguerite de Tourzel se prenommait aussi Philippe ainsi que Philippe, comte de Chalus ne en 1942 et epoux d’Isabelle de Lacger.
D’autre part, le prenom de Philippe n’est pas un prenom exclusif Orleans, c’est pourquoi votre reflexion semble pour le moins curieuse et malvenue. Seriez-vous a ce point obsede par les princes d’Orleans pour reagir de la sorte?
Je tiens aussi a vous dire que vous n’etes pas le seul a connaitre un ou des membres de la Maison de Bourbon-Busset. C’est d’ailleurs l’un d’eux qui m’a explique que le chateau de Busset a echappe a Jacques en raison de son mariage roturier. Il est donc malvenu de me critquer et d’emettre des doutes sur des informations qui m’ont ete directement communiquees par un membre eminent de la Maison de Bourbon-Busset.
Ogier le Danois
15 février 2011 @ 23:58
Pourquoi Jérusalem?
neoclassique
16 février 2011 @ 00:43
Charles,
En tout cas Charles et Ariane, comme vous dites, ne vous reçoivent pas, moi oui. Alors je sais mieux que vous ce qu’ils disent et ce qu’ils pensent.
Et point final avec vous. Je ne vous répondrai plus.
Je n’aime pas perdre mon temps avec des gens comme vous qui n’apportent rien d’autre au débat que des banalités des mensonges, des cancans ou des flatteries courtisanes.
Bref tout ce que j’exècre
neoclassique
16 février 2011 @ 01:00
Marie-François 58
nous ne sommes pas d’accord vous et moi, nos positions sont opposées mais je ne refuse pas à dialoguer avec vous dès lors que vos arguments sont fondés et de bonne foi.
Mais les mensonges, les erreurs, les cancans ,les banalités, les fadaises et pire que tout cette manière de faire celui qui soit-disant sait tout, sans parler de ses flatteries de courtisans de votre compère Charles, moi, je n’en peux plus.
moi quand je sais, je parle, quand je ne sais pas, je me tais et quand j’écris, rigueur scientifique oblige, je vérifie mes sources.
neoclassique
16 février 2011 @ 09:24
Chaton 61
Oui, le château se visite, la visite est d’ailleurs intéressante même si tous les souvenirs historiques sont partis et que beaucoup ont aujourd’hui, Dieu merci, puis rejoindre des musées tels que Chambord, Bordeaux ou St Cloud.
Palatine 60
j’estime, pour ma part, qu’il faut rester discret sur les circonstances familiales qui ont pu amener à la perte d’une propriété car on ne connait pas toujours les tenants et les aboutissants des circonstances, parfois complexes, qui ont conduit à la vente d’un bien patrimonial
Enfin, pour une dernière fois tordre le cou à la rumeur propagée par un certain personnage « qui tient de quelqu’un qui connait quelqu’un qui lui a dit que » et selon laquelle Jacques, 15e comte de Busset n’aurait pas eu le château de Busset en raison de son mariage, je précise une dernière fois que c’est FAUX, ARCHIFAUX.
Le château de Busset,depuis le premier Bourbon-Busset, a toujours été transmis à l’aîné des fils. S’il a été exceptionnellement dérogé à la règle et si l’aîné qu’était Jacques a eu Le Saussay au lieu de Busset, ce n’est qu’à sa demande express en raison des liens d’affection extrême qu’il avait pour sa mère et rien d’autre même s’il adorait aussi Busset. Son mariage n’y est absolument pour rien. Le 15e comte de Busset, que j’ai eu le bonheur de bien connaître, était par ailleurs, comme bien des lecteurs ont eu raison de le souligner, un homme exceptionnel par sa générosité, son ouverture aux autres, sa passion pour l’histoire et la littérature mais aussi sa délicieuse expièglerie. C’est très volontiers que j’évoquerai sa mémoire dans un article sur Le Saussay.
Etienne
16 février 2011 @ 11:24
Néoclassique,
Autant votre reportage est interessant, autant vous êtes hautain, dédaigneux et arrogant envers notre ami Charles.
Ce copmportement peu digne ne vous honore pas et surtout refléte la petitesse de votre esprit partisan et suffisant.
Il serait temps d’apprendre à vous moderer. En tout cas cela ne me donne pas envie de me rendre à une de vos conférences.
Charles reste poli et surtout ne se prend pas au sérieux. La est la différence.
Marie du Béarn
16 février 2011 @ 11:50
Au fait Etienne, vu que vous nous en avez parlé maintes fois sur quelques articles de N&R, avez-vous « enfin » adhéré à l’association Gens de France?
Thierry
16 février 2011 @ 12:00
@ Palatine, je n’avais pas encore lu votre 53: une fois de plus, comme je suis d’accord avec vous et votre manière de commenter les choses.
Je ne savais pas que « le Lion », Laurence de B.B. avait sûbi ce genre de reproches (« mésalliance » mais j’ai peut-être mal compris, n’ayant pas lu l’intégralité des messages). J’imagine comment son époux, qui la chérissait plus que tout, a du considérer à leur juste valeur, ce genre de considérations, le cas échéant, s’agissant d’une personne aussi estîmable que Laurence.
Thierry
16 février 2011 @ 12:25
@ Comme vous le dîtes, Etienne (en 67), la politesse est un atoût majeur, qui doit être notre règle et qui permet de se chamailler, voire de s’engueuler, tout en restant cordiaux. Si l’humour s’en mêle, alors ce peut même être une fête.
neoclassique
16 février 2011 @ 12:25
Etienne 67
c’est très loyal à vous de venir à la rescousse de votre ami Charles que j’ai pris à partie car je n’apprécie pas et n’apprécierai jamais les gens qui, comme lui:
1. profèrent des mensonges ou des erreurs patentes sans jamais les reconnaître ou avoir le courage de s’en excuser (notamment la soit disant reconnaissance du comte de Paris par le duc de Parme)
2. distillent sans cesse des informations insidieuses et fausses sous couvert de soit disant informations de bonnes source, quant il ne s’agit pas de ragots dignes da la presse de gare
3. n’écrivent que des flatteries creuses et courtisanes
à l’égard de ses chers princes d’Orléans dont je ne pesne pas qu’il soit valorisé par quelqu’un comme lui.
Rassurez-vous mes conférences ne manquent pas de public et votre absence ne me fera pas défaut.
Quant à votre leçon de modestie, commençez à la donner à votre ami Charles.
Sigismond
16 février 2011 @ 19:27
cecil (55)
Merci pour ces précisions très intéressantes. Vous avez tout à fait raison, j’avais oublié les deux filles du dernier marquis de Rothelin ! À la fameuse comtesse de La Motte († 1791), succéda donc comme aînée des Capétiens illégitimes Marie-Henriette d’Orléans († 1820), dont la branche était issue d’un bâtard de Louis de France, duc d’Orléans (grand-père du roi Louis XII) et de Mariette d’Enghien. Marie-Henriette d’Orléans avait une sœur cadette, Françoise-Dorothée d’Orléans († 1818). Ce n’est donc qu’en 1820 que les Bourgogne sont devenus les aînés illégitimes.
Je connais les branches supplémentaires Saint-Remy dont vous parlez (celle de Gustave † 1881 et celle d’Alfred † 1923), mais je ne les ai pas citées car leur rattachement réel aux Capétiens est mis en doute par certains historiens. Même chose pour les Le Hardy de Beaulieu. D’ailleurs, une autre branche capétienne illégitime subsisterait peut-être encore : la branche des Beaumont, issue d’un bâtard de l’infant Louis de Navarre (frère du roi Charles II) et de Maria de Lizarazu.
Il est donc difficile d’attribuer avec certitude le « titre » d’aîné des Capétiens illégitimes (qui de toute façon, n’a aucune incidence dynastique). Il semble qu’actuellement ce soit Charles de Bourbon, comte de Busset, de droit pair de France avec le titre de baron.
Sigismond
16 février 2011 @ 19:32
neoclassique (47)
Merci d’avoir évoqué la magnifique réception donnée par Brenda et François de Bourbon-Busset pour célébrer le Millénaire capétien, le 18 juillet 1987 au château de Busset. Cette soirée fut présidée par le duc d’Anjou et de Cadix et sa mère la duchesse d’Anjou et de Ségovie. Beaucoup de princes de Bourbon (parmi lesquels le duc d’Anjou actuel, qui accompagnait son père et sa grand-mère paternelle) et d’autres dynasties furent présents, ainsi que de nombreuses personnalités françaises. Une question : j’aimerais savoir si le duc d’Aquitaine était présent à cette soirée ?
J’adresse mes respectueux hommages à Mme Brenda de Bourbon-Busset, qui vient de fêter cette semaine ses 91 ans. Le mariage de Brenda Balfour et François de Bourbon-Busset avait été célébré (en 1949 à Paris) par le futur pape Jean XXIII (alors nonce apostolique).
neoclassique
17 février 2011 @ 11:18
Sigismond
j’avoue ne pas savoir si Gonzague, duc d’Aquitaine assistait à ce bal splendide digne du marquis de Cuevas, du baron de Rédé ou de Charles de Beisteigui. Mais je ne le pense pas.
La fête fut somptueuse mais, hélas, elle fut aussi le chant du cygne de la maison de Bourbon-Busset…
et la fin de vie de Brenda, seule dans son appartement de Busset, est bien triste quand on sait ce que fut la vie brillante du château autrefois…
cecil
17 février 2011 @ 13:12
neoclassique,
Qui est ce « Gonzague, duc d’Aquitaine » que vous nommez?
Sigismond,
J’ai lu votre réponse (73) avec beaucoup d’intérêt.
Lorsque vous parlez de branches supplémentaires à propos de Gustave et d’Alfred de St-Rémy, que voulez vous dire exactement? La branche ayant « donné » la comtesse de La Motte est-elle la seule dont toute la filiation est avérée? Y aurait-il pour les autres branches, des doutes sur la véritable filiation de certain des membres qui y sont rattachés? Et dans ce cas, de quelles personnes s’agit-il exactement?
Je sais que cela fait beaucoup de questions mais cela me passionne. Pour ne pas passer la journée à me répondre, pouvez-vous me donner des références de publications sur le sujet? Les noms des historiens que vous évoquez, notamment.
Par avance, merci.
neoclassique
17 février 2011 @ 14:36
Cécil 75
Gonzague de Bourbon, duc d’Aquitaine, était:
– le frère cadet d’Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou et de Cadix, chef de la maison de Bourbon et
– le fils de Jacques de Bourbon, duc d’Anjou et de Ségovie, chef de la maison de Bourbon et d’Emmanuela de Dampierre, des ducs de San Lorenzo
– le petit fils d’Alphonse XIII, roi d’Espagne et de Victoria, princesse de Battenberg
Th
17 février 2011 @ 19:09
Etienne, message 67 :
Ce qui est, selon moi, lassant dans les messages de l’internaute Charles, c’est précisément qu’il se prend au sérieux.
Sigismond
18 février 2011 @ 08:32
neoclassique (74)
Merci pour votre réponse. Je me posais cette question car je n’ai pas vu le prince Gonzalve sur les quelques rares mais magnifiques photos que j’ai pu voir de ce grand bal.
Comment ne pas partager vos regrets concernant le château de Busset, mais j’en resterai à vos sages paroles dans votre commentaire n° 66 (réponse à Palatine).
Sigismond
18 février 2011 @ 08:37
cecil (75)
Les Saint-Remy se sont bien éteints avec la « comtesse » de La Motte. Les deux branches dont nous parlons n’étaient pas capétiennes. La branche de Gustave († 1881), ce sont ceux qu’on a appelés « les Valois de Troyes ». Ils prétendaient descendre de Pierre de Saint-Remy (1648-1695), seigneur de Luze, sixième fils de René de Saint-Remy, baron de Fontette. Et la branche d’Alfred († 1923), ce sont les Valois de Rastatt (anoblis par un roi de Wurtemberg avec le titre de baron von Valois), qui prétendaient descendre de Charles de Saint-Remy (1720-…), l’oncle de la « comtesse » de La Motte dont vous avez parlé dans votre commentaire n° 55.
Référence : « Les Valois » de Patrick Van Kerrebrouck, Christophe Brun et Christian de Mérindol, paru en 1990.
cecil
18 février 2011 @ 15:20
Sigismond,
je vous remercie.
D’autres historiens qui se seraient-ils penché sur le sujet, en dehors de ceux que vous nommez?
Ni Pierre, ni Charles de Saint-Rémy n’auraient eu de descendance?
cecil
18 février 2011 @ 15:20
Sigismond,
je vous remercie.
D’autres historiens se seraient-ils penché sur le sujet, en dehors de ceux que vous nommez?
Ni Pierre, ni Charles de Saint-Rémy n’auraient eu de descendance?
Sigismond
19 février 2011 @ 13:16
cecil (75)
Je me permets de compléter la réponse de neoclassique (76). S.A.R. Mgr le prince Gonzalve de Bourbon (de droit fils de France), duc d’Aquitaine, seconda avec dignité et dévouement son frère puis son neveu, dans leur rôle de chefs de la Maison de Bourbon. Ceux qui ont connu le prince Gonzalve s’accordent à dire que c’était un prince sympathique et chaleureux, à l’image de son père (auquel il ressemblait aussi physiquement). Le duc d’Aquitaine avait aussi un solide sens de l’humour, hérité de sa mère Emmanuelle de Dampierre, duchesse d’Anjou et de Ségovie. Dans ses mémoires (page 167), Madame dit que la capacité du prince Gonzalve pour capter les moments et les situations absurdes était immense. La Princesse dit aussi que le duc d’Aquitaine montrait une certaine dose de pragmatisme qu’elle considérait très intelligent, car elle pense qu’il s’agissait d’une autodéfense. Sa position de cadet (loyal) autorisait au prince Gonzalve un franc-parler, dont il ne se privait pas pour défendre son frère et son neveu. Fait chevalier de l’ordre du Saint-Esprit par son père en 1972, le duc d’Aquitaine était aussi grand-croix de l’ordre des Saints-Maurice et Lazare (le VRAI ordre de Saint-Lazare), que lui avait conféré le prince Victor-Emmanuel, duc de Savoie. Le prince Gonzalve était aussi chevalier d’honneur et de dévotion de l’ordre de Malte, comme son frère et son neveu (le prince Louis en étant même bailli grand-croix).
Sigismond
19 février 2011 @ 17:47
cecil (80) (81)
Ni Pierre (né en 1648 et mort avant 1695 ; une infirmité l’empêcha d’être soldat et il vécut à Fontette où il épousa une paysanne dont on ignore le nom), ni Charles de Saint-Remy (né en 1720 mais dont on ne sait rien ensuite) n’ont eu apparemment de descendance.
Michel Benoît a prouvé en 1990 (dans le n° 116 de la revue « Héraldique et généalogie ») que le Pierre Valois († 1694) dont descendaient les Valois de Troyes n’avait rien à voir avec Pierre de Saint-Remy.
Quant aux Valois de Rastatt, il s’agirait là aussi d’une simple homonymie de prénom entre Charles Valois (grand-père du premier baron von Valois) et Charles de Saint-Remy. Rien n’atteste qu’il s’agisse de la même personne.
cecil
19 février 2011 @ 19:24
néoclassique, Sigismond,
Encore merci pour les infos sur les St-Rémy.
Pour le duc d’Aquitaine, je n’ai pas réalisé tout de suite de qui il s’agissait, car l’adaptation du Gonzalo espagnol en « Gonzague » est erronée.
Par contre, Sigismond, avec Gonzalve, donne la meilleure traduction.
Cela dit, je trouve ridicule de franciser à tous prix n’importe quel prénom, surtout ceux qui ont un équivalent français totalement inusité, comme c’est le cas ici. D’autres exemples qui a failli me faire mourir…de rire, ce sont ceux du roi Hérault de Norvège et du prince Gondacre de Liechtenstein. Vous en connaissez beaucoup, vous, des Gondacre, des Hérault et de Gonzalve français?
Allez vous appeler la petite Savannah Phillips, Savane? Et comment faites vous avec Kardam ou Kubrat de Bulgarie?
cecil
19 février 2011 @ 19:25
néoclassique, Sigismond,
Encore merci pour les infos sur les St-Rémy.
Pour le duc d’Aquitaine, je n’ai pas réalisé tout de suite de qui il s’agissait, car l’adaptation du Gonzalo espagnol en « Gonzague » est erronée.
Par contre, Sigismond, avec Gonzalve, donne la meilleure traduction.
Cela dit, je trouve ridicule de franciser à tous prix n’importe quel prénom, surtout ceux qui ont un équivalent français totalement inusité, comme c’est le cas ici. D’autres exemples qui ont failli me faire mourir…de rire, ce sont ceux du roi Hérault de Norvège et du prince Gondacre de Liechtenstein. Vous en connaissez beaucoup, vous, des Gondacre, des Hérault et de Gonzalve français?
Allez vous appeler la petite Savannah Phillips, Savane? Et comment faites vous avec Kardam ou Kubrat de Bulgarie?
G.D.
19 février 2011 @ 22:54
Cecil (75),
Puisque nous en sommes à parler de don Gonzalo de Borbon y Dampierre, pour compléter le portrait que vous en fait Néoclassique, n’oublions pas de mentionner qu’il était le digne fils de son père, le duc de Ségovie: tant les déboires sentimentaux que les « ennuis de santé » ne lui furent épargnés.
Sigismond
21 février 2011 @ 19:09
cecil (84) (85)
Je suis tout à fait d’accord avec vous pour ne pas franciser les prénoms Harald, Gundakar, Savannah, Kardam, Kubrat, etc., mais le prince Gonzalve lui, était français. Sur son passeport français, il y avait bien écrit S.A.R. Gonzalve de Bourbon, duc d’Aquitaine. En 1984, la République française avait reconnu que le prince était français depuis sa naissance, car sa mère est française. D’ailleurs, depuis les années 50, les légitimistes (dans de nombreux livres et articles de presse) ont toujours appelé le prince Gonzalve et non Gonzalo. Son frère (le prince Alphonse) aussi l’appelait Gonzalve (lire « Le duc d’Anjou m’a dit », publié en 1989 aux éditions Perrin). Et on peut voir dans la 4e édition de l’État présent de la Maison de Bourbon (page 102), la signature manuscrite du prince : il signait « Gonzalve Duc d’Aquitaine » (je doute que le roi de Norvège ait jamais signé Hérault :-)
Ceux qui s’obstinent à parler de « don Luis Alfonso » et de « don Gonzalo », ce sont les orléanistes. Ils ne supportent pas que la branche aînée soit française, car cela bouscule leurs certitudes :-)
cecil
22 février 2011 @ 15:11
Sigismond,
Entre eux, savez vous comment les Bourbons, qui sont, effectivement français, mais aussi espagnols, s’appellent, ou s’appelaient (pour ceux qui sont décédés)?
Je connais pas mal de gens qui ont double, voire triple nationalités, et, sur leurs divers passeports, leur prénom reste le même. Mes cousins sont franco-mexicain et, tant pour leurs papiers français que pour leurs papiers mexicains, ils sont Flora et Rémi. Je n’aurais jamais, ni personne de mon entourage, l’idée d’appeler ma cousine Flore.
J’ai des exemples à la pelle de cet état de chose.
parella
22 février 2011 @ 19:47
à Pourceaugnac.
Il est indiscutable que le mariage de Louis de Bourbon avec Catherine d’Egmont n’a JAMAIS EXISTE. je le regrette pour mes amis Bourbon Parme mais j’affirme qu’ils n’ont pas besoin de cette illusion pour être grands et dynastes en France.
Il est par ailleurs tout à fait exact que les premières armes des Bourbon Busset furent d’argent au pal élargi de Bourbon, au chef de Jérusalem. Cette particularité héraldique signe la bâtardise et fut aussi employée à la cour de Bourgogne (où les bâtards furent nombreux) au même titre par exemple que ce que l’on nomme une « champagne ». Ce pal fut porté sans l’ombre d’une hésitation par les premiers descendants de l’évêque Louis.
Quoi qu’il en soit le port des armes de Bourbon sur la totalité du champ de l’écu mais avec un chef de Jérusalem leur est aujourd’hui tout à fait licite. En revanche la couronne ne peut être que celle de…baron, comme elle figure du reste sur les lettres patentes du 23 avril 1824 conférant la pairie à François-Louis-Joseph.
R-N
22 février 2011 @ 19:54
C’est Charles IX, non Henri III, qui a érigé Busset en Comté.
Je confirme que jamais le Duc de Parme défunt n’a reconnu les prétentions Orléans.
neoclassique
23 février 2011 @ 12:23
RN
merci de votre confirmation pour faire taire le mensonge que le sieur Charles s’est complu à répandre
le duc de Parme, défunt, pas plus que son père ou son grand père d’ailleurs, convient-il d’ajouter.
R-N
24 février 2011 @ 10:57
neoclassique,
Tout-à-fait !
Et j’ai oublié, merci pour cet beau double-article !
Sigismond
24 février 2011 @ 12:02
cecil (88)
Je ne sais pas du tout comment les Bourbons s’appellent (ou s’appelaient) entre eux oralement, mais ce qui est sûr c’est que dans ses mémoires, écrits à la première personne (« Le duc d’Anjou m’a dit », publié en 1989 aux éditions Perrin), le regretté prince Alphonse appelle son père Jaime (bien que le Prince signât « Jacques Henri Duc d’Anjou »), alors qu’il appelle son frère Gonzalve et qu’il appelle ses fils François et Louis-Alphonse.
Ce qui est sûr aussi, c’est que sur le passeport français du duc d’Aquitaine, il y avait bien écrit Gonzalve et non Gonzalo. Et même sur le registre d’état civil de la ville de Rome (où le duc d’Aquitaine était né en 1937), il y a bien écrit Gonzalve de Bourbon, car le prince avait fait rectifier son acte de naissance par un tribunal italien.
Marc-Claude de Portebane
27 février 2011 @ 00:08
Bravo et je vous invite à rejoindre « Les vrais amis de Louis XX » sur Facebook
Tonton Soupic
9 mars 2011 @ 21:38
Charles (49)
Je suis très surpris que vous puissiez écrire que « le véritable aîné des Capétiens » serait le comte de Bourbon-Busset.
S’il était le véritable aîné des Capétiens, il serait le roi de France !
Il n’est qu’un aristocrate, issu de la maison royale par la main gauche, et ne saurait avoir aucun rang au sein de la famille royale.
Mgr le comte de Paris, duc de France et prince de l’Universel, a commis une grande faute s’il a donné un tel rang à ce lointain « cousin du roi ».
Pouvez-vous confirmer cet avancement ?
Michael
15 mars 2011 @ 13:01
ainé des capétiens ne veut pas dire forcément dynaste.
Jean Antoine Henry Busset
10 mars 2013 @ 19:12
Bom savoir des origines…
HAUG EVELYNE
13 juillet 2016 @ 08:23
Bonjour, je suis descendante d’une famille de St Rémy dont l’ancêtre le plus lointain trouvé, Jean de St Rémy était conseiller d’Etat de Charles III et Henri II, et son arrière petit fils Maximilien de St Rémy (1639-1693), Ecuyer, Seigneur de la Gréaffe, Sallé et Bernécourt. Ces personnes étaient, selon le nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, alliées aux familles Nay et Barrois de St Rémy. Je cherche à savoir si ces dernières avaient un lien avec la lignée des Valois de st Rémy ? Je vous remercie des renseignements que vous pourrez me donner ou des axes de recherche à explorer que vous me proposerez.